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devenir gris ✕ Apollyon
Cecil
 
magnolia
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Cecil
devenir gris ✕ Apollyon 180611105736849475
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Jeu 8 Mar 2018 - 2:34
A-t-il déjà
égrainé ces minutes douloureuses sur son échine, comme il le fait maintenant - c'est une seconde, un souffle d'égarement à la furie de la ville entre ces quatre murs : c'est déjà trop. Il bat les paupières sur ces yeux jamais aussi plein des heures, pour y chasser un vilain démon qui y serpente de morosité - n'est-il pas Cecil : cavalier de la forêt, il n'a jamais connu la morsure du devoir entre ses vertèbres. Mais oui, n'est-il pas Cecil - donc pourquoi redouter la Lune qui l'a trop bercé : depuis quand sait-il qu'il fait noir entre les pins ? C'est qu'on a trouvé un chemin à son cœur enterré, et qu'on l'a bouché de pétrole, sinon pourquoi cette paresse fiévreuse à ses os toujours de fer -
il ne sait pas : il croit que ça l'agace.
Il réajuste son siège, resserre sa cravate pour rappeler à lui un titan d'acier, et pince les lèvres pour ignorer le seul coton facile qui lui revient. Haut les cœurs non : il ne doit jamais entendre ce petit murmure blanc entre les pierres. Sinon, c'est qu'il faut voir que la forteresse est tombée, c'est qu'il faut savoir que ces remparts sont vétustes et que le vent vient y crier trop fort, trop fort pour ne plus oublier qu'ils sont là pour couvrir cette bonne vieille pinède pantelante. Mais lorsqu'il veut la cacher : il redécouvre comme elle est verte, et songe qu'il ne veut pas rentrer.

‹ Jean. › Il lance ça au hasard du départ pour la nuit, alors qu'il a déjà son manteau à la main. ‹ Tu te souviens m'avoir promis une tournée un jour ? › Une, mille, en fait il aurait aimé les compter - c'est un vice mais c'est toujours précieux de se les faire offrir par lui : Jean est bien la seule fleur de péché qu'il ne veut pas déraciner. ‹ J'ai envie d'y aller maintenant, si tu n'as rien de prévu. › C'est qu'on étouffe ici.

Il redécouvre timidement un vertige bien blanc aux révolutions de son index sur le verre de bière. Une part de lui appelle à la raison, c'est qu'il ne faut pas salir cette jolie peau d'homme qu'il s'est bien tissée : mais même comme ça il faut croire que ses iris sont trop ouverts, et qu'il a soif des fontaines. ‹ Tu sais, tu n'as pas l'air très en forme en ce moment. › Il ne peut pas s'empêcher de trancher, mais au moins a-t-il tenté l'euphémisme. Son menton s'est échoué sans noblesse au creux de sa main, et comme ça il redécouvre gentiment Jean : qu'il ne se souvient pas avoir connu les rires taris, et il se veut de nouveau des épaules de pierre - pour être prêt à sécher des larmes qu'il ne veut pas connaître. ‹ Si tu as trop de travail tu sais je peux assurer ton service de temps en temps, je te dois bien ça. › Mais n'a-t-il pas lui-même le cœur trop tendre pour les nuits sans fin maintenant - Cecil en silence déteste cette fêlure incandescente, et la reprend comme il se doit sous sa langue de gel.
Apollyon
 
hellébore
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Apollyon
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Sam 21 Avr 2018 - 23:21


Devenir gris
Feat Cecil et avant tout le bruit des glaçons
Jean

se pince l'arrête du nez dans les toilettes, un instant plus tôt, son visage se relève et acquiesce de peu de mots.
de peu de volonté aussi. Ce n'est
pas contre toi
Cecil
il soupire et finit de se laver les mains avant de te rejoindre.
Il n'a juste pas beaucoup de mots à distribuer en ce moment.

Son verre est vide, il est toujours rapide pour dézinguer le premier, ou plutôt les...l'habitude lui a donné une certaine aisance dont il est loin d'être fier. Il se demande lorsque la fameuse question tombe, puisqu'il fallait bien qu'elle tombe, ce que tu penserais de lui
si tu savais
où il est allé Cecil
si tu savais
où il a préféré se perdre
plutôt que d'en parler comme tous les bons adultes et bons hellébore du coin, entre vous, entre personnes de confiance.
C'est une réponse qu'il ne veut pas entendre.
Ni elle, ni la sienne face à tes interrogations.
C'est vrai ça, où es-tu passé Jean ?

De bonne compagnie, il mimique ton geste d'à peu près, préfère laisser reposer une joue entière contre sa paume.
Les glaçons roulent pêle-mêle dans son verre lorsqu'il tourne celui-ci entre ses doigts.
Jean alterne toujours entre whisky et bière lorsqu'il ne fait plus l'effort d'essayer d'apparaitre au moins décent.

Ah pas besoin et puis je suppose...qu'il s'est passé beaucoup de choses ces derniers mois...tout le monde en a pris pour son grade j'ai l'impression...pas la peine d'en faire toute une histoire...L'éclipse est passée et dans son sillage, a laissé son lot d'éclopés... il fait claquer ses lèvres avant de reprendre, le changement de sujet est sans saveur mais à cette heure-ci, qui s’embarrasse encore de ces politesses...ce qui me fais penser, ton frère s'est bien remis ?

C'est pas
qu'il ne veut pas t'en parler
mais oui il suppose qu'il ne veut pas vraiment.
A vrai dire rien de ce qui ne le turlupine lui semble être un possible sujet de conversation.
Jean préfère s'effondrer en compagnie de ceux dont il n'a pas aussi la compagnie une fois le matin venu.
Des broutilles, un adage qui parle de ne pas mêler vie privée et vie professionnelle. Il n'en est en soit pas friand, après tout, tu es bien son ami.
Le soucis,
un ami, ça se bichonne, d'autant plus le long des jours sombres.
si tu savais
où il s'est conduit Cecil
si tu savais
à quel point ce n'est pas si nouveau que ça en a l'air
(juste une vieille rengaine)
Il pense que ça coulerait votre amitié dans le béton.

Alors à la tienne Cecil ! cette nuit sera ta reine !
Après tout c'est si rare de te savoir bouleversé ou te voir les épaules affaissées,
entre vous deux,
tu es bien celui à son humble avis qui a besoin de dénouer ses soucis en premier.

codage par evil triangle.
Cecil
 
magnolia
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Cecil
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Ven 27 Avr 2018 - 19:52
Mais Jean est un démon possédé par une autre soufrière, ses orbites sont engorgés de chiens fous qui sont perdus sans la lune ; Cecil voit trouble, mais voit bien assez. Leur gorge est embaumée d'un secret parfum whisky ici, les mots iront se perdre dans les caniveaux. Cecil, Cecil n'en veut pas vraiment à Jean, il a des roses bien trempées dans la bouche ce soir ; bien blanches comme la nuit, ça met un doux parfum de printemps dans sa voix, et il ne tient rigueur à personne.

Un spectre sanglant vient cracher son saoul sur le jardin, ‹ Ah, oui... › oui, oui, c'est vrai, ses mains se souviennent de toutes celles qui se sont dérobées à lui : sa petite blancheur sera toujours entachée d'un sang d'acier, semé au hasard des larmes. Il se frotte pourtant les mains au-dessus du comptoir, pour espérer se débarrasser de cette souillure indélébile. ‹ Oui, il s'est remis. › Il suppose à demi-mots : Cecil n'entend plus le bruit qui court parmi les magnolias, ils semblent tous avoir choisi de communier leurs peines loin de ses bras. Il entrouvre les lèvres, peut-être pour violer le secret des forêts denses : en fait, mon père est mort. Et la solitude rampe à la pinède. Mais non : ces douleurs-là doivent être crevées seules, vierges et sans regard, et laissées à mourir loin des tourments. Il leur préfère des mots sans gouffre. ‹ Merci encore pour cette fois-là. ›

Cecil bat ses cils du soir, merci encore Jean : tu es toujours là. Il y a en toi un bateau ivre mais qui ne sombre jamais. C'est une douceur d'amarante qui se love à l'angle de ta mâchoire. Un sourire vient pousser sur ses lèvres qui ont oublié d'être terres stériles, jusqu'à un prochain automne, et il noie à son visage cette étrange percée des fleurs. Mais Cecil regrette tout à coup ses lézardes d'hiver, pour être un peu digne de Jean : il se fait bon port, un nouveau squelette de verre dans le dos, et ses épaules s'arrangent pour montrer qu'il peut l'y porter. ‹ Ce n'est pas la peine peut-être, mais en tous les cas, ne te sens pas obligé de te taire pour moi. Tu sais, je peux t'écouter. › Et le printemps revient ! Car n'est-ce pas le mois des nouveaux bourgeons sur ces arbres pas assez fatigués de fleurir : peut-être ont-ils été arrosés de larmes mais ça ne les empêche pas de se dresser bien radieux au soleil de la nuit, et Cecil veut croire qu'il se fait un temps où l'on veut rire. Ses yeux belles-de-nuit s'ouvrent sur la fureur de tout le sommeil : il n'y a qu'avec Jean que l'on peut espérer étrangler la sorgue. ‹ Plutôt que de ressasser tout ça : on devrait peut-être trinquer à quelque chose. ›

Apollyon
 
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Jeu 28 Juin 2018 - 20:21


Devenir gris
Feat à Cecil
Les coudes bien ancrés contre le faux marbre laqué il hausse les épaules, un sourire encoché au coin des lèvres.
Jean est toujours attendrit face à la politesse de Cecil.
Voilà au moins une bonne nouvelle, mais il ne va pas insister sur le sujet pour autant, il a de toute façon détourné son regard au premier oui hésitant, lui aussi, par politesse.
la petite voix avec laquelle il lui a délivré la nouvelle ainsi que ses mains nouées entre elles semblent indiquer une zone sensible.

Bah, t'inquiète c'était la moindre des choses...

Malgré tout Il n'a rien remarqué de la profondeur réelle de ta peine ni ton sourire qui dans son coin à fleurit, à vrai dire il regardait son verre, et maintenant les bouteilles bien rangées de l'autre côté du bar.
Lorsque Jean boit, il ne préfère pas trop attarder son regard, après quelques grammes, on se met à voir des choses dont on se passerait bien le souvenir au matin.
Puis même parfois tous les jours suivant.
Il a trop l'habitude que ses petites et surtout grandes erreurs nocturnes deviennent des hontes matinales.
Hélas l'alcool est facile, l'oublie pas toujours aussi aisé.

Néanmoins lorsque tu réitères ton offres il se redresse, les mains à plat, s'étire en aspirant sa salive avant de se dégonfler d'un rire amicale bien que négatif, ses yeux ont même dérivé sur ta carrure et c'est vrai que tu as l'étoffe là, comme toujours, de ceux contre qui on reposerait bien son front.

Je sais bien ahah.

Mais ses iris se reposent au final sur le verre à nouveau plein face à lui.
Il décide d'y noyer la fin de son rire.
C'est parce qu'il sait qu'il se tait Cecil ; c'est bien plus facile de son point de vue de parler aux gens qui ne l'écoute pas.
Qu'on lui prête une oreille attentive ? ça le chamboule, ça lui donne des sueurs pires que celles de ses rares nausées.
Il pense ne causer vraiment qu'à sa bouteille.
(à défaut de se souvenir de toutes les fois où il n'était plus que flaque de lui-même
à pleurer sa vinasse avec ceux qui savent y faire à rester assez sobre pour lui tirer
le verre dans le nez)

Il lève prestement ce dernier (de verre), tu as la grâce de lui offrir la diversion à ta propre question alors il s'en saisit sans remord, se tourne pour te faire face et commence d'un faux ton solennel à réciter ses vœux.

A l'espoir que le Juge Alvaro décide de déménager lors de ses prochaines vacances aux caraïbes ou je sais pas où, aux nouveaux fonds que l'on va recevoir pour gérer la situation au poste et surtout à mon meilleur ami toujours présent !

Bien vite il a dévié de sa comédie et reste juste ému rien qu'à penser au fait que oui,
tu es toujours présent Cecil.

C'est déjà beaucoup d'être là, oui c'est ça il devrait penser à toi qui est là au lieu de penser à celles et ceux qui ne le sont pas.
Seulement ce soir.
Il claque son verre contre le tiens et le ramène à lui tel un ressort, prêt à bondir une nouvelle fois.

Aller à toi ! on ne peut pas trinquer qu'à ce que je veux non plus !

Seulement boire pour se souvenir de ce soir-ci.
(alors pour cette fois il ne noie pas son rire pompette mais le laisse s'éteindre en paix.)
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Lun 20 Aoû 2018 - 1:39
Cecil au-dessus du comptoir observait encore Jean. Ses yeux lui semblaient être deux globes neufs, car il découvrait encore sous la lumière jaune de nouveaux joyaux dans le sourire de Jean. Ressortait ainsi sur ses os émaciés par un malheur abscons, la rondeur affaiblie de ses joues fatiguées, la familiarité de ses pommettes arrogantes, la chaleur originelle nourrie au foyer éternel de ses deux yeux à lui. Jean avait beau être figure de réconfortante constance dans le quotidien, ce soir il apparaissait en astre neuf. Sur les lippes pourtant toujours bien dures de Cecil naquit à son tour un sourire, certes à la mesure de sa propre réserve délavée - mais son visage avait été transpercé d'une innocence melliflue, qui maintenant coulait sur les muscles tendus de ses épaules et sur la droiture de son dos arqué en forme de devoir. Et Cecil pour la première fois de ce long hiver s'était mis à châtoyer d'un confort tendre, dénudé, peut-être par l'alcool, peut-être par la sincérité contagieuse de Jean, exsudée même lorsqu'elle est voilée par les mensonges par le franc tranchant de ses sourires - toujours eux ! Comme un soleil a toujours de rayons. Cecil leva donc à son tour un bras, pour bénir son verre aussi de la chaleureuse grâce de ce soir, et fit porter sa voix un peu au-dessus des basses brumes pâles où il lui était commun d'errer.

‹ Alors je voudrais trinquer à toi. ›

Il parlait de cela avec une assurance certaine, car il souhaitait énoncer clairement au monde ces faits-là, qu'il fallait parler la voix claire de Jean. Son bras était toujours levé, et à contre-courant de son austérité habituelle, il ne lui venait pas une seule seconde à l'esprit que cela puisse sembler ridicule.

‹ Je voudrais te remercier d'être mon ami. › On trouvait ainsi chez Cecil une certitude qui ne pouvait être que touchée par la grâce, qu'il n'avait jamais manifestée que pour la Force Supérieure. C'est à peine un blasphème : ce soir, il est bien évident que Jean est une force céleste. Ses yeux-phares, parlent de Jean, la roideur dépossédée de ses épaules parle de Jean, et la fermeté aigre-douce de sa voix bien grave parle de Jean. Cecil n'avait aucun mal à trouver les mots pour lui. ‹ Je suis présent pour toi car je sais que tu l'es également pour moi. Ca me rassure beaucoup de le savoir. › Il se remémorait ainsi la brûlure (soudain si réelle !) de la marque que lui avait laissée la solitude hivernale. Etait désormais évidente la profondeur de cette entaille, tranchée par un couteau de l'ignorance des siens ; il ressentait profondément sous son épiderme la carence étouffante et noire du regard des autres, car il pouvait maintenant en mesurer le fond, abreuvé de l'éclat peut-être terne mais toujours rayonnant de Jean. Cecil était infiniment reconnaissant d'être béni par cette grâce simple, offerte si miséricordieusement par un saint parmi les saints, et se sentait le devoir de lui montrer combien il était auréolé.

‹ Je suis très heureux d'avoir un ami tel que toi, Jean, et je crois qu'on ne trinque pas assez en ton nom. ›

Les lèvres de Cecil s'étaient empourprées d'un sourire innocent, que les plus visionnaires même croiraient tâché d'humanité, car ne rayonnait-t-il pas de cette délicatesse imparfaite que l'on trouve chez les vivants ! Et Cecil scella ses souhaits du soir en faisant s'entrechoquer les verres. ‹ Donc, à toi Jean ! Que les cieux t'offrent toute la joie que tu mérites dans les temps à venir. › Que les cieux le protègent, oui ! Ce n'est pas grave si cet agneau-là a péché de rouge, car voyez comme il est sacré : Cecil implora son salut en descendant le whisky d'une traite, et la brûlure était si sainte qu'elle le fit à peine tousser. ‹ En attendant, c'est promis, je resterai avec toi. Tu n'auras pas à t'inquiéter de ça. ›



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Mer 22 Aoû 2018 - 7:53


Devenir gris
Feat des regrets et des promesses
Alors tu dis alors et son verre déjà est revenu au contact, il prend de l'avance Jean,
c'est à dire qu'il ne s'attend pas à un long discours voyez-vous le genre,
parce qu'il ne pense pas que ça soit le tiens.
Et c'est pas faux de dire qu'à la fin de sa propre tirades il t'avait bien placé là comme on fini en beauté mais c'était après deux autres raisons et quand on énumère on ne s'arrête jamais à deux pas vrai ?
Alors le troisième vœux était pour toi, ça passait mieux comme ça,
ça passait mieux de ne pas dire ton prénom mais juste "mon meilleur ami" parce que c'était déjà beaucoup de dire ces mots.
Il ne sait pas s'il l'avait déjà énoncé aussi clairement par le passé, dans tous les cas ce soir les mots ont été posés.
Et il se croyait malin il croyait éviter qu'on parle de lui, il t'avait même tendu des perches en déblatérant sur le poste, le juge tout ça.
Mais Cecil tu ne perds pas le nord.
S'il ne veut pas que tu l'écoutes, alors c'est toi qui parleras de lui ?
Jean claque un rire quand il entend que tu trinques à son sujet
de ceux qui disent allons bon d'un ton plein de chaleur, néanmoins léger, qui trouve l'intention charmante.
oui c'est polit de renvoyer l'ascenseur et tu n'as jamais manqué de politesse après tout, bien qu'il ne renie pas que tu possèdes vraiment cette envie, de trinquer à lui, après tout aimer faire plaisir, ça fait aussi parti de tes convictions.

Pour autant il se rend bien vite compte qu'il ne s'agit que d'une introduction, et d'un sourire d'abord crispé, puis ému, il te laisse lui déballer le reste du tapis rouge à ses pieds.
Son bras a roidit, ayant trop peur, sa boisson toujours en appuie contre la tienne, de ne bouger ne serait-ce qu'un petit doigt.
ça fait bien longtemps qu'on ne lui a pas fait autant honneur alors évidemment Jean, il ne veut pas que ça s'arrête, ça fait du bien, d'entendre qu'on est un chic gars. ça lui fait réaliser qu'il a vraiment au moins un humain qui sera peut-être à le regretter à la fin de tout. Il a envie d'y croire
surtout quand il s'agit d'un vrai, cette fois-ci, de mec sympa.

Ses paupières ont essayées de chasser la rougeur de ses yeux sur la fin, mais rien n'y fait. Sa risette est redescendue pour mieux se cacher au coin. L'alcool le rend plus sensible, ses épaules s'affaissent complètement alors qu'il ramène le verre à lui et boit cul sec pour mieux faire passer l'émotion. Puis après avoir claqué le cul de se dernier contre son sous-verre, il soupire d'aise et enchaîne une commande pour deux chopes.

Quelle descente ! Les cieux peuvent bien se carrer leurs cadeaux, ces derniers-temps, les tiens sont largement mieux !

son regard ombragé par la mémoire des mauvais jours suit le barman, l'observe verser la pression dans leur bière, tandis que chez lui elle se déverse dans son corps, diffuse sur son visage des rougeurs.
ça lui fait plaisir Cecil oui il peut pas le nier, mais ça lui fait tout aussi peur.
ça lui rappel bien avant les soucis, la facilité de sa vie. Lorsqu'il n'avait pas a penser, lorsqu'il évoluait dans une conscience partagée. Dans un groupe, dans sa troupe, dans sa meute à casque et bâton télescopique, à flingue qu'on a pas peur d'user et même si avant de venir ici il a réappris à dégainer il n'a pas réussi à reprendre la place qu'il avait laissé.
Eux aussi, avait été ses meilleurs amis, qui sont-ils aujourd'hui ?
C'est bien ça le soucis Cecil, il ne peut que s'inquiéter.
Sous une nonchalance portée par les grammes, il y a une pointe de honte qui nage au fond dans son discours.

Mais bon, maintenant que tu as promis j'espère que tu regretteras pas trop, je te tiens garant ! t'es sûr que tu veux ça ? il parade puisque c'est ce qu'il sait faire de mieux, pousse en ta direction l'une des deux commandes fraîchement servi pour remplacer ta précédente et fait mine qu'il a encore à dire, mais préfère désaltérer sa gorge en premier lieu d'une bref gorgée dont il se relève moustachu et souriant. Je serai pas si sûr à ta place.

et on passera sous la table, ou le bar comme on préfère, la jolie implication qu'il ferait de même. C'est évident qu'il ferait de même, mais Jean n'est plus de ceux qui promettent ce genre de joli rêve, même s'il accepte toujours de les recevoir.
Il s'était un peu dit la même pour Kye : qu'il serait un soldat sans faille, mais quel soldat laisse son général se prendre une balle presque fatale ?
Il a compris la leçon.
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