21 août, Le jour de l’éclipse solaire tant attendu par les habitants de la ville. Et pour profiter de cette journée exceptionnelle, une grande fête a été organisée pour l'événement. En partenariat avec l'observatoire Jensen et le club du paranormal, tout le monde peut venir, petits et grand, réincarnés ou non, humains… ou pas ?
La forêt de Salem est bien animée, la musique s’étend presque sur toute la vallée, La scène est décorée de si jolis astres en peinture, Tout semble si plaisant... (Mais est-ce que vous le pensez réellement ?)
Au diable toutes les histoires à dormir debouts, cette fois, On pense tous que ça ira, Aujourd’hui tout se passera, Comme il faudra.
C’est le matin, Et l’éclipse partielle commencera bientôt. Dans une bonne heure, le temps de discuter, D’entendre tous les projets de ces chers passionnées. Et ce blabla à répétition pour votre santé, bien sûr, « Surtout, n’oubliez pas vos lunettes de protections ! » Les habitants ont beaucoup de chance, Plusieurs sont entièrement à leur disposition.
Maintenant, on attend avec impatience, La nuit de deux minutes, La nuit où personne ne dort, La tête levée, tout le monde reste dehors. (Bientôt ils seront obligés de se cacher…)
Explications
1) Vous êtes libres de poster à la suite de ce sujet pour décrire les réactions de vos personnages. Si vos personnages sont passionnés par ce genre de sujet, ils peuvent présenter des projets/exposés avant que l’éclipse commence. 2) Lorsqu'ils y aura assez de réponses, le pnj réapparaitra pour donner la suite de l'event et décrire l'éclipse. 3) Ce sujet d'event n'est qu'une introduction.
Hannah
myosotis
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Dim 6 Aoû 2017 - 20:25
total eclipse
event
il y a la nuit qui coule à ses pieds masse informe et noirâtre comme un drap qu'on découvre - au petit jour petit soir hannah n'a pas peur du noir, elle n'aime juste pas la nuit grouillante de vie bouffante de désespoir hannah est une créature diurne aux orbes d'été seulement faits pour filtrer le soleil (le fantastique astre vermeil) elle est venue dans les premiers.
il y a la brise qui inonde son derme, élément joueur perturbateur comme un vent nouveau qui souffle sur une ville aux accents d'enfer (dans la forêt hannah percevait comme une odeur de fer) défait un bouton de sa chemise.
enfin il y a les arbres, de petits géants aux écorces écorchées il y a hannah qui se tient droite au milieu de la forêt, minuscule plante qui ne ploie pas parmi les adultes (c'est un doux tumulte) que celui des déboires enfantins.
ses lunettes elle les a dans une main tandis que de l'autre elle remet sa jupe en place elle cherche des visages amicaux mais dans la forêt vous savez
.. vous ressemblez tous à des animaux.
total eclipse c le titre anglais de rimbaud et verlaine
coquine coquette qui attire, ce soir c’est elle la belle qui séduit.
flynn tire une révérence à la lune lui offrant sa plus grande confiance, il te sait passionné et si tu pouvais crever dans les étoiles tu y crèverais mille fois, n'est-ce pas?
de foule en foule il danse d’un pas draconien, s’amourache de quelques controverses s’évade vers d’autres ragots,
inspire la haine expire l’extase,
cette lune une fois envahisseuse des lumières, une fois éclipse,
le noir assassine.
ce sera quelques minutes gratuites pour éroder tes songes, te torturer identiquement à un anophèle
tandis que la foule recouvrera ses yeux, t'imitant un troupeau de mouton dont il sera le loup.
car s'il te trouve mon beau oh oui, si il te trouve… .
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Johan Heisenberg
myosotis
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Dim 6 Aoû 2017 - 22:46
(event) total eclipse
+ tlm
tic, tac, c’est la montre que j’observe, mon regard qui insiste sur les aiguilles, elles semblent si lentes aujourd’hui, il y a mon humeur qui s’aggrave, et ma patience qui dégrade, je souhaite simplement voir une nuit en plein jour, et ce cercle blanc qui illumine le ciel noir, ce court instant si rare, je l’ai si attendu et j’ai tout prévu, les lunettes que j’ai préparé, je n’ai pas eu la chance d’avoir l’échantillon gratuit, non... les miennes sont beaucoup plus jolies, que du carton de pacotille.
tap, tap, je grimpe, les quelques marches de la scène, j’avais préparé un exposé comme ce bon génie passionné, il y a beaucoup à dire pour ainsi vous instruire. beaucoup à vous enseigner, sur le soleil qui rencontrera la lune pour se dissimuler. alors pendant quelques minutes j’ai parlé devant ce monde devant moi. sur leur visage, il y a l’excitation, la joie, l’ennui parfois, la solitude que certain ne voit pas. mon récit que j’ai appris par coeur, j’ai cru que je ne saurai jamais capable, de le sortir ainsi avec une telle fluidité, la peur de la foule m’oblige à fixer, ce point vide, (pour ne pas être vexé.) puis les minutes passent et après avoir raconté, les milles et une anecdotes de notre voie lactée, je descend et me perd ainsi dans la foule, peut-être que je devrais trouver une personne que je connais ? non... aujourd’hui comme notre étoile adorée, j’ai très envie, (de me cacher.)
hrp : ♥
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Lun 7 Aoû 2017 - 20:14
AS YOU FLY AWAY GIVE A SMILE FROM YOUR LIPS AND SAY I'M FREE, YES I'M FREE, NOW I'M ON MY WAY
Petite Heart, petit cœur Aujourd’hui émerveillée par l’événement qui a rassemblé tant de monde dans la forêt de Salem, son petit paradis à elle (et à Pastel aussi) qui d’habitude fait fuir la population à cause de son étrangeté. Emerveillée par l’éclipse qui viendra assombrir la vallée, qui masquera la lumière du jour pour laisser place à l’ombre si terne de la nuit. C’est la lune qui devient maître, après tout… Heart devrait être attristée, elle qui aime tant sentir les doux rayons du soleil caresser sa peau et éclairer les paysages de Foxglove Valley ; pourtant, constater le petit monde qui s’est venu pour l’occasion et constater la vallée décorée pour l’occasion illumine son humeur, contrastant avec les ténèbres qui engloutiront la région.
Tout sourire, les mains dans le dos, elle est sortie de la cabane en sautillant, devançant Pastel à cause de l’enthousiasme et l’invitant à la rejoindre plus tard si elle le désire. Oh Pastel, elle espère que tu viendras toi aussi. Car Heart attend patiemment, se balade dans la foule dans laquelle elle se mêle à l’aide de son apparence trompeuse – malgré ses habits duveteux de dentelle et son grand chapeau. Aujourd’hui, pas de farce, pas de blague, l’éclipse solaire accapare l’entièreté de sa joie et de son attention ; elle a récupéré une paire de lunettes de la façon la plus honnête qui soit – et en a même une deuxième pour Pastel.
Les lunettes sur le nez, Heart écoute, Heart reste attentive aux exposés qui sont donnés sur le sujet, extrêmement curieuse sur le phénomène, assise sur l’herbe verdoyante. Et surtout… Heart attend, les yeux rivés au ciel.
Avatar(s) : Meiko Honma - Ano Hi Mita Hana no Namae o Bokutachi wa Mada
Mar 15 Aoû 2017 - 2:33
Eclipse
Et sous ses plumes à petits pas – se glisse la voie lactée
Sur sa branche perchée elle joue pierrot perdu à s’effacer alors que – lovées à fleur de son ombre (in)délicate – se meurent les lucioles elle soupire en silence – la chute des hélianthes ( mais elle n’a plus de mains pour pouvoir les prier ) ( pour aujourd’hui – en faveur de la fin – elle y a renoncé )
se laisse tout simplement bercer entre les bras du bois par le jour abandonné.
En nébuleuse pluie s’égare au fil de son plumage – le ciel d’été que déchire le feuillage Grand canevas blessé par l'émeraude chaleureuse des sylves sans pitié (mais Plume est une colombe qui a peur de voler)
Alors elle se tait l’oiselle timide – il n’est plus l’heure de chanter (puisque le soleil conciliant se laisse dévorer) Sans muser la colombe offre sa pureté lointaine à l’aveugle regard de la foule par la lumière délaissée
Il y a -- Heart joyeux joyau de la nuit refleurie Hannah qu’épargne l’austère sillage des chênes trop sévères
Et pour ne pas (vous) les assourdir – la plume sera moineau sans voix puisque l’éclipse se repaît de tout – même des tons écorchés d'alouettes que la nuit s’amuse à tirer cruelle elle préfère avant les autres – s’y sacrifier
Ainsi elle attend apeurée l’anéantissement de sa sérénité Aimerait bien saisir entre ses doigts les paumes de ses camarades grandis ( elle n’a plus que ses ailes – pour pleurer )
Plume depuis ce printemps-là … ( à l’angoisse désarmée que les loups poursuivent désormais par-delà les cauchemars )
-- a tellement peur du noir.
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Mar 15 Aoû 2017 - 23:36
Il était venu, alors qu’il aurait tout simplement pu se contenter de regarder au loin, derrière sa fenêtre les yeux rivés sur la lune qui dévore le jour un bref instant puis reprendre comme si de rien n’était ; mais non. C’était une triste idée à laquelle il ne pouvait pas se faire, lui qui ne voulait pas correspondre aux clichés du geek qui bougerai pas d’un pouce si la terre tremblait - les volets fermés dans sa chambre peu importe si la lumière ou la nuit veut rentrer ( du pareil au même ). Et aujourd’hui il veut voir la nuit de ses yeux, échangeant ses lunettes de vues contre une autre paire ; découvre un monde nouveau. Il est près, il attend - les yeux rivés vers le ciel un peu tête en l’air il s’éloigne à petit pas pour ne pas rester au milieu de la foule. Il observe sans se mêler ; la peur de se perdre et de pas être à sa place - vivement la nuit tombée pour que l’espace d’un instant on l’oublie ( on ne le voit plus ) il tente tout pour ne pas se faire remarquer. Restant sur ses gardes il observe la foule les yeux baissés de peur d’y croiser le regard d’une connaissance même si dans le fond il aimerait bien retrouver une personne, n’importe qui pour se sentir moins seul quand la nuit tombe.
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Lun 21 Aoû 2017 - 1:41
Cecil il y a le vent dans tes cheveux, et partout où tu fermes les yeux ça sent l'été. La forêt, tu la connais comme ton cœur ; elle murmure des souvenirs en filigrane sous tes doigts de papier. Tes cheveux blonds, comme toujours, avalent innocemment le soleil ; tu as hésité un peu, avant de partir, à les faire tomber si loin dans ton dos. Mais il est encore si tôt, et tu ne veux pas déshonorer la forêt. L'éclipse ne te fait pas peur, Cecil, la lumière s'il le faut c'est toi.
Comme les autres il a acheté les lunettes pour quelques petits dollars, et entre les arbres il s'est trouvé un trou de ciel. Sur l'herbe encore fraîche, il écoute tout avec une tendresse certaine, la musique, les autres, avec une petite docilité de discrétion. Il n'existe pas dans cette foule bouillante de la fin du jour, comme les autres il a le col léger et les yeux tournés vers le haut ; vaguement il se demande s'il craint de perdre le soleil. Et s'il avait voulu faire l'effort, de regarder les ombres avant qu'elles ne disparaissent, il en aurait reconnu quelques-unes jusque dans son sang ; mais Cecil aujourd'hui, tu es un peu aveugle.
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Ven 25 Aoû 2017 - 16:42
TOTAL ECLIPSE
A petits pas petits bruits Signe qu’approche la nuit alors que le soleil luit S’approche de la foule et des gens S’y faufile tout en sifflant Nala et ses cheveux tressés – vont au plus près de la lune en pleine journée (et le discours du faux berger)
La voix de son père au loin noyée, parmi les branches et feuilles de la forêt Qui filtre le soleil, éclaire les visages émerveillés Nala se sent d’humeur à danser, mais se contente de grimper Convaincue de mieux voir, à la cime du cyprès, Et sourit en observant les petits gens sous ses pieds.
Les minutes tiquent et le discours commence, Ouvre grand ses oreilles et applaudit silencieusement Nala – profite – reconnait des amis Hésite à descendre mais le début de l’éclipse est imminent Et, Comme hypnotisée, garde les yeux rivés sur le ciel Ignorant la petite voix qui murmure à son oreille (tu finiras comme elle) Bien vite étouffée par celle de son père, qui l'appelle, Mais Nala ne descend pas, Nala reste là, perchée, l'esprit encore et toujours désireux de jouer Car à la nuit tombée – elle refuse de se laisser attraper les loups sortent chasser.
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Mer 30 Aoû 2017 - 0:03
Cette sensation étrange, cette boule que tu ressentais au creux de ton ventre… Comme si une masse diforme et négative venait de se réveiller. Tu le savais, les ténèbres t’avaient toujours effrayé ou du moins, toujours mis mal à l’aise et savoir que ceux-ci allaient devenir les rois de ce monde pour quelques minutes supplémentaires en dehors de leur régence habituel, te glaçais les veines.
Tu observais la masse rougeoyante, que tu vénérais tant, briller du mieux qu’elle le pouvait encore, comme une proie se débattant avant de se faire dévorer. Tout le monde était là autour à célébrer tout ça mais toi, tu n’avais pas le cœur à la fête, tu ne comprenais pas que l’on se réjouisse d’un tel événement, pourtant toi, cette même personne qui trouve prétexte à tout pour s’amuser et rire. Tu seras peut-être plus apte à te joindre à eux une fois les ténèbres passées, mais le pourras-tu encore après leur avènement ?
Le vent soufflait dans tes cheveux, soulevant tes mèches rebelles rousses, comme il poussait les brins d’herbe qui t’entouraient. Assis en tailleur, tes lunettes sur le nez, tu souriais aux deux astres, comme à chaque fois que tu dois affronter un problème, tu souriais…
encore quelques instants et, ((la lune embrassera le soleil.)) c'est difficile d'imaginer un tel scénario mais c'est un peu ce que pastel pense quand on lui parle d'éclipse solaire. elle a toujours trouvé les contes de fées minables avec leurs morales à deux balles, pourquoi le prince devrait-il sauver la princesse ? et tous ces clichés par ci par là. quel gâchis... mais rêveuse telle qu'elle est, vous serez certainement surpris de voir ce que cache le cerveau d'une étrange, petite fille, aux allures douces mais qui pétillent. elle s’est toujours demandé pourquoi autant d’engouement pour un tel phénomène, pourquoi lorsque que dame séléné rencontre son frère hélios, tout ce beau monde devrait lever les yeux vers le ciel ? pour qu’elle cache sa robe de feu et ses rayon de lumières intense, ainsi répandre une nuit imprévisible, pastel le cache un peu, ((qu’elle a peur.)) contrairement à vous les humains, vous semblez si joyeux en groupe, alors elle se cache derrière l’arbre, la tête lourde, la mine boudeuse, ((elle vous maudit.)) puis elle dévoile son visage face à la foule et parmi toute cette population réunit, (c’est ton joli minois qu’elle voit.) ô heart tu étais là, curieuse vers le ciel, des lunettes étranges dissimulent ton regard. alors tu ne t’attendra pas à ce que pastel se cogne affectueusement contre toi, sortie enfin de sa cachette, elle m'emprisonne avec ses bras d’enfant.
- j’aime pas ça…
un aveux murmuré contre ton oreille, heart, tu n’as certainement pas vu ta sœur dans un tel état. la seule et l’unique inquiète, ((contre le monde.))
Spectacle astral, géant de flamme, enveloppé dans ses bras, au-delà des mers lunaires, resplendissante être naturel. Cet instant sera des plus prodigieux. Oh que oui ! Un miracle visible tout les siècles.
C'est vrai que je ne suis pas un as en l'astronomie et encore moins en ufologie ... Enfin toutes ses choses là. Mais je crois que j'ai commencer véritablement à y prendre goût depuis que je suis devenu si proche de Joy.
Je me surprends des fois à regarder les étoiles de la fenêtre de ma chambre, certains soirs, depuis pas si longtemps que ça. A lire des livres dessus, nourrir ma soif de savoir. Cela me fait sourire quand j'y pense.
C'est vrai que lorsque je vois ses yeux s'animaient avec tant de fougue, tant de passion, je ne pouvais pas m'arrêter de lui sourire devant lui, l'écoutant avec attention.
Alors, c'est pour ça que ... Pour lui, tout comme moi, ce jour est important, je souhaitais être présent, pour voir, apprécier cette expérience hors du commun. Même si il est vrai que tout ce qui se passe dans cette ville est loin d'être plat et morose. J'étais prêt à vivre quelque chose à la fois court mais intense. Où la déception n'aurait pas sa place, on serait tous là, dans un esprit de partage. Peu importe le résultat. Juste pour passer un bon moment.
C'est ce que j'espérais, sans vraiment savoir pourquoi. Tout en serrant la main de l'homme que j'aime.
Je savais pertinemment que beaucoup de personnes serait là. C'était un grand événement. La forêt de Salem était l'endroit parfait pour ça, il est vrai.
J'avais connaissance qu'il devait présenter quelque chose avant ce fameux acte céleste. Mais comme ma présence était une surprise, j'étais là que comme spectateur, caché parmi toutes les têtes, au cœur de la foule, avec mes lunettes en carton dans ma poche.
J'étais arrivé en cours de route, éternel retardataire, mais je le voyais, comme il était, inarrêtable, inébranlable dans ses explications, comme si il s'amusait vraiment à nous instruire.
J'avais envie de le crier, hurler que j'aime l'homme qui se tenait là devant nous. Être amoureux, nous rends aveugle. Que j'oubliais que j'avais à quelques pas de moi, des camarades de classes, comme des amis que j'avais rencontré en ville. Et pourtant, je ne voyais que lui.
Je fus distrais par des sms d'Enzee et le temps de répondre, je l'avais perdu des yeux. Un moment d'inattention et pouf, il disparut ...
Peut-être le retrouverai-je plus tard ? ...
hrp : /
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Beyond Memories
pnj
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Dim 1 Oct 2017 - 22:42
(event) Total Eclipse
Tout le monde, le regard vers le ciel, Qui s’assombrit petit à petit, la lune dissimule le soleil. Tout le monde, lunettes sur leur nez, La bouche bée, ils regardent ce spectacle, passionnés. Ils entendent tous des bruits d’admiration ou des petites questions de leur observation, Cela peut paraître mystique, pourtant cela n’a rien de magique, Le soleil disparaît peu à peu sous forme d’un croissant à la fois doré et immaculé, Absorbé par une ombre circulaire, Si banale et pourtant si spectaculaire, Puis le temps passe comme une fusée, L’étoile est désormais si bien cachée, Il ne reste que d'elle, un cercle lumineux qui éclaircit en douceur, la pénombre qui apeure. Les oiseaux dansent et chantent au dessus de la forêt, Comme s’ils étaient fous d’avoir entendu un coup de pistolet. Mais les spectateurs se disent que cela ne va pas durer. (c’est ce qu’ils pensent, mais ils sont beaucoup trop rassurés.) Parce que les minutes passent, et la nuit blanche continue d’exister. Alors les petits curieux regardent leur montre autour de leur poignet, Pourquoi l’aiguille ne tourne plus ? Pourquoi les chiffres sont-il figés ? Les personnes se questionnent, avec un mouvement de panique. Ils ne comprennent pas cet événement énigmatique.
En réalité, le temps ne s’est pas paralysé, Il s’est freiné, Les heures sont devenus comme des mois, ou des années ? Il ne reste que, ce cercle aveuglant, ces animaux déboussolés, ces lunettes protégeant les regards emplis de curiosité...
- Pourquoi le soleil ne revient pas... ?
Ils se le demandent tous et comprennent qu’il y a un problème, Et c’est toujours la même, Une histoire bizarre qu’on pourra raconter au coin du feu, Un conte qui pourra en faire des bienheureux, Aujourd’hui les habitants de Foxglove Valley vont devoir enfin se préparer, à cette nuit i n f i n i e. ((jusqu’à quand elle va s’arrêter ?))
Explications
1) Vous êtes libres de poster à la suite de ce sujet pour décrire les réactions de vos personnages. Aussi, pour ceux qui n'ont pas posté avant la suite, vous pouvez toujours poster maintenant ! 2) La suite de l'Event sera donnée à la prochaine mise à jour. (le 6 octobre.)
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Lun 2 Oct 2017 - 23:47
Lentement, il entrouvre la bouche, ni d’étonnement, ni d’ennui, c’est l’envie qui conduit l'intention. Il entrouvre la bouche, témoin immobile, parmi tant d’autres. Anonyme, il lève la tête lent trop lent, esquisse cette fois moins qu’un sourire, plus que l’horizon, ombre fugace, parmi tant d’autres. Et la lune, la lune s’invite, le soleil s’indigne, des astres cycliques, moins qu’étrangers, s’adonnent en public à une rencontre mirifique, deux uniques.
Lentement encore, étrange carcasse, baisse la tête pour saisir à cet instant précis leur étonnement et ce qui ressemble à un peu d’éternité, pour des siècles et des siècles. Il ne le dira pas. Et alors il se sent privilégié, roi en exil des peuples en exode, il les voit rien que pour lui exprimer ce qu’il ne pourra jamais présenter, pour des siècles et des siècles. Il ne le dira pas. Il se demande ce qu’il devrait ressentir, il voudrait communier avec eux et célébrer, pour des siècles et des siècles. Il ne le dira pas. C’est le triomphe de la science, le temps du banal, une preuve que l’univers est soumis à des règles que l’étrange ne pourrait altérer, pour des siècles et des siècles. Il ne le dira pas. Ou peut-être Excelsior. L’interjection des sages.
Lentement, là encore, il comprend ou plutôt il ne comprend pas alors silencieux il demande, où est le temps ? Il calcule, en paupières plissées, expirations abandonnées, inspirations prises, c’est insensé, où est passé le temps ? Comme s’il n’existait plus que pour cette unique constatation, comme s’il n’y avait rien de plus immuable et pourtant de plus bafoué, son esprit formule et cherche puisqu’il s’est évaporé, où est passé le temps ? Fragment par fragment, secondes volées, des tics et des tacs dérobés au monde, à lui, à eux, il plisse les yeux, rendez-lui le temps.
L'épiphanie immonde des crédules et des fous qui pensent que le naturel a un sur et le réel un au-delà. Témoin, anonyme, ombre, carcasse et roi. Il s’inquiète et se suspend comme le temps, immobile et incapable de croire, d’entendre, de voir, de faire autre chose que compter.
Et dans un coin de son esprit il ne peut s’empêcher de penser qu’il s’épanouit quand il fait nuit.
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Ven 6 Oct 2017 - 11:57
total eclipse
la nuit est remplie de débris, la lune ne retient pas la pluie, je ne remarque pas le ciel (le jour tombe si tard – il fait nuit entre toi et moi)
lénore s'est fait discret lénore s'est fait corneille gravement perchée sur sa branche un peu en retrait de tout de vous de ses semblables surtout mais par-dessus tout lénore ne regarde pas le ciel non la danse des astres est bien moins divertissante que l'effroi qu'elle jette sur la foule bien moins électrisante que cette (délicieuse) panique qui vous glace le sang aussi spontanée que la pensée qu'il a pour celui qui se rapproche le plus d'un ami (colaphus colaphus qu'est-ce que tu penses de ça ?) parce que lénore en tout cas s'amuse fort des conséquences de cet évènement qu'il ne s'explique pas la corneille ouvre le bec et jette trois croassements sinistres au milieu de cette nuit remplie de débris comme une sentence un (mauvais) présage continuez de frissonner de vous affoler vous le d i v e r t i s s e z