un instant et tout s'écroule ; juste un instant, il n'a fallu que ça que mon regard se détourne quelques secondes que la main se lâche et que la voiture percute un cri de ma part qui se mêlait au sien et la vie se perd j'ai envie de vomir et je me demande ce que j'ai raté je me demande pourquoi pourquoi je ne la regardais pas elle plutôt que l'écran de téléphone dans ma main pourquoi il était là pourquoi pourquoi tout ça je me suis jetée à la suite, la voiture s'est arrêtée et je n'ai même pas adressé un regard au conducteur plusieurs personnes sont venues m'aider se sont approchées et il y'avait le regret la peur de la perdre elle qui était tout j'entends les voix qui hurlent peut-être quelqu'un qui demande à une autre personne d'appeler les secours mais c'était loin rien ne restait juste le vide et sa silhouette contre le béton on me tapotait l'épaule on me demandait si tout allait bien tout est passé très vide tu sais ils l'ont pris sur un brancard et je suis restée à ses côtés on m'a demandée si je voulais qu'on contacte le père et j'ai juste hoché de la tête ((débousollée moi la grande hamilton)) le maquillage coulant j'avais pas fière allure non et même maintenant dans cette salle d'attente où le silence règne j'ai peur j'ai mal je suis assise sur un chaise et j'attends qu'on m'annonce le verdict j'attends que tu arrives et pour une fois je peux le dire : j'ai tellement besoin de toi, kye ma main est contractée autour de mon iphone et j'ai retiré mon manteau une boule dans la gorge une porte qui s'ouvre, je m'attends à voir apparaître une blouse bleue mais non c'est toi c'est toi et je te fixe me retenant quelques secondes une deux trois je craque ; les larmes ruissellent à nouveau je ne peux m'enpêcher et j'ai des sanglots qui me prennent qui m'étouffent et je ne sais juste pas quoi dire ((est-ce que tu m'en veux kye dis-moi)) mes lèvres se pincent et je tente avec médiocrité d'essuyer les larmes de mascara qui coulent tâchant mon pull en cachemire blanc et je n'ose même plus te regarder comme une gosse qui aurait fait une grosse connerie mon regard reste bas et j'essaye de réapprendre à respirer tout simplement cachant mon visage sous ma tignasse blonde venant dissimuler le désastre que j'ai provoqué par manque d'attention car j'étais trop trop obnubilée par tout ce qui n'est pas important à vrai dire et je m'exprime la voix cassée sans doute que tu comprends rien mais je m'en fous ça devait sortir j'ai besoin d'exprimer pour une fois ne pas cacher sous les masques qui facilitent la vie mais qui deviennent lourds à force et tu es toi n'est-ce pas n'est-ce pas tu ne me reprocheras jamais rien non (j'ai envie que tu me promettes sans que j'en fasse la demande) j'm'en veux tellement...
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Dim 2 Avr 2017 - 21:33
Grace & Kye
L O S T
Kye parle en #330066
HRP: Décidément tous nos rp c'est du feels. R I P
Il s'attendait à une fin de journée banale; il avait prévu des nouilles sautées pour lui et Arsène ce soir en rentrant, envoyer une photo du plat à Esteban et Hiro, appeler Jean pour lui raconter une blague qu'il avait lu dans le journal et promener Tiki avant d'aller se coucher.
Banale, oui, aucune surprise, juste le quotidien près à le caresser jusqu'au lendemain après une nuit à dormir sur les deux oreilles. Le même lendemain. La même caresse. Un somme. Encore et encore interminable, imperturbable (pas tant que ça?) Mais un appel avait tout changé, les paroles avaient transpercé son cœur, ravagé son esprit, pourri sa vie. Le temps s'était arrêté, il était parti sans prévenir, encore dans sa tenue de travail. Il avait roulé bien trop vite sur la route, alors que les battements de son cœur l'avait rendu sourd. Il ne réalisait pas. Ou peut-être trop pour pleurer, s'énerver, s’inquiéter. Il avait mis une pause sur sa vie jusqu'à arriver, devant elle.
Un regard, avec tant d'émotions, qu'il ne sut pas laquelle arborer sur son visage d'habitude si souriant; l'incompréhension.
Il ne réalisait pas jusqu'à ce qu'il la vit éclater en sanglots, laisser s'écraser sa fierté, casser son apparence de poupée, se déchirer en deux, quatre, six, huit. (Grace relève-toi, il ne faut pas que quelqu'un d'autre te voit comme ça, même pas moi, même pas toi, même pas Molly)
...
M o l l y.
Il réalisait. Une véritable claque, non un poignard dans le cœur, meurtrier. Les larmes ne lui vint pas; elle était vivante encore au moins? Elle allait s'en sortir? Dans quel état était-elle? Et toi Grace, qu'est-ce que tu allais faire? Tant de questions. Trop de questions. Il déglutit, grinça des dents, se massa la tempe, tremblant. C'est trop. Mais il devait rester fort. Pour Grace. Pour Molly. Pour sa famille. Aussi déchirée pouvait-elle être. Il inspira longuement aux mots de la femme, mère de sa fille, laide de tristesse. Il ne trouva pas les mots et les remplaça par une accolade, chaude, forte, étouffante et pourtant qui se voulait si rassurante. Il était la bête et elle la belle, pour une fois réunis dans le même désespoir, la même cause, la même étreinte. C'était bon de la sentir contre lui et pourtant, il n'était pas heureux. Il avait mal. Le cœur ouvert, en pleine hémorragie. Mais elle avait besoin de réconfort et lui de son sourire.
Des secondes, une minute étaient passées alors qu'il s'était mis à la caresser tendrement:
-"Tu n'y es pour rien Grace...ce n'est pas de ta faute...s'il te plait..." Un murmure, doux, la voix tremblante, mais pas faible. Il y avait tout de même une sorte de force dans ses mots, un courage atrophié par la tristesse. Mais il était là pour elle et c'est tout ce qui importait, ici et maintenant, dans ce couloir trop propre pour une situation si injuste, si sale. Elle était trop jeune pour...
ça.
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Lun 10 Avr 2017 - 18:43
lostkyece
c'était un mensonge quand nous étions encore ensemble et que je disais en grognant et en riant que tu m'étouffais quand tu me serrais là ça ne me dérange absolument pas tu aurais pu être odieux tu aurais pu m'accuser de tout ça car j'ai été souvent souvent trop odieuse avec toi souvent sale garce plus que belle grace tu me tends encore tes bras kye fidèle à toi-même dans toutes les circonstances même celles où où tu pourrais me hurler dessus et c'est dans ces moments que je me demande comment tu as fait pour ne pas la supporter elle moi tu es gentil kye trop gentil tu aurais pu tu aurais dû être capable de me comprendre mais parfois la nature humaine me dépasse et il serait mal-venu de me plaindre alors que mon enfant notre enfant ta fille la mienne a eu un accident terrible j'essaye de reprendre ma respiration tout contre toi sans me décrocher et rien ne brise ce silence tu te contentes de m'effleurer de me rassurer physiquement comme on le ferait avec un gamin qui a fait un sale cauchemar (on s'en rapproche d'un) ce n'est pas de ma faute que tu me dis si tu le dis si tu le dis je m'abaisse à y croire j'apaise ma conscience je lève mon visage menton contre toi et commence à t'expliquer la voix tremblante bien plus faible que la tienne pour le coup une voiture l'a renversée et- on sait pas encore ce qu'elle a kye. ça me fait flipper... si tu savais à quel point...
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Mar 18 Avr 2017 - 12:19
Grace & Kye
L O S T
Kye parle en #330066
HRP: ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^"
Il avait avalé ses paroles comme un mauvais cachet trop gros, un alcool pourri, trop vieux, trop fort, à en faire oublier les idées noires. Et pourtant là, rien ne s'effaçait, tout était trop réel, trop clair, trop inévitable.
Kye était brisé. Après tout il l'était depuis que Grace n'était plus sienne. Mais là, c'était une véritable trahison de la part de la vie, un cruel sort qu'il jugeait non mérité. Encore ce foutu destin; et pourtant il était là, et même si lui et la belle n'avaient pas fier allure, il restait fort, il ne pleurait pas, il avait l'air assuré sur le bon rétablissement de sa fille.
Tout allait bien en l'écoutant et pourtant le monde s'écroulait autour d'eux, la vie de Molly ne tenant plus qu'à deux doigts, en suspension entre les espoirs de ses parents et les outils des médecins. Et même si Kye n'était pas croyant, il priait. Il avait joint ses mains pour murmurer quelques prières envers un dieu sans nom, inconnu. N'importe qui. Du moment qu'on puisse la sauver. Alors il priait pour qu'elle vive, que son coeur ne se décroche pas, car il savait; si sa fille, son bijou, sa récompense de toute une vie s'en allait, sans lui, il ne se le pardonnerait jamais. Ni à lui, ni à Grace.
Ça serait la fin.
Il avait les yeux humides. Et pourtant, il ne pleurait pas. Il était fort. Molly n'aurait pas voulu le voir pleurer. Il ne pouvait pas se montrer perdant, pas lui, pas Kye, pas ce grand héros optimiste qu'il s'obstinait à être, personnage à la fois inhumain en essayant d'être trop humain.
Et se releva, incapable de devoir supporter ça plus longtemps. Il serra les poings et se mit à faire les cent pas. Grace n'y était pour rien, lui non plus. Seulement ce foutu destin. Et pourtant il s'en voulait. A lui. A ceux qui l'avait percuté.
"Je m'assurerai que ceux qui ont fait ça passent au tribunal. Qu'ils soient punis. Aussi qu'ils payent les frais d'hospitalisation de Molly. Je connais la justice. Je n'aurais pas de mal à les saquer. Ils vont payer t'en fais pas Grace. Ils vont payer."
Il ne pouvait que s'énerver, c'est vrai, après tout, il ne connaissait rien de l'état de Molly. Alors il ne pouvait que se mettre en colère, jurer et maudit ceux qui avaient fait ça. Et attendre que l'opération se finisse. Des heures durant où la vie de Molly n'allait peut-être plus être que du passé.
Il lâcha un sanglot, en lui tournant le dos.
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Sam 22 Avr 2017 - 1:08
lostkyece
pas la force de me battre la justice me réclame mais je la renie je ne peux juste pas je j'ai pas la détermination de frapper pas le goût de la vengeance et de la colère tu me relâches et j'ai si froid ; si peur aussi comme plongée dans une pénombre menant aux abysses ça serait ingrat de quémander tes bras encore comme une gamine capricieuse alors que tu es dans un état psychologique aussi lamentable que le mien je me laisse retomber sur la chaise et t'observe tourner en rond comme un lion en cage ça me donne mal à la tête et je n'arrive plus à suivre tes mouvements frénétiques et voilà que tu parles et que tu me dis de ces choses insignifiantes de ces choses de on s'en fiche je j'ai dû mal à concevoir tout ça kye et tu poses ta colère là où la mienne se situe habituellement j'ai l'impression que les rôles sont inversés et que que c'est à moi de te protéger non lourdement je me relève je tamponne avec un mouchoir mon visage comme je peux mes yeux qui piquent et je m'approche de quelques pas et fais la seule chose que je suis en mesure d'effectuer pour toi mes bras t'entourent et je viens déposer ma tête tout contre dos de respirer calmement pour qu'on puisse se caler l'un sur l'autre qu'on coïncide et qu'on se détende ((faire semblant que tout va bien)) on s'en fiche de tout ça kye, le plus important c'est elle. la justice toutes ces choses je t'assure - en plus c'est moi qui te le dis et je ne suis pas un exemple d'individu qui sait parfaitement relativiser - mais tu elle elle oui elle est plus importante. c'est elle la plus importante, et et- et elle n'aimerait pas nous voir comme ça. ma voix se brise on peut au moins lui accorder ça. je crois que j'ai envie de vomir
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Dim 23 Avr 2017 - 2:13
Grace & Kye
L O S T
Kye parle en #330066
HRP: ce rp je
C'était un véritable combat dans le pauvre cœur d'un héros. D'un héros pas si héros parce qu'un héros ça ne pleure pas. Ça sourit, ça aide, ça n'est jamais triste, et tout va bien dans le meilleur des mondes mais non. Il fallait dans ce monde, les pieds sur Terre, que tout se passe beaucoup plus cruellement. Douloureux. Sauvage même. C'était la loi de la jungle où seuls les plus forts survivaient.
Molly. A chaque fois, que Grace la mentionnait, c'était un couteau de plus à remuer dans la plaie. Et ça brûlait et ça saignait, c'était un véritable foutoir, alors qui voudrait s'y aventurer? Grace oui apparemment. Ça tombe bien, il a besoin d'elle, de ses caresses, de son étreinte, de sa présence, qu'elle le rassure. Kye était en manque d'amour, de soutien. Maintenant il n'avait plus rien. Molly. M o l l y. Elle allait certainement les quitter, peut-être était-elle déjà partie?
Mais c'est vrai, il ne fallait pas pleurer et pourtant les larmes coulaient toujours, et ce, contre son gré. Il a envie de contester le moindre de ses mots, reposer sa tristesse, la jeter sous forme de colère sur la première venue, surtout ELLE, cette femme qui l'avait fait souffrir. Mais non, ce n'est pas le moment, même pas qu'il en ait la force de toute manière. Il avait mal juste mal, non pas juste, horriblement. Il voulait dormir et qu'à son réveil, tout ça n'ait été qu'un mirage, un mauvais cauchemar. C'est ça. Dormir.
....
Un soupir.
Kye se calma, en l'espace de quelques secondes. Il était épuisé. De cette situation, un peu de la vie aussi. Il ne voulait plus y penser. Les hoquets de ses pleurs étaient toujours là mais les larmes ne coulaient plus. Il avait même sécher ses joues du revers de la main.
-"Grace....je peux dormir, la tête sur tes genoux? J'ai eu une longue journée. Je suis fatigué." Faire comme si de rien était, malgré ses yeux rouges et le nez qui coulait. Il la regardait, comme un enfant fatigué, un enfant qui attend l'étreinte de sa mère pour faire de beaux rêves.
Et puis ça l'empêchera de penser, d'agir et de décevoir qui que ce soit. De toute manière, il ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre. Alors au moins essayer d'oublier.
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Mer 3 Mai 2017 - 23:40
lostkyece
le héros a disparu voilà l’enfant qui a fait un sale cauchemar le nez rougi les yeux aussi fébrile terriblement attendrissant et ça serait malvenu de ma part de te juger alors que alors que c’est d’abord toi qui m’a acceptée dans tes bras alors que tu m’as apaisée alors que alors que tu n’aurais pas pu le faire transformons l’attente en sommeil réparateur bandons-nous les yeux un instant faisons semblant que tout va bien j’opine tire un peu sur ma jupe me décale sur le banc pour te permettre de t’allonger viens. mon nouvel enfant presque si molly n’est pas là ((tu es visiblement présent pour la remplacer)) mais ce n’est pas un reproche non non c’est juste étrange de te (re)voir aussi vulnérable aussi humain moins utopie moins idyllique des tas de pensées me viennent en tête et je ne sais pas si j’arriverai à avoir un peu de repos moi aussi je ne pense pas au fond c’est juste impossible
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Mer 10 Mai 2017 - 1:14
Grace & Kye
L O S T
Kye parle en #330066
HRP: ce rp je
La tête posée sur ses genoux, Kye était redevenu un enfant. Un enfant affaibli, sans repère ou si; son seul étant Grace. La si belle et pour une fois si douce. Comme une mère protégeant son enfant. Sous ses caresses, sa voix, sa chaleur, la fatigue surtout. Kye se vit s'offrir un moment de répit, et surtout pour ne pas avoir à souffrir. Alors il s'endormit, sa tête étant devenu un poids mort et lourd, comme celui de Grace pour supporter l'accident de Molly arrivé en sa p r é s e n c e.
Des heures durant, dans un silence rythmé par les tic et les tocs de l'horloge juste devant eux, accrochée assez haut pour qu'on ne puisse la toucher. Mais Kye ne les entendait pas, ces t i c et ces t o c incessants. Il dormait, paisiblement le petit garçon à sa maman, oh non ne le réveillez pas.
Mais l'opération devait toucher à sa fin et après une attente interminable, le docteur s'approcha et Kye se redressa, comme de rien. Il redevint l'adulte, le héros, le parfait policier. Il se redressa pour lui serrer la main. Le ton était grave et l'ambiance glaciale. A couper le souffle, à s'en étouffer. Et puis, la vraie discussion commença alors que toute la vérité de cette vie trop cruelle se révéla (trop v i t e)
"paraplégique"
Ce mot trop scientifique pour désigner un état si...
Plus jamais il ne la verrait courir avec Tiki. Plus jamais il se ferait réveillé par ses petits pas le matin jusqu'à se glisser dans son lit. Plus jamais il n'aurait à la rattraper jusqu'au rayon confiserie avant qu'elle n'en cache dans ses poches. Plus jamais elle ne serait la Molly libre, la Molly fougueuse. Elle serait juste la Molly handicapée. Ses ailes de l'enfance arrachée contre son gré. Plus de liberté, elle serait dépendante désormais.
Le médecin s'excusa avait de retourner dans son bureau alors que Kye resta longuement silencieux. Après un grand silence, tout ce qu'il fut capable de sortir d'entre ses lèvres à l'attention de Grace lui fit perdre un battement:
-"Au moins elle est pas morte."
Kye. Kye. Quoi? Tu aurais dû subir à sa place.
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Sam 20 Mai 2017 - 18:41
lostkyece
je n'arrive pas à dormir car j'ai peur que les cauchemars reviennent et m'étranglent car j'ai dû mal à dormir assise et que je n'ai pas envie de te réveiller que si tu arrives à être en paix je ne vais pas te troubler une énième fois (je l'ai déjà assez fait dans ces dernières années d'existences) il y'a une perfection dans ton sommeil un manque de quelque chose une quiétude constante elle est là tu n'es pas le moins troublé du monde alors mes doigts passent dans tes cheveux distraitement cherchent un rien de tendresse les adultes sont partis laissent place à leurs confrères les enfants c'est un peu de nous d'avant le crâne contre le mur je te prendrai bien dans mes bras me pencherai bien pour m’endormir tout contre toi mais j’ai peur de me faire mal à dos de tordre ma colonne vertébrale alors grace grande dame alors grace reste droite ((c’est ce qu’on m’a toujours dit de faire)) tu serais fière de moi papa si tu voyais que j’ai arrêté de pleurer si tu voyais que j’essaye d’être fière mais je suis si fatiguée et le monde semble me tomber dessus et je menace de m’écrouler de tout laisser tomber juste car j’en ai assez assez d’être mère assez d’être marilyn monroe des temps modernes je suis à ça de craquer de tout relâcher le docteur vient achever les doutes tu te lèves et tu t’éteins kye tu redeviens ce robot que je n’aime pas cet héros sans défauts que tout le monde voit je me lève à la suite usée les années s’agrippent à moi et j’ai l’impression d’être si vieille si proche de la mort quand je ressens les douleurs des vieilles personnes dans mon dos un signe de tête simple pour le médecin je n’ai pas la force de faire plus les traits tirés les mots tonnent les mots ne sont pas des colères ni des tristesses non plus je sais pas vraiment comment je dois réagir tu sais je ne sais pas si je dois pleurer si je dois hurler ou trembler alors je ne fais rien complètement vidée même quand tu parles je reste interdite un silence sur la langue et que je laisse planer comment pourra-t-elle être heureuse maintenant et en écho à ta fade et noire réflexion je dis la voix plate j'enserre mes bras j’aurais préféré qu’elle finisse policière. ((un excellent duo))
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Jeu 1 Juin 2017 - 22:31
Grace & Kye
L O S T
Kye parle en #330066
HRP: ce rp je
"Oui...moi aussi."
Cette scène était bien trop morbide pour un chevalier et sa princesse. Où était leur Happy End? Y'en avait-il au moins déjà eu un? Mais la vie n'était pas un film. Elle ne se terminait pas après un baiser, un amour bien réglé. Malheureusement non. Leur conte à eux, Disney les avait refusé. Prince et princesse à faire des blagues sur leur fille paralysée dans le couloir d'un hôpital, c'était inconcevable. Déchets de cette société, Dieu, si au moins existait-il, les avait puni. Le karma peut-être. Mais pourquoi Molly? Non cette question il allait se la poser toute sa vie.
"Qu'est-ce qu'on fait maintenant? C'est toi qui a toujours pris les décisions." Et lui les avait toujours suivi jusque là. Comme un bon toutou. Mais Kye n'était pas un soldat de fer, robot capable d’exécuter toutes les tâches. Non, il restait humain. Car même les plus gros héros sont mortels, vivants, humains. Non pas ce soir, il ne serait finalement plus un bon soldat. Il prit les rênes, la serrant contre lui, murmurant à son oreille comme pour ne plus la brusquer, ni elle, ni lui. "Non en fait oublie. Tu devrais rentrer. On devrait rentrer. Elle risque pas de se réveiller tout de suite et mon appart est juste à côté. Il faut que tu dormes. D'accord..?" La réalisation avec une pointe de révolte, de colère qu'il n'arrivait plus à montrer. Le déni n'était plus présent désormais. Plus maintenant non. Simplement cette dure réalité qui allait lui coller à la peau pendant le reste de ses jours. Sans plus avoir cette force de se battre.
Il était vaincu.
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Jeu 29 Juin 2017 - 4:53
lostkyece
ce qu'on fait maintenant tant de choses à faire mais j'ai envie de me laisser mourir dans tes bras et c'est comme si tu entendais tout (tu l'as toujours fait) tu me serras dans tes bras et j'inspire une bouffée de ton odeur de kye kye le héros ((je vais y croire un soir)) je réfléchis à ce qu'on devrait faire en adultes responsables je réfléchis à toutes ces obligations qui nous tuent à petit feu ((que ferait marilyn ?)) mais tu m'interromps mais tu es la voix de la sagesse ((comme toujours)) d'accord. je crois que c'est d'accord, pour cette fois d'oublier toutes ces choses qui nous rendent la vie compliquée d'oublier à quel point c'est difficile, d'être seule merci, kye. d'être toujours ce père de famille respectable tandis que je suis une loque de mère un morceau un peu paumé hein tu dois aussi dormir, c'est une sage décision. que j'accepte sans un seul regret
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