HRP: Oui je sais c'est nul et petit mais c'est le début explicatif mdr ça sera mieux après je te promets bbchat jtm
C'était une jolie nuit de travail qui s'annonçait. (quelle ironie) Ils avaient envoyé quelques de ses agents en ville pour veiller dans les rues de nuit et seul lui et un de ses employés étaient encore dans le bâtiment à travailler sur une affaire de kidnapping alors que sa secrétaire, elle, restait exceptionnellement de nuit pour décrocher aux appels. (la personne habituelle étant malade)
En tout ça suffisait largement pour et puis les soirées étaient calmes en ce moment, bien qu'ils n'étaient pas à l'abri non plus. Mais son esprit n'était pas à ça et le café l'aider à rester éveillé. Une telle affaire...les kidnappings, c'était le pire. Il en voyait difficilement le bout mais il n'était pas désespéré. Mais alors que les deux se permettaient un temps de pause, il laissa son coéquipier s'en aller fumer dehors, à l'entrée. N'allant pas rester en plan, il décida d'aller faire un petit tour dans le commissariat, histoire d'au moins se dégourdir les jambes. Jusqu'à ce que son regard doux et un peu affaibli par la fatigue se pose sur elle ( "mon dieu qu'elle est belle, elle m'a presque surpris." )
Leilani Huanau.
Et même si il savait sa présence ici, il fut agréable surpris de voir sa toute belle et gentille secrétaire, toujours aussi fraiche malgré l'heure tardive. Et elle n'avait pas besoin d'une dose inconsidérée de café pour l'être. La chanceuse. Peut-être que la maquillage était de beaucoup mais il trouvait quand même qu'elle était jolie et il était sûr qu'elle l'était aussi sans. En plus d'être belle, elle était compétente. Il ne regrettait vraiment pas de l'avoir employé. Charmeur comme il était, il lui offrit un beau sourire, pas trop pour rester quand même dans son rôle d'employeur mais assez pour l'attendrir:
-"Ca fait du bien de te voir ici Leila. Pas trop fatiguée?" il s'étira longuement, faisant craquer tout son dos en des bruits d'os venus d'outres tombes. "Je prendrai bien un café et une petite douceur moi..."
( "bien que je te prendrai bien aussi." )
Invité
Invité
Mar 7 Mar 2017 - 13:22
you shot me down bang bang
Un long bâillement s'échappe de ta gorge noyée de thé alors que tu déposes le téléphone sur le bureau avec une inhabituelle colère. ------ Mais qui appelle à cette heure-là sérieux. Un peu tout le monde visiblement. Remplacer la standardiste ne t'avais pas vraiment dérangé, non il y avait pire comme métier répondre à deux-trois mères inquiètes que leur gosse ne soit pas rentré à l'heure et c'était réglé, oui Leila tu te serais couchée tard mais la conscience tranquille. Mais visiblement le taux de natalité ou de gosses mal élevés de la ville était grimpé en flèche depuis la dernière fois, puisque voilà plus d'une heure que tu vacillais entre les double-appels de grands-mères persuadées d'avoir vu un terroriste dans leur jardin et le nouvel épisode de cette série que tu ne ferais attendre pour rien au monde - et surtout pas des mamies. A force tu n'entendais plus que cette insupportable sonnerie qui te vrillait les oreilles, toi qui ne voulait que regarder ta série en paix et sans mamans poule collées aux basques. Oui cette-nuit là tu t'étais trouvée une toute particulière admiration pour ce métier qui, tu en étais persuadée, était bien plus éprouvant mentalement que toutes les professions possibles et imaginables. Décidément on en découvre tous les jours.
Mais voilà tu avais fini par penser que tous les gamins étaient rentrés chez eux pour se faire engueuler que les terroristes avaient fini par planter toutes les grands-mères puisque ô cinq minutes, dix minutes, un quart d'heure que le téléphone ne sonnait plus et l'épisode touchait à sa fin. Ta tasse était résolument vide et l'envie de rentrer chez toi ou tout simplement de t'endormir sur la chaise se faisait de plus en plus pressante à chaque seconde. Tu tends lentement le bras pour détacher un post-it et écrire un petit mot d'encouragement à la standardiste lorsqu'elle reviendra -tu comprenais sa douleur à présent- mais finis par le froisser en croisant son regard.
------Oh mon dieu il me fait encore ce sourire.
Le tien Leila s'étale jusqu'à ce que tes fossettes se dessinent et tu tritures nerveusement la boulette de papier entre tes doigts, non n'ai pas l'air d'une idiote non l'heure n'est pas une excuse. Oui non bizarrement tu n'as plus trop sommeil.
- Non non t'inquiète je gère, après tout qu'est-ce que je ferai pas pour te rendre service haha.
Non décidément tu ne sais pas. Tu aurais pu continuer à discuter jusqu'au petit matin si la porte ne s'était pas ouverte avec fracas, engouffrant avec elle le vent nocturne dans le petit accueil.
- Nathan..?
------Mais qu'est-ce que tu fous-là ?
Ton petit ami tremble sans doute à cause du froid, mais non tu ne le connais que trop bien et lorsqu'il plante ses yeux d'un bleu glacial sur ceux de Kye tu ne peux t'empêcher de frissonner.
- T'es encore avec lui, hein ? Putain je le savais, je le savais t'es pas capable de me faire confiance C'EST ÇA HEIN?!
Nathan s'avance, la rage le fait tituber. Non vraiment tu n'es pas rassurée.
HRP: !!!!! je suis la hype j'espère que ça te va ahah le stress
Alors que tout s'annonçait à être une nuit toute à fait calme, l'arrivée d'un jeune homme venait troubler la douce entente entre lui et sa secrétaire. A en juger l'échange de mots entre les deux, ils entretenaient une relation amoureuse et Kye s'en étonna. Vu le nombre de fois où sa secrétaire lui avait sous-entendu qu'elle ne dirait pas non à une relation avec lui, il n'aurait pas cru. Mais il devait rester professionnel et ne pas s'éparpiller. Un intrus dans le commissariat restait un danger potentiel qu'il soit le petit-ami de Leila ou non. Alors il se redressa, comme pour reprendre une allure plus fière et impressionnante. Il était bien plus costaud et grand que son opposant et il comptait sur son charisme habituel pour le dissuader de faire quoique ce soit. Alors qu'il tendit la main vers lui, il fronça les sourcils, le menaçant d'une voix grave:
"Monsieur, vous êtes dans un poste de police, sans aucune autorisation. Je vous prierai d'attendre la fin du service de Madame Huanau si vous voulez régler tout problème personnel. Je vais donc vous demander de sort-"
Mais à peine eut-il le temps de finir sa phrase qu'il loucha sur l'arme qu'on venait de braquer sur lui. Il écarquilla les yeux et releva le regard sur ce dernier, gardant son sang-froid à tout prix.
"Monsieur baissez cette arme de vous prie..." il s'empêchait d'haleter mais son pou battait à la chamade.
Ne pas le brusquer, ne surtout pas le brusquer. C'était sa vie en jeu et certainement aussi celle de Leila. Molly, Grace, Jean. Il voulait les revoir, au moins une fois. Deux fois. Trois fois. Jusqu'à mourir de vieillesse. Et pas d'une balle dans la tête.
"LA FERME!La ferme je te dis, ou je t'explose le cerveau. T'essayes de me la piquer hein?Et toi Leila tu le laisses faire?Espèce de sale trainée!" (son index tremblait sur la détente.) (Kye priait pour que la Mort ne vienne pas le chercher.)
De tous ses cours qu'il avait eu sur la médiation, il ne voyait vraiment aucun moyen de le calmer et t'empêcher toutes attaques à part l'intervention même de Leila. Mais ce n'était pas son boulot et elle n'avait pas les qualifications requises. A part l'attaque...il ne voyait pas. Alors il allait attendre, un moment d’inattention, pour lui sauter dessus et l'immobiliser. C'était du quitte ou double. Avec pour enjeu sa vie.
Il redirigea son regard sur sa secrétaire, furtif.
Leila, je compte sur toi.
Invité
Invité
Dim 12 Mar 2017 - 1:06
you shot me down bang bang
Mon ventre se tord à l'écouter parler - non attends Nathan je t'aime du moins je t'aimais oui ça faisait un petit moment que je voulais t'en parler. ------Tu me fais peur Nathan. Tes gestes tes cris tes coups parfois pourquoi fallait-il que tu changes de cet adorable garçon que tu étais pour devenir cette o r d u r e possessive jalouse trop présente ah Nathan ce n'est plus toi que j'aime. Et je suis navrée de te l'apprendre ainsi.
Quand l'arme brille en face de Kye mes larmes ont déjà fait leur chemin jusqu'à mes joues car je savais que ça allait arriver je ne te connais que trop bien. Mais Kye oh Kye toujours bon chef toujours brillant s'est levé avant que je pense à réagir putain- J'ai l'impression de faire un mauvais rêve.
Mon corps bouge au ralenti alors que je me lève de la chaise les yeux braqués sur toi suppliant de ne rien faire et à chaque fois que ton doigt tressaute sur la détente je sens mon cœur qui manque un battement tout mon corps se tend.
------J'aimerai revoir Maman ------Papa ------Cole ------J'aimerai serrer Kye dans mes bras juste une fois et à ce moment-là je pourrais sûrement mourir heureuse. Mais certainement pas maintenant.
- J'suis... J'suis d-désolée Na-ath..
Chaque syllabe est entrecoupée de sanglots de reniflements qui ne font qu'amplifier à chaque seconde je n'ai pas l'habitude de me voir comme ça si navrée si coupable si pathétique et je crois que ça me perturbe.
- C'est ma faute je-j'ai fait que-que retarder les choses je.. j-je sais que tu me pardonneras pas -de ne plus t'aimer- mais s'il-te-plait fais pas de conneries..
Le mélange de larmes et de mascara brûlent mes yeux mais je crois t'apercevoir qui avance vers moi avec une lenteur une tendresse qui me surprend. Tu es si imprévisible Nathan - c'est fou comme l'amour peut te changer et pendant quelques secondes je crois grâce à ça avoir l'emprise sur toi.
Ta main libre effleure mes cheveux puis les serre d'un coup près à les tirer les arracher mais non ce n'est qu'une caresse pleine de haine pleine d'amour alors que ta joue se colle à la mienne.
Ton contact ------me perturbe alors dans le doute je décide de ne rien tenter de dangereux. Mes bras s'accrochent à tes épaules pour m'empêcher de tomber. Nathan je crois que tu pleures aussi.
- Je t'avais prévenu mais- mais tu m'as pas écouté Leila.. est-ce que tu m'entends quand je parle ? Je sais pas je sais jamais avec toi c'est un truc de fou.. Je sais pas comment je fais pour t'aimer après tout ça.
T'as un rire et je ris avec toi sans savoir pourquoi on m'as toujours dit que dans les moments difficiles il fallait toujours rire alors je ferme les yeux. Mes larmes mouillent ta chemise alors que dans un moment de lucidité tu tends à nouveau ton bras droit vers Kye tes yeux brillent des larmes et d'une rage plus vive encore une colère amoureuse.
- Fais pas - un - geste.
Je crois que c'est à moi qu'il parle. Sa main se crispe contre ma taille et je n'ose plus trop respirer. Dans mes sanglots je pense à Kye et je ne fais que pleurer de plus bel. ------ Je suis désolée pour tout ce que je vais causer.
(hrp : passage sauvage à la première personne, sinon euuuh je pleure des larmes de sel)
HRP: Tu m'as tellement mis dans une impasse jpp de toi en vrai lmao.
L'angoisse s'intensifiait, lui donnant l'impression qu'on lui dévorait l'intestin. Les secondes étaient devenues des minutes et les minutes des heures. La tension était à son apogée et pas une seule seconde il n'y eut une ouverture pour Kye à attaque le fameux petit-ami psychopathe;
"La prochaine fois, tu apprendras à choisir ton copain Leila." il pensait alors que les deux tourtereaux s'étaient mis à rire sans aucune raison. Le stress certainement.
Mais au fond, il le savait, il n'y aurait pas de prochaine fois. De toute manière il ne pouvait rien faire et pour cause; Nathan était accroché à Leila (ou peut-être était-ce l'inverse, qu'importe après tout) et si il se risquait à lui foncer dessus, dans l'instant, une balle aurait pu malencontreusement toucher l'innocente. Et ça, le brun ne se le permettait pas. Alors il restait là, statique, un rictus forcé, comme pour résister à la peur qui faisait courir son cœur au galop. Il pouvait même l'entendre raisonner jusqu'à ses oreilles, engourdir son esprit mais ses réflexes, eux, restaient intactes.
Même si lui était destiné à mourir ici et maintenant, il ne voulait pas que Leila souffre. Il ne voulait pas se laisser tuer sans avoir à essayer de la sauver. Il voulait au moins qu'on se souvienne de lui en héro, quitte à s'éteindre dans l'instant.
Alors fièrement, faisant face à la mort, S A mort, il resserra ses poings et fixa le gun qui le pointait désormais. Une grande inspiration. Un clignement d’œil. Et un élan soudain, il se jeta sur son agresseur.
Tout se passa si vite; Un coup de feu retentit, Mais l'agresseur fut désarmé, Et un deuxième coup fut annoncé, Entre les deux yeux de Nathan, Qui s'écroula (sans v i e)
Si seulement Kye ne s'écrasa pas par terre, l'arme d'une main, et l'autre posée sur son torse où une vive douleur avait déjà fait son apparition. Le temps était désormais compté pour lui. Il le savait. Elle le savait. Il grinça des dents et se retint de bouger le plus possible alors qu'à travers sa chemise, une tache rougeâtre commença déjà à s’agrandir. Il se sentit avoir le souffle coupé, toute énergie quitter ses membres et cette sensation de flou l’envahir.
Mais Leila était saine et sauve et l'homme hors d'état de nuire. Il avait réussi sa mission. Et rien que pour ça, il la fixait, elle, pour qui il avait donné sa vie, l'air perdu et aussi un peu désolé malgré la douleur qu'il persistait.
"Appelle Jean, appelle les secours..." un murmure, un souffle, des mots qui le firent cracher du sang. C'était là vraiment sa fin?
Un deux trois, Bientôt tu ne seras plus toi, Mais un corps sans voix.
Invité
Invité
Mar 4 Avr 2017 - 19:43
you shot me down bang bang
Un Deux (Huit) Tout se passe si lentement tu sais Kye, (tout est si rapide et pourtant et pourtant). Sous mes yeux la scène se déroule au ralenti, D’abord le coup de feu (un) Et je sens mes oreilles qui sifflent l’adrénaline qui gicle, Puis il y a le corps de Nathan qui se dérobe de mes bras pour tomber sans vie sur le sol. ------Au moins il n’a pas eu le temps de souffrir. (deux) Puis il y a l’angoisse (trois) et la tristesse (quatre) et les pleurs et la rage et les sanglots (cinq six sept) et ton corps à t o i sans personne pour le soutenir (laisse-moi le faire je t’en prie). J’espère à ce moment-là à la huitième seconde que ce n’est qu’un mauvais rêve et que je me réveillerai dans les bras d’un de vous deux, que ce n’est qu’une illusion et que tout va bien. Mais non mais non (tout va mal) alors j’attrape mon téléphone à l’aveugle le mascara me brûle les yeux mon incompréhension me déchire en deux. Jean je t’adresse des mots étouffés criés hurlés je n’ai plus la force de te détester et j’espère te voir arriver dans le cadrant de la porte que je ne sois plus seule là-dedans (j’ai si peur kye) pour toi pour moi pour Nathan parmi toutes mes larmes une grande partie lui sont adressées car (il ne reposera pas en paix). Je donne l’adresse aux urgences je n’ai pas la force d’être paniquée, et quand le téléphone tombe sur le sol (voilà kye j’ai fait ce que tu m’as demandé) (tu es fier de moi kye ?) je glisse jusque à toi je me mets à genoux face à toi le roi mourant. (moi la reine déchue)
Un bras autour de ton corps je te mets sur le côté et mes cheveux tombent jusqu’aux tiens jusqu’au sol.
- Regarde-regarde-moi Kye.
C’est un ordre timide que je te donne je veux savoir que je ne te perds pas à ce moment-là que tu es toujours avec moi
- Putain
(Je couvre la douleur par les injures) (c’est une mauvaise habitude haha).
- Ça va- ca va bien se passer ok ils arrivent vite je- putain putain je suis tellement tellement tellement (ça se crie ça se mélange aux pleurs) TELLEMENT désolée Kye je putain putain regarde-moi dis-moi que t’es là j’veux SURTOUT pas te perdre (je pèse mes mots) t’es plus fort que ça je-
J’inspire j’expire mais je n’arrive plus à respirer ma main embrasse ta joue et je tourne délicatement ta tête vers la mienne.
- Putain
dis-moi quelque chose.
(que tu m’aimes) (que tu me détestes) mais dis-moi quelque chose.
Kye ne souffrait pas. Il sentait son corps l'abandonner et il savait que bientôt il s'envolerait. Et pourtant, dans cette mort qui lui semblait douce, lui qui ne voyait pas quel spectacle morbide il pouvait offrir, il souriait, à peine, mais il souriait. Le sang s'échappa de sa bouche et aussi de son torse.
Pauvre petit Kye tout troué.
Son souffle était court, inexistant, prêt à pousser un dernier soupir et s'éteindre. Et pourtant il y avait ses cris, ses affolements, ses pleurs. Il en perdit son souffle, pour une fois, le héros de l'histoire tirait son chapeau pour s'endormir à jamais et pour toujours. Molly allait devenir une belle femme, comme sa mère, Grace, qui allait continuer d'être la femme si talentueuse et indépendante qu'elle était.
Et le monde allait continuer de tourner. Sans Kye. Sans le gentil policier. Comme si il n'avait jamais exister. Son regard était pourtant plongé dans celui de Leila. Il aurait voulu répondre, mais désormais il avait trop mal, il était trop faible. Il vint seulement poser sa main sur la sienne, comme pour la rassurer, sans un mot. Mais à quoi bon quand un voile noir vint lui cacher les yeux, le plongeant dans un sommeil forcé mais cruellement doux. Adieu Kye.
Et le monde t'oubliera. Et le monde tournera. Sans toi.
Apollyon
hellébore
Messages : 202
Pouvoir : destruction
Occupation : Policier
Avatar(s) : Jacket - Hotline Miami
Mar 9 Mai 2017 - 20:29
you shot me down bang bang Feat Leila, Kye qui dort, un macchabée
quatre à quatre il dévale les marches : Gun à la ceinture. Un bras à moitié enfilé dans son blouson en cuir, son épaule qui racle contre le mur, fichu virage. Le bruit lourd de ses pompes qui matraquent le sol, rythmé par le tintement des clés de sa caisse. La marche arrière à l'arrache, il mange le trottoir, qu'importe. Fuck fuck fuck fuck FUCK LEILA
Il est en civil, c'est pas sa journée, pas sa journée non. Il est mal peigné Leila, il est mal rasé Leila, il était tranquille avachi devant sa télé. C'est pas soirée foot. (sinon il serait au bar) Dans son canapé il était bien, Fox News qui déblatère en fond sonore. Déblatère toujours dans l'appartement vide. (évidé, retourné en tout sens dans la précipitation et où étaient tes putains de clés ?!) Maintenant cocoonés par la chaleur du contact mécanique.
Bleu rouge bleu rouge Le gyrophare pépère sur la caisse. Orange rouge orange rouge Les feux grillés avec le veto de la loi.
Ton soupire contre le combiné - son souffle contre le combiné. tes hoquets de pleurs - ses lèvres asséchées. Garde - ton - calme. Lorsqu'il appuie contre la pédale de l'accélérateur. (Jean qui joue avec les allumettes de la circulation) Ses cris Cette hystérie de la douleur qui résonne encore Comme une sirène de pompiers qui se rapproche se rapproche... Le gyrophare Dans son rétroviseur au loin soudain. Il flippe. La sirène le talonne. Il écrase son talon. Il a envie de la voir tourner au coin de la rue. Mais toujours de loin elle suit, le même chemin.
Il n'a même pas eu le temps de poser de questions, ta détresse, il n'a rien pu faire au bout du fil pour la soulager. Déjà sectionné avant qu'il n'ait pu émettre la moindre protestation. La ligne suspendue tandis qu'il enfilait son fut. Et forcément Au bout du fil. (alors que ça tourne en boucle dans sa caboche) Il pense à lui. Mais c'est pas ça hein. (rire nerveux) hein ?
Parce que sinon Putain Leila ... Il sait pas encore mais Putain Leila. Voilà.
quatre à quatre il a oublié de claquer la portière derrière lui monte les courtes marches. Alors il claque la porte contre le mur. (pour compenser sa frustration) Fait son entrée la peur nouée au ventre. Ça (il entend au loin comme étouffer, des sanglots.) Dégaine, en joue.
... Leila ?
Pas d'hésitation face à la porte des bureaux. Et Puis Tout S'effondre.
le paysage découvert, ses mains crispées sur son flingue qui tremblent devant le tableau macabre. Leila (aux iris sévères) les mains barbouillées de sang, le visage noir de maquillage (et les beaux cheveux platine parsemés de rouge.) Il abaisse l'arme, la range sans penser à ses gestes. Son cœur qui bat à toute allure, ses entrailles qui ont envie de se faire la malle. Holy... Il prie alors qu'il tombe à genoux à côté de lui (à côté d'elle aussi) pour qu'un seul sac soit suffisant. Vérifie le pouls. Il paraît si calme en cet instant (déformation). Il n'entend plus les sirènes qui résonnent dans le fond. Tout ça c'est plus que du décor pour lui, devant la fleur carmin qui a fleuri sur le poitrail de son supérieur. Non. De Kye.
pourquoi ??
Il a envie de passer ses mains contre lui, de l'enserrer dans ses bras, lui dire que tout va bien même si là il s'est endormi. Mais il sait Jean. C'est un homme bien formé Jean à la société. Alors il ne fait rien (car l'ambulance est arrivé). Ce sont eux les médecins, pas lui non pas lui. Lui Qui n'arrive pas à redresser son regard dans le tien Leila. Lui Qui se demande pourquoi il n'était pas là (il sait pourquoi) mais demande quand même. Au fond de lui. Pourquoi. (encore et encore et ça s’amplifie ça enfle dans son crâne ça lui donne mal à la tête ça fait briller ses yeux ça lui fait serrer la mâchoire et il n'arrive plus à déglutir ça lui fait poser sa main sur la rosace pour faire genre ) Il sait bien que ça sert à rien, tout ça.
C'est trop tard, c'est trop tard à présent. Jean a un(e balle) train de retard.
codage par evil triangle.
weshwesh:
Jean qui est ici purement pour le drama mdr
Invité
Invité
Ven 19 Mai 2017 - 23:32
you shot me down bang bang
à ce moment-là je ne suis plus que spectatrice d'une macabre tragédie dont apollyon aurait été le rôle principal la figure modèle le héros arrivé trop tard pour sauver son bien-aimé (le doigt sur la détente) et le cœur en sang en miettes je crois que tout va vite que je vois la lumière des ambulances pendant une seconde j'hésite à suivre kye m'allonger à côté de lui sur le brancard je n'ai plus rien à faire dans ce sordide huit-clos dans cette épitaphe récitée à mi-mots (repose en paix) et j'effleure mes cheveux comme un résidu de poussière un dernier souvenir du commissaire disparu (en tout sauf en paix) et je crois que c'est en distinguant la silhouette à côté de moi que les remords ont éclaté comme une effusion de sang jamais versé (le mal) aimé (le seul) ami
- jean..
je renifle une fois mille fois je dois pas avoir l'air conne ha(ha) maquillage dégoulinant la seul survivante d'un génocide à trois (bang) bang ma tête est lourde à force de supporter le poids d'une soirée
- jte jure jean je sais pas ce qui s'est passé.. c'est allé trop vite... et lui il..-
lui il aurait su faire autre chose qu'éclater en sanglots lui lui il se serait comporté en héros comme il le fait à chaque fois et je me sens si conne si conne de lui avoir laissé un dernier souvenir pareil mais il était trop gentil il m'en voudra pas haha si ? (j'enterre les gens trop vite peut-être mais c'est jamais bon de se donner des faux espoirs)
un souvenir mémorable un deuil à faire à deux et une tâche de sang immaculée
- je peux dormir chez toi.. ?
on sait jamais quels morts peuvent revenir nous hanter (c'est une timide proposition de les affronter à deux)
you shot me down bang bang Feat Leila, Kye qui dort, un macchabée
Zip La sourdine qui tourne en boucle éteindre la radio de la réalité L'espace de ses battements, d'une réflexion, d'un sentiment qui grandit grandit et dévore ce qu'il avait oublié qu'il possédait là entre ses deux poumons. Bien là pourtant Tu vois Jean Tu vois jour après jour malgré tout Malgré tout... Et ça fait putain de mal ça bat si vite ça cogne dur comme lorsqu'on frappe à une porte qui ne veut pas s'ouvrir ça a envie de sortir de se démêler là de se déverser et de tenter le tout pour le tout de pas trop y réfléchir de juste ressentir (pour une fois) Mais c'est trop tard, lorsque les chemises blanches autour vous demandent de vous pousser, marque le périmètre avec leur brancard.
Zip. Le sac dans lequel on enterre le sans-nom pour lui (il s'en fout il s'en fout tellement c'est juste la cause il n'a rien envie de savoir de cet autre de cet élément destructeur) Il n'a rien à en tirer il est mort.
Aucune vengeance à avoir ici aucune satisfaction pour soulager cette culpabilité qui lui demande rançon et serre si fort sa gorge. Déglutir, fait vibrer plus fort cette épée de Damoclès. (à tout moment elle va s'abattre il le sent il le sait et oh Leila si tu savais ça risque de pas être joli joli) Lorsqu'elle viendra couper sa raison Lorsqu'il aura ce feu dans les yeux en cendre au bout d'un verre, mais pas du premier non du centième sûrement. Oh Leila l'ambulance s'en va il n'a pas pipé mot il est là comme un pauvre con. Là toujours les yeux sur la moquette entachée. Un con qui a eu l'audace de penser qu'en s'éloignant des fumées de la ville il pourrait trouver ici Un petit coin avec l'espoir de se débarrasser de la poudrière imprégnée dans ces mains. Mais ça reste toujours, ça lui revient dans le nez, tel un retour de flamme.
Le retour de flamme Leila Lorsqu'il lève ses iris qui tanguent entre colère et désespoir pour croiser les tiennes Ton visage Ta respiration Tes expressions Tes paupières qui battent Tout est si Vivant en toi Tout est si intouché sur toi le sang d'autres Où est le tiens Leila ? Jean aurait compris Si ça avait été sa pomme Jean aurait compris Si ça avait été toi Mais c'était lui Lui On parle bien de lui Leila hein ? Le Kye auquel les quelques gamins en dérivation font des grands sourires, font des check, rient et le saluent dans la rue en dehors des horaires ? Le Kye qui essaie toujours de repentir tout ceux qui ne méritent pas autant d'attention ? Le Kye que toute la ville à envie d'inviter chez lui parce que tu sais bien qu'il cuisine bien, puis il rigole bien, puis il est gentil Kye mais il est pas niais ça non il est juste ce qu'il faut. Juste ce qu'il faut Leila tu le sais oui.
Son regard cherche dans le tiens ton excuse mais il ne la trouve pas. Il n'aperçoit que ton maquillage dégoulinant et ça le dégoûte tout ce noir sans vrai blessure T'es pas une guerrière dans cette bataille Leila pour lui t'es juste une spectatrice qui a rien fait.
T'as rien fait pour arrêter ça Et Si ça se trouve tout ça c'est à cause de toi et de tes putains de fréquentations craignos (il pense à Cole qu'il peut pas piffer mais qui pour sûr est une tapette du monde la nuit. Combien d'autre, gamine ? Combien d'autre de ces basses fréquentations tournent autour de ton jolis minois et de tes beaux éclats ?)
... La moquette va pas se nettoyer toute seule La fermeture ne va pas s'organiser d'elle même Les mails aux collègues vont pas s'envoyer d'eux-même. Mais déjà tu penses à ta petite personne, à vouloir te blottir à vouloir fuir Lorsque t'as rien subit t'as rien subit c'est pas toi qui t'ai pris la putain de balle Leila ! C'est pas toi qui a descendu l'autre (il compte bien sur Kye pour avoir fait tomber ce trou du cul) Ça au moins Il connait assez bien son supérieur maintenant pour savoir qu'il aurait fait le job jusqu'au bout. Parce que c'est un vrai, toi t'es juste une petite chose qui veut se faire plaindre.
Sa trogne se ferme face à ta douleur. Tu sais quoi Leila ? Va te faire foutre (mais il n'a même pas la foi de le dire, t'es pas son ennemi Leila non, ce soir t'es juste une loque qui l'incommode et l'irrite)
Tu sais
Et sa voix Et son ton Tout reste de glace tel un jugement
Tu sais tu étais là Leila Il prend ta place te pousse sans ménagement sur le côté d'un coup d'épaule.
Tu étais, juste là.
Il regarde autour de ce petit espace où il se tient à présent.
Juste là. . . et tu crois, rictus désobligeant, rictus désabusé par la situation, tu crois que là je vais t'inviter chez moi, être le bon con qui te servira d'épaule pour pleurer ?
Silence de quelques secondes à peine, La faciès cramoisie par la colère il serre les dents il se retiens tellement de te hurler dessus, il se retiens de passer ses nerfs sur toi mais tu sens bien à travers sa voix mâchée à quel point il a envie de te détruire là. Il te laissera pas te défendre, c'est un pugilat à sens unique.
Tu sais qui mériterait cette attention Leila ? C'est Molly lorsqu'elle apprendra que son père est entre la putain de vie et la putain de mort à cause d'un putain de type qu'on connait pas ?! Putain c'est qui même je l'ai jamais vu trainé là avant si c'est toi Leila, si ça viens de toi Leila cette connerie là...
Tourné vers toi, te pointant du doigt. Il tremble et tu peux le voir ça aussi les yeux fous les yeux qui cherchent Les crocs prêt à mordre. (il aura aucune pitié ça aussi tu le peux le sentir) Un jour collègue courtisée A présent sorcière à flamber. Il sent la fumée et l'odeur de la poudrière et il ne pleure pas Jean non il est bien trop en colère pour ça bien trop brûlant D'une haine si vivace de savoir qu'on vient peut-être de lui arracher Arracher ce qu'il ne saurait encore nommer.
Il avance sur toi, le doigt pointé et il se retiens mais malgré la colère lorsque son doigt te touche pile là entre les seins, là à sa blessure, lorsqu'il appuie, plusieurs fois, clignotant du regard, sans pouvoir parler, les lèvres scellées par la douleur mais à chaque fois A chaque fois que son doigt tapote sèchement contre ta peau à chaque nouveau coup il voit sa vue se brouiller, ses lèvres s'écraser un peu plus l'une contre l'autre. Toi toi toi toi toi Il pense Toi toi toi toi toi Il hurle en lui. Un toi de trop il fait volte face avant de faire une connerie, passant une main sur son visage marche mécaniquement vers les bureaux, commence à chercher les affaires. Le travail. Jean Apollyon, Il aurait jamais dû le laisser seul avec elle Il aurait jamais dû non C'est aussi de sa faute dans le fond. Mais il n'a pas envie d'y penser là Le travail va pas se faire toute seul non. Et c'est la voix rauque qu'une s'adresse une dernière fois à Leila sans être capable de lui faire face.
Rentre chez toi Leila.
Comme un couperet, comme un dégage à demi-mot, comme s'il la reniait de ses fonctions pour la soirée. Il a besoin de ce moment de solitude avec lui et son badge, lui qui nettoie la scène, lui qui fait le nécessaire, lui qui assure le coup Comme Kye l'aurait assuré.
codage par evil triangle.
plore:
Jbjr j'ai envie de dcd je suis désolé leila jtm fort en vrai
Invité
Invité
Sam 23 Sep 2017 - 20:50
you shot me down bang bang
ça pique ça pique et ça brûle, le sel rance de l'amertume qui roule sous les carcasses décharnées des compagnons funestes du héros mort au combat - troué au cœur, tristes funérailles.
- j'suis désolée
renifle piteusement la tête baissée contre le doigt accusateur de l'ennemi nouveau ; inquisiteur croulant sous les balles, sorcière au bûcher des coupables (de n'avoir rien fait). elle n'a rien fait car elle n'est capable de rien elle elle rien qu'elle qui se sent si misérable cosette à la peinture coulante et aux genoux tremblants d'une nouvelle honte (de n'avoir rien fait). leila tombe et elle se dit que tu as raison mais tu sais elle ne pensait pas à mal non vraiment parce que tu sais elle est vraiment pas terrible leila alors elle se dit que pour elle c'est pas un mal (de n'avoir rien fait).
- je vais rentrer, pardon
elle n'a rien d'héroïque rien d'une survivante dans ce huis clos sanguinolent rien qu'une suivante une incapable coupable du terrible crime (de n'avoir rien fait). dans la prison des oubliés va s'enfermer toute seule quand elle se retourne en essuyant d'un doigt les traces noirs sous ses yeux criblés de larmes il a raison elle n'a pas à se plaindre elle n'a rien à faire là elle n'a rien fait là
- je je le dirai à grace
ce soir leila est rentrée chez elle sans avoir rien fait.