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| Mer 17 Mai 2017 - 16:11 | | tu sais, toi qui regarde le passé avec tes yeux luisants de larmes, tu as le droit, d'y renoncer, d'arrêter d'y penser, car tu as eu cette nouvelle vie alors tu devrais en profiter. oublier, ce n'est pas un crime, oublier, c'est aussi, se libérer. il faut du courage, parfois, on s'y attache un peu à nos petits fragments d'une vie terminée, mais ce n'est pas un mal de se dire, arrêtons de souffrir, arrêtons de garder tous ces souvenirs là, pèsent sur notre dos, un fardeau, accrochés à nos chevilles, un boulet métallique. cessons d'être prisonniers d'une chance, qui a mal tournée.
ô tes pétales, petite fleur bleutée, elles vont peut-être s'envoler tu sais. le bleu, j'adore cette couleur là, elle ne me rappelle plus tellement le rouge poison, le rouge de ses cheveux, (z o e y, tu étais celle qui me tenait debout, tu étais la sève de mon sérieux, de mes ambitions, de ma, bienheureuse vie particulièrement, étrange. tu étais celle qui me soutenait, le pilier. mon pilier. le socle de ma statue. cette main que je pouvais serrer. mais la vérité c'est que tu t'es retourné, et moi j'ai longuement fixé ton corps qui s'éloigne peu à peu. j'en ai retenu que cela. ton départ.) alors pourquoi, pourquoi à peine que je regarde ce jeune inconnu, perdu dans ses pensées, (je t'ai remarqué dans un coin, tu m'as aussi repéré.) il est totalement incertain de ce que moi je tente de lui apprendre, de lui faire comprendre, qu'il arrête de conserver cette mémoire qui lui fait perdre à chaque fois, son sourire. donc dis-moi que tu n'es pas là pour me juger dans mon devoir, ce que je fais est tellement contre tes valeurs à toi mais peut-être que tu ne sais pas, (je suis bien différente des autres, aux pensées bien plus excessives.) mon patient se lève et me remercie d'avoir su l'écouter, il semble vouloir me revoir et je me dis que non ce n'est pas la peine je ne veux pas te forcer, de tout effacer, il insiste pourtant, convaincu par mes mots. alors je lui donne l'adresse du café, moi-même je suis incapable de lui faire oublier, je lui conseille même un hypnotiseur, qui sera plus libre de toucher à ses malheurs. puis il s'en va, et je pense bien, (je l'espère.) avec le cœur apaisé.
et moi, je me retourne vers toi. enzee. ou bien, zoey. car tu sais que je sais, (je sais tout.) mais je ne te souris pas, je te regarde comme une étrangère que tu vas, haïr, parce que je continue encore et encore à vouloir, détruire des souvenirs.
- au printemps, tout revient, le soleil, les papillons. et même ceux qu'on comptait oublier.
s'il te plaît, ne revient pas vers moi, pour me dire, que je suis la pire, que je suis cette reine un peu trop hautaine qui pense que le bonheur des uns fait le malheur des autres, si tu savais tant de choses sur mes idées de l'avenir, sur le futur qui va me tendre ses bras. je doute que, je ne serais plus la gouvernante de ce royaume, ma tête sera, (coupée.)
hrp : omg. dis moi si c'est nul et je change. |
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| Dim 21 Mai 2017 - 21:15 | | E n n e m i e sfeat Emmi ♥ Sous les soleils factices c’est le défilé des œuvres d’art inutilement vitales – au rythme morose de la liste de course, les alimentaires allégories chutent de leur piédestal Du Dr. Pepper pour Joy ; des bonbons pour Lizzie ; et de quoi goûter pour Regal Cette harmonie quotidienne aux airs de commandement qu’elle se doit de fredonner, chaque jour que Dieu fait – pour eux Ses enfants (ni de chair, ni de sang) – ces rescapés d’antan Recueillis au détour des sinueux chemins du temps Elle a porté leur croix à tous par-delà son Eden en riant, fière, forte C’est son heureuse malédiction
Malédiction Drapée d’ombre lunaire Une douceur implacable âprement sculptée dans la glace délicate Des réminiscences dansantes – un terrible tango qui s’efface à la surface d’un passé plaie à vif Emmi – ton heureuse malédiction Sublime aliénation Emmi – ton abominable salvation Subliminale damnation Toujours fleurit fièrement à l’autre bout de tes souvenirs passés ramifiés encore en cruels nœuds d’amour empoisonnés Douce amertume de l’achevé qui superbement s’épanouit avec impertinence Fielleux miel en éternel suspens sur la langue et les doigts dont on ne guérit pas Emmi – sans indulgence, pleines de pitié – nous nous sommes trahies comme on s’est adorée
Alors, comment oses-tu, Emmi (celle que j’aime au présent au passé) Vivre toujours en moi alors que je me tue chaque jour à te tuer Comment oses-tu (vivre sans moi) Accomplis donc ton devoir – s’il est à contre-courant des rythmes de nos cœur J’accomplirai le mien en détruisant le tien
« Emmi, qu’est-ce que tu lui as fait ?! »
Je ne reviens pas Emmi – je m’approche de toi (et je m’enfuis) Je ne t’oublie pas Emmi – j’ai essayé pourtant, à m’en damner ô, comme je voudrais... (te détester)
« Non, arrête ça. Epargne-moi ton charabia »
Car je la connais, cette innocence rusée ; car je te reconnais, toi, encore, pour toujours Le chariot pour barrière entre nos deux corps – c’est dangereux, elle est dangereuse – elle et moi ici et maintenant en un antique duo brisé de singuliers et nous nous dirons « nous » pour nous haïr nous sommes ennemies Dis-le moi Emmi, dis-moi que tu ne m’aimes pas au présent au passé pour que je m’autorise, enfin, à te détester Je ne te supplierai pas (je t’en prie) Me voici, prête à embrasser ta sentence (comme autrefois) Détruis (ce) nous, qu'on en finisse
« Ça me fait de la peine Emmi tu sais. T’es toujours la même. »
C’est trop tard pour (ce) nous Au passé au présent Laisse-moi te tuer (laisse-moi t’enlacer) Une dernière fois (à jamais) codage par joy |
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| Jeu 8 Juin 2017 - 22:20 | | dans tes yeux il y a rien, rien qui puisse me toucher, enfin c'est ce que je tente de me persuader. dans tes prunelles si belles il y a du feu, enfin c'est ce que toi, tu essayes (en vain) de me prouver, de la haine juste un sentiment de dégoût pour me faire croire qu'entre nous ce n'était que du vent, puis maintenant, ce n'est que du vide. pourtant enzee je sais que cette flamme là ne vient pas de la haine elle est bien plus forte bien plus brûlante, elle sort de ton coeur un peu meurtri par ces différentes routes que nous avons prises. alors ne confond pas l'amour qui reste bloqué en toi par ce mépris même si, j'ai ce soucis aussi. en faisant croire aux autres que tu n'es qu'une simple étrangère à mes yeux. en me répétant à chaque moment où mes pensés te sont destinées, que non, je ne t'aime plus. (f a u x.) et la vérité est si simple à deviner, nous la fuyons car nous n'avons pas fait le même choix. alors tu me juges pour chaque gestes que je pourrais faire en ta présence. car je suis celle qui engendre le mal. celle qui, selon toi, n'a pas pu te suivre dans ta rébellion.
- toi non plus, zoey. (toujours aussi bornée.)
lèvres pincées qui forment cette risette remplit, d'une palpable mélancolie.
- mais laisse moi quand même t'expliquer, je ne lui ai rien fait. nous avons juste parler de tout ce qui le tracassait. (alors, ne sois pas si énervée.) je lui ai simplement donné des conseils.
maintenant qu'est-ce que tu comptes faire ou me dire, ô oui je suis la pire, qui ne fait que sourire devant toi, tu vas croire que je plaisante juste, que je l'ai tout simplement manipulé. que je joue avec toi.
- pourquoi tu ne me fais pas confiance ?
car depuis que tu es partie sans te retourner, je suis devenue ton ennemie jurée, celle que tu veux tant éliminer, (aimer.) afin de nous briser. (lier.)
hrp : c'est très court... pardon. |
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| Dim 25 Juin 2017 - 14:55 | | E n n e m i e sfeat Emmi ♥ Emmi porte – grâce à mon cœur – le patronyme de ma mélancolie éternelle adoration en lasse floraison – j’en ai assez de devoir te faner tous les jours tu sais Emmi encore et encore subir la caresse affriolante de tes épines déchirantes à l’âme (comme des baisers) je suis fatiguée Emmi tu sais de tes poisons bénins de tes mots omis à nos mélodies d’opium Je me pique trop de toi et nous le savons toi et moi (moi sans toi) que tout Eden s’écrit vers sa fin pourrissante.
« C’est ça. Pourquoi je devrais te croire Emmi au juste ? Hein ? »
Pourquoi devrais-je te croire Emmi Alors que tu ne m’as jamais menti D’artifices honnêtes tu as planté froide et fière – nos vergers illusoires Je refuse de croire ma chère haïe – à ma propre calomnie
« Toutes les deux on sait très bien ce qu’il en est »
De nous ( de tout ) de notre vérité ( dis ) s i m u l é e Je joue à vue (étant aveugle) à ce qui est – moi quelle farce c’est donc cela Enzee – Zoey – et ça roule sur tes lèvres jusqu’au bout de mes souffles ces quatre lettres énamourées de haine – c’est donc cela ; la fierté futile d’une fuite
« Pourquoi ? Tu me demandes pourquoi ? »
Parce que de nous deux c’est moi – qui ai trahi notre joli mensonge J’ai détourné les mirages de notre vérité – me suis laissée tomber de mon plein gré en Enfer c'est vrai Tournant le dos à nos écarlates Nirvana j’ai bleui le tableau idyllique de nos chasses amoureuses je veux aimer – sans faire le mal – on se fait mal Emmi Je veux aimer – et si pour cela je dois mentir alors, tendre abhorrée ainsi soit-il
« Parce que toi Emmi, toi et tes semblables (comme moi) – vous passez votre temps à détruire des vies – parce que vous les rouges – ça vous amuse, hein, la destruction, vous avez l’impression de vous sentir un peu puissants quand vous broyez les autres comme ça, hein ? Ça vous fait rire en secret, depuis votre petite cachette, là, vous vous félicitez d’avoir annihilé depuis l’ombre, comme des rats (lâches – comme moi) alors ne me fais pas ce coup-là, Emmi, ne me prends pas pour une conne (tu sais très bien que je déteste ça) et toi, toi, dis-moi maintenant, pourquoi MOI je devrais te faire confiance ? Qu’est-ce qui me dit que cet enfant, là, tu lui as pas lavé le cerveau ? Comme toutes les autres fois ? »
Perle d’arsenic au coin des lèvres – poison pour poison, on s’emportera toutes les deux (une nouvelle fois)
« Non Emmi. Non, non c’est pas dans mes habitudes tu vois, de faire confiance à des assassins. »
O, cruauté de cette triviale guerre en reflet Là, dans ce rayon de supermarché inondé d’artifices lumineux Tuons-nous, tuons-nous pour de bon Emmi, tu sais j’en ai assez des regrets.
codage par joy |
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| Lun 3 Juil 2017 - 1:38 | | non c'est vrai oui c'est faux, tu as décidé de briser ta confiance envers moi tu as décidé de faire une croix, sur une si belle histoire qu'on avait écrite, avec la plume la plus douce la plus délicate la plus inimitable. mes paroles ont un goût de rouille qui empoisonne tes papilles et brûle ta gorge, lorsque tu tentes de les avaler à la place tu les recraches, tu as préféré en si peu de temps me remettre en question sur, ((mes nouvelles ambitions.)) pour réparer tout le mal, que tu es si persuadée que notre famille et moi nous commettons. je ne voulais pas en arriver là et me dire que c'est terminé, est-ce que j'ai réellement été vaincue ? est-ce que je t'ai tellement perdue. je, refuse, d'y croire. puis y'a cette perle aussi salée que mon humeur révoltée, elle s'écoule sur ma pommette rougit de honte, elle brille à la lumière et j'efface la traînée humide qu'elle a laissé avec un index, que je décide de pointer ensuite vers toi.
- tu ne comprends rien à rien. c’est quoi le bonheur pour toi ? se souvenir qu'on a souffert autrefois et le porter à jamais sur le dos, comme une punition qu'on a mérité parce que c'est juste invivable tout ça… personne ne mérite de souffrir autant et même les pires qui ont eu le droit à leur deuxième chance. (tu sais de quoi je parle, zoey.) tu es tellement convaincu qu'on prend du plaisir à effacer mais tu oublies qu'en vérité on passe notre temps à, pleurer, en voyant tous les souvenirs sombres qu'un réincarné doit encaisser. rappelle-toi, tu étais parmi nous autre fois. non ? tu étais aussi cette criminelle comme tu le dis si bien, zoey tu étais des nôtres. . . . maintenant c'est moi, que tu as tué.
je me lève d'un coup. ((retiens-moi.)) je veux m'enfuir de nous. ((rattrape-moi.)) ne bouge pas, ne montre pas, ((que dans le fond, tu tiens à moi.))
hrp : OSEKOUR. |
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| Mar 5 Sep 2017 - 0:44 | | E n n e m i e sfeat Emmi ♥ Et la peste en perles empoisonnées – sur tes pommettes s’emporte (et il y a ce désir – de me saisir de ces graines de belladone – du bout des doigts, les ( re ) cueillir entre tes cils – du bout des lèvres, s’abandonner à leur grâce empoisonnée ) – non le fil rouge fut massacré il y a bien trop longtemps déjà et je refuse d’en exhumer les reliques profanes j’ai décidé de me vouer sacr(ifici)ée aux milles histoires de celles et ceux qui les perpétuent je n’oublierai pas – de me rappeler n’est-ce pas – de cette douleur amère – celle de la mémoire stérile que l’on éternise volontairement – puisque l’on aime jamais sans souffrir vraiment et j’aime ces enfants Emmi – et c’est bien pour cela que je ne veux plus t’aimer j’aime ces enfants – et je veux les aimer aussi – pour me rappeler n’est-ce pas – que ma haine n’est pas vaine – qu’elle est plus aimable que l’amour – alors pourquoi pleures-tu vipère tentation obscène du pêcher – (j’essayes de m’en persuader) mais – je t’avertis tu vas (nous) perdre (et il y a ce désir – de t’offrir le remède à ton mal – du bout des doigts, dissiper le venin dont le chagrin se gorge suicidaire – du bout des lèvres, tracer à la pointe de baisers le sourire qui t’appartient) – non Je ne (me) céderai pas
« Et toi alors ? Tu t'imagines que tu comprends mieux que moi ce que c'est, le bonheur des autres ? Tu vas me faire croire que tu as de la compassion maintenant ? Tiens donc, c'est nouveau ça (un rire rythmé d'amertume) Mademoiselle Emmi essaye de se mettre à la place des autres, mademoiselle Emmi a de la pitié pour autrui »
(si c'était le cas vraiment le cas, tu le saurais que les pires aiment comme les autres)
« Arrête-ça Emmi. »
prière que le silence consacre arrêtons-nous
« Ce que tu dis n’a aucun sens, et tu le sais très bien ! »
( par pitié – arrêtons-là de nous aimer )
le cri muet de l’aimable rancœur – s’écorche en écho désuet contre ma stérile verve grossièrement taillé dans l’ingrate colère ( je le sais ) ces mots ont la fragilité des stèles oubliées Je n'abandonne pas – fièrement je tiendrai tête à nos mensonges consentants à nos illusions concertées à notre apothéose éconduite
à jamais (tuées)
et ma main qui s’envole vers ton poignet – j’aimerais te crier que tu es lâche et pitoyable j’aimerais te crier que je n’ai pas oublié de me rappeler et tu le sais bien – n’est-ce pas – tu le sais bien saleté que je n’ai jamais cessé de t’aimer
( Emma )
Les lèvres qui frémissent lorsque elles épousent sans bruit les courbes de ton prénom
Les doigts que l’on n’ose resserrer – je ne t’emprisonnerai pas – tu es libre – de t’en aller – de renoncer
« Emmi »
sonorités familières – dont on fait délicatement danser la douceur mélancolique sur le bout de la langue au coin de la bouche – fleurit un certain souvenir aux fragrances d’opium cela fait mal de se l’avouer – il est bien doux – d'abandonner
« Emmi » (calme et volupté de la tempête que l’on tempère) « Emmi » (et je me goûte c’est un supplice de ton prénom remémoré dans toute son exquise nocuité) « Emmi » (et comme il m’est insupportable d’adorer m’en délecter) « tu me connais - tu me connais mieux que n’importe qui. Tu sais que je » (suis piégée) « ne pourrais jamais faire ça, encore » (avec bonheur) « je ne veux pas prendre la même voie qu’elle » (je veux me racheter) « c’est pour ça que je suis partie. » (pour nous un peu aussi) « mais ça nous dépasse, tout ça. Il n’y a pas que nous dans cette histoire. Ça n’a rien à voir… J’aimerais que ça n’ait rien à voir, d’accord ? J’essaye. Pourquoi tu rends les choses aussi difficiles ? »
le pouce lentement qui glisse le long de ta paume (caresse de caresse – la métonymie momentanée d’une affection durement destituée)
un murmure que la sincérité dévoie - Emmi
(tu me manques) (nous me manquons)
codage par joyhrp : je serai jamais assez désolée pour ce retard monstrueux... J'espère que c'est pas n'importe quoi... (et je suis désolée Emmi est grave égoïste en vrai rip) |
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| Mer 11 Oct 2017 - 0:09 | | non un battement de coeur intense, il s'entend du bout de mes oreilles, il me rend sourde et me réveille, de ce rêve lucide manquant cruellement de bienveillance. tes mots sifflés ainsi, glissés entres tes lèvres pour but de me blesser, ou bien, tu ne fais peut-être pas exprès, c’est juste le genre d’attitude qui me donnerait envie de te mépriser, bien heureusement, cette idée je l’ai complètement délaissée. et je réfléchis tellement à tout cela car depuis ton départ, j’ai gardé en mémoire, ce nous, que je n’oublierai pas d’aimer, au passé, au présent, au futur. si seulement je pouvais faire un nœud sur ce fils rouge qu’on a coupé, mettre fin à cette douloureuse rupture. ô zoey, tu as toujours su que j'éprouvais de la compassion, pourquoi désires-tu autant me pousser à l’hésitation ? je sais encore jusqu’à maintenant, quels sont mes sentiments, mes émotions. mais dis-moi, cela te dégoute autant, que je ne fasse plus semblant ? que je ne sois plus tellement la sévère, l’amère emmi, qui tu as aimé avant. il suffit d’une larme pour que tu cesses d’être autant dure, il suffit de peu pour que tu te réveilles et que tu me rassures. tête baissée, ((non non, je ne dois pas.)) paupières tendrement fermées, ((c é d e r.)) le poignet que tu m’as arraché. ((tu m’as poignardé pour ça.)) l'épiderme que tu m’as délicatement caressée. ((p l e u r e r.))
- enzee, je les rends difficile parce que, tu m’y obliges… un peu.
et le liquide lacrymale qui reste autour des yeux azurés, un regard humide et (r)assuré, je dépose mes doigts contre ta joue, c’est une douce approche pour éviter que j’échoue, (à nouveau...) cessons cette guerre inutile, montre ton sourire, c’est à tes côtés que je jubile.
- tu ne prendras pas la même voie qu’elle, ton libre-arbitre est plus fort que de cruels souvenirs… je le sais, parce que tu l’as si bien dit, je te connais mieux que quiconque.
c’est un discret clair-obscur, qui forme une esquisse de joie, qui orne sans aucune imposture, mon visage, retrouvant ainsi cette foi. ((en t o i.))
hrp : désolée c'est vraiment court par rapport à toi... ;;; |
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| Lun 8 Jan 2018 - 21:39 | | E n n e m i e sfeat Emmi ♥ Au toucher du danger – les volontés charnelle se fondent dans l’œil tourmenté d’un antique instinct de survivance pourtant, sans faillir – ta caresse déploie douloureusement notre affliction – tout est dramatiquement à sa place – le soleil sévèrement bleui dans sa cage de verre sordide, le langoureux défilé des boîtes de conserves, dont la criarde statique séduit la méfiance – et ces doigts sur une joue, cette paume qui dans son sillage épanouit l’amnésie comme on sacrifie les marguerites, avec l’innocente facilité du pur désir – mais je ferme les yeux – non ! les fins heureuses, je n’y crois plus ; parmi les briquettes de sauce tomates, les sachets de pâtes à quelques centimes, nous sommes dans un jardin, toujours dans ce jardin, et l’inexorable parfum des rosiers punit immanquablement, ainsi que le feu affamé de chair chaste, et il serait hypocrite ( délicieusement hypocrite ) de (re)nier l’immoralité de nos chasses aux sorcières –
Et pourtant, je n’arrive pas, jamais, à me soustraire à ton exhaustive douceur, elles me brûlent, ces phalanges, ça me brûle, le souvenir exact de tes doigts qui marquaient la chair en ces termes-là, il y a peu de temps encore, assez pour que je veuille oublier les schémas que l’on sait ; et bientôt, épiée par cette étoile borgne, espèce commune des magasins pour choses, je ne serai plus que cendre, fuligineux fouillis d’une mémoire que l’on a trompé, que tu as trompé, avec l’honneur des sentiments je ne comprends pas, et je ne sais que trop bien, pourquoi j’aspire si profondément à ta destruction, ou peut-être à la mienne, peu importe, je veux te châtier Emmi, je veux te chasser, t’embraser, t’embrasser, n’est-ce pas fortune pathétique que cette maladie des contraires, malheur malheur à moi, si tu pouvais m’épargner – j’ai conscience de la vanité de mon avidité, parce que j’ai trop conscience de toi, de ta paume en équilibre sur mon audace, de tes souffles à l’orée de mes convictions, de ton silence dont la tendresse suppliciée résonne en mes souvenirs comme un écho d’euphorie infâme à nos destinées inverses
«- tu ne prendras pas la même voie qu’elle, ton libre-arbitre est plus fort que de cruels souvenirs… je le sais, parce que tu l’as si bien dit, je te connais mieux que quiconque. »
Je soupire, c’est un charme – je veux te châtier Emmi, je voudrais tant te chérir – mais nous nous sommes trahies, une par une, nous nous savons condamnées, impossibles pantins d’un passé qui nous dépasse dans d’impénétrables propensions mais – malheur à nous – je me suis promise de ne jamais me taire à l’espoir, alors…
« Tu ne peux pas savoir Emmi. Nos fantômes sont terriblement forts et nous le savons bien toutes les deux… C’est pour ça que je dois t’en vouloir. Pas parce qu’elle m’y oblige, mais parce que toi, et vous autres – vous faites croire à ces enfants que tout est perdu. Je ne veux plus croire qu’il n’existe aucune issue. Je ne veux pas qu’ils le croient. »
Il y a, dans cet instant, l’irrépressible impatience d’une finalité que la fièvre rend excusable alors, sans réfléchir, car j’ai décidé que je ne le voulais pas – je rejoins en mes paumes la courbe de tes doigts
« Emmi… tu as raison. Je suis plus forte qu’elle – et ils le sont tous. Nous pouvons tout changer. »
J’ai toujours haï prétendre…
« Pourquoi tu ne leur laisses pas une seconde chance ? »
pourquoi ne nous laisserions-nous pas une seconde chance ?
« Regarde-moi (regarde-nous). Parfois, est-ce que tu ne penses pas que ça vaut la peine d’essayer ? »
je sais que tu sauras passer outre – la portée des reflets pour une fois – je renie la immoralité de la chasse aux sorcières je te demande – d’adouber mon égoïsme pour cette fois, prétendons être hypocrites jouons à tous les possibles – le sourire que je t’offre comme un signe fugace réside en ce secret.
codage par joy hrp : encore et toujours en retard... pardon belle enfant... ; _ ; @Emmi |
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| Lun 16 Avr 2018 - 23:09 | | quand les larmes s'apaisent et que je me sens enfin à l’aise, là où plein d’autres souffrent en silence, je laisse le mal s’ancrer dans les âmes, je me sens aussi légère qu’une plume, (aussi forte qu’une lame – qu’on enfonce pour mieux aller, pour tout achever) maintenant, je vais essayer, en toute honnêteté, en toute véracité, de dire ce qu’il faut que je fasse pour que j’obtienne, (le soulagement de tous ceux qui se souviennent…) jusqu’à ressentir l’épiderme de tes mains réchauffer mes doigts. je ne veux plus lutter pour l’oubli, et c’est pourquoi, des (nouvelles) connexions, j'en ai (r)établi, afin qu’on dise adieu, sans menaces et sans terreur, à tous ces fragments dévoreurs.
en réalité, je vais continuer de me lever dans un nouveau palais, de marcher, la tête droite – mais plus avec des désirs laids. je m’en vais dans une autre direction, je prend le risque que l’on me donne plus la permission, (de rester parmi les fleurs empoisonnées).
mon regard si p a s s i o n n é, face au tien, si d é t e r m i n é, je répond à ce sourire discret que tu m’offres il y a dans toute cette discussion, mille et une questions, (aux réponses que l’on retrouve dans un coffre…)
- en réalité enzee, ce que je compte faire va me mettre en danger…
et la belle fleur que je suis, ne jettera plus son venin, elle ne luttera pas en vain, ((mais est-ce que je fuis, une vision du passé ?)) je crois bien qu’en réalité, je m’en suis tellement lassée… ((au diable toutes ces macabres f a t a l i t é s !))
- je ne veux plus détruire les souvenirs des myosotis, s’en est assez… ! j’ai changé maintenant… j'ai compris que l'union s'y prend de façon horrible.
pour toi, j’oserai, me débarrasser de toute mes responsabilités. pour toi, je chercherai, toutes les nouvelles possibilités.
hrp : PARDON x1000000 pour le retard. ;;; même si c'est impardonnable je... ;; j'espère que ça ira.... |
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