ici dans ce palais livide, yong hui se sent si vide, l’odeur de médecine qui tout autour se diffuse, si confuse, ((plus rien ici ne l’amuse…)) il regarde par la fenêtre en espérant la visite d’une personne, il a l’oreille attentive pour entendre la sonnerie du téléphone, mais il n’y a rien qui sonne, cette atmosphère faussement pure le chiffonne, dans sa tête il y a un bourdonnement sourd qui résonne : c’est simplement lui qui marmonne, son teint de porcelaine se marie parfaitement à ses lèvres qui tombent, il a l’impression de se briser, non pas pour son excès d’alcool mais pour la s o l i t u d e qui bouillonne. plus le temps passe, plus yong hui succombe, au triste sort d’une vie qui circule, qui se bouscule, alors son corps bouge tout seul vers la porte, bordel de... pourquoi cette porte est-elle fermé ? l’infirmière est si idiote, elle n’a pas écouté son vœu, car peu importe, un malade, accro à la boisson forte, doit rester enfermé… B A M ! c’est le bruit de l’échappatoire qui éclate, yong hui possédé par la colère, chuchote puis hurle des insultes en étant si fier, et lorsqu’il croise celle qui le soigne, au lieu de lui dire bonjour il lui adresse un sourire hypocrite, synonyme de blâme. alors le jeune buveur, enfin sorti de sa prison, prend l'ascenseur, ce n’est pas un boulet qu’il traîne derrière lui, mais bien un support à perfusion qui le poursuit. il arrive à l'accueil - pas si bien accueilli - il baille un peu, c’est l’ennui sur son visage qui se lit. pourtant, il entend une voix familière pas très loin, il s’approche et te remarque, un portable collé à ta joue et toujours des lunettes aux verres sombres sur ton nez, c’est bien ta marque, alors lyh se pose à tes côtés et d’ailleurs, qu’est-ce qu’il s’en fout si tu es occupé à téléphoner :
- hey jung myeon. on se croise souvent ici. c’est cool, toi au moins tu vas pouvoir me tenir compagnie.
il remarque un distributeur de boisson et soupire à l’idée de ne pas avoir d’argent, alors il hausse les épaules, prêt à cracher son agacement.
- t’as du fric ?
comme un enfant qui fait un caprice, il tape son pied sur le sol, ((il a juste besoin qu’on le console…))
- putain... j’ai soif !! tu m'prends un coca stp, myung ?
sa pantoufle bleu pastel a glissé sur le carrelage froid, lyh grimace et énonce de vive voix :
- tu m’écoutes ??
Myung
myosotis
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Symbole : Pleine lune
Occupation : Etudiant insomniaque
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Mar 9 Jan 2018 - 1:14
Wasted youth
C’est d’un ennui, tout ça, ce cataclysme de vanité – ennui, l’inépuisable chuintement de l’aluminium complaisamment écartelé à la morne superposition des nuances purgées de toute pulsation, ennui, le déploiement mécanisé de cette silhouette détraquée sur fond de limbes – ennui, ennui, inlassable ennui de la désinfection figée, ça se coule au coin de ses lèvres en brume de plomb bouillonnante, dont il ne perçoit que vaguement les échos de disparition, par-delà la cacophonie de la pureté aveugle.
résister à sa perte ! – il regarde en coin du vide, trop fier pour offrir un peu de ses faiblesses à la subversion assoiffée de sa propre mise en scène – après tout, quoi, est-ce que ça l’intéresse, ces gens tout cassés ! Ça n’est pas un problème parmi tout ceux qu’il a bien le temps de compter, ces tics, ces tacs, à la pointe de ses nuits détraquées dont il tire le fil à n’en plus finir, de minuit à midi, marionnette lunaire qui lui échappe encore et toujours… alors qu’est-ce qu’il lui veut, ce fantôme-là, qui n’est même pas mort ! Lui, il en a déjà un, de reflet spectral, un souvenir aux yeux bleus, joli et terrifiant, qu’à défaut de sa mémoire, on a coulé dans son ombre – et il a beau être un peu pantin, un peu, il n’est pas gardien de cimetière – alors, ce spectre au long cours, il peut bien aller voir ailleurs, si son spleen se détériore.
« En fait répond pas, ça m’intéresse pas. »
- je suis malade.
Détraquage annoncé du compte à rebours
« qu-quoi ? »
- très malade.
elle est très douce l’apocalypse – comme une nuit d’éclipse, elle serpente entre les ombres stérilisées dans un silence de cadran à l’aube, menace de choir dans un fracas secret de cauchemar– insensible sentence pour somnambule.
« n’im-n’importe quoi ! Je te crois pas, tu veux juste me faire flipper, je parie – je je suis sûr que c’est ça ! t’es qu’un con…»
Il recule, bravant lâchement la menace – un pas de plus vers l’abîme épuré
- très très malade.
« t’approche pas de moi ! je rigole pas Yong-hui, si tu fais un pas de plus… je te préviens tu vas… tu vas voir ouais ! »
Ses délires droit au mur – la muraille blanchie de soupirs, qui crépite entre ses omoplates, et ses talons repoussés à l’orée des remparts de mort, qui se heurtent désormais aux frontières de la fièvre – ses angoisses dos au mur – le danger dégradé sous le regard assainissant des lampes en brouillard de poussière, dont l’insipidité dramatiques effleure le bout de ses chaussures pompeuses…
- c’est extrêmement contagieux.
Détraquage amorcé –
« Au secours ! Un fou furieux est en train de m’attaquer ! A l’aide !!!! A L’AIDE »
Ne pouvant plus reculer – fuit bravement la menace.
it's higly contagious
hrp : (j'espère que c'est compréhensible orz)
Long Yong Hui
luzerne
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Occupation : serrurier et emmerdeur à plein temps.
le sang chaud ne fait qu’un tour dans ses vaisseaux, le rythme cardiaque qui part en vrac, lyh est si dérangé ici, lyh en a plus qu’assez d’être assis, d’être debout parfois, et puis il se rassoit, devant la télévision mais elle l'ennuie, il ferait mieux de retourner à l’a g o n i e. mais c’est pas grave car tu es là maintenant, et peu importe si tu fuis, yong hui trouvera un moyen contrariant, juste besoin d’éviter la solitude, qu’est-ce qu’elle est bourrée de défauts celle-là, il en ressent une certaine lassitude, si lourde que ça le rend trop sanguin, il en oublie même son caractère si plaisantin, une réelle envie de tout foutre en l’air, il en a strictement plus rien à faire. détruire, nuire, hurler, bousculer, rayer puis p a y e r. il zappe la politesse, mais à quoi ça sert ? de toute manière, la délicatesse, ((il s’en tamponne les fesses))
- okay je la refais : jung, (insiste sur la première voyelle) myeon, (puis la dernière) content ?
pas qu’il souhaite être gentil envers toi, juste qu’il ne veut pas froisser le seul dans les parages qui pourrait remplacer, sa petite copine la solitude, ah non, on vient de m’annoncer qu’entre eux, c’est déjà fini ? et bien, il n’y a plus d’inquiétudes, yong hui va pouvoir faire un trait sur son ennuiinfini.
il attrape de justesse une pièce volante, il n’aurait jamais pensé que tu cèdes à ce point à cette volonté (si) désolante. alors lyh t’en remercie ; maronne avant de chercher sa canette, quelques mots forts, de façon très honnête :
- ...esclave, mon esclave ? bah moi j’suis bien le prisonnier de ce foutu hôpital, alors on est dans même merdier.
(mais de toute façon il est assez grand pour le faire, même si cela ne peut pas vraiment lui plaire.) PSST, le bruit des bulles de la boisson qui pétillent et qui s’enfuient, yong hui s’imagine l’amertume d’une bière qui séduit, à la place de la douceur acide du soda si bien connu, puis il revient à tes côtés, comme convenu. lorsque tu lui poses cette question, ses lèvres bougent toutes seules, prêtes à dire une vérité mais finalement, il ferme sa gueule ; après tout c’est mieux de mentir pour mieux en rire.
- je suis malade.
merci pour cette évidence, ((parfois lyh manque un peu d’intelligence…))
- très malade.
sa voix est enfin douce, il a oublié l'agressivité de ses propos, pas de tout repos.
- très très malade.
((il tousse, ou plutôt glousse, et dans son esprit, il entend une petite souris qui rit))
- c’est extrêmement contagieux.
encore une blague de mauvais goût, cette fois, lyh ne vas pas réussir sur ce coup, juste regretter, ((à la place d’éviter))
Myung
myosotis
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Sam 10 Fév 2018 - 2:31
Wasted youth
C’est d’un ennui, tout ça, ce cataclysme de vanité – ennui, l’inépuisable chuintement de l’aluminium complaisamment écartelé à la morne superposition des nuances purgées de toute pulsation, ennui, le déploiement mécanisé de cette silhouette détraquée sur fond de limbes – ennui, ennui, inlassable ennui de la désinfection figée, ça se coule au coin des lèvres antagonistes en brume de plomb bouillonnante, dont il ne perçoit que vaguement les échos de disparition, par-delà la cacophonie de la pureté aveugle.
résister à sa perte ! – il regarde en coin du vide, trop fier pour offrir un peu de ses faiblesses à la subversion assoiffée de sa propre mise en scène – après tout, quoi, qu'est-ce qu'il en aurait à faire, de ces gens tout cassés ! Ça n’est pas un problème parmi tout ceux qu’il a bien le temps de compter, ces tics, ces tacs, à la pointe de ses nuits détraquées dont il tire le fil à n’en plus finir, de minuit à midi, marionnette lunaire qui lui échappe encore et toujours… alors qu’est-ce qu’il lui veut, ce fantôme-là, qui n’est même pas mort ! D'abord, il en a déjà un, de reflet spectral, un souvenir aux yeux bleus, joli et terrifiant, qu’à défaut de sa mémoire, on a coulé dans son ombre – et il a beau être un peu pantin, un peu, il n’est pas pour autant gardien de cimetière – alors, cette apparition au long cours, elle peut bien aller voir ailleurs, si son spleen se détériore.
« En fait répond pas, ça m’intéresse pas. »
- je suis malade.
Détraquage annoncé du compte à rebours
« qu-quoi ? »
- très malade.
elle est très douce l’apocalypse – comme une nuit d’éclipse, elle serpente entre les ombres stérilisées dans un silence de cadran à l’aube, menace de choir dans un fracas secret de cauchemar– insensible sentence pour somnambule.
« n’im-n’importe quoi ! Je te crois pas, tu veux juste me faire flipper, je parie – je je suis sûr que c’est ça ! t’es qu’un con…»
Il recule, bravant lâchement la menace – un pas de plus vers l’abîme épuré
- très très malade.
« t’approche pas de moi ! je rigole pas Yong-hui, si tu fais un pas de plus… je te préviens tu vas… tu vas voir ouais ! »
Ses délires droit au mur – la muraille blanchie de soupirs, qui crépite entre ses omoplates, et ses talons repoussés à l’orée des remparts de mort, se heurtant désormais aux frontières de la fièvre – ses angoisses dos au mur – le danger dégradé, sous le regard assainissant des lampes, en brouillard de poussière, dont l’insipidité dramatiques effleure le bout de ses chaussures pompeuses…
- c’est extrêmement contagieux.
Détraquage amorcé –
« Au secours ! Un fou furieux est en train de m’attaquer ! A l’aide !!!! A L’AIDE »
Ne pouvant plus reculer – fuit bravement la menace.
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hrp : (j'ai effacé le premier post dans la manœuvre jpp je le reposterai plus tard trop d'émotions pour ce soir)
Long Yong Hui
luzerne
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Symbole : nombreux.
Occupation : serrurier et emmerdeur à plein temps.
c’est la panique, elle pique, toutes tes peurs volcaniques, et c’est plutôt ironique, lorsque l’on sait que monsieur long plaisantait. il adore jouer avec le feu, c’était peut-être courageux, certes, mais peut-être que ce n’était pas (assez) intelligent, encore un coup signé lyh, le mec le plus négligent, et jung myeon, toi tu ne plaisantes pas quand tu préviens, ce n’est pas pour juste le menacer, ((mais peut-être que c’est pour son bien)) ce n’est pas non plus pour s’amuser. alors lyh va se sentir un peu con, un peu trahi, par tes hurlements gratuits.
- MAIS MEC !! t’es sérieux ?? ils vont encore m’enfermer !!
lyh agite ses mains devant toi pour calmer le jeu, pour que cette situation se termine un peu mieux. pourtant, une infirmière allarmée débarque et remarque lyh ou plutôt l’intru, ((long yong hui le malotru)) qui te fait marcher avec des blagues tordues.
- ...c’est faux m’dame, je suis calme. je cause juste avec lui.
elle doute alors il tente de faire aucuns gestes brusques, il n’est pas (vraiment) une brute, mais peut-être qu’il t’offusque, (un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout) quoi que si un peu, avec ses bobards un peu gros,
pourtant, quand les émotions dansent un peu trop, peut-être que là, yong hui deviendra vraiment fou. ça met un peu de temps puis quelques secondes passent, ((jusqu’à ce que ça se fracasse))
- … putain, j’ai besoin d’air.
il marmonne, en frappant sa paume contre son front, la sueur s’écoule sur son visage, à foison.
Myung
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Dim 27 Mai 2018 - 1:08
Wasted youth
L’endémie à deux mains – manifeste son mépris, à la santé des impurs, qui désormais se taisent mais la frénésie de sa contagion suscite l’attention immaculée des armées cajoleuses
Dos au mur, malaise coupable – il assiste silencieux au ballet blanc des morts vivants ( mais c’est de sa faute, c’est comme ça qu’on finit, à se tracer des sourires dans les reflets empoisonnés de toutes les mânes, hein, il fallait faire attention, hein, Long Yong Hui, il fallait rester loin de tout ce gris si tu ne voulais pas finir blanchi, et maintenant tu es malade, très malade, mais pas moi !... pas vrai ?)
« C’est – c’est rien madame on rigolait juste... On... répétait...? notre pièce de théâtre pour... le club de théâtre parce que, je suis en art dramatique à la fac vous voyez, et Long Young Hui m’aide gentiment à répéter mes répliques, mais on va sortir dehors pour pas déranger, excusez-nous pour le bruit »
Tirant sur la manche du malade menteur – il entraîne sa pantelante contagion au-delà de l’inquisition stérile songeant en secret à tous ces débris d’infection que l’affection à son bras disperse à sa sanité tremblante les portes du purgatoire finissent par se refermer derrière eux dans un morne fracas de pureté grinçante ; et voilà le couple sain, et sauf, hors du danger assaini, au seuil du parc de l’hôpital, mirage désespérément fixe et vert, grêlé de vies ralenties par une douleur immaculée dont l’influence morbide resplendit sous le soleil
« alors là tu peux me dire merci, parce que plus jamais de la vie je te sauverai la mise comme ça, espèce de gros crado... Dire que je m’expose à la mort, tout ça pour un galeux comme toi, beurk, heureusement que j’ai de la solution hydroalcoolique sur moi... »
tu es malade Long Young Hui, très malade, mais pas moi pas vrai ?...
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hrp : nul et en retard ça devient une constance..... désolée orz