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You break it, you pay it | Valentina
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Sam 30 Déc 2017 - 1:05
    Il fait froid, enfin, il fait moins chaud. Andromeda a mis un legging sous son short et deux vestes pour se tenir au chaud. Elle glisse la clé de la boutique qu’elle vient tout juste de fermer et la glisse dans sa poche. Hélas, la petite chose s’égarera sans doute à la prochaine lessive. À grande enjambée, elle entame sa route sur le trottoir plat du centre-ville. Elle marche en regardant droit devant elle. Pas les passants, pas les voitures, juste tout droit. Fut un temps où elle errait dans les rues dans un piètre état, et peu l’ont oublié même si cela date d’il y a quelques années. Andromeda se plante devant le Centre Commercial et sa cigarette. Calmement, sans se presser. Le temps de décompresser de sa journée de boulot.

    Elle écrase son mégot et tirent lourdement sur la porte pour entrer à l’intérieur du bâtiment. Elle commence à se laisser distraire par les supports de vêtements qui débordent dans l’allée. Ils ont un pourcentage de rabais et cela intrigue son petit portefeuille. Malheureusement, trente pourcent de cher, ça reste cher. Les vendeurs plus anciens la surveillent, histoire qu’elle n’aille pas vomir dans leur allée comme elle avait fait, jadis, dans sa jeunesse dépravée. Andromeda se dit que, elle aussi, elle serait méfiante. Elle prend un haut sur l’un des supports et l’apporte contre son corps pour juger la taille et le look. C’est joli. Peut-être qu’elle l’achètera en moins dispendieux à la prochaine saison.

    Andromeda cherche des bottes plus propres pour le travail. Des chausses sans trou qui font professionnelles, pas sans-abri. La fille se laisse distraire par un étalage de beaux bibelots. C’est inutile mais c’est charmant. L’inuit touche, du bout du doigt, une porcelaine au vernis mat, mais aussitôt elle voit un grand “YOU BREAK IT, YOU PAY IT” et cela l’effraie suffisamment pour qu’elle retire sa main à la presse, comme prise d’un sursaut. Doucement, évitant tout mouvement brusque, elle s’enfonce un peu plus loin dans la boutique. Elle salut le vendeur mais celui-ci est au téléphone, se promène entre la caisse et l’arrière-boutique, peu intéressé. Faut dire qu’Andromeda n’a pas l’accoutrement d’une cliente prête à acheter.

    Valentina. Valentina au charisme et l’altruisme incroyable. Du coup, pour la débauchée. Normalement, elle aurait honte de la croiser, d’oser la saluer, mais la dame lui a montré qu’elle pouvait se le permettre. Dans son élan, Andromeda agite la main vers la latina sans trop penser. Sa main accroche une lumière décorative près d’elle. La panique s’empare de la garce et, dans un mouvement brusque pour s’assurer que rien n’était brisé, ses hanches heurte une étagère. Un bibelot, sans doute constitué du verre le plus fragile, le plus malchanceux de l’histoire, tombe au sol et se fend en plusieurs petits morceaux. Andromeda agrippe sa tignasse noire avec panique. Elle jette un coup d’oeil vers le comptoir, personne en vue… mais bientôt il reviendra.

    La fille étouffe une plainte désespérée, essaie de replacer les morceaux mais, rapidement, se rend bien compte qu’il faudra payer. Elle se met à comparer le prix de l’objet avec le contenu de son portefeuille les lèvres pincées. Un bref coup d’oeil vers Valentina et elle baisse la tête, cruellement gênée de cette maladresse. Andromeda a une témoin, donc elle commence à mollement trainer ses pieds vers la caisse, prête à affronter les foudres du vendeur.
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Mer 17 Jan 2018 - 0:31

Une sortie au centre commercial ce n'est pas tant l'occasion de dépenser son argent durement gagné que de parader au bras d'Alejandro au milieu des magasins et des passants. Et nonobstant les vitrines miroitantes de babioles et de promesses d'une bonne affaire, nonobstant la foule et ses ruées de badauds à la fièvre acheteuse, les regards se sont rivés vers cette drôle de dame qui fait claquer ses talons noirs dans les allées marbrées du centre commercial. C'est que Valentina ne passe guère inaperçue dans son long manteau moulant avec son col en faux fourrure qui lui donne un air vulgairement, insupportablement élégant. Pas de sac à main et encore moins de chihuahua en guise d'accessoire, mieux, son fils, un beau garçon, qui la dépasse maintenant de deux têtes qui, bien que bras dessus, bras dessous, pianote nonchalamment sur son portable dernier cri tout en faisant semblant tout en faisant semblant d'écouter sa génitrice qui lui explique en espagnol que les ondes du cellulaire finira par lui griller la cervelle. Un jour de congé presque ordinaire pour l'infirmière et son ainé, la prunelle de ses yeux, qui sous couvert des soldes apprécient tout deux à leur façon cette étrange quoique banale balade parmi les petites gens. Qu'ils sont mignons et ordinaires tout ces piétons !

Et puis voilà que l'attention de Valentina se pose sur un bibelot en cristal, virevolte jusqu'à un tableau beaucoup trop vieillot à son goût et finit par atterrir sur une demoiselle au minois familier. Tiens qui voilà. Leurs regards se croisent, assez longtemps pour qu'Alejandro lève les yeux de son téléphone et que la minette la salue d'un geste de la main. Valentina lève alors à son tour un bras quand la pauvrette fait un faux pas et bouscule une sculpture en verre qui avait le malheur d'être à moins de vingt centimètres d'elle. Alejandro hausse un sourcil et se tourne vers sa mère pour lui murmurer un «  ¿quién es ella? » incrédule. Valentina hausse les épaules en guise de réponse et sourit, très amusée par la situation. Elle-même aime sauver les demoiselles en détresse sur son temps libre et elle compte bien sauter sur l'occasion. Les petits délits du quotidien ont un goût rassurant.

▬ Andromeda chérie ! Qu'elle s'exclame en rentrant dans le magasin, le pas léger presque flottant parmi les rayons. Elle jette un coup d'oeil à l'échoppe, cherche une quelconque caméra et n'en trouvant pas attrape la jeune femme par le bras et la fait pivoter, l'extirpant du droit, et terriblement ennuyeux, chemin du repenti. Elle en profite au passage pour faire un signe de tête à Alejandro qui, comme s'il en avait l'habitude, comprend tout de suite le message et vient s'interposer entre la caisse et les deux mesdames en soupirant, sans doute pour mieux cacher la scène du crime.

▬ Comment tu vas depuis tout ce temps ? S'enquiert-elle sur un ton parfaitement détendu tout en balayant de la botte les bouts de verre sous un meuble voisin avant de se pencher et de lui souffler à l'oreille : Paye pas pour cette merde trésor, tu as fait une faveur à ce commerçant. Ce truc était IMMONDE ! Clin d'oeil tandis qu'Alejandro s'est penché sur le comptoir et est retourné à son portable en vigie indolent. Tu cherches un cadeau pour ta grand-mère pour être sur l'héritage pour trainer dans une boutique pareille ?
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Jeu 25 Jan 2018 - 23:05
    Un problème sur deux pattes. Andromeda ne peut pas sortir de chez elle sans briser quelque chose, quelqu’un. Son estomac se serre, car elle ne croyait pas avoir les moyens de payer un bibelot aussi précieux, encore moins l’avoir brisé avec autant de maladresse devant une dame aussi distinguée que Valentina. Elle soupire, coince ses tempes entre ses mains bronzées, se questionnant sur ce qu’elle allait faire, sur sa vie erronée en général. L’infirmière l’intercepte, la fait tournoyer, la met sur la voie du délit plutôt que du pardon.

    “Oh, Valentina !”
    Commence-t-elle avec une légère plainte, mais tentant de garder une attitude positive. “Je vais bien… je crois ?” Ses lèvres pulpeuses s’étirent légèrement, elle lève ses prunelles noires vers la dame. “Mais c’est comme voler si je le paie pas, non ?” Ses sourcils se lèvent sur son visage bien expressif. Andromeda, souvent froide, souvent en train de retenir de la colère, était plus délicate, plus vulnérable à côté d’une femme comme Valentina. Il y avait un sacré écart de charisme.

    Les yeux de l’inuit se tournent un instant vers le garçon bien accoudé à la caisse. Il était un peu mou, il s’en moquait totalement. Le clin d’oeil de Valentina lui arrache un sourire et la réconfortait, même s’il ne signifiait rien de bon pour le vendeur. “Eh bien… Je voulais m’acheter des chaussures, mais je me suis dit que, peut-être, je pourrais acheter quelque chose pour décorer mon appartement.” Ses lèvres se tordent un peu. Elle trouvait ça joli, elle. Ringard, pas vraiment utile, mais beau quand même.

    “Et toi, ça va ?” Elle tutoie, mais poliement. Hors du Fleuriste, elle oublie parfois de se remettre un balai dans le derrière quand elle s’exprime. “Mais si je paye pas je vais encore avoir des problèmes avec la police.”
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Jeu 1 Fév 2018 - 23:16

Pauvre fille. Et Valentina le pense (presque) sans condescendance aucune. Elle se laisse même jusqu'à penser qu'Andromeda serait si facile à embobiner. Autant que le vendeur qui à peine ressorti de sa grotte d'arrière boutique s'est fait embusquer par Alejandro qui déjà l'embrouille à grand renfort de baratin sur sa recherche d'un soi-disant cadeau pour son père mais qu'en fait c'est pas vraiment son père, plutôt son beau-père même s'il ne reconnait aucune figure paternelle en cet homme froid qui partage la même couche que sa mère et patati et patata. Valentina est fière de son éducation car fort importuné par cet adolescent à la langue bien pendue, le propriétaire de l'échoppe n'a même pas jeté un regard aux deux femmes qui se dirigent vers la sortie, Valentina fermement suspendue au bras d'Andromeda qu'elle entraine d'un pas aussi rapide qu'assuré.

▬ Moi ça va super ! Avec cette histoire d'éclipse j'ai presque plus de congés mais j'ai enfin pu me libérer un jour pour passer du temps avec mon chouchou, je revis ! Jetant un regard en arrière, elle hèle sa géniture, la voix mielleuse : Alejandro vamos ! Puis éclate de rire sans aucune retenue au nez d'Andromeda, gentille fille. Tu sais les flics de Foxglove Valley sont si peu dégourdis qu'ils ne trouveraient point d'eau à la rivière et encore moins un meurtrier juste sous leur nez. Et elle sait de quoi elle parle. Alors tu sais un bibelot cassé dans un bazar, qu'est-ce qu'ils s'en foutent. C'est pas non plus comme s'ils avaient des preuves. Ah Alejandro !

La latina fait un signe de main à son fils et lui somme de s'approcher pour désigner son interlocutrice :

▬ Andromeda ! Andromeda, Alejandro ! Je t'ai déjà présenté mon fils ? Et le fils en question trouve tout juste le temps de marmonner un « b'jour » dans la barbe qu'il n'a pas les yeux baissés qu'elle s'exclame : Il est beau non pas vrai ?  Lui caressant la tête : Comme moi !

Elle parle beaucoup Valentina et toujours très vite, sa voix est un torrent de paroles qui t'entrainent, tantôt bercent, tantôt noient, toujours s'insinuent par-ci, par-là. Peu de gens savent nager à contre-courant. Pendant qu'Alejandro a rougi, elle se demande si elle était aussi empotée qu'Andromeda quand elle avait son âge. Empotée ce n'est peut-être pas très gentil comme terme mais c'est le premier qui lui vient à l'esprit car elle s'est toujours trouvée très téméraire la Valentina, rebelle même dans débauche et brave dans sa misère de fille du ghetto. Enfin bref, on dirait qu'elle ne va jamais s'arrêter de caqueter :

▬ Gardons plutôt de l'argent pour t'acheter des chaussures, c'est bien plus drôle. C'est pour le boulot ou autre chose ? oooh tu serais tellement belle avec des escarpins. Tu sais les noirs à bouts pointus ouverts, sans sangles. Mais c'est pas très pratique quand on reste debout toute la journée. Moi j'aimerais porter de beaux talons tous les jours mais comme je cours partout au taff je n'ai que des crocs mais...
Et Alejandro, derrière sa maman qui fait un signe discret à la jeune fleuriste. Il met deux doigts contre sa tempe et d'un BAM silencieux feint le coup de feu parce qu'il sait que quand on lance Valentina sur les pompes, elle peut jacasser longtemps, très longtemps. Finalement, peut-être qu'Andromeda aurait mieux fait de payer son méfait au lieu de se laisser happer dans le flow tumultueux de l'infirmière. Toute exaction a un prix, il paraît.
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Sam 17 Fév 2018 - 17:29


    Andromeda se laisse entrainer par la grande dame, jetant un coup d’oeil vers le vendeur fort distrait par le jeune garçon.  Ça… fonctionnait ?  Malgré tout, la fleuriste affichait un air plein de confusion, d’inquiétude, mais l’infirmière est pleine de vie, souriante, elle parle et ça détend l’ancien déchet de boite de nuit.  Elle finit même pas rire discrètement, alors que surgit l’éclat de Valentina.  Elle se dit que, peut-être si des jeunes qui buvaient comme des trous et vomissaient juste à côté des poubelles public se mettaient pas dans leur chemin, ils arrêteraient les meurtriers mais… d’un autre côté, dans une petite ville comme Foxglove Valley, il y en avait pas, non ?  

    Au final les mots réconfortants font oublier l’incident à Andromeda.  Elle n’en parlera pas à Coquelicot ni personne d’autre et ne retournera pas dans cette boutique avant un siècle !  Elle sourit, sincèrement, en voyant le garçon revenir et les présentations faites par la mère exubérante.  “Enchantée.” Qu’elle ajoute doucement, peu encline à vouloir déranger le garçon sur son téléphone.  Néanmoins elle acquiesce à la mère, oui, il est bien beau, Alejandro.  Et elle aussi, d’ailleurs.  Ça lui réchauffe le coeur, de croiser quelqu’un comme Valentina par hasard.  Elle est pleine de vie, pleine de réussites.  Son expression inquiète se change rapidement en air détendu, en petits éclats de rires.  Elle est attentive, elle aime l’écouter parler, la grande dame.  

    “Oui, c’est pour le boulot.” Elle baisse les yeux vers ses chaussures actuelles.  Pas délabrées, mais pas jolies non plus.  Assez vieilles, décolorées.  On voit les marques de sharpies pour cacher les éraflures, ce n’est pas très bien fait.  Son sourire s’agrandit en entendant parler d’escarpins.  Andromeda, elle aussi, aime beaucoup les chaussures.  Elle glousse en voyant le garçon, pauvre enfant coincé à suivre sa mère. “Je ne marche pas très bien avec des talons.” Confit-elle en souriant. “C’est pas très beau quand c’est moi qui les porte, contrairement à toi.” Alors elle ne fait que regarder les pompes au prix exhorbitant dans les vitrines.  Un jour elle en aurait une paire, qu’elle chérirait mais ne porterait jamais, de peur de les abimer bien trop vite.  

    “Oh, la boutique est là.”
    Que fait l’inuit en amenant la dame pendue à son bras, peu désireuse que celle-ci parte mais également un peu gêner de la faire attendre alors qu’elle essaie la paire de bottines la moins chères de tout l’endroit. Andromeda scanne la boutique avec ses yeux, cherchant le coin le moins cher.  Elle pince un peu les lèvres, hésitant à rentrer. “...Tu veux venir ?  Les chaussures bleues là-bas elles t’iraient bien, non ?” La jeune femme les pointe, les escarpins sur l’étagère, dont la couleur s’agencerait bien avec la peau foncée de la latina.  

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Dim 11 Mar 2018 - 19:35

Toujours accrochée au bras d'Andromeda, Valentina se laisse entrainer vers la boutique de chaussures, Alejandro sur leurs  traces, lui pendu à son écran de téléphone.

▬ Ah oui biensûr, pourquoi pas ? J’ai envie de savoir ce qui est à la mode chez les jeunes d’aujourd’hui ! Et entendant le soupir colossal lâché par son fils, elle fait volteface et lui lance un signe de la main : Oui chouchou, tu peux aller au magasin de jeux vidéo, on se retrouve plus tard !

Il n’en faut pas plus pour que l’adolescent file sans demander son reste, non sans adresser un geste timide de la main à la jeune femme en guise d’au revoir. Puisqu’elles sont maintenant entre filles, la latina s’empresse d’examiner la paire d’escarpins qu’on lui a désigné et grimace telle une Christina Cordula à qui l’on viendrait présenter un legging couleur chair :

▬ J’aime la forme mais pas la couleur. Je ne mets que rarement des couleurs froides. Il faut dire que le bleu de ces souliers n’est pas sans lui rappeler la chevelure azurée d’un certain juge qu’elle aimerait bien alpaguer. Ah si seulement il acceptait ses invitations à venir danser !
▬ Hé vous là-bas !

L’infirmière tourne à peine de la tête qu’elle reconnaît le vendeur de cet ignoble magasin de babioles. Sans plus attendre, elle fait mine de pas attendre et attrape la main de sa complice pour entrer à grands pas dans l’échoppe. À droite, puis à gauche derrière les étagères débordantes de bottines et de talons aiguille ainsi que les quelques clientes, elles cherchent un endroit où se cacher mais l’endroit est trop petit pour qu’elles puissent se trouver un coin où se faire oublier. Alors, ne manquant jamais de ressources, Valentina pousse la pauvre fleuriste vers l’arrière-boutique et entreprend de se faufiler à son tour dans la réserve puisque les vendeuses ont apparemment eu la bêtise de laisser la porte de la remise ouverte. Pas gênée et même plutôt amusée par la situation, elle glousse :

▬ Qu’est-ce qu’il est collant celui-là ! Mais leur escapade est de courte durée puisque très vite c’est une commerçante qui les interpelle :
▬ Qu’est-ce que vous faîtes là ?

Un regard d’une demi-seconde vers l’inuit, juste assez pour lui souffler de ne pas s’inquiéter et l’expression de la trentenaire change du tout pour tout, arborant à la fois la détresse et la confusion :

▬ Désolée madame, nous cherchions les toilettes. Et elle renchérit car plus gros est le mensonge plus il est parfois facile à gober : C’est pour mon amie, vous voyez, elle est enceinte ! Prétend-elle en désignant le ventre tout plat de sa partenaire de crime.
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