Solal s'en fout.
Solal est téméraire.
Solal est indépendante.
Solal se cherche encore.

Il n'y a pas toujours eu cette confiance ancrée en toi. Ni cette fermeté et ce détachement collé à tes lèvres. Et encore moins ce courage et cette force enclavés en ton sein.

Notre tête blonde apprend à vivre à ses dépends, seule.
Cadette d'une fratrie de trois frères, elle est choyée et protégée comme une princesse. C'est devant ce miroir que l'on peut apercevoir une mine peu fière, timide et peu sure d'elle. Oui, elle manquait cruellement de présence à cette époque. Absence totale d'orgueil, toujours à se cacher derrière ses frères. Pourtant, petite plume doré sait ce qu'elle veut faire, être plus tard. Dotée d’une curiosité étonnante, elle veut comprendre très tôt le fonctionnement des choses.

Et si l'on se penchait sur une des fractures de cette figure ? Génitrice absente, paternel dévorant son métier. Un à un, la famille se sépare. Un des frères de blondie l’accueille chez lui. Voulant à tout prix retirer sa sœur des griffes de la solitude du père. Elle vit, sourit, profites. Deviens vite mature. Mais ce n'est pas le plus important de sa transition. Non, Solal deviendra la femme qu'elle est, plus tard.


Oh, Solal.
Tu semble si pure, si douce. pas une once de méchanceté, de négativité. Restes ainsi, je t'en prie.
N'écoutes pas cette voix, ce visage. Ne caresse pas cet étrange souvenir qui t'apparais maintenant. ne le fixe pas, n'y touche pas. Dévies tes yeux de l'animal. Bouche tes oreilles pour éteindre le grognement du loup. Recule, n'ai pas peur et court. Non... non... oui. Te voici enfin, me voici enfin. Cette masse floue qui prend la forme d'une jeune femme caressant un chien type loup... a moins que ce n'en soit un. Une autre époque, lointaine, ces habits étrangers et... cette immense bâtisse.

-"Akio, reste sage ! ... Bordel qui t'a choisi un nom pareil..."

Elle ne te voit pas, ne t'entend pas. Et peu à peu, cette vision pénètre ton cœur, tes veines et ton âme. Cette air sombre et méprisant dans les yeux de cette brune. Alice. Comme si tu savais, tu la connaissait. Elle, toi. Toi, elle.

Oui Solal, tu es une réincarnée.
Difficile de s'y faire à l'idée du faut de tes 15 ans. Il t'arrives de voir des bribes de souvenirs. Parfois bien sombre.. ou parfois trop éclatant. Tu détestes cette Alice, tu n'aime pas ce qu'elle est et tu horrifiée à l'idée de te dire que tu étais elle. Tu repousses cette idée, très loin de toi. Comme si c'était une autre personne, n’acceptant pas la réalité. cette seule réalité qui t'échappes. Doucement, tu changes, prenant peu à peu les traits de ton ancienne vie. Mais rien de bien méchant. Tu savais rester sur le droit chemin. Tu traines cette histoire comme une épave, tu as honte. Car toi, tu la connais l'histoire, et pourtant tu es encore loin du compte.

Dans sa poitrine, hurle le fléau.
Une rage qui s'implante, une frénésie qui déchire et un râle à peine audible.

+ Déterminée, intransigeante, fière, capricieuse, toxique, moqueuse, joueuse, orgueilleuse, fidèle, impatiente, perfectionniste.

+ Elle était belle, mince et d'une taille semblable à la tienne. On aurait dit qu'elle portait toute la peine de ce monde sur ses épaules. Des billes brunes, mais tu les voient comme un doux ton bordeaux.

+ Alice est orpheline et habite donc un orphelinat avec son frère ainé de deux ans de plus. La mort de la famille entière semble douteuse, mais en 1588, les affaires ne sont pas toute élucidée. La brune est privée de sa famille alors qu'elle âgée de 14 ans. Mais étrangement, elle n'est ni terrifiée, ni triste... Mais plutôt, soulagée ?

+ Callum, son frère, semble attaché à sa sœur. Un amour débordant presque inquiétant. Normal, après un traumatisme. Toujours là à lui prendre la main. C'en est devenu dérangeant pour les occupants de la bâtisse. A cette époque, l'inceste est un crime, et la suspicion est grande.

+ Elle est morte à la vingtaine, son âme a vagabondé pendant longtemps. Elle a été reconnu comme une sorcière. Alors qu'elle était devenu folle en raison de tragédies.