forum rpg tout public univers fantastique/paranormal aucun minimum de mots avatars illustrés 200*320px
-19%
Le deal à ne pas rater :
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H -16Go/512 Go
1299 € 1599 €
Voir le deal

Toxicomanie ◮ PHILARSÈNE
Invité
 
Invité
avatar
Sam 26 Nov 2016 - 18:56






façonnée par l'enfer
philarsène





colère misérable si instable si invivable qui parcourt ses veines qui vient lui étayer sa haine ; elle se sent si faiblarde et pourtant si intouchable. elle se croit maîtresse d’elle-même et pourtant ça crève les yeux qu’il y a quelque chose qui dicte chacun de ses gestes quelque chose qui la pousse à être si vilaine si indigeste.
entends tu la douleur
entends tu le malheur
entends tu la rancoeur
qui bataillent dans son coeur ?

et aujourd’hui elle danse aujourd’hui elle est en transe arsène,
c’est si jouissif, arrêt de la musique et puis elle s’élance elle te contrecarre de ses yeux rubis de ses joyaux intrusifs elle est
horrible arsène
elle n’a rien pour elle, pas même lui
esclave de ses sentiments, esclave parce qu’elle vous ment
ses pas la guident, ses pas l’emmènent vers ce qu’elle croit être la vérité
pourquoi toi
pourquoi toi tu l’as
pourquoi il te regarde comme ça
de ses doux yeux qui effleurent chaque instant ta peau
c’est si
i n j u s t e
elle s’est mordu la langue jusqu’au
sang
elle s’est retenue elle a fermé les yeux elle a joué à l’aveugle mais ça n’a pas marché
jusque dans ses rêves elle te voyait ; elle vous voyait, le sourire aux lèvres les étoiles dans les yeux
impuissante vous l’avez frappée
presque tuée
agonisante petite chose bâillonnée de ses propres mains

arsène a échoué.

alors elle avance, elle se grandit elle bombe le torse, elle relève un peu plus la tête ; alors plus jamais elle ne baissera les yeux face à toi plus jamais elle ne se laissera écraser par le doute, par la peur par l’angoisse de ne plus l’avoir
si égoïste arsène
et qui pourtant n’a même pas si saisi que tu n’y es pour rien au fond
mais ce n’est pas grave, tout ce qu’elle veut c’est t’entendre dire
qu’il n’y a rien
qu’entre vous deux ce n’est qu’un vague sentiment d’amitié
qu’au fond de lui il ne l’a pas oubliée
elle est si sotte arsène, si naïve si avide de lui
avide de son odeur avide de son sourire de son air rieur
de l’éclat de sa voix qu’elle ne peut plus qu’entendre de loin
celle qui ne la percute plus mais qui t’es destinée
celle que plus jamais sans doute elle entendra dire je t’aime
c’est si triste arsène elle est si hargneuse si dangereuse ; elle veut tout, elle veut pouvoir effacer et recommencer mais ça ne fonctionne pas comme ça
et toi,
toi tes lèvres tes yeux ta peau parfaite t’es arrivée
t’as tout bousculé
et sans même t’en rendre compte tu t’es placée en travers du chemin qu’elle s’est tracé arsène
elle ne supporte pas la concurrence, pas qu’on lui fasse violence
alors la voilà près de toi,
le spectacle s’est fini et malgré ta beauté,
malgré tes gestes ta douceur ta subtilité
elle t’a détesté
et elle ne comprend pas
qu’est ce qu’il pouvait bien te trouver.

arsène obsène,
arsène est venue jusqu’à toi les poings serrés le visage fermé
sans vraiment savoir ce qu’elle pouvait bien te dire ;
elle se place devant toi, fronce les sourcils, te détaille
elle imprime dans sa mémoire chacun de tes traits chacune de tes courbes, et elle sait, elle sait parfaitement que jamais elle ne pourra t’accepter
c’est difficilement explicable mais elle te hait
de ton aura jusqu’aux effluves de parfum que tu dégages l’écoeure
la colère monte lentement, elle la sent agripper ses pieds la tirer vers le fond mais elle tient, elle veut juste
te dire à quel point tu es impossible a quel point c’est impossible que tu sois là,
elle veut
te détruire
elle veut
t’anéantir
te blesser
te pourfendre jusqu’à ce qu’elle te voit tomber
terrifiante jeune fille
et puis ses doigts se crispent tandis qu’elle croise rapidement ton regard étonné
ses lèvres se tordent, se contorsionnent se plient dans une moue agacée
elle veut te briser
ça se sent dans ses yeux ça se sent à la façon qu’elle a de te regarder
et maintenant elle se rend compte que finalement
elle ne sait pas quoi te dire
elle ne sait pas quel mot prononcer quel mot choisir
elle pourrait au moins dire qui elle est, ce qu’elle fout là mais non
non
car la haine lui brûle la gorge dévore ses lippes lui bouffe la langue
le goût des larmes et de la tristesse infime se dissipe dans sa bouche
au fond elle est malheureuse arsène

et puis

c’est quoi ton problème, tu fous quoi avec sick ?

les lions sont lâchés.





— 764 mots … #DEA2A2





Invité
 
Invité
avatar
Dim 27 Nov 2016 - 15:42
toxic
((j'ai besoin de tout savoir))
de votre passé à la manière dont votre chevelure de boucles blondes a été coupée, ou même la tragique fin de votre ancien vous
je vous ai ignorée, durant ce spectacle
car les indésirables ne troubleront pas mon manège celui que j'ai construit tant bien que mal avec les volatiles
(il est rare que je vois des frères et des soeurs dans cette foule qui en demande toujours un peu plus)
ou sinon c'est lui, lui qui prend des photos lui lui qui nous réunit inconsciemment
vous êtes là
et je vous vois, ne craignez rien
je vous déteste déjà, vous savez
car j'ai tendance à haïr bien facilement, pour un oui ou pour un non
pour la jalousie des uns et des autres
vous êtes horriblement humaine, comme la plupart des personnes que je fréquente
ça se lit, sur votre visage sur vos cils qui papillonnent et votre bouche tendue ((écarlate)) qui quémanderait presque des baisers amoureux
je vous vois approcher, quand la foule se disperse je vous vois franchir le cercle de la scène (n'est-ce pas elle qui vous a tué, la jolie belle gentille scène ?)
et votre haine oh, m'amuse un peu ; elle me ravit un peu, elle me donne envie de vous briser d'étaler cette inconvenance qu'est la violence qu'on retient bien souvent pour laisser place à l'hypocrisie
((pour ça))
j'ai besoin de saisir votre regard vermeil
et vous me le donner là, stupidement en pensant m'affronter de cette manière
je suis impitoyable
(pour les idiotes comme vous)
qui envient chacune de mes relations, même celles un peu tendues
alors un sourire suffisant naît sur mes lèvres et je n'ai aucune honte à vous fixer dans les yeux en remontant ma robe venue d'un autre temps destinée au spectacle précédemment effectué
(cette histoire en est-elle la suite ?)
et dans votre iris je peux voir
la jolie ballerine aux cils frémissants
((les pas s'enchaînent douce dance un peu trop carrée pas assez explosive))
les cheveux tirés jusqu'à-ce que ça lui fasse mal et le menton relevé comme exigeant envers ce monde ; silhouette juvénile, dos droit et omoplates creusées. poitrine naissante et orteils recroquevillés par les chaussons trop petits les danseuses ne grandissent pas elles se conditionnent ((s'empoisonnent)) pour plaire
échine flétrie le rat n'a plus rien de gracieux ; il est pendu là grâce au ruban de satin blanc
dans votre pupille je vois
votre habitation détruite, les verres brisés et la gamine malheureuse ; pauvre petite
((je sais tout))
car c'est là mon pouvoir
arsène camélia victoire lescure
jolie petite
f r an ç a i s e
je marque d'une voix assurée votre manque de tact de politesse de maturité d'un
bonjour, mademoiselle lescure.
ma tête se penche et je fais rouler exagérément mon accent anglais horriblement condescendante miséricordieuse
c'est triste d'être frustrée à un tel point de se comporter comme une adolescente en manque. qui sait, de ce que je fais avec sick ? en quoi ça vous regarde ? si vous voulez ces informations c'est que vous le connaissez, alors aller voir avec lui. je n'ai rien à vous offrir mis à part le spectacle visuel de nos rires et de nos sourires. mes occupations aussi passionnantes soient-elles, ne seront pas dévoilées aujourd'hui, danseuse.
Invité
 
Invité
avatar
Lun 28 Nov 2016 - 11:48






façonnée par l'enfer
philarsène





elle n’a fait preuve d’aucune politesse d’aucune joliesse
elle a laissé les mots lui écorcher les lèvres lui lacérer la langue, laissé son poison se répandre sans même se soucier des conséquences oui
arsène a ôté les parures les dorures les fioritures
arsène hypocrite s’est cachée tandis que l’autre s’est bien réveillée
elle n’a pas mesuré l’étendue de sa bêtise, elle s’est adonnée à un jeu dangereux
peu scrupuleux
car arsène a perdu toute raison, tu le vois tu le sais
à la manière qu’elle a de te regarder, à ses traits trop plats trop parfaits qui ne vont pas tarder à muer vers quelque chose de plus horrible
de plus laid
et elle voit, elle voit dans ton rictus dans ton regard en biais dans tes paupières semi-closes jusqu’à la courbe de tes cils, jusqu’à tes cheveux tirés retenus en arrière de manière trop sophistiquée pour la sauvage que qu’elle est aujourd’hui
t’es si belle trop irréelle
si criminelle dans ta façon d’être tu es
ce qu’elle déteste tu sais parce que tu as tout ce qu’elle veut tout ce qu’elle n’aura
j a m a i s
et lui la chose la plus précieuse qu’elle a perdu elle le voit te regarder toi
et pas elle
il s’est détourné de ses cheveux de lune détourné de son regard de sang détourné de tout son être ;
toi impétueuse qui te satisfait de cette situation qui étale ce bonheur sous ses yeux tu
l’ e x c è d e s
dans tes mots dans ta voix dans ta façon d’être tu lui donnes la gerbe t’es si
é c o e u r a n t e
et puis
son nom résonne dans le creux de ses oreilles jusqu’aux tréfonds de son crâne, écho pourri qui la harcèle qui rebondit contre les parois de sa tête
elle le connait pourtant mais ça la dérange de savoir que tu le sais
mais elle ne saisit pas tout de suite la teneur de cette révélation, elle ne bronche pas, son visage si neutre n’apporte rien pas la moindre once de colère
hormis ses yeux ténèbres, ses yeux reflétant l’enfer noir despotique où dansent lentement les flux maudits de son âme toute entière
elle a besoin
de te voir perdre ce sourire condescendant
de te voir déchanter de te voir défaillir elle voudrait
cracher ses mots pour pouvoir te voir descendre de ce piédestal de carton sur lequel tu t’es juchée
t’ôter cette fausse satisfaction de te sentir supérieure par le simple fait qu’elle soit venue te trouver
elle s’apprête à répliquer
quand soudain on la frappe quand soudain on la matraque d’un simple mot dont elle ne saisi pas le sens et qui pourtant lui fait si mal au coeur
c’est une balle qui lui perfore la poitrine
elle ne comprend pas arsène
d a n s e u s e
quelques sons qui restent en suspend dans l’air elle n’a rien écouté hormis ces deux petites syllabes si tragiques à ses yeux sans savoir pourquoi
elle cille un instant mais elle se reprend arsène
tu n’es rien pour elle
tu ne peux rien lui faire
tu n’as aucun pouvoir
tu es si
f a i b l e

tu te doutes bien que si je ne vais pas le voir c’est pour une bonne raison. ne prend pas cet air supérieur avec moi, je veux juste savoir si entre vous il y a quelque chose. j’te demande pas un rapport détaillé ma jolie, juste une réponse claire. adolescente en manque ou pas, j’te sens pas.

elle marque une pause
elle tient la situation en main c’est ce qu’elle se dit
sans même se soucier
sans même deviner
que le contrôle lui a déjà échappé
elle secoue la tête puis murmure

danseuse. bordel, rien que ce mot me donne envie de t’arracher ce sourire hypocrite.

elle a chaviré.






— 648 mots … #DEA2A2





Invité
 
Invité
avatar
Sam 3 Déc 2016 - 17:47
toxic
se battre à ce point pour un homme, n'est-ce pas ridicule ? à quoi s'abaisse-t-on, arsène en réagissant ainsi ? et surtout vous, j'en ai que faire des relations de sick mais vous mais vous : c'est s'accrocher inutilement, chercher à grappiller sur un os déjà démuni de chair tendre à dévorer
ne pensez-vous donc pas, que si je prends cet air supérieur c'est pour pointer du doigt votre immaturité concernant ce nous qu'on constitue à deux ?
la jalousie est un vilain défaut, et c'est des femmes de mon genre qui l'apprend à des filles du vôtre, de genre
j'ai atteint le stade adulte, et me tirer les cheveux pour un sourire ou une conversation ne m'intéresse plus : créer du drama non plus, d'ailleurs
c'était l'ancienne philomène, celle qui est partie loin en même tant que lui qui se serait battue bec et ongle pour défendre ses idéaux ancrés
((vous n'êtes pas adulte))
et vous ne le serez jamais
((c'est ce qu'ils me reprochaient))
et c'est ce que je peux vous reprocher à vous, maintenant
sale gamine sale gosse moutarde sans intérêt juste bonne à exposer son art qui sera détruit au moindre incendie
((vous êtes profondément ridicule))
et le plus drôle, c'est que vous n'en avez pas l'air d'en avoir honte
je ne vous ai pas permis de me tutoyer, premièrement. donc il serait correct de commencer cet échange convenablement, sinon vous pouvez faire demi-tour j'ai autre chose à faire que de discuter avec des gamines qui commencent tout juste à avoir de la poitrine.
(sourire éphémère accentué)
je roule des yeux pour montrer mon profond agacement
(quand est-ce que vous comprendrez que je ne dirai rien ?)
je pensais qu'un avertissement vous
s u f f i r a i t
vous prendriez au sérieux quelqu'un que vous connaissez à peine et qui vous dirait "oui je TE sens pas je dois savoir la relation qui T'unis avec la personne dont les muscles me font mouiller ?" personnellement, j'aurai envie de lui rire au nez. mais je me retiens de le faire, car si vous avez l'air démunie de politesse on n'est pas tous comme vous.
(je vous fixe toujours)
je lève mes mains innocement comme pour vous dire
(allez-y frappez-moi je n'attends que ça)
pauvre de vous, il est très bien mon sourire. comme je disais, je n'en ai strictement rien à faire de votre avis. et il est sûr que sick vous détesterait car il est bien plus adulte. retournez jouer à la poupée, vous seriez gentille.
Invité
 
Invité
avatar
Lun 12 Déc 2016 - 11:50






façonnée par l'enfer
philarsène





tendres prunelles tendres mirabelles
deux oeillets d’or qui brillent comme des trésors
au fond de tes orbites
qu’elle veut arracher
de ses doigts froids
si sanglante personne
mais au fond tu la saignes aussi
tu la saignes à blanc, comme un vulgaire sanglier
elle n’est que ta poupée avec laquelle tu peux jouer
tu es si
impudente dans ta façon d’être, elle veut te frapper elle veut que tu ressentes son mal-être
ses mains se crispent sous la colère
elle le veut lui
et personne d’autre
mais ce n’est pas ça qui la motive
tu es si stupide
tu ne comprends
r i e n
tu la crois gamine
((n’as-tu pas raison))
((ou bien as-tu tord))
elle le sent dans tes mots dans tes yeux dans la façon que tu as de courber tes lèvres parfaites peintes de carmin
elle te sent si sûre de toi ça l’horripile
mais pourtant elle ne dit rien
la haine gronde en elle tel l’orage des cavaliers fantômes
galops saccadés dans son coeur dans ses mots elle présente tant de symptômes
parce qu’il a ce pouvoir sur elle, cette manière de la manier même en n’étant plus là
elle cède si facilement quand il est question de lui
et tes mots la traversent la touchent à peine elle se fiche de toi elle veut juste ta réponse
de toutes les politesses que tu lui murmures avec délicatesse et pourtant des mots si vulgaires
tu te crois meilleure avec tes tournures de phrases hautaines qui n’en sont pas moins crues
tu la fais rire
rire silencieusement avec ta pseudo supériorité
tu la rends
h y s t é r i q u e
avec ta façon maniérée de débiter des paroles tandis qu’arsène elle te regarde, t’es sur un piédestal si inexistant ça la fait marrer
pourtant la haine persiste si vilaine,
enfin elle parvient à lui résister
arsène redevient elle
arsène redevient douceur, redevient candeur
et enfin un léger sourire apparaît sur ses lippes rosées tandis que ta bouche déverse plus de poison qu’elle ne peut en supporter
plus pourrie qu’elle
ou plus aguerrie
elle ne saurait faire la différence
et pourtant
pourtant le rictus s’étend sur son visage parce que qu’elle est si mauvaise elle aussi arsène
c’est une comédie
une tragédie elle ne sait plus
et elle te plaint
au fond elle te plaint, elle voit sur ton visage tiré aux quatre épingles sur tes traits de fausse adulte sur ton corps trop sculpté par les intempérie de la vie elle voit
elle sent
qu’au fond t’en as bavé
et que tu n’es qu’un ramassis de cendres de conneries de parjures tu n’es qu’une vulgaire
fioriture qu’elle va pouvoir écorcher
jusqu’à ce qu’il ne reste plus que l’essence même de ta pauvre personne
elle le ressent
il lui suffirait juste de te
t o u c h e r
parce qu’en te regardant tes souvenirs sont encore bien flous
elle n’est pas capable encore d’en discerner les contours, il lui faudrait juste t’effleurer
car le poids de tes deux pupilles est trop lourd, car elle sent au fond que toi aussi tu la détailles
de l’intérieur

je ne vouvoie que les personnes pour qui j’ai du respect.

ses yeux se courbent joliment comme dans une mine enjouée
il n’en est rien
arsène s’approche doucement de toi vous êtes presque à la même taille s’en est risible

oh je suis sûre que tu as une sublime voix lorsque tu ries. et quand tu pleures. et quand tu cries aussi.

c’est si
m a l s a i n

tu ne sais rien de sick, et tu te permets de parler de lui. j’me disais bien qu’entre vous ce n'était qu’une vulgaire façade.

clin d’oeil

merci de ta ré-ponse.

merci de n’être qu’une vulgaire ronce
dans cet océan de misère.






— 635 mots … #DEA2A2





Invité
 
Invité
avatar
Mer 21 Déc 2016 - 2:21
toxic
que pensez-vous faire, ainsi ? jolie et mignonne arsène, que pensez-vous faire en s'approchant ainsi en réduisant l'espace de deux corps humains ?
vous n'êtes pas belle, arsène
vous êtes comme ces poupées au teint albâtre et qui trahit une grande pureté, vous êtes comme ces poupées de porcelaine qu'on retrouve dans grenier et qu'on décide de maltraiter à défaut de frapper un réel
h u m a i n
n'avez-vous pas honte, de n'être qu'un objet ? de vous amouracher au point d'agresser une autre femme ?
ah, vous êtes stupidement amoureuse de sick ; il ne mérite pas un attachement pareil
personne absolument personne
ne mérite à ce qu'on s'abaisse à de pareilles sottises qu'on réduise notre humanité à néant
j'ai beau détesté être humaine, je lui porte un certain intérêt ; un dégoût mélangé à de la rancœur
ne vous rendez-vous pas compte, à quel point vous êtes stupide ? que dans votre regard on ne lit qu'un vide désespéré, et que oh même moi j'ai le mérite d'encore ressentir et vibrer
c'est de la pitié que j'ai là, dans le fond du cœur arsène
car vous êtes jeune, encore trop jeune pour ces bêtises
et je lis aussi
car dans le regard des gens, je vois des bouts de phrases vous savez
des mots
dans le vôtre je vois la danseuse, je vois la française, je vois la poupée et surtout je vois l'amante la destructrice l'adolescente cassée qui
((je sais tout ça vous savez))
c'est votre identité, et c'est ça mon pouvoir
vous êtes la destructrice de souvenirs, vous êtes la française aussi mais son amoureuse aussi
vous êtes la jeunesse qui fleurit mais qu'on écrase
pauvre
e n f a n t
car vous n'êtes pas assez vigilante, trop immature vous vous pensez parée à tout et pourtant vous êtes un livre ouvert qu'il me suffit de feuilleter
vos mots me dégoûtent
eh bien ! méprisez-moi ! détestez-moi si ça vous fait plaisir, mon sourire ne s'abaissera pas et le dédain dans mon regard non plus
qu'espérez-vous ? me voir à vos pieds ? vous allez vous perdre arsène ! car croyez-moi, je suis bien meilleure que vous dans la mauvaiseté
car croyez-moi, vos rubis trahissent bien plus que vous pensez
eh bien ! qu'attendez-vous ? étranglez-moi, enfoncer vos ongles rongés jusqu'à la chair dans mon épiderme ! osez ! osez !
((je n'attends que ça))
et
vous dépassez les bornes
vous venez de franchir la ligne, vous venez de descendre les escaliers de trop d'ouvrir la porte qui vous était interdite
vous
n'avez pas le droit de dire ça
(car c'est si réel)
car je suis une marionnette dans ses doigts et j'espère que vous ne voyez pas mon sourire qui fane et mes sourcils qui se froncent
(bien sûr que vous le voyez)
vous n'attendez que ça, après tout
ma putain de faiblesse
assez ! j'en ai assez attendu !
(le ressentez-vous que notre relation est si creuse, autant que vos mots)
(le ressentez-vous que sick et moi, ce n'est qu'une carcasse d'amitié)
qu'est-ce que vous en savez ? quoiqu'il en soit des intérêts de sick pour moi, il a décidé que je sois à ses côtés à lui. et vous ? est-ce qu'il a exprimé la simple envie de passer du temps avec vous ? vous appelle-t-il pour prendre un café ? non. je ne pense pas, non. cessez de penser que vous avez tous les droits car vous l'avez aimé, car vous lui avez volé contre son gré ((voleuse)) car vous étiez son amoureuse, au lycée ou je ne sais quoi. c'est du passé, alors réalisez que vous n'êtes plus rien. absolument plus rien. comment je le sais ? car il me l'a dit ! je ne m'abaisserai pas plus à vos bassesses odieuses.
Invité
 
Invité
avatar
Jeu 22 Déc 2016 - 23:37






façonnée par l'enfer
philarsène





étoile volée
subtilisée contre son gré elle suffoque ;
petite ballerine effacée, nom presque oublié,
jusqu’à la dernière lueur qu’elle a décidé de s’ôter
elle seule est fautive elle le sait
a r s è n e
si égoïste minuscule gamine qui n’a pas su se battre qui n’a fait que se
d é b a t t r e
et qui aujourd’hui dégaine ses crocs comme pour se rassurer qu’au fond d’elle elle a encore la force de se dresser
mais personne n’est aveugle ; tout le monde voit à quel point tu es devenue
l a i d e
à quel point son malheur qui la ronge bouffe les autres
à quel point elle est vilaine
elle n’est qu’un vulgaire point dans la foule immense
si dense
elle n’est rien arsène
et cette vérité l’accable la détruit la consume ;
que croit-elle pouvoir faire, que croit-elle pouvoir te dire
tu n’as aucune leçon à recevoir d’elle
pas même une vulgaire critique car tu es déjà si haute
si inaccessible pour ses yeux brillants de larmes
que croit-elle pouvoir faire à t’attaquer de la sorte à se braquer
et puis finalement
tu n’es pas mieux au fond
tout aussi ridicule avec tes cheveux roux trop bien coiffés avec ton rictus trop maquillé avec tes yeux trop vides
ne crois-tu pas que
tu descends toi même vers le désordre
pourquoi la rejoins-tu, n’étais tu pas bien là-haut, dans le mépris le plus total
alors pourquoi
pourquoi
pourquoi laisses tu voir à arsène cette moue agacée ce visage froissé ces sourcils trop froncés
comme si elle t’avait enfin
t o u c h é e
(n’est-ce pas le cas)
tu sais que tu viens raviver l’intérêt dans cet échange dénué de sens
tu sais que tu viens de l’inciter à venir te frapper un peu plus
fort
un peu plus
ardemment
car elle est comme ça arsène
si attirée par les travers humains qui criblent sa propre personne
comme un vilain garnement qui vient sourire de toutes ses dents c’est si
h o r r i b l e
pourtant tu viens la cueillir
elle
fleur déjà fanée
oui tu viens la démolir un peu plus
couteau dans le ventre dans le dos en plein milieu du
v i s a g e
arsène se fige
elle recule légèrement elle tangue elle va s’écraser
tu le vois pas vrai
vile victorieuse
tu aurais pu lui tourner le dos
tu aurais pu l’ignorer tu aurais pu faire tant de choses mais non,
tu as préféré renchérir
à cause de lui
à cause de cette maudite personne
sick
qui vient vous hanter qui n’est que le seul et unique lien qui vous uni
une épidémie qui vous dévore toutes les deux
arsène est malade
malade de lui malade pour lui malade de ne plus rien être à ses yeux
si tragiquement incurable
tu viens imprimer de ton aiguille d’encre une énième fois le mot coupable en plein milieu de son coeur,
qu’elle ne peut effacer malgré tous ses efforts elle est comme
marquée au fer rouge
brûlée à sang pour lui rappeler à quelle point elle ne méritait pas l’amour de cet enfant
elle était si jeune
et toi tu la lis et toi tu la mets à nu
face à elle même
maudit miroir qu’elle peine à regarder, ne serait-ce que l’entrevoir
elle s’approche
arsène colère
arsène vipère
elle s’approche trop près
et ses fins doigts tous justes bons à cueillir les genêts en fleurs
se transforment en griffes pleines d’ardeur
venant déchirer ta joue de poupée
c’est bref
si honnête
quand les mots ne suffisent plus les gestes s’imposent
et deviennent le témoin de la perte de contrôle qui l’a transcendée
mais ce n’est pas ça
pas ça qui la fait reculer
de quatre pas cette fois
ce sont les images si nombreuses
celles d’une main féminine qui s’abat sur la joue de celle qu’on appelle
philomène
celle d’un cri d’une colère d’une larme
celle de cheveux bruns qui s’invoquent dans un tourbillon de tristesse
de sanglots déchirés par des mots trop lourds
par un coeur trop gros trop empli de remords
de regret
tu vois la misère sur ce visage si tiré aux quatre épingles aujourd’hui
tu vois la mention de cette enfant
une erreur ;

ils étaient trop jeunes

ils n’étaient pas prêts
pas prêts pour un si gros choc
pas prêts pour un verre de trop
pas prêts pour une telle conneries
ils voulaient juste
s’amuser
profiter de la soirée et des alcools sucrés ils ne voulaient pas se laisser emporter
ça n’était pas écrit comme ça
le crayon a juste dérapé il a quitté les lignes parfaitement dessinées
et puis c’est arrivé
et toi tu as paniqué
tu l’as caché, secret trop énorme et trop lourd pour toi
on te l’a reproché
et tout s’est brisé
comme le coeur de celle qui était ta meilleure amie
tu as tout foutu en l’air
p h i l o m è n e
finalement au fond
vous êtes si
s i m i l a i r e s
si identiques s’en est presque flippant, dérangeant
de vrais némésis
et toi ça te fait bien marrer
pas assez empathique pour souffrir de ses crasses passées

si seulement vous étiez si secret toi et sick… je n’en pense pas un mot. apparemment, nous sommes toutes les deux des petites voleuses pas vrai ; tu lui as volé le droit d’être père, à ce raphaël.

mauvaise.

tu me donnes la gerbe avec ta morale à deux balles.

et maintenant qu’elle sait, elle n’a plus qu’à t’effleurer
une seconde fois
pour tout renverser.





— 944 mots … #DEA2A2





Invité
 
Invité
avatar
Mer 28 Déc 2016 - 2:44
toxic
une claque
un soufflet mérité qui atterrit sur ma joue et qui me fait tourner la tête
une gifle qui me fait remonter le nez et qui me force à vous fixer avec sévérité
le sol qui me tombe sous les pieds, le talon de ma chaussure qui craque sous le poids affligeant de ma connerie et me voilà ainsi démunie face à ma propre vérité
((vous savez))
et c'est terrifiant
((vous savez))
et vous vous en servez sans remords car j'ai fait la même chose
je dois vous fixer avec ces yeux d'ahurie ; la douleur qui remonte et qui me donne envie de vomir mon vécu et d'égorger le futur
une douleur sourde qui vrille mon estomac et une main qui s'appuie contre ce corset trop serré
la haine a ce goût là
la haine donne envie de siffler de hurler d'arracher les cheveux
la haine qui nous fait taire ; qui rend nos cris que murmures
enfin plutôt
elle est ainsi chez moi
la haine ne me déchaîne pas
elle me donne l'impression de revivre et
je déteste ça
le coup que vous me portez est le pire ; enfoncer un couteau dans une plaie qui peine à se refermer ainsi c'est
c r u e l
étourdie par tout je vous envoie un regard noir perlé de mépris
c'est vous qui me donnez la gerbe, par la simple façon d'exister. dégagez maintenant, l'accès n'est pas autorisé au public.
je suis lâche terriblement lâche
(je fais demi-tour vers la volière)

FIN DU RP
Contenu sponsorisé
 

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-