témoignage
Il ou elle, Lizzie ou Benji, ça lui va sans soucis tant que vous la laissez marcher dans ce qu'il a envie.
C'est vrai que Lizzie il trouve ça plus joli mais Benjamin c'est pas mal aussi.
La vicieux avait dit : yooo tu seras la reine de la nuit Christie !
Tandis que pique l'aiguille
Les cotons imbibés de pleurs.
Benji avait répliqué en maigrelet défenseur :
Alors je serai son valet !
L'homme de rire, toi tu te souviens encore de sa main tremblante dans la tienne serrer d'autant plus fort.
Vous étiez une paire, un secret en tulle, un jeu pour oublier ce huit clos étouffant, ce cocon qui oppresse et la bouffe petit à petit.
Les animaux sont tous enfermés dans son enclos. Et elle de trouver la force d'en rire, parfois.
Christie lui chauffait les joues de sa force de vivre.
Benji était un gamin discret.
Qui ne se rebelle pas,
contre un sort aussi cruel que crue
Dont il était le spectateur. (sans force)
Ne connaissant rien du monde extérieur (ni elle ni lui)
Un quotidien vampirique dont ils avaient pris le train-train.
Un mauvais rêve dont on ne peut pas se réveiller.
Même après avoir été détruite jusqu'à la moelle épinière, même après avoir été trainée dans la boue aussi loin qu'elle s'en souvienne, ce n'est pas son courage qui l'a sauva, Christie s'était redressée seule contre l'autorité, puis, dégarpissant de cette microscopique contrée, main dans la main avec son frère-soeur, des billets volés aux mécréants plein les poches.
Lizzie s'en veut toujours d'avoir été aussi passive pendant tout ce temps, bien que se gargarisant en son fort intérieur que sa sœur tenait grâce à elle, apprendre la fausseté de cette illusion avait écaillé d'autant plus son estime de soi. C'était si humiliant au final d'être son boulet. Même si ça ne changeait en rien que :
C'est son étoile, Christie la plus belle, si brillante dans le noir. Lizzie est attirée par tout ce qui brille.
Elles étaient jeunes et pleines de rêves. Les transports, les lumières de la ville, le monde, les bruits, tout ce qui n'existait que dans l'écran plat avant prenait vie sous leur yeux. Lizzie est facilement émerveillée par le monde.
Mais sa sœur gardait la cadence sans la lâcher. Jamais, pendant plusieurs jours passé à voyager, toujours les doigts avec le vernis craquelés contre ses manches, son poignet, autour de sa taille, toujours à le pouponner alors que c'est elle dont on devrait prendre soin. Lizzie aime se faire border mais préfèrerait être capable de rendre la pareille.
L'errance, la vente des corps, les cheveux dans le vents, les rencontres, l'alcool qu'on vomit pour passer une nuit au chaud dans un lit. Parfois pleurer parce qu'on se rend compte qu'on ne va nulle part. Mais Lizzie était toujours le seul à pleurer, il a encore des larmes à revendre comparer à sa sœur toujours si forte à ses côtés. L'ado est un crocodile qui chouine à la moindre contrariété mais continue d'avancer -avait-il le choix ?
Au final ils trouveront refuge entre les bras de l'état, un autre monde où on apprend à vivre en société, à être comme tout le monde, (surtout à faire semblant).
Ils sont marqué après tout à tout jamais.
Lorsqu'il se regarde dans la glace, il voit les losanges et se permet parfois de rêver de ne pas les avoir.
Mais il préfère encore les porter la tête haute que, ce jour là, lorsqu'elle était effondrée dans ses bras le suppliant de l'accompagner, refuser tel un moins que rien. Il aurait eu honte à vie, c'était si peu, tout ce qu'il avait pu faire.
Lizzie c'est un amoureux, mais cet amour est si toxique, construit entre quatre mur, sans avoir connu rien d'autre que sa jolie frimousse, ses petits airs, et toutes ces choses interdites. Elle lui avait rit au nez, elle avait pleuré pour la première fois depuis longtemps, elle l'avait poussé au sol, elle avait défait toute sa garde robe, elle l'avait traité de noms qui ne lui était pas normalement adressé, elle lui avait dit de grandir, de se réveiller de son petit rêve, que le monde il digère les fou comme lui et les recrachent disloqués en bas des quarante-cinq étages. Lizzie est un cœur brisé.
Et lorsqu'elle le laisse pour vivre la vie, la vraie, celle dont elle rêve depuis qu'elle a respiré pour la première fois l'air frais de la nuit, dehors. Lizzie la poupée se retrouve seule sans plus personne pour la protégée, se rend compte enfin que le petit soldat qu'il pensait être n'était qu'un servant protégé par sa reine.
A force de bagarre il finit par être transférer dans une ville plus réputée pour l'intégration des cas particuliers. Lizzie est une ado arrachée à toutes ses racines, mais il prend exemple sur la seule personne dans sa vie digne de respect et redresse son menton, ses yeux clairs devenu noir, vénère de cette vie, les poings serrés, l'envie de se construire et de lui faire honneur, pour qu'un jour il se pose devant elle et puisse voir la fierté dans ses yeux ainsi que le pardon.
Rebus
Christie Coeurtendre
avait une poupée du nom de Lizzie
Une poupée qui sait parler
Sait manger
Sait rire
Sait chanter
Une poupée qui sait se tenir
En de long silence
Lorsque les hautes ombres entraient dans sa chambre.
Christie Coeurtendre
Aimait coudre de jolis vêtements
Pour sa jolie poupée
Elle aimait
Prendre le thé
Puis glousser
Lizzie est une poupée qui
Sait bien glousser
D'une voix mutine et
Toujours bien habillé d'un
Sourire enchanté
Est-ce que Lizzie sourit aussi dans la nuit. (Christie se demande)
C'est vrai
Lizzie Sanscoeur n'est qu'une poupée
Qui ne peut pas crier
Qui ne peut pas arrêter
Qui ne peut que
voir
entendre
deviner
découvrir
jalouser
aimer
et
haïr
Ainsi que mille et un autre mots
Lizzie ne sourit pas dans la nuit.
Dans le noir.
Dans le placard.
L'enfant rêve de la bonne fée qui
Fera d'elle ce qu'il n'est pas
Aux yeux de sa sacrée Christie.
Christie pour toi Lizzie peut abattre
Tous les mécréants qui
tu sais bien.
Christie pour toi Lizzie peut abattre
tous ses attributs qui
t'effraie et te remémore
tu sais bien.
A cœur tendre
Les marraines lui on donné la force d'âme
Qui remplie cette tendresse du poids
Des cœur sombres.
Du sans cœur
Les sorcières lui on retiré le droit tant estimé
Qui remplie ces journées cloitrées
D'un cœur écœuré.
Pour Elle
Il ne sera plus qu'elle
L'enfant qui ment, l'enfant qui cherche à décrocher
Ton amour
Cousues sur les inepties de ses espérances.
L'enfant qui avec beaucoup de hontes préfère risquer vivre une fantaisie
Que perdre son paradis.
Toi oiseau chanteur de nuit
De ton plumage qui volent et se retrouvent défait
Par tant et si bien
Que c'est ta poupée qui doit au petit matin ramasser une à une tes plumes
éparpillées au pied du lit.
Elle en chérit chacun des épis.
Mais le professeur Hamilton avait oublié de trouver une cure à la connerie.
Une cure à l'amour en soit et à l'abandon.
L'abandon de soi envers une cause qui ne nous concerne pas.
Parce qu'on a envie de se sentir concerné.
On a envie d'être serré dans les bras.
On a envie de passer par ta fenêtre.
On a envie que le froid quitte le bout de leur doigts.
Tes ongles manucurées qui raclent contre leur peau.
Demandent sans prononcer de s'en aller.
Ces corps étranger.
On a envie de porter le colt, toi aussi.
Les pieds nus contre le parquet.
J'ai prié maintes fois le silence des bois sur le chemin de tes draps.
(Blottis en ton sein)
Si nous sommes les deux aspects d'une même pièce, pourquoi toujours à ce jeu là pile gagne.
(Ce contrat de merde)
Mon visage dans tes mains en voleuse.
Tes lèvres qui récitent toujours dans mes pensées.
Ce jeu qui ne va jamais plus loin.
As-tu oublié ? Il me consume.
Fièvre, ciel noir et cauchemar hors de tes bras.
Prisonnière de ton joug.
Délivres-moi pour mieux m'asservir.
Même si je me dû de partir.
J'aurai sauté du haut du rocher pour te satisfaire.
Un mot
Qu'un tout petit mot.
De toi.
Mais ce mot là serait comme te demander
Comme eux t'ordonne
Ce mot là
CE MOT LA
que j'accuse de tout
tout mes maux à moi
tout les maux déversés sur toi
De nous deux je ne suis qu'une poupée de chiffons
L'odeur de ton sommeille, le confort de ton réveil.
Pour combien de temps encore ?
Une poupée qui a le droit de dire Non
Lorsque toi de chair et de sang ne sait qu'émettre Oui.
Pour toi je
Pour toi je...
Ferai selon ton bon plaisir au fond.
lâche lâche lâche lâche lâche la lâche que je suis
lâche lâche lâche lâche lâche le lâche que je cache
Est-ce que tu me fais confiance Lizzie
qu'elle disait
C'était à moi de te sauver
Mais tu avais décider de te sauver toute seule.
Moi
Qu'une simple poupée
Qui jamais ne croisa marraine la bonne fée.
Oui
Tu avais décider de dire Non.
Non
NON
NON!
A l'unisson notre course sur le béton
Notre respiration dépareillée
Les sac qui frappent en saccades nos dos.
La clarté de la lune qui guide nos pas
Loin, loin de la cage qui n'a d'or que les parures.
Moins que dans ton éclats sous cette lumière blafarde.
Soleil blanc, port d'une Reine :
LIBRE
et vous scandez
LIBRE
En l'air sur la route
longue longue route
LIBRE
De l'envie de se foutre en l'air.
Sauve
le peu de dignité sous les plis de sa robe
Sauve
du gras qui ne part pas
Malgré avoir frotté frotté frotté frotté toutes les journées au savon.
Maintenant tout iras bien.
Ensemble main dans la main, enfin deux à avoir les jupes à la même hauteur.
Dans les bras de ceux qui savent y faire des cas comme vous.
Lizzie Sanscoeur qui tourne sur elle même.
Fini d'être une poupée.
Enfin à ta hauteur Christie regardes-là
Tourner
Pour la première fois oui elle la voit
Virevolter tout autour d'elle. (Si tu savais ça fait des années. )
Sous le gloss que tu lui appliquais.
La rêverie d'un certain goût.
Lâche mon poignet.
Lâche mes boucles, sous cette coiffure en cascade
qui tombe à mes genoux.
Facétie de la vie, tout est si risible.
Mes mots, tes larmes, nos cris.
Toutes ces petites colères.
Un pas en avant, deux en arrière.
La famille c'est la famille.
Je te pardonnerai à vie en échange d'un [...] contre mes [...].
Ah
Christie
Au beau cœur
De l'amour creux, creusé à ne plus en avoir rien à cirer à ne plus aimer
que soit même.
que sauver sa peau.
que ne plus en pouvoir a avoir trop souffert.
Et maintenant
ça.
Ah
Lizzie
Sans
Plus
Rien
Oui
Sanscoeur
Arraché
A la cuillère à glace.
Tu as remis tes robes avec rages (mais sans rancœur)
Bien qu'elles étaient toutes déchirées de sa fureur
Tu as
Assez de pardon en toi
Pour passer outre son rire qui t'éclate les veines. (parce que tu sais ce qu'il en est des siennes)
Qu'elle te dit
T'es bien qu'un homme
Ce
Coup
De
...
Poignard
Tu vois au fond de son regard
La
Vérité
Ah le beau
Poignard empoisonné.
S'il en est ainsi
Tu veux bien
Te laisser mourir à ses pieds,
Disparaitre de ses pensées,
N'être qu'une vieille poupée
Rangée dans le carton de son passé.