× Il n'aime pas le sang, non, pas vraiment. La violence, il la fuit tant qu'il le peut, ou il y répond paradoxalement, combattant le feu par le feu. Le sport fut une des rares matières scolaires où il réussissait avec les arts et étonnamment le Français, l'anglais par la même occasion. Il est du coup trilingue. Il a pratiqué de l’aïkido et le pratique toujours.

× Il est empathique, gentil, sensible, mais semble froid. Il garde toujours une distance entre lui et ses interlocuteurs. Méfiant de nature, il n'accorde sa confiance que rarement et s'ouvre peu. Presque toujours sur la défensive, il se cache sous un masque d'ironie, d'humour qu'il apprécie fortement. Les films qui font pleurer, il les aime pas, du moins, en public.

× Toujours, droit, honnête et franc, ce qui ne devrait pas aller avec son coter ironique mais cela  coïncide étrangement. Il garde un caractère et une apparence décontracté et pourtant élégante. Il semble toujours un peu dans les nuages, un peu à côté de la plaque, un peu naïf. Mais c'est tout le contraire. Il ne cesse d'observer, toujours à chercher le petit détail, il a conscience de ses alentours. Il ne donne pas l'air sérieux au premier abords, mais il est loin d'être frivole. Surtout lorsqu'il plonge son regard dans le vôtre.

× Il est doter d'un très bonne mémoire, surtout visuelle. Douer pour déchiffrer les expressions des autres, s'ils mentent, surtout en parti grâce à son pouvoir, en contrepartie il a développé une sorte de paranoïa, reliant un peu tout à la guerre. Depuis qu'il s'est souvenu de son ancienne vie, et particulièrement sa mort.

× N'aime pas la chasse mais n'est pas végétarien, n'aime pas le chocolat, porte toujours une cravate en toute circonstance sauf pour dormir, il est bisexuel, il porte deux plaques d'identification autour du cou : une au nom de son arrière grand-père, et une autre d'un certain Maxime. Il a une horreur des rats et souris, et il est très hygiénique, il prend aussi particulièrement soin de ses cheveux. Il dessine et chante particulièrement bien, ce sont ses deux seuls talents autre que sa mémoire et sa faculté à déchiffrer les expressions.

× 9 ans :Premier film sur la guerre, un film interdit aux moins de 13 ans. Chez des amis et non chez lui, sans le regard des parents, à l'abri. Mais la violence, les horreurs et le sang. Et le bruit des canons, des fusils et autres armes feues. Les costumes des soldats, l’environnement. Une crainte profonde surgit en lui. Il eut trop peur et retourna chez ses parents en courant sans demander son reste.

× 10 ans : Les écoliers ont toujours le droit de faire des sorties. Et cette fois-là, un musée dont une partie était sur les guerres mondiales. Un malaise au plus profond de lui, comme s'il n'était pas censé être là. Une envie de repartir et le sentiment contradictoire qui devait faire face cette fois. "Cette fois" ?

× 11 ans : Le moment de prendre une troisième langue pour les élèves qui le désirent. Ses parents lui avaient déconseillé sachant ses lacunes. Cependant, il lutta pour avoir le français. Plus tôt dans la même année, il avait entendu des chansons françaises à la radio. Il avait apprécié cette langue, elle sonnait bien, bien mieux que l'anglais. Et contre toute attente, le français ne fut pas un défi.

× 13 ans : Avant de déménager pour partir aux États-Unis, à New-York City, de dire au revoir, si ce n'est adieu, aux amis, il y eu un petit vide grenier. Dans cette vieille maison d'époque, dans les combles, où le plancher grince et les toiles d'araignée sont des décorations. Max se pencha dans un des cartons oubliés depuis des années, humides, poussiéreux. Qu'est-ce que l'on trouve dans des affaires familiales ? Des albums photos, des objets de voyages d'un grand-oncle oublié, et aussi quelques journaux d'époques. 1944. 1922 et d'autres dates. Un journal intime d'un arrière-grand-père qui a fui l’Allemagne nazi peu après le début de la guerre, l'aveu d'avoir tenté de déserter la première guerre, d'avoir tué un homme sans défense. Des plaques de métal permettant l’identification des soldats. Deux. Deux noms. Un Allemand et un Français. Déclic.

× 23 ans : Buée sur le miroir. Quelqu'un qui l’appelle, car il est l'heure d'y aller. Il regarda ce visage qui était, [censé être], le sien encore une fois. Malaise. On l'appelle encore une fois avant qu'il ne quitte la salle de bains. C'était le début de la vie en autonomie. Finit de vivre chez les parents, de supporter une petite sœur. Depuis la fin de ses études, il avait vagabondé ici et là, à la recherche d'un emploi, où justement de rien afin de profiter du quotidien. Mais le travail l'appelait. Une opportunité dans une ville du nom de Foxglove Valley. La liberté. 10 ans déjà qu'il s'était senti mal en présence de sa famille, de son lieu de naissance, par rapport à lui-même. Peut-être, sans aucune racine, il s'y retrouverait.

Trêve de noël sur la tranchée.
La neige qui ne cesse de tomber.
Seule occasion de s'échapper.
Il court, il court, mais doit s'arrêter.
Il put s'enfuir jusqu'à une forêt.
Pendant longtemps, il s'était cru seul, isolé.
Mais un autre eut la même idée.
Hélas, ce n'était pas un allié.

Suite:

- Décembre 1914

comme promis
j'adore ton perso. son histoire putain.
t'est trop perf.

VALIDAY MON BB
bye

Tu peux faire ta fiche de lien.
Tu peux faire ton portable pour spamme tes potos.
Tu peux faire une demande de rp.
Et surtout bien mumuse toi bien.