Alexander Donovan
Wirt - Over The Garden Wall
Don't be slappin my penis
Surnom ♦ BARBIE Âge ♦ vingt et un ans. Date de naissance ♦ 12•04•1995 Lieu de naissance ♦ Foxglove. Nationalité ♦ amerloc. Occupation ♦ vendeur dans l'énigmatique cabane & traqueur. Pouvoir ♦ identification. Symbole ♦ cadavre d'oiseau | |
mental
Barbie doll, barbie boy, t’es rien qu’un pauvre mec qu’on a soumis aux excentricités d’un gamin, ton frère. Dans le fond tu t’en fous, parce que tu subis toujours, c’est devenu ton mode de vie, c’est devenu ton mode de fonctionnement. En réalité, si tu devais reprendre ta vie en main sans tes victimisations quotidiennes, tu serais un peu perdu, parce que tu ne sais plus choisir. C’est plus simple de laisser les autres se foutre de toi, et pour tout avouer, t’aimes bien te faire un peu plaindre, te faire un peu mener par la baguette, parce que tu sais que rien de tout ça n’est foncièrement méchant. T’es un peu comme ça, Barbie, léger et doux, tranquillement loyal et sentimental. Tu fais souvent la moue pour la forme. Tu es un gentil garçon qui protège ses petites amours, son gros bébé de frère, même si tu dis le détester, t’es quand même toujours derrière lui. Pourtant faut pas trop te chercher tes noises. Tu choisis tes bourreaux, tu choisis de qui tu es la victime, parce que oui, faut pas déconner, t’es pas con pour un sous, et si tu passes pour un fragile, tu n’en es pas vraiment un. Enfin, disons que tu fais tes choix et que tu sais être particulièrement exécrable avec ceux qui n’ont pas ta grâce. Tu es un brin méfiant autant que rancunier, tu n’oublies rien, absolument rien, et surtout pas les mauvaises choses parce que tu rendras tout, œil pour œil, dent pour dent, ongle pour ongle. Tu as beau être patient, à partir du moment où on te fait du mal à toi ou Ken, et tous ceux que tu aimes, alors là, t’es en mode dark barbie. Mais tu fonces pas dans le tas, t’es trop peureux pour ça, non, toi t’es plutôt du genre à élaborer des plans vicieux, genre laxatif dans la bouteille, ou piège dans la forêt, les trucs qui sont pas directs, parce que t’es un peu lâche, ne l’oublies pas.
histoire
T’es un petit gars d’ici, pas compliqué, pas vaillant. Pas très intelligent, pas très con, mais un peu quand même. Pas très fort, pas très puissant, pas très tout. T’es un gars du milieu. Du milieu de Fox. Même si t’es pas rusé. T’es un bon littéraire par l’habitude, et t’es né dans une famille aimante. T’es pas un gars né dans les problèmes, même si t’en es entouré, comme tout le monde. T’es pas très curieux et un peu pépère, alors quand pour leurs livres tes parents font le tour du monde, toi tu décides de rester dans ta ville renarde, après tout, le moment que tu préfères c’est quand elle prend ses couleurs orangées d’automne. Tu vis seul, et la prospérité te baigne dans une joie tranquille. Puis Thomas arrive, t’étais pas au courant, tu le prends comme ça vient, pas le choix après tout. Mais il est loin dans tous les cas alors ça ne perturbe en rien le long fleuve tranquille de ta vie. Mais bon, tu te sens enfermé à l’école, un peu pépère mais trop pépère ça te convient pas non plus. Alors tu papillonnes et tu te fais engagé dans une boutique un peu bizarre, l’énigmatique cabane. T’es un peu chelou en fait, tu l’as toujorus été. T’as toujours été en marge, quelque part ailleurs que les autres, t’aimes bien sans doute être dans ta bulle. Alors la boutique c’est un bon compromis, elle est bizarre, et puis toi aussi. Tu faisais des efforts pour t’habiller pas trop mal, mais depuis, tu fais ce que ton esprit un peu tordu fait. Tordu parce que tu le comprends pas trop toi-même. Mais après tout, qui a dit que le orange n’allait pas avec le bleu ? Des gens, mais tu les connais pas, alors tu mets un pull bleu et un pantalon orange, et puis un pancho rouge et vert, parce que t’aimes bien chaque vêtement, et qu’ensemble t’aimes encore plus.
Mais ton quotidien de célibataire vierge est interrompue par la garde Thomas. Tu te sens un peu comme la Vierge Marie, même pas cueilli, déjà père. Ca ne t’enchante pas vraiment, t’aimais bien ta vie de solitaire. En plus tu ne t’étais jamais occupé des gosses, ça ne t’intéresse pas. T’en veux à tes parents, mais ils ne sont pas là dans tous les cas, alors à quoi bon. Tu regardes Thomas, soupires, et reprends ton cours de vie de nouveau père. Mais il te stresse, mais tu reprends tes souvenirs que tu n’aurais finalement jamais aimé voir, parce que t’as peur du sang, que tu tombes dans les pommes quand t’en vois et que ce que t’as vu c’était pas ce que tu voulais voir, et que la vue du sang te fait tourner de l’oeil, et que les yeux t’en as quand même besoin, d’ailleurs t’en as toujours un sur Ken, alors tu vois que c’est important la vue, t’en as besoin t’as vu.
Alors tu rejoins les Hellébores pour clore le débat et t’essaies de reprendre tant bien que mal ton combat contre tout ça. Parce que ce que tu sais, c’est que t’as vu ta cervelle et ton sang étalé, et que c’est terrible, et que ça t’a bouleversé, et que dans le fond, tu sais que si ça arrivait à Ken… tu ne le souhaiterais pas. Ta ville tranquille, ta vie calme, ta puceauterie et tes vêtements chelous, dans le fond, c’était tout ce que tu demandais. Mais à croire que Fox est plus rusée que n’importe qui.
souvenirs effacés
Nom ♦ Donovan Prénom ♦ Alexander
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Jaune, y’avait du jaune teinté d’orange. Ca sentait bon le chaud, le chaud rassurant, tu sais, le truc où tu fermes les yeux et le vent vient te passer une main dans les cheveux. Le truc où t’es heureux. Ouais, t’étais heureux, tu le sens dans ton coeur. Quand t’as eu ça, tu sentais une grosse boule de chaleur te gonfler la poitrine, t’avais envie de pleurer tellement tu te sentais bien. Ta main n’était pas à toi. Dans le flou du monde qui se dessine face à toi, tu tournes les yeux et une silhouette que tu rêverais d’embrasser esquisse un léger sourire. Tu le devines par la barre blanche qui apparaît quand tu la regardes. T’as l’impression de flotter et tes jambes flageolent. Tu deviens du coton tout blanc, tout doux, tout tranquille. Ton souffle est chaud; le temps est coulant, calme, rien ne presse. T’entends un rire, probablement le tiens, il est heureux, roucoulant, sincère. Puis y’a tes viscères, ta cervelle un peu étalée. Sang, le rouge maintenant, t’arrives à sortir un gargouillement qui ressemble plus à un amas de caillots de sang qui veulent sortir de ta gorge qu’à autre chose, tu vois encore ta main dont les doigts sont tordus tendre vers la bête qui t’a pris. L’oiseau mort, c’est la dernière vision de toi-même.
Mais, tu ne t'en souviens plus vraiment.
derrière l'écran
Bonjour. Je suis vieille. Bisous, cordialement.