Deux sucres contre la coupelle qui porte sa tasse. Mes mains en tremblent, rien que d’y penser.
Elle s’est assis à une table côté rue cottoyée, et derrière mon comptoir comme une cage dont je me suis fait prisonnier, j’enfouis mes émotions pour que les Hellébores qui me provoquent nuit et jour, ignorent comme je l’apprécie. Seraient-ils capables de s’amuser d’elle pour s’amuser de moi ? Le regard sec deux mèches devant mes grands yeux j’empoigne la carte des boissons et oublie dix clients,
C’est elle que je veux. C’est sa voix que je veux écouter. C’est son attention sur moi qui m’importe. Alors pas après pas je m’en rapproche, mais pas après pas j’en frissonne encore,
Ses traits son air sa peau dieu comme je voudrais la toucher…
« Vous savez ce que vous voulez ? » osais-je demander sans feindre mon excitation tandis que la carte glisse contre la table.
Cela fait trois fois qu’elle vient, Trois fois que je suis la bête et elle ma belle, Trois fois que j’ignore le peuple pour la reine, Ne me demande pas d’être à genoux car j’en tomberai des nues.
Tourner les talons et préparer la tasse de client, quotidien. Mais c’est la tienne parmi les autres qui porte un gâteau frai, l’as-tu vu ? Deux sucres, contre la coupelle, qui porte ta tasse;
Et un petit biscuit embrassé de petites en chocolat, fermement tenu dans un sachet.
Si je pouvais chasser chacun des êtres qui peuplaient le café d’un « Il y a grand feu ! » sans te chasser toi… Je tenterai.
Mais un grincement que je découvris être ma voix s’immisça maladroitement dans le brouhaha des passants, et je me surpris ;
« Ah. Hm. C’est gentil. Hm, de venir, souvent, au café. Enfin… Merci. On s’est déjà croisé dans la ville ? J’ai l’impression, enfin, voilà. Désolé. Hm… Vous prendrez autre chose ? »
codage par joy
Invité
Invité
Mar 21 Fév 2017 - 1:53
Il y a cette mélodie qui fait vibrer l’instant présent, qui lui donne cette envie de danser. Cette musique du café, qui est ; relaxante, reposante et cela la détend incroyablement. A peine elle avait mis les pieds à l’intérieur du dit endroit et installée sur l’une des chaises d’une table libre, qu’elle s’était accaparée de ses feuilles de partitions. Laissant alors place à son imagination de compositrice en herbe ; elle griffonne sur des papiers blancs aux lignes noirs relativement serrées et elle ne fait plus attention à ce monde qui l’entoure, comme toujours. Ni à toi, qui derrière ton comptoir, tu l’as contemple comme si elle était ta biche.
Elle est dans son monde à elle, rien qu’à elle. Elle attrape sa guitare enfouit à l’intérieur de son étui ; elle ne veut pas se faire remarquer par le monde à l’intérieur du café, non. Seulement écouter les notes qu’elle vient d’écrire ; pour voir si cela lui convient ; pour voir si la chanson qu’elle fredonne se mélange bien à la mélodie de son instrument.
Puis il y a ta voix qui l’a sort de ses pensées bien trop fermé ; c’est vrai qu’elle est au café malgré ce bruit incessant des passants. Elle dépose la guitare contre la chaise d’à côté, attrapant alors cette carte que tu viens de déposer. Elle l’observe un peu ; elle lit en diagonale ce qu’il y a d’écrit et son regard se termine sur l’une des lignes.
« Un chocolat viennois, avec un supplément de chantilly et des marshmallow je vous prie. » Puis tu pars quelques instants et elle se replonge dans ce qu’elle était en train de faire ; la guitare sur les genoux, les yeux rivés sur la partition & ses doigts qui caressent les cordes de l’instrument afin qu’elle puisse entendre le son. Elle y approche son oreille ; ses sourcils se froncent. Puis elle gomme l’une des notes, la mettant à un autre niveau. Elle répète la même chose, non pas deux, ni trois mais, au moins cinq fois. & elle écrit les paroles en japonais juste au-dessus… & lorsque tu déposes sa tasse, elle remarque ce petit sachet. Elle n’a pas commandé ça ; ses yeux se plissent légèrement, levant son nez de sa partition pour plonger ses pupilles écarlates à l’intérieur de tes billes.
« Excusez-moi mais, je n’ai pas commandé de biscuit. Vous vous êtes trompé de client monsieur. » Sa voix se fait douce, mais son faciès de poupée ne laisse rien transparaître, aucune expression, pas même un sourire qu’elle aurait pu faire. Elle pense que tu vas retirer sa tasse, pourtant ta voix transperce légèrement malgré le bruit des passants. Elle t’écoute d’une oreille, car ses yeux se sont reposés sur sa feuille et elle ne relève pas la tête ; griffonnant à nouveau d’autres notes de musiques.
« Ce n’est pas impossible, je passe souvent par le centre-ville pour aller à la patinoire. Et ça ira avec ceci, merci. » Elle ne daigne pas lever la tête pour te jeter un regard ; bien trop occupé par son bout de papier & la guitare sur ses genoux. Elle fredonne légèrement la mélodie de sa nouvelle chanson & lorsqu’elle pense être seule dans sa bulle, sa voix accompagne la guitare, laissant alors place à cette nouvelle composition, faisant à nouveau abstraction de tout ce qui l’entoure. Oubliant même qu’elle chante à vive voix, se donnant alors en spectacle sans même le savoir ; heureusement que tu es dehors Freyja.
hrp : c'est n'importe quoi ; je me suis peut-être un peu embrouillé à un endroit, donc si ça va pas, dis-moi surtout, je tâcherais de changer ça !