Vive la liberté, l'espace, l'air libre. Max n'en pouvait plus de la pièce exiguë où il a été enfermé toutes les journées pour dessiner. Des dessins pour un roman. Le roman l'avait inspiré, son imagination s'était envolée, libre comme l'air. Hélas, ceux pour il avait travaillé cette fois-là n'étaient pas très agréable à côtoyer. Toujours trop oppressants, nerveux, qui voulaient s'incruster dans sa vie privée.
Mais maintenant, c'était fini. La dernière planche fut rendue. Il allait enfin pouvoir avoir un moment pour lui. Finit le boulot aujourd'hui. Et il n'est que16h à la bonheur. Vive la solitude après tant de pression. Les gens sont tellement exigeants envers les autres et moins envers eux même. Hypocrites. À cet instant précis, il ne voulait pas qu'on le fasse chier.
Inconsciemment, il s'était dirigé vers la rivière. Un sac à l'épaule, les mains dans les poches, il a erra jusqu'à la rive. Il n'y avait pas grand monde, juste quelques passants. Un large espace, loin des bâtiments « oppressants », des regards indiscrets, des murmures. Une bouffée d'air frais, c'était tout ce qu'il désirait à l'instant. La ville l'énerve, toujours coincé entre quatre murs, comme enterré. Il ferma les yeux et soupira.
Il s'assit. L'idée de faire une sieste lui traversa l'esprit. Il finit donc allongé dans l'herbe. Il fut ravi qu'elle ne soit pas humide. Il n'y avait pas pensé avant qu'il ne soit trop tard. Mais cela faisait déjà quelques jours qu'il n'avait pas plu, pas de brouillard. Le temps était sec pour une fin d'automne. Le ciel bleu, des nuages nomades se déplaçant lentement à cause de l'absence de vent, une température ambiante agréable. Que rêver de mieux. C'en était presque trop idyllique. Idéal paysage pour une photographie plus qu'un dessin. Capturer rapidement la beauté. Mais cela aurait pu finir en carte postale pour promouvoir la ville. Il sourit en pensant qu'il y en avait sûrement. Et dire qu'il aurait pu finir par en faire s'il avait choisi photographie à l'université. Il avait longtemps hésité, mais l'art du crayon et du pinceau lui semblait plus vivant.
Le chant des oiseaux, le bruit de l'eau, tout cela l’apaisait sauf qu'un son irrégulier vint lui titiller l'attention. De l'herbe qui se pli, des espèces de petit couinements, une respiration. Il tourna la tête, intrigué, s'imaginant un homme ramper vers lui. Cette image le fit rire intérieurement. Ce serait vraiment trop ridicule. Mais il ne vit qu'un drôle de petit animal.
codage par joy
hrp:
453 mots ~ Bruh c'est nul bouhaha, j'espère que ça ira x)
Invité
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Mer 7 Déc 2016 - 22:46
A break by the river.
ft. Max '' le rouxnard '' Fusch
Facilement déductable, Kegawa était un gros fainéant. Après tout, c'est un panda! Il passait le plus clair de son temps à faire la patate sur une branche d'arbre, sur le sol, une personne... Ou se faire griller tout doucement le bedon au soleil, sur le toit d'une maison ou d'un petit bâtiment. Cette fois, il avait décidé d'aller se camper dans un buisson près d'un cours d'eau, dans un endroit rarement fréquenté qu'il allait souvent. C'étais un joli endroit, on aurais pu s'y croire au 7ème ciel quand la température y était parfaite. Cette journée était fraîche à souhaits et avec l'humidité de la rivière, c'étais comme avoir un climatiseur dehors. Cela était parfait pour le panda roux qui, avec sa fourrure toute fluffy mais épaisse, crevait à tout autre endroit en ville. Il avait vu un humain arriver quelques heures après qu'il s'ait écrasé dans son buisson, mais la fainéantise l'avait emporté sur son envie pressante de se faire gratouiller par le grand roux. Anecdote coquasse, les cheveux de l'humain ressemblaient de très près à la couleur sur la majorité du petit corps de notre panda.
Après une dizaine de minutes, l'envie de se faire câliner et gratouiller était quelques peu irrésistible. Avoir des mains qui se baladent dans son pelage, tout en écoutant la rivière et en ayant la fraîche de l'eau qui allait faire de petits vents au sol, ça c'étais le vrais 7ème ciel. Il se décida finalement à se lever, doucement, s'étirant toutes ses petites pattes une à une, puis s'aventura en dehors de son buisson-abris.
L'humain avait l'air de dessiner, ou d'écrire. Il avait aussi l'air d'être bien tout seul, donc Kegawa hésita un peu avant de sortir. Un peu trop tard pour reculer, il resta en dehors de son buisson qui, après réflexions, était juste assez gros pour le cacher. Il était à la fois facile à manquer et immanquable. Mais, un obstacle était entre lui et la machine à câlins... Une petite pierre ronde c'était coincée entre les coussins de sa patte avant droite, ce qui le fit s'écraser par terre de peur en couinant, après tout c'étais une pierre sauvage! Couché sur le dos, tout entortillé sur lui même à essayer de déloger cette pierre violente, il vu l'humain tourner la tête vers lui. Il resta couché, balayant doucement le sol avec sa queue animale toute fluffy. L'humain pouvait entendre, comme dans sa tête, une petite voix à cet instant.
-... Coucou... Tu peux m'aider 'teuplait?
Kegawa avait le don de pouvoir parler aux humains, comme plusieurs autres animaux dans cette ville. C'étais très utile! Demander à manger, okay, tu suis l'humain jusqu'à ce qu'il craque. Mais demander des gratouilles, même s'ils étaient portés à le faire sans penser, ça ne se demandait pas seul!
Pour se rapprocher, le panda roula doucement et aussi gracieusement qu'une crêpe jusqu'au coté de l'humain, puis se posa sur le dos en le fixant avec sa minuscule pierre entre ses orteilles.
