Avatar BOKU NO HERO ACADEMIA - izuku midoriya Surnom Crapaud la plupart du temps, mais il a une nette préférence pour grenouille. Âge dix-neuf années. Date de naissance Un vingt-trois juin caniculaire. Lieu de naissance Sapporo, Japon. Nationalité Japonais. Occupation A arrêté ses études il y a peu suite à un examen raté. Enchaîne les petits jobs sans grandes qualifications, même s'il a tendance à se faire virer au bout d'un mois. | caractère grenouille, grenouille t'as vraiment pas d'chance on dirait qu'Dieu il t'a monté à l'envers qu'il t'a foutu l'coeur de travers tu sais, à la place du cerveau
Arrêtes de pleurer grenouille, tu fais juste pitié. Je t'assure, tu n'arrives plus à émouvoir personne avec ton visage fade et tes yeux fatigués. Mais c'est plus fort que toi, je sais. Tu respires et expires la tristesse, celle qui se colle à la peau, celle qui dégoûte, celle qui fait fuir. C'est pas ta faute crapaud, il faut croire que tu es né comme ça, avec cette lassitude qui te sert de deuxième peau. T'es pas venimeux ( et puis ça serait trop classe pour toi ) , juste écœurant avec ta carcasse poisseuse. Tu donnes le bourdon, tu passes tes malaises comme si tu refilais ce fichu rhume que tu attrapes tout les hivers. Tu sais pas garder tes microbes pour toi, tu sais pas comment faire pour changer. Parce que toi, dans ta tête, c'est toujours un bordel sans nom. Celui qui te torture, qui te met en panique quand tu côtoies cette cruelle société qui juge la différence. On dit que tu es timide, mais t'es plutôt du type émotif, le genre à tout prendre au premier degré et à voir tout en noir quand on tente de t'aborder. Le genre à pleurer nerveusement pour un malentendu. C'est bien pour ça que t'es fatiguant ; On ne peut rien te dire sans que tes yeux se mettent à s'humidifier. Sans que tu te décomposes sur place. On a parfois l'impression que tu portes toutes les larmes du monde au creux de l'âme, mais ô, ce serait que trop beau. Toi, tu n'es pas un martyr, tu es juste un petit crapaud, le vilain petit canard insignifiant qui coule dans les abîmes. T'as pas appris à nager, t'as jamais voulu. Alors tu attends. Tu attends d'avoir les poumons gonflés par l'eau salée, t'attends que ta vision se trouble, t'attends d'avoir froid. Et tu espère qu'un jour, la grâce viendra te libérer.
Mais t'es pas méritant pour ça, même pas assez courageux pour venir à sa rencontre en premier. Les premiers pas non plus, tu n'as jamais su faire. Et si t'as déjà essayé une fois, c'est que tu t'es encore profondément raté puisque tu es toujours entrain de respirer. Maman dit que t'es juste un peu sensible, papa dit que t'es l'enfant 'poids lourd'. Le psy' quand à lui, confirme juste que tu es dépressif. Malade. C'est pour ça que les pilules s'entassent en dessous de ta lampe de chevet, mais aussi pour ça que tu passes ton temps à dormir quand on ne te vire pas du nid familial de force pour la journée. Tu n'as jamais été un mec solide en général ; T'as tendance à vomir facilement après les repas, tout autant que tu es le premier à venir choper les épidémies de grippe. ' Faut croire que ton corps est aussi en désaccord avec ta caboche. Et tout ça, si on parle pas de tes fréquents saignements de nez.
Tu sais pas t'y prendre avec les autres, t'as la maladresse dans le sang. Ton cadavre tremble, puis se meurt une deuxième fois sous l'abondance d'informations extérieures. Alors la plupart du temps tu te tais, tu formules des excuses étouffées avant de prier intérieurement pour qu'on puisse t'oublier. Car t'excuser, c'est tout ce que tu sais faire, grenouille. Tu n'arrives jamais à aligner trois mots potables, à partager tes idées les plus profondes. T'as tellement la trouille qu'on te juge que tu passes ton temps à te calquer à tes interlocuteurs. Parce que soyons franc, tu n'oses jamais t'imposer. Tu as peur de perdre le peu de gens qui semblent 't'apprécier', et pire, tu as peur qu'on vienne de nouveau se moquer de toi. T'es juste trop fragile pour supporter une nouvelle fois le rejet. Alors souvent, on te trouve fade, sans intérêt. Et tu ne sais pas si c'est mieux ou bien pire.
En fait, t'es pas si méchant. T'étais même plutôt gentil avant que tu ne deviennes cette triste charogne. Tu l'es toujours, certes, mais tu as juste perdu la notion des couleurs. Tu es juste gris, horriblement gris.
T'as beau dire mais t'en rêve, t'en crève du jour où quelqu'un viendra te féliciter te dire que tu sers pas à rien, que tu toi aussi tu es important et peut-être même que comme ça toi, petit crapaud, tu redeviendras heureux. |