(( no soundtrack )) ((boum boum boum)) le coeur qui bat comme un feu d'artifices - en fête, en joie, illuminé de milliers de particules de bonheur là où pourtant la pénombre t'enroule de son épais manteau tel un classique film d'horreur ((boum boum boum)) l'impression que ton myocarde lance des coups de canon pour couvrir l'excitation ((comme quand tu étais gamine)) même si au fond tu l'es encore. tes pas résonnent, mêlés à la litanie des bruits forestiers que tu apprécies tant. ça te manquait, les expéditions nocturnes - la petite boule au ventre, les muscles cardiaques qui s'emballent et le sourire aux lèvres, l'envie de découvrir ce que tu ignores même si ça te prend toute une vie ((et plus encore)) tu te sens euphorique, ely terriblement euphorique pour ne pas dire extatique ouvre tes yeux qui pétillent, ta lampe torche pour tes missions si spéciales, ta tenue d'aventurière ((même si tu doutes qu'indiana jones se baladait en salopette rose avec des converses)) mais c'est pas grave parce qu'indiana jones de toute façon c'est so 2016 - et surtout ton super sac à dos moins cool que celui de dora parce qu'il parle pas. tu t'enfonces de plus en plus essayant de réciter les rumeurs qui t'ont menée ici donc, ici - ou là on sait pas troooooop - y'a une bêbête pas normale qui s'trimballe la nuit mais personne est trop sûr en fait donc on sait pas. tu t'arrêtes deux secondes, sourcils froncés les gens sont relous quand même quand ils lancent des rumeurs ils pourraient laisser des infos précises sérieux ils pensent pas aux gens qui veulent savoir ??? ça m'fout l'seum j'te jure. tu recommences à marcher en lançant un morceau de musique tranquille en fond ((oui parce que t'as ton téléphone quand même allo svp c'est le 21ème siècle merci)) tes pas se faisant un coup dans le bon sens puis à l'envers et au final un peu n'importe comment, un sifflement sur le bout des lèvres j'ai trop hâte de raconter tout ça à joy demain même si je trouve rien rah ça fait trop longtemps faut qu'on s'refasse des sorties comme ça en mode campiiiiiing et tout avec harly aussi par contre j'ai grave faiiiiim mais c'est pas l'heure du casse-croûte non minuit c'est l'heure du criiiiii- ou de la chute, en fait. ta voix se brise en un hoquet de surprise alors que tu sens la gravité reprendre ses droits sur ton corps quand il chute - ils sont forts les mecs qui ont compris ça quand même. un peu sonnée, tu finis par te redresser, cherchant à tâtons ta lampe qui décide de rester hors de ta portée alors tu te rabats sur ton phone qui semble fêlé mais dont émane toujours de la musique mhm, j'vois le genre que tu lâches en regardant le mur de terre en face de toi - ça t'apprendra à pas regarder où tu vas ely. tu frottes le sang et les cailloux nichés au creux de ta main sans broncher avant de te relever pour décider qu'au vue de la douleur criante dans ton genoux droit, il serait plus sage de rester assise ouah ça va piquer demain au travail jpp et tu lâches un rire pour toi-même, réfléchissant à comment sortir de là en toute insouciance en recommençant à chanter la chanson qui sort de ton tél.
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Ven 19 Mai 2017 - 16:29
HALF
the world away
feat elegy
La ballade la nuit est primordiale Ollie.
Quand il fait tout noir sauf autour de toi où tout est clair, comme ce jour où elle est morte. Tu te rappelles, elle a taché la neige d'un rouge que tu trouvais si beau auparavant. Oui mais ça s'était avant. Maintenant tu la détestes cette couleur, ce visage, ce corps inerte.
...
...-non non il faut courir, tu te dis alors tu galopes à tout vitesse, toi, forme équine aux grands bois parsemés de vie végétale qui dans la nuit
b r i l l e
Mais tu n'es pas luciole non tu es plus un cerf, un cheval avec des cornes, une créature qui intrigue mais qui ne blesse pas. Tu es une légende, tout le monde te connait, quelque soit ta forme alors tu te déformes pour qu'on t'oublie un peu, qu'on te laisse tranquille car plus que deux Noël et s'en est fini de ce monde asservi d'un mal qui désormais, t'ennuie.
Mais le cycle se répète toujours, on ne peut échapper à lui. Car du haut de tes grandes pattes, tu la vois cette réincarnée toute frêle, si fragile, tu ne veux pas la casser, pas comme l'a u t r e.
Hm.
Mais celle-là, tu comptes bien la sauver. Tes sabots clapotent sur le sol comme une douce pluie de printemps, tu souffles, un peu fort pour qu'elle t'entende alors que tu n'es plus qu'à quelques pas
plic ploc
Tu la regardes, tes yeux comme deux beaux saphirs plongés dans les siens et puis tu observes, tout doux, comme si elle t'appartenait. Petit nouveau-né qui a encore tant à vivre et à apprendre. Tu penches ton museau, caresse sa joue de tes naseaux, et souffle sur elle un air chaud
Tu es un être p r o t e c t e u r
Tu la rassures un peu avant de t'allonger à ses côtés, comme tout aussi épuisé d'avoir couru avant, tu halètes mais pas de gestes brusques. Tu la regardes, patient, l'air doux et aimant pour cette jeune fille que tu ne connais ni d'Eve, ni d'Adan et pourtant tu l'aimes déjà tant.
C'est ta nature Ollie car quelque soit ta forme tu restes
m a g n o l i a
notes: orz désoéle pour le temps de réponse, c'est la première fois que j'écris avec Ollie et je suis pas encore à l'aise du tout rip
(( no soundtrack )) en fait on va pas s'mentir tu t'es bien niqué la gueule ((les genoux pour être plus exacte)) même si bon au pire c'est le seul endroit où tu as déjà des cicatrices alors un peu plus un peu moins on n'y verra rien. tu décides de les éclairer de ton téléphone à moitié cassé pour voir l'étendue des dégâts puisque tu sens un liquide que tu ne saurais dire froid ou tiède couler contre ta peau ; il y a des cailloux et la peau qui s'est un peu enlevée. la douleur qui augmente par réflexe du cerveau pour te dire qu'attention c'est dangereux de saigner te force à détourner le regard dans une grimace incontrôlée ((quand en vrai t'en as rien à carrer)) vas-y chantonne ta chanson complètement stupide et enfantine super fort pour ne pas y penser t'façon y'a personne pour t'entendre ou du moins personne d'humain un bruit lointain que tu n'entends pas mais surtout le souffle qui fait que tu tournes la tête pour apercevoir le paradis ((ou la mort elle-même dont tu ne connais pas encore le visage si joli)) ça brille c'est doux c'est lumineux ça te rappelle la veilleuse qu'il y avait ((a toujours)) de posée sur ta table de nuit pour les soirs trop agités et puis il y a le bleu le même que tes cheveux le même que tes yeux aussi une teinte plus foncée sûrement tout de même toi qui es maîtresse du ciel et de l'océan azuré - c'est l'eau trouble et la marée des jours de pluie qui vient se poser à tes côtés après avoir béni ta joue déposer son fin pelage contre tes bras tout abîmés et te rassurer un sentiment de bien-être qui naît tout petit au creux de ta poitrine l'impression que tu rêves ou que tu es en train d'halluciner et elle se dit que demain non contente de pouvoir travailler elle pourra dire écoute joy, j'ai vécu un rêve bien éveillé elle prendra pas de photo ((parce qu'elle ne veut pas tout briser)) rendre le moment moins parfait parce qu'il se refléterait dans un écran non elle préfère le garder dans ses yeux rien qu'à elle le sourire jusqu'aux oreilles la douleur qui s'oublie et puis le visage aussi qui se niche contre la silhouette chaleureuse oh comme c'est doux !! et hyper bien pour s'réchauffer je meurs un rire cristallin qui éclate pour un rien tes mains qui l'enserrent en toute délicatesse et caressent tendrement tu te recroquevilles un peu dans l'espoir de réchauffer ta menue silhouette rafraîchie par la nuit un ronronnement impossible au creux de la gorge je sais pas d'où tu viens toi mais t'es tout beau - ou belle, je sais pas trop et surtout comme t'es DOUX je peux pas te ramener chez moi en peluche stp ça serait bien même si on serait un peu serrés au s'cours tu ris encore le coeur qui bat tout en étant si calme et ça te fait chambrer d'être heureuse comme ça t'as l'impression de pouvoir conquérir le monde entier ((tu changes de musique)) mais ce soir tu ne veux pas te battre t'as juste envie d'aimer ce que le monde veut bien te donner.
codage par joy
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Jeu 1 Juin 2017 - 22:31
HALF
the world away
feat elegy
Elle est douce elle aussi, de sa voix et ses caresses. C'est comme un ronronnement grave qui s'échappe de tes limpes sous ses petites attentions alors que tu cales ta tête un peu plus confortablement contre elle. Les choses n'ont plus d'importance, c'est comme-ci tu avais attendu ce moment depuis des années. Comme si ce lien que vous aviez avait toujours existé. Et ça te réchauffe le coeur ça, de la sentir, tout près de toi.
L'union pure d'un magnolia et d'un réincarné. Quoi de plus beau pour toi. Peu de choses, certainement. A quoi bon chercher quand le bonheur est ici, et surtout, dans ton grand cœur. Il bat, Ollie, à toute vitesse, elle peut le sentir certainement, contre elle. Et tu n'as pas honte, ça ne fait que du bien. Alors tu restes. Mais ça ne pourra durer éternellement et tu le sais. Quelques minutes passent et tu finis par relever la tête doucement, pour ne brusquer personne et surtout pas elle. Tu la regardes, enfin, droit dans les yeux, ton souffle puissant sur son visage et tu parles, pourtant en ouvrant nullement ton joli museau, tout blanc.
"Tu dois rentrer Elegy...il se fait tard et tu dois travailler demain...je te raconte d'accord? En grimpant sur mon dos, je t’amènerai à l'entrée de la forêt. Le garde chasse t'aidera pour te ramener chez toi, vu que tu es blessée..."
Tu abaisses ton museau pour donner un coup de langue à sa cheville, mais ce n'est pas comme ça que tu vas pouvoir la soigner, tu le sais. Ce n'est qu'un geste d'affectueux, un "je t'aime" à ta manière, un baiser parmi tant d'autres, qu'elle ne comprendra sûrement jamais.
"Tu peux monter?" tu restes assis en restant bien devant elle, prêt à monter bien plus haut sur tes grandes pattes dès qu'elle fera de toi, ta monture. Et alors, tu t'assuras de l'être pour l'éternité, par ce lien magique donné par la force supérieure que tu considères aussi comme;
(( no soundtrack )) t’as l’impression d’être à la maison
enroulée dans une couette avec un chocolat chaud entre tes mains gelées et c’est super chouette ; l’impression de fondre de douceur, d’être le sucre jeté dans le café. t’en oublierais presque tes plaies, l’heure tardive, la musique en train de tourner – tu ferais bien une petite sieste ici, mais tu doutes de te réveiller à l’heure pour aller travailler. y’a son cœur qui bat ((c’est rapide)) c’est vif et tu comprends pas ; si différent du tiens qui s’en va au ralentis dans un rythme qui berce presque, le bonheur sur les lèvres ((l’endorphine)) aussi sûrement qui rend tout un peu plus dément
t’as l’impression qu’c’est un p’tit bout de paradis
c’est fou pourtant parce que le paradis on l’voit pas d’son vivant ; t’es sûre de pas être morte pourtant ((sinon tu verrais pas les étoiles)) bah non, tu serais en pleine catastérisation. ça serait beau, d’ailleurs. plus beau qu’sur terre. la bête te regarde ((elle est tellement blanche)) on dirait un nuage ; c’est joli les nuages – l’envie de barbe à papa qui consume ton ventre ((de sucré)) plus encore que le monde ne pourrait t’en donner
un éclat d’enfant quand la bête s’met à te parler
((parce que, oui, ça sait parler))
mais t’as pas l’air plus surprise que ça ; pas effrayée en tous cas. juste un sourire sur tes lèvres – t’sais les trucs bizarres au pire t’en fait parti, alors pas de quoi faire m’sieur surpris. c’est doux comme voix ((tu te demandes si tu l’rêves juste pas)) c’est un peu dur de savoir vous savez, quand on doute déjà d’la façon dont on est fringuée. peut-être que c’est la fatigue qui te fait rêver ((mais quand tu caresses le pelage)) la sensation si douce te rappelle que non c’est bien vrai. en fait, ce qui te choque le plus c’est comment tu sais que j’travaille demain ? ou comment j’m’appelle ? ça sort curieux un peu mielleux comme la langue sur ta peau l’affection que tu lis dans ce geste qui te rend légèrement mièvre oui mais c’est tellement beau.
tu peux monter bien sûr que tu peux ((et même si tu pouvais pas)) tu volerais pour y arriver. tu te redresses sur tes jambes ((un peu chancelante)) sans qu’on s’mente mais t’as connu pire alors tu reprends ton équilibre assez vite, une main sur la fourrure à côté de toi et un grand sourire. yup, t’inquiètes t’inquièèèèètes je gère tu remets ton sac à dos sur ton dos, change à nouveau la musique de ton téléphone en sifflotant le même air et passes ta jambe par-dessus la silhouette blanche ((un peu de souplesse)) sale petite diablesse. tu pousses un rire une fois assise, tapant dans tes mains comme une enfant oh c’est trop bien j’y crois pas ! j’suis trop contente c’est génial c’qui se passe ton rire résonne dans la forêt en un joli éclat ((c’est frais)) un peu comme l’air qui souffle sur tes bras au fait, t’as un nom toi ou pas ? elle demande, t’sais, après tout plus rien ne pourrait l’étonner d’ailleurs t’es quoi ? ou qui ? ‘fin je sais pas ? T’ES UN ALIEN ? elle a la voix qui dérape un peu haut elle est contente ou juste excitée on sait pas tu viens de quelle planète ? non vraiment c’est elle qui a décollé.
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Jeu 14 Sep 2017 - 13:25
HALF
the world away
feat elegy
Tes longues pattes se lèvent dès que tu la sens bien s'accrocher à ton pelage de soie, et tu deviens vite si haut et si grand, à t'élever dans le ciel pour rejoindre les étoiles. (bientôt, tes pieds ne toucheront plus le sol et tu les rejoindras, 2 ans, mais défense d'y penser) Tu humes l'air, tu lappes le vide car on t'a toujours dit de croquer la vie à pleines dents et tu l'écoutes.
Sa voix juvenile son aura pleine de joie sa curiosité débordante.
Tu aurais voulu rire mais sous cette forme, tu ne fais que hénir et tu tournes ton encolure si fort rien que pour que tes yeux d'un bleu glacé croisent les siens. Tu frissonnes en sentant ce lien sacré qu'il y a entre elle et toi. Cette sensation tu ne t'en lasseras jamais. Après tout, tu es né pour ça. Pour protéger les réincarnés, pour la protéger. Oui, à cet instant, sa vie est plus importante que toutes autres car:
-"Je suis ton ange gardien, Elegy. Rien de plus, rien de moins. C'est tout ce que tu dois savoir." (de ta voix toujours si douce et ce ton si rassurant que tu prends, une berceuse)
Et tu commences à faire craquer les feuilles mortes sous tes sabots, doucement tu t'approches de la sortie de la forêt, pas trop vite pour profiter, assez vite pour ne pas qu'elle manque de sommeil demain. Demain. A son réveil, elle pensera certainement que tout ça n'était qu'un rêve et tu seras seul avec ça Ollie, pour la énième fois. Tant pis c'est comme ça. Et comme toujours, tu continueras à veiller sur elle, loin de ses yeux et pourtant si près du coeur.
-"Tu reviendras à la forêt?" Tu dis ça, car au fond tu espères que ce soit le cas. Tu rougirais presque de ton égoïsme mais ton pelage si blanc, si pur, masque si bien ce que tu es vraiment.
notes: rip le retard mille fois au moins désolée ;;