Avatar afuro terumi (inazuma eleven) Surnom gala, dory Âge 24 ans Date de naissance 17/09/1993 Lieu de naissance Nantes, France Nationalité français Occupation psychologue, exécuteur pour Euphoria Pouvoir transmission Symbole tintement de grelots | caractère Galathée, c'est une silhouette androgyne qui intrigue et qui dupe. C'est des traits fins et des lèvres pleines qui brillent d'un demi-sourire amusé devant les confusions et les mésemplois de pronoms. C'est un timbre indéfinissable qui prend un plaisir un peu mesquin à entretenir le trouble et à brouiller les esprits, pour peu qu'on lui pose directement la question.
Galathée, c'est aussi une mémoire qui vacille comme la flamme d'une bougie. C'est un laps de temps traître, d'une trentaine de secondes tout au plus, au cours duquel les choses surgissent et puis s'effritent ; au cours duquel les noms éclosent pour s'évanouir quasi irrémédiablement, sans même donner l'impression de lutter. C'est un goût amer sous la langue et au creux du crâne, un blanc absolu, un désagréable sentiment d'avoir laissé s'échapper quelque chose de pourtant important. C'est une frustration sans nom contre cette mémoire déloyale dont il est persuadé qu'elle lui confère un aspect diminué, perdu, presque naïf, qui lui ôte toute crédibilité. C'est aussi, de fait, des protestations tout à fait bruyantes et offusquées dès qu'on lui rappelle l'existence du film Le Monde de Nemo ou qu'on fait mine de vouloir le comparer au personnage de Dory.
Galathée, c'est une réserve sincère, mais une dureté qui fait semblant. C'est le désir obstiné de contrebalancer cette fragilité qui l'obsède par un excès de sévérité qui transcende sa discrétion naturelle, dans l'espoir muet d'être pris au sérieux. C'est un œil froid et une lèvre pincée qui toisent le monde entre deux mèches blond cendré avec la même fermeté un peu candide que déploierait un gamin à se tenir excessivement droit après que sa mère lui ait ordonné de se redresser, pour retrouver sa position initiale après quelques instants de zèle. C'est une confiance qui flanche comme ses souvenirs, un fond d'angoisse qu'il n'admet pas à l'idée de se confronter au monde et aux autres. C'est une maîtrise de l'anglais plus écrite qu'orale, un accent français un peu trop présent et une lange qui trébuche sur certains sons dans les moments d'inattention qui n'en ébrèchent que davantage son assurance et le poussent à embrasser sa tendance naturelle à s'isoler qui n'est, au fond, peut-être pas ce dont il a besoin – mais ses romans policiers et le journal intime dont il niera l'existence jusqu'à la mort, eux, ne lui causent pas tant de tourments.
Galathée, c'est un perfectionnisme trop aiguisé. C'est un goût des choses bien faites et des tenues soignées qui s'en ressent dans ses cheveux méticuleusement attachés et ses chemises toujours impeccables, une dureté parfois glaciale envers lui-même et une hantise de l'échec qui façonnent sa disposition à l'analyse froide et logique des choses, des situations et parfois même des gens. C'est une persévérance acharnée aux airs calculateurs qui abhorre ce qui ne peut se comprendre ou s'expliquer et qui offre une riposte rationnelle à tout, même en ces questions paranormales auxquelles il ne croit quasiment pas mais qui, curieusement, semblent fasciner une bonne partie de la ville. C'est une foi infaillible en ses opinions et une étonnante arduité à admettre ses torts, c'est un naturel sérieux peu enclin à enfreindre les règles et des propos empreints d'une honnêteté un peu désarmante et mais jamais volontairement méchante. |