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retrouvailles (pv : hide ♥)
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Lun 31 Oct 2016 - 15:17


#000000
r e t r o u v a i l l e s


Tic. Tac. Tic. Tac.
Les minutes s’écoulent au son répété de l’horloge.
Le temps passe immanquablement sans retour en arrière.
Le souffle s’échappe de mes lèvres avant de mourir au fond de ma gorge.

Etouffement.
(raclement)

Les perles de sueur glissent vicieusement sur ma peau alors que ma respiration erratique vacille dans un entre-deux incertain, passant du grave à l’aigu dans un sifflement désagréable. Soutenu par un mur bancale dans cette pièce qui me fait office de chambre, je m’avançais d’un pas mal assuré vers ce qui semblait être la sortie ; rien n’était moins sûr tant ma vision s’obstruait d’images indésirables alors que je ne pouvais plus faire confiance à mes sens, me donnant un sentiment d’irréalité et de mensonge mêlée.

Aujourd’hui, j’était seul.
Et sûrement l’ai-je toujours été.
Je secouais la tête frénétiquement avec l’intention de me retirer ces pensées nocives et malsaines de mon occipital ; elles n’avaient pas lieu d’être. Ils étaient là, ils ont toujours été là et je me surpris à m’imaginer me persuader moi-même d’une réalité qui ne semblait plus m’appartenir.

ne connaissant plus le réel
laissant place à l’incertitude
il s’imaginait voler dans le ciel
avec une certaine hébétude


Je me laissais glisser sur le sol froid du couloir, prenant seulement conscience que j’avais réussi à m’extirper de l’appartement sans trop de dommage - sans en être certain, cependant. Fixant mes chaussures avec apathie alors qu’un bourdonnement sourd vrillait mes tympans, tambourinant dans mon crâne avec la force d’un boulet de canon, martellant ce qui me restait de conscience alors que, doucement, je cru perdre connaissance.

Les souvenirs de ces derniers mois me revenait en mémoire sans que je puisse en arrêter le flot qui se déferlait derrière mes paupières ; gémissant de douleur, impuissant.

J’avais retrouvé cette fille, cette femme, si belle qui, depuis toujours, faisait battre mon coeur d’une façon particulièrement indécente alors que depuis son départ, je m’éfforçais à l’oublier. Je m’étais laissé aller dans les bras de cet homme, un quasi inconnu à qui j’offrais une partie de moi-même pour mieux oublier cette douloureuse souffrance qui m’entaillait le coeur. J’avais retrouvé une partie de ma mémoire sans vraiment savoir comment je m’y étais pris, me retrouvant dans cette forêt à l’apparence si lugubre, en pleine nuit avant de m’effondrer sur cette personne que je considérais comme un frère.

Et à présent,
cauchemars
trous de mémoire
stress et angoisse
perte de la réalité
sens trompeurs,
étaient mon quotidien.

Me rendant littéralement malade, fièvreux, nauséeux,
horriblement faible.

indécence
d é c a d e n c e

Et à présent, il y avait cet homme au pas de notre porte, étrange et indescriptible, qui me rendait, si cela soit un temps soit peu possible, maladivement désorienté, horriblement incertain, détruisant mes repères d’un revers de main sans la moindre gêne, sans la moindre impudence, sans le moindre effort. D’un claquement de doigt.

Il y avait ces battements désorganisés que s’infligeait mon palpitant.
Il y avait ces rougeurs obscènes qui colorait mon visage sans la moindre raison.
Il y avait cette moiteur qui prenait vie dans les paumes de mes mains.
Il y avait ces regards imprécis qui détaillait cette silhouette étrangement familière.


On ne se connaissait pas réellement et pourtant, il y avait ce magnétisme qui me rendait complétement fébrile alors qu’il devait surement se gausser de mon comportement étrange et enfantin. Etrangement, sur le moment, je ris ; d’un rire clair et étonnament distinct.

Alors je me redressais avec difficulté, appuyant sur mes jambes avec les dernières forces que je pouvais puiser dans ce corps qui n’était plus mien, toquant à cette porte qui, sans que je puisse en comprendre la raison, concentrait une colère qui m’était inconnue et, une pensée destabilisante me fit perdre pied durant un dixième de seconde ;

c’était la seule rempart qui me séparait de Lui.

Et la porte s’ouvrit au même instant alors que je m’écroulais, pour ce qui me semblait être la première fois d’une longue série, sans avoir la moindre conscience de ce qui m’attendait dérrière le battant de cette porte, dans les bras de cet inconnu moins étranger qu’il n’y paraît.

et ils se retrouvaient pour une dernière fois
comme si la vie ne leur avait pas laissés le temps
d’aimer plus que de raison ce qu’ils étaient autrefois
une dernière danse sous une volute de sentiment


- hide.


VOILA BB JSPR C BON

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Mar 1 Nov 2016 - 3:02









—   picotement froid caressant ton corps indécent. et ta peau, d'une blancheur pure et si lisse, recouverte d'un drap fluide et transparent. ton apparence est un crime, hide.

après t'être abluer, toi et tes pensées‚ tu sortis d'un pas lassé de ta salle de bain, passant ta main dans tes cheveux humides, humant la douce odeur du silence et de la noirceur réconfortante de ta demeure.

tu pensais. à tout et à rien. à toi et à eux. ta nouvelle vie dans ce quartier puis à ta prochaine, lorsque tu devras encore fuir.

un sentiment imperceptible et amer te remplir le cœur à l'idée de les quitter.

le quitter.

tu arrêtas tout mouvement, ta vision aveuglée par cette personne. ton esprit chavire dans une abysse éphémère de sentiments inconnus.

perdu dans tes songes, tel un prisonnier
attendant ta délivrance, mais sans y rêver


tu ne savais pas pourquoi. une attirance inexpliquée entre lui et toi. ami et voisin, vos chemins se croisaient très souvent. puis ce qui autrefois commençait par un simple échange de paroles et rigolades se terminait toujours dans l’incompréhension.

vos souffles entremêlés,
son visage bien trop près,
une étrange familiarité,
vos regards perturbés,
des sentiments compliqués.


une plainte sortie de tes lèvres fermées. un frisson face à ces souvenirs de chaleur parcourra ta chair. tu t’épuisais à trouver une réponse, une sortie face à tes questions sans aisance. tu ouvris tes yeux‚ n’ayant pas réalisé les avoir fermé. n’ayant pas remarqué t'être habillé.

puis une autre plainte retentit. un gémissement affaibli.

venant pas de toi, cette fois-ci.



toc toc
retentissements
courts et nonchalants





tu jettes un coup d’œil au temps. minuit est largement dépassé, le chiffre pouvait se compter sur une main.

surprise, méfiance.
tu marches vers l’entrée avec prudence.

et à peine ta porte ouverte que tu sentis un poids sur ton corps. perturbé, tes réflexes réagissent alors et tu entouras tes bras autour de l’intrus. tu te stabilises sur tes deux pieds puis plus rien.

silence.

tu fixes le vide‚ sans oser bouger. ta respiration coupée.



hide.



tu figes. tu entends et tu piges.

c'était lui.
d y l a n

tu te sens reprendre le contrôle de tes membres au son de sa voix. lentement, tu relâches légèrement ton emprise sur le sujet de tes pensées. tu remarques son état d'inconscience et une panique née en toi, prenant de l'ampleur petit à petit.

tu remarquas ton corps encore mouillé, malgré tes vêtements enfilés. alors, tu emmenas lentement et avec précaution dylan dans ta chambre, le déposant sur ton lit. tes prunelles ravagent sa forme, à la recherche de blessures ou d'un quelconque indice sur ce qui lui était arrivé.

mais rien.

tu te penchas sur lui, approchant ton visage vers le sien, réduisant la distance entre vous, jusqu'à ce que tu pouvais ressentir son souffle sur tes lèvres afin de tenter de détecter une odeur alcoolisée.

mais rien.



dylan.



aucune réponse.

piégé, tu attends et laisse faire la chance,
mais ta patience devient effervescence


tu le supplias de se réveiller, tout cela en murmures. tu fixes ses paupières fermées, des gouttes d'eau venant de tes cheveux tombant sur ses joues pâles. tu n'en peux plus de ce silence, de ce corps inerte et sans cadence.

puis, enfin, les rideaux de ses yeux s'ouvrirent et, devant lui, toi. toi et ton regard d'un bleu céruléen impossible qui plongeait dans l'aberrance quiconque les regardait.


inquiet,
désespéré,
effrayé,
soulagé.




dylan.



tu soufflas son nom, encore. une dernière fois.
pour être sûr que ce n'est pas juste toi.


retrouvant désormais tes esprits, tu retiras ton visage, n'ayant pas remarqué la proximité intime entre vous dû à tes idées chamboulées et tu décidas de t'asseoir près de son corps allongé.



putain, tu m'as foutu une peur pas possible. tu fous quoi à cette heure?



tu t'arrêtas de parler, un étrange pincement dans ton cœur.
tassant ce désagréable sentiment, sourire en coin, tu entamas le ton de la rigolade.



non, non, dis rien c'est bon. j'ai compris. tu es parti te faire sauter chez este-truc? c'pour ça que tu pouvais plus marcher. sérieux, je suis jaloux. faudra que j'aille lui rendre visite aussi.



sans te rendre compte de ta jalousie, tu viens d'en foutre une à dylan. vous aviez une relation abscons, incoercible.


mais là n'était pas le moment.


tu te rappelais comment il t'avait appelé. comment ton cœur s'est arrêté de battre. son ton faible et fragile, puis l'évanouissement au seuil de ta porte. tu posas ta main humide sur son épaule, reprenant ton sérieux.



je blague. il s'est passé quoi? raconte.







dsl du retard bb jtm
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Mar 1 Nov 2016 - 19:25


#000000
r e t r o u v a i l l e s


Il y a quelque chose de plaisant à se fondre dans l’inconscience, telle une envie de dormir soudaine pour échapper à une réalité trop difficile, trop encombrante, trop imposante. On ne réalise pas vraiment que nous ne sommes plus présent dans ce monde que nous connaissons et pourtant notre subconscient nous permet d’exister dans ce souffle onirique qu’est ce déphasage de deux réalités.

- dylan.
(aucune réponse)

Une envie de tout lâcher.
Une envie d’oublier.
Paupières fermées.
Gorge enrouée.

Une peur irrationnelle me pris les tripes, me retournant les entrailles et me faisant douloureusement suffoquer alors que mon instinct me dictait clairement de ne pas remonter à la surface, de me noyer dans cette noirceur opaque qu’était le creux de mon crâne pour y rester caché, terré pendant un laps de temps imprécis, me confortant dans cet oubli et cet abandon qui me permettait de ne plus exister, de ne plus penser, de lâcher prise.

Et alors que rien ne me retenais, je sentis cette présence douce et attirante, le souffle chaud et la pluie perlée qui se déversaient sur ma peau tout en caressant mes lèvres avec la puissance d’un feu de forêt et par un étrange automatisme, d’une manière presque précipité comme pressé de retrouver ce qui se dévoilait derrière mes prunelles, j’ouvris les yeux en papillonnant des paupières pour faire directement face à cet homme penché juste au dessus de moi, dans une proximité presque réconfortante mais avant même que mon visage puisse se réchauffer, je sentis les gouttes froides qui parsemaient mon visage, les effaçant d’un revers de main de manière instinctive, fronçant les sourcils.

- dylan.

Relevant une nouvelles fois mes yeux sur sa personne de façon presque curieuse et désorienté, je me butais à son visage toujours aussi proche, chamboulant mes pensées à présent incohérentes avant de me reprendre difficilement en le voyant s’écarter pour s’asseoir sur le lit, comprenant alors que je me trouvais dans la chambre de celui-ci, me redressant parallèlement pour laisser mon dos reposer sur le mur dans un souffle éreinté.

- putain, tu m’as foutu une peur pas possible. tu fous quoi à cette heure ?
- mmmmh...

Je me massais les tempes, affichant une moue presque douloureuse alors que je me remémorais les dernières minutes qui s’étaient écoulés avant mon malaise et soudainement je vis la pièce tourner sur elle-même alors qu’une violente nausée qui m’étais à présent familière déclencha en moi un haut-le-cœur que je réprimais en me faisant violence pour ne pas dégueuler sur son parquet.

- non, non, dis rien c’est bon. j’ai compris, tu es parti te faire sauter chez est-truc ? c’pour ça que tu pouvais plus marcher. sérieux, je suis jaloux. faudra que j’aille lui rendre visite aussi.

Je déglutis, lui lançant un regard mauvais comme s’il venait de m’infliger une violence torgnole en pleine face que je savais mérité mais qui eu au moins l’utilité de me faire reprendre pied et, en déposant sa main sur mon épaule, il reprit finalement :

- je blague. il s’est passé quoi ? raconte.


Je soupirais alors que je refermais les yeux comme pour éviter de le regarder, comme pour ne pas m’exposer à cette partie du monde qui ne m’appartenait plus, dont j’étais à présent étranger.

- esteban. et je te ferais dire que j’ai couché une seule fois avec lui et j’étais bourré, okay ? d’ailleurs j’essaie d’oublier ce que j’ai bien foutu cette soirée...

donc tu n’as pas besoin d’aller le voir, avais-je envie de rajouter.

- et... sinon... je ne me rappelle plus très bien... je...


hésitation
(déglutissant)


- tu vas me prendre pour un dingue...mais... je...hier j’ai retrouvé une partie de mes souvenirs, enfin, mes anciens souvenirs si tu vois où je veux en venir et... comment dire... je ne sais absolument pas comment je m’y suis pris ni comment j’ai réussi à mettre la main dessus mais... je me suis réveillé dans la forêt hide, dans la putain de forêt à trois heures du mat et...et je... j’étais poursuivit, enfin...je crois... j’en sais rien mais j’avais la plus grosse peur au ventre de ma vie et je me suis mis à divaguer tout seul et...


arrêt
(inspiration)

- bordel je sais pas ce que je raconte mais en gros j’ai fait une crise de somnambulisme après avoir retrouvé la mémoire et depuis je suis complétement malade, j’ai des nausées, la tête qui tourne, des sueurs comme une putain de femme enceinte et... et....


éclat
(expiration)


- ...je... je crois que je perd la tête hide, je crois que je suis plus très net, quoique je l’étais pas déjà de base mais là ça devient assez critique... j’oublie des choses, je confond ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, j’ai l’impression de rêver constamment et...



regards qui se croisent
(chassé-croisé)


- je... je ne sais pas si tout cela est réel où si je rêve encore.



i n c e r t i t u d e


LE SOUVENIR SERA AU PROCHAIN POSTE, PARDON DY PARLE BCP ET ENCORE JE LE RETIENT UN PEU, APRES CA SERA PIRE TKT

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Mer 2 Nov 2016 - 0:38









—   il allait mal.

un souffle erratique,
des gestes lymphatiques.

tu n'osais pas articuler quoi que se soit. la peur qu'un simple faux pas le rend encore plus misérable qu'il ne l'est déjà. il te dévisageait d'un air mauvais à la mention d'esteban. tu répondis d'un simple rire, ne fut cependant qu'un sentiment de vomir qui t'écorchait le cœur rien qu'en y pensant. ouais, c'est ça, dylan. essaie d'oublier, moi je ne le pourrais pas.

il te dit qu'il ne se souvient plus. il trébuche dans ses mots et tu montres patience, pertinence.


- tu vas me prendre pour un dingue... mais... je... hier j’ai retrouvé une partie de mes souvenirs, enfin, mes anciens souvenirs si tu vois où je veux en venir et... comment dire... je ne sais absolument pas comment je m’y suis pris ni comment j’ai réussi à mettre la main dessus mais... je me suis réveillé dans la forêt hide, dans la putain de forêt à trois heures du mat et... et je... j’étais poursuivit, enfin... je crois... j’en sais rien mais j’avais la plus grosse peur au ventre de ma vie et je me suis mis à divaguer tout seul et...


souvenirs.
mot déclencheur d'une tempête de malheur.
d'une froideur sans avenir.
et, dans ta bouche, une amère rancœur.


tu écarquillas les yeux.

poursuivit.

un mot bien que trop familier.
un terme qui représentait ta vie de pitié.


- bordel je sais pas ce que je raconte mais en gros j’ai fait une crise de somnambulisme après avoir retrouvé la mémoire et depuis je suis complètement malade, j’ai des nausées, la tête qui tourne, des sueurs comme une putain de femme enceinte et... et....


ça rend le rend fou?
tu le sais.
tu comprends.

- ...je... je crois que je perd la tête hide, je crois que je suis plus très net, quoique je l’étais pas déjà de base mais là ça devient assez critique... j’oublie des choses, je confond ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, j’ai l’impression de rêver constamment et...


ton regard maintenant sombre tombèrent sur les siennes. un moment de silence et tu ressens de la haine. pour ce qui lui arrive. car ce cauchemars qu'il te raconte, tu le vis. tout les jours, depuis longtemps. sans détours, à tes détriments.


- je... je ne sais pas si tout cela est réel où si je rêve encore.


hésitation, incertitude.

- hey...

avec douceur. tendresse inexplicable.

tu pris sa main et la déposa sur ton visage. ton regard ne quitta point le sien et tu tentas de trouver les mots. des paroles soigneusement décortiquées dans l'espoir de le calmer.

- c'est réel. je suis réel. tu es là, ici, avec moi. ça arrive de délirer, surtout quand on se retrouve dans des souvenirs totalement aberrants. tu ne sais plus où est le début et la fin, tu te jettes dans des théories anodins. puis, quand tu ne trouves pas de réponses, tu te dis qu'il n'y en a peut être pas. crois moi, je m'y connais. je te comprend. t'es pas seul, dylan.


tu ne connaissais que trop bien cette démence.
qui déchire sans vergogne tout tes sens.


- peut être qu'on confond entre les deux. qu'en fait ces visions sont la réalité.


car toi-même tu doutais. tu te méfiais de ce que tu croyais être vrai. tu avais peur de connaître la réponse. et si tout était faux? qu'en fait, tu étais encore là-bas, couché sur le sol froid, plongé dans un coma? entre la vie et la mort, dosé de substances hallucinogène qui te faisait voir le présent du moment.

et si dylan n'existait pas?
tu avais peur. effrayé à l'idée d'être pendant tout ce temps seul, entouré de faussetés. de visages calculés.


- et si je n'étais que le fruit de ton imagination? tu ferais quoi? suis-je réel à tes yeux, dylan?


tu murmurais cette question. tu retournas tes propres pensées contre lui, pour le tester, pour voir si il avait une réponse. tu voulais savoir, et, pour la deuxième fois, ton visage se retrouva près du sien, une distance infime vous séparant. sauf que cette fois, ce n'était pas pour vérifier s'il était bourré. tu te sentais vulnérable, cachant ton air effrayé derrière un geste osé. dans cette noirceur qu'était ta chambre, tu avais l'impression d'être seul au monde. puis à tes côtés, lui. tu ne lâchas pas sa main, par peur que tes idées se prouvent être la vérité, et qu'il se volatiliserait. tu voulais qu'il te montre qu'il était bien là, comme tu l'étais également pour lui. tu lui avais donné la preuve de ton existence en posant sa main sur ton visage, mais lui, que fera-t-il pour te rassurer?

en fin de compte, c'était sans doute toi qui perdais la tête.

suis-je un songe? un mensonge?
un passé, ou bien la personification de tes désires cachés?
répond, dylan.
montre moi.



s ' i l   t e   p l a î t.






jtm bb fais comme tu veux, bisous
//#739dce
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Mer 2 Nov 2016 - 9:50


#000000
r e t r o u v a i l l e s


- et si je n’étais que le fruit de ton imagination ? tu ferais quoi ? suis-je réel à tes yeux, dylan ?


Non. Oui. Peut-être. Je ne sais pas. Je ne comprend pas. J’espère. J’aimerais.
Je ne veux pas. J’hallucine. Pitié. Stop.

r e t r a n c h e m e n t
//attraction//

Alors mes yeux se perdent dans ses prunelles onyx, ma respiration s’arrête au souffle brûlant qui martyrise ma peau, mon coeur se loupe précipitament avant la première inspiration et mes pensées à ses précédentes paroles s’envolèrent à tire d’ailes, sans que je puisse me questionner plus longtemps sur leurs sens alors que, par mégarde, je m’attarde sur ses lèvres, si proches et pourtant innacessibles. Mordant les miennes sous l’insatisfaction avant de relever mes deux orbes dans l’abysse des siennes pour dévier le regard sous la gêne, n’osant plus le regarder, semblant me faire violence pour ne pas céder à cette tentation, à cette indécence, à cette alchimie presque accusatrice qui m’entaille le coeur avec une joie non feinte dans un bruit horrible de l’ascération.

- je... je ne sais pas si tu es réel.

(coup d’oeil)

Il est vrai que je n’en étais pas certain alors que son visage si près du mien brillait d’une beauté irréelle tant ses traits semblaient fins, tant sa peau presque translucide évoquait une douceur sans nom, tant le soyeux de ses cheveux appellaient au touché, tant ses lèvres à peine rosées invitaient à l’envie et au désir, tant la chaleur de son corps émanait de tout son être de telle façon qu’elle apportait un réconfort certain, tant cette odeur qui l’accompagnait avec délice dans un mélange cuivré de miel et d’herbe fraichement coupée faisait battre les coeurs ; le décrivant non sans mal dans une représentation presque onirique quasiment fantasmagorique.

- mais si tu n’étais qu’un songe... j’en serais sûrement très triste. chuchotais-je comme si je dévoilais un secret inavouable.

Doucement, comme si j’essayais d’approcher un animal sauvage, je levais ma main droite pour l’amener à la hauteur de son visage, mes doigts frôlant à peine sa joue pour finalement remonter mollement sur le matela alors qu’elle réprimait l’envie de plonger dans l’épaisseur de ses cheveux pour l’aggriper avec rage et amour mêlée. En contre partie, sa jumelle qui s’était posée de force sur son visage, glissa son pouce pour apprécier le geste intime qu’ils partageaient à cet instant présent, dans cette chambre trop sombre, trop froide, trop austère, à l’abri des regards.

- ...et même si tu n’es qu’un rêve... j’espère bien ne jamais me réveiller.


car il serait sûrement le plus beau que mon subconscient puisse me donner.

Compréhension.
Comprenant que cette pensée s’était élevé elle-même à voix haute.
Une subite rougeur teinta mon visage avant que je ne retire violement ma main de son visage pour me redresser plus confortablement contre le mur, totalement mal à l’aise alors que je ne savais plus ou poser les yeux sans même oser le reposer sur lui, comme cherchant une échappatoire à ce qui se déroulait, à ce moment volé qui ne devait pas avoir lieu mais qui semblait pourtant inévitable.

- p...pardon, je veux dire, non, je m’excuse pas mais c’est pas ce que je voulais dire, enfin, si c’est ce que je voulais dire mais pas comme ça, enfin, je veux dire, pas sur ce ton là...Raaah, bref, j-je sais pas ce qu’il se passe mais on doit pas, enfin, je dois pas... je....merde, hide, je sors avec lydia, j’suis pas du genre à sussurer des mots doux à la première personne que je croise ni... ni à réagir comme ça... !
balbutiais-je alors, littéralement écarlate.

fermant les yeux
couvrant son visage
espoir malheureux
simple babillage



VOILA BAE JSPR QUE C PAS KK

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Jeu 3 Nov 2016 - 0:20






 



—   - mais si tu n’étais qu’un songe... j’en serais sûrement très triste.
 
surpris de ces mots, de ses caresses et tu fermes tes yeux, appréciant sa tendresse. tu sentais une familiarité dans ses gestes, comme si ce n'était pas la première fois que vous partagiez un tel moment. il semblait t'observer, boire tes traits et tu voulais cacher ton visage, soudainement moins confiant de ton apparence. pourtant, tout le monde te le disait. alliciant, tu attirais à la volée les passants. on te le répétait souvent. svelte, bien trop blanc pour ton bien, tes yeux azurins.; soudainement, tu oublias tout ces compliments. seul le jugement de dylan semblait compter.  
 
 
- ...et même si tu n’es qu’un rêve... j’espère bien ne jamais me réveiller.  


...  


car il serait sûrement le plus beau que mon subconscient puisse me donner.
 
chuchotement. explosion de sentiments.  
les battements de ton cœur, incessant.  
 
tes yeux s'écarquillèrent face à cette révélation stochastique. tes joues érubescents reflétèrent les siennes, puis il se retira brusquement avant toi, brisant tout précédent contact et tu le laissas faire. impotent, paralysé, perclus.  tu te sentais perdu. dylan se cachait, embarrassé, éberlué par les pensées qu'il avait lâché. il paniquait, cherchait les mots. adorablement maladroit. tu restas muet, sa phrase dans ta tête, se répétant sans arrêt.  
 
puis il parla, et tu te figeas.  
 

- je....merde, hide, je sors avec lydia, j’suis pas du genre à sussurer des mots doux à la première personne que je croise ni... ni à réagir comme ça... !
 


ça fait mal.
tu ne comprenais pas.
ça fait mal.


tu n'étais pas conscient de ce que tu faisais. une migraine aiguë possédant tes esprits. tu te sentais lourd, du plomb à la place de ton cœur. un silence malsain fut ta réponse. une sorte d'humiliation s'empara de toi. il te rejetait et la seconde d'après, te disait qu'il n'agissait pas comme ça avec tout le monde. qu'est ce que cela voulait dire?

peu importe.
il n'était plus à ta portée.
tu t'emportes.
pour son retard à te l'avouer.

il osait rougir.

faisant de ton mieux pour ignorer sa confession et te concentrer sur ce que tu croyais plus important, tu baissas ta tête, tes fins cheveux mussant subtilement ton expression, mimant d'être intéréssé par tes doigts. tu avais peur de montrer ton visage qui arborrait ce que tu ressentais. tu voulais prouver ton indifférence face à la situation.


- ah bon? mais... depuis quand?


le ton de ta voix semblait négatif, déçu. puis, une fois qu'il te répondit, tu restas une petit moment muet. une semaine. putain, tu te sentais tellement, tellement con. tu avais maintenant l'impression d'être le seul dans cette fantaisie qu'était votre relation.

(oublie pas de respirer, hide.)

une fois que tu te sentais assez confident, tu le regardas de nouveau, un sourire moqueur aux lèvres. une petite tape amicale sur son épaule.


- .... pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt? félicitation! moi qui croyais qu'avec ton caractère coincé, tu n'allais jamais être dans une relation.


tu posas ta main sur ton visage, éternelle habitude de ta part.

car tu ne faisais jamais confiance au masque que tu portais. ce masque créé pour cacher la vérité, pour obvier à tout ce qui pourrait d'avantage te blesser.


- putain. j'ai l'impression de jouer le rôle de la pute dans un film d'adolescent. celle qui essaie de détruire la relation du couple principal, t'vois?


tu te dégoûtais.


- ah... qu'est ce que je raconte. n'est-ce pas déjà le cas?

(et esteban?)
tu te moquais de ta propre personne, pas de lui.

- pardon, je voulais pas perturber tes sentiments. comme tu viens de le dire; tu n'es pas le genre de mec qui fait ça à n'importe qui, t'inquiète; c'est juste moi et mon caractère de prostituée.


tu te levas, ajoutant de l'espace entre vous. n'ayant plus de chaleur corporel à proximité, tu gelais. pourtant, tu étais habitué, étant donné que t'avais pas assez d'argent pour payer pour le chauffage.

sauf que cette fois-ci, c'était un froid différent.
qui traversait ta peau, ton coeur et ton sang.



- bref, revenons-en à tes problèmes, veux-tu? je ne parle pas de moi, je veux dire— on vient de le régler. non, je parle de tes souvenirs. mais avant ça, il gèle sa mère ici. attends, je vais nous chercher quelque chose.



puis tu partis, sans attendre sa réponse.
tu t'enfuyais, feignant la nonchalance.


tu voulais disparaître.
que l'organisation qui te poursuivait te trouvait et t'attrapait en toute discrétion.

cela aurait été moins douloureux.




G HONTE DSL jte laisse juger  
//#739dce
Invité
 
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Jeu 3 Nov 2016 - 1:28


#000000
r e t r o u v a i l l e s

fraicheur hivernale
mots abominables
départ impromptu
réaction inconnue


Alors que la scène effroyable qui se déroulait devant mes yeux s'étendait dans une longueur suffocante à l'irréalité terrifiante, tout se déroula ensuite très vite sans vraiment prendre pleinement conscience de ce qui suivrait, sans préparer de discours, sans organiser ses pensées, juste au quart-de-tour pour éviter cette fatalité.

Je sautais sur mes pieds, me redressant à une telle vitesse que je me sentis tourner de l'œil alors que le sol semblait tanguer sous mes pieds, mais je ne me souciais plus de la douleur, je ne me souciais plus des risques de chutes ou de blessures, j'envoyais valdinguer les nausées, les crampes, la souffrance mais avant tout le paraître ; ne me concentrant à présent que sur un seul objectif : ne pas le perdre de vue.

pute
prostituée
et le pire : félicitation

- hide attend !
interpellation
(inutile)

- c'est quoi ce ramassis de connerie que tu me balances là ?! t'es pas une putain de catin et j'en suis pas une non plus, merde ! je sais très bien ce que tu sous-entends et bordel, esteban c'était... un moment d'égarement, tu peux pas savoir à quel point je... je regrette même pas tu vois ?? ça m'a fait du bien, du foutu bien et si ça avait été le seul moyen de me sortir de cette léthargie, j'aurais recommencé encore et encore. d'ailleurs, je vois pas pourquoi je devrais me justifier et me prend pas pour un con, hide. sérieux, me prend pas pour un con... déblatérais-je avec frénésie, le sourire désabusé aux bouts des lèvres alors que mes doigts s'agitaient étrangement, signe de ma nervosité mais aussi d'une colère refoulée.

- me fais pas croire que tout vas bien, me fait pas ton putain de visage où on capte que dalle alors que ça se voit dans tes putains d'yeux que ça t'arraches la gueule et que ça te fais quelque chose, me fais pas croire ça à moi, hide. okay, t'as aucun compte à me rendre mais moi non plus, à ce que je sache, alors merde ! j'en peux plus de cette culpabilité qui me prend les tripes à chaque fois parce que... parce que je veux pas te faire de mal... je veux pas te voir comme ça... mais je veux pas non plus que tu me caches des choses qui crèvent les yeux.

Je me trouvais face à lui alors que le flot de mes paroles ne voulait pas cesser, ne pouvant retenir tout ce qui me passait par la tête alors que des spasmes distincts mêlant mes doigts et ma paupière droite témoignaient d'une angoisse chronique, me demandant alors depuis combien de temps depuis le réveil en forêt j'avais ingurgité mes médicaments contre l'hyperactivité ; sans m'en souvenir.

- alors oui, tu perturbes mes sentiments et t'y fous le foutoir ! mais t'as pas à t'excuser pour ça parce que t'y peux rien et j'y peux rien non plus si j'ai le cœur qui explose des que tu es dans les parages, c'est pas ta putain de faute si à cet instant précis, ma seule envie et de t'embrasser pour t'arracher cette putain de bouche trompeuse qui retient ce qu'elle pense vraiment. t'as pas à te retenir, hide, t'as pas à être gentil avec moi parce que je suis pas le gentil de l'histoire, je suis juste un pauvre con indécis qui sait pas trop ce qu'il fout, ni ce qu'il dit mais qui déduis et comprend très vite, un merdeux qui balance des sarcasmes à la pelle et qui fait chier son monde avec son babillage compulsif mais non, non. je suis pas une catin. nous ne sommes pas des catins.


[LE] souffle.
(court)

- on s'est juste rencontrés quatre mois trop tard...juste... quatre mois. mais, je l'aime. je l'aime hide. je l'aime depuis des années, depuis toujours et j'en ai chier, merde, j'en ai chier et voilà que t'arrives, douloureusement en retard et que tu chamboules ma misérable vie et... j'arrive pas à souffler, j'arrive pas à reprendre mon souffle, je veux juste me poser parce que je l'aime et parce que je n'en peux plus. je... merde on sait très bien tout les deux que c'est pas qu'une attirance entre nous mais c'est même pas de l'amour, on sait pas ce que c'est, enfin, je ne sais pas ce que c'est mais après tout ce temps, je ne peux pas dire non après ce que j'ai poursuivit tout ce temps mais je peux pas non plus te laisser, parce que...

stress
angoisse
crise

- ...m-merde... merde je sais pas, je comprend plus rien, je... je veux pas te perdre hide, je veux pas que tu fasses semblant, que tu t'éloignes que... je... je sais plus... je veux juste que tu arrêtes les faux semblant, quitte à me faire mal et... me laisser être à tes côtés je...

à peine frôlés
douloureusement murmuré

- je veux juste que ce rêve ne s'arrête pas.


supplications lamentables
peur de l'abandon
tu te fous de paraître misérable
si ça te permet de le côtoyer un peu plus longtemps


je meurs de froid
TG DYLAN

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Jeu 3 Nov 2016 - 3:27






 



—   il te circonvenait.
t'asaillait de vérités.

stop
stop
s t o p

tu voulais fuir, mais il te bloquait.
puis lorsque tu remarquas les symptomes de son hyperactivité, tu sentis ta main partir pour tenir la sienne, prise de spasmes.
tu réussis cependant à t'arrêter à temps dans ton élan.

tu voulais chialer.
hurler.

alors tu cachas ton visage avec tes mains, encore.


- stop.


tu avais soufflé avec difficulté, sans succès. il ne t'avait sans doute pas entendu. il continuait et tu en pouvais plus.


- je t'en supplie, ferme ta gueule, merde!


tu sentis ta voix craquer.


- ... ça fait mal, dylan.


tu avoues.
tu vacilles.


- t'es pas une pute, je le sais. c'était quelque chose d'inévitable, j'ai déjà vécu cette merde, alors je le sais. c'est juste moi qui fait mon putain de jaloux, ok?! c'est... c'est juste moi, dylan. je suis vraiment une traînée. il suffit juste que j'aille dans un bar et tu sais pas combien de personnes viennent pour me sauter, dylan. puis... puis je les laisse faire. pour oublier ma vie de merde dont j'attend la fin. pour t'oublier, aussi. car je sais pas ce que t'es pour moi non plus. j'arrive juste pas à te sortir de la tête et ça fait chier! alors je m'occupe, sauf que maintenant... ç-ça ne marche plus. c'est toi que je vois sur leur putain de sale visage et je me sens tellement...


misérable.
pathétique.
remarquablement pitoyable.


tu parles à travers tes mains et tu n'arrives pas à compléter ta phrase. tu repris ton souffle, tu avalas ta salive et tes larmes de faiblesse.


- ...tu comprends pas combien je suis content que t'es avec ta meuf de toujours. car j'sais que tu seras heureux. c'était la meilleure décision de ta vie, j'suis fier de toi. parce que je ne te mérite pas. je suis qu'un connard compulsif qui rien qu'avec sa présence gâche ton futur. je suis dangereux, dylan. je peux pas te l'expliquer, mais tu dois rester loin de moi, le plus possible. j'attendais que tu m'achèves et que t'éloignes par toi même, puis ce jour est enfin venu.

...

alors pourquoi ça fait toujours aussi mal?



tu mets une pression sur tes yeux, empêchant les larmes de couler.


- tu l'aimes, tu me le dis, alors ta gueule, pitié! tu fous quoi ici?! vas-y, pars. vas l'aimer. t.. tu comprends pas que si tu me laisses à tes côtés, je garderais espoir? pourquoi tu me dis des conneries qui remplissent mon fantasme au lieu de me détruire? putain, je... tu penses vraiment que je veux que cette illusion finisse? j'ai envie de te hurler de m'embrasser, de me tenir et de ne jamais partir, mais au lieu de me dissuader... tu m'offres encore la chance de rêver. ça fait tellement mal, j'en peux plus.


puis tu murmurres l'interdit.


- je veux pas te perdre... je—



(ne me quitte pas pour la deuxième fois.)
meurs pas, respire, je t'en supplie!


... quoi?
perdre qui?
dylan?
mais pourquoi pour la deuxième fois?

(souviens-toi)
ton souffle se coupa.
et un vide total s'empara de toi.

quoi?

pendant un long moment, tu ne dis plus rien. dylan parlait, ou pas. il répondait à tes arguments, tu penses. tu n'arrivais pas à te concentrer. tu devins sourd. tu fis semblant de l'écouter mais c'est juste que tu n'arrivais plus à sortir un mot de ta bouche.

et le temps passa. et si il avait fini? et si il attendait que tu répondes de nouveau à ses paroles dont tu pouvais déjà deviner la douleur qu'elles allaient te causer?

jusqu'à ce qu'il remarque.

hyperventilation. ça commencait doucement, discrètement. puis, tu t'es mis à avaler de grosses gorgées d'air sans t'arrêter, comme si tu ne respirais pas assez. tu sentais une familière fièvre posséder ta chair. puis plus rien. tu étais devenu sourd, muet, aveugle, paralysé. ta conscience se dissipait, mais tes pieds ne cédait toujours pas. il suffisait que quelqu'un exerce une légère pression sur toi, non, pire, juste t'effleurer du bout des doigts, et tu allais tomber.

et c'est peut être ce qui s'est passé. tu ne sais pas comment, mais ta vision te revint un instant, le temps de voir un visage au dessus du tiens. tu voyais des lèvres bouger. peut être qu'on te suppliait de garder les yeux ouverts, mais tu ne pouvais résister. avec une lenteur absolue, tu laissas tes paupières se refermer. tu plongeas dans tes songes, laissant ton corps dans l'ignorance. tes inspirations suivirent la cadence; tu pouvais les sentir se calmer, reprendre un rythme normal. elles s'affaiblissaient paisiblement.



tes poumons brûlaient,
essayant de te sortir de ces chaînes,
tu hurlas insultes et il riaient,
prenant note et appréciant ta haine.





...






puis ta respiration s'arrêta.






je pleure ma vie  
//#739dce
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Ven 4 Nov 2016 - 0:47


#000000
r e t r o u v a i l l e s


arrêt sur image - bobines de fil - simplement immobile - souvenirs mirages

- ...

silence de plomb
sentiments libérateur
pincement douloureux au cœur
inspirant à plein poumon

(simple frôlement)

Rares étaient les moments où rien ne venait, où mes bavardages incessant n'alimentaient pas à elles seules une conversation,  où les mots me manquaient parce qu'au final, il n'y avait rien à ajouter ; nos paroles ne rimaient à rien si ce n'est à une simple constatation de notre relation.

Royalement chaotique.
Terriblement véridique.
Aux allures horrifiques.

je ne veux pas te perdre
( encore et encore )

Alors je ne faisais que le regarder, l'observer, le détailler dans ce silence assourdissant et tout simplement insupportable.


-... hide.

s i l e n c e

- ... hide ?

Un sifflement dérangeant, un halètement effrayant, des poumons et un disfonctionnement. Semblable à une crise de panique, je pouvais voir sa cage thoracique se mouvoir étrangement et de façon totalement désorganisé alors que ses deux orbes n'affichait plus rien si ce n'est une dérangeante indifférence. Une peur effroyable me pris la gorge, la nouant avec tant de force qu'on aurait dit qu'on me l'arrachait jusqu'à broyer mon œsophage sans discontinuer ; avec brutalité.

et comme un éternel recommencement, comme si la vie souhaitait nous voir tomber sans avoir la force de nous relever sans l'aide de l'un et de l'autre, je le vis s'écrouler sur le sol avant même que je puisse faire le moindre geste pour le rattraper ; comme si j'échouais une seconde fois


/ une première fois /
/ une seconde fois /

- hide ?! HIDE !!


Je me précipitais à ses côtés alors que, le cœur battant à tout rompre, je le voyais trembler violement, se confondant presque avec des convulsions, mes mains prenant en coupe son visage alors que j'essayais de capter - en vain - son regard, tout en répétant son nom comme une litanie.

Soudainement, tout s'arrêta.
Il ne respirait plus.
Juste comme ça.

aucun battement

[comme avant]
[mais différemment]

- oh merde. oh merde. oh merde, oh merde, oh merde. non, non, non ! hide. HIDE ! PUTAIN DE MERDE ! mec, mec, restes avec moi, tu nous fais quoi là ?! MERDE.

Sans plus réfléchir, je vins comprimer sa poitrine dans des mouvements répétés, cherchant désespérément à lui faire reprendre son souffle, avant de venir lui pincer le nez, hésitant un millième de seconde pour venir plaquer mes lèvres contre les siennes pour lui donner tout l'air dont j'étais en mesure de lui prodiguer. Réalisant l'opération plusieurs fois alors que les secondes semblaient s'écouler à une vitesse vertigineuse.

- putain mec, tu peux pas me faire ça ?! merde ! hide ! sifflais-je totalement essoufflé avant de reprendre une nouvelle goulée d'air pour y reposer mes lèvres et cela, peut-être, pour la dernière fois. Etouffant le sentiment qui naissait dans le creux de mon ventre, évitant le terrible, l'horrible et l'interdit.

- hide...

Hide. Ce putain de mec qui s'était installé chez-nous comme s'il avait toujours été là, comme si le destin l'avait foutu ici avec une putain d'ironie en criant haut et fort "tien regarde qui voilà !". Un coup d'œil complice. Un regard étrange. Un rire étouffé. Une amitié qui dérange. Hide. Quatre petites lettres qui définissait le tourment de mes songes. Le fantasme interdit. Il pouvait être chiant. Il pouvait être horripilant. Il pouvait être provoquant. Il pouvait être désobligeant. C'était avant tout une myriade de sentiments, une rafale d'air frais, une lumière légèrement fissurée.

La pédale d'accélérateur de mon cœur, comme s'il désirait brûler les étapes, enchainer la vitesse pour être grisé d'une sensation de liberté toute entière. Il était aussi un fardeau. Mon fardeau. Alternant entre deux opposés, paradoxe incompréhensible qui pourtant, plus je la repoussais, plus je l'enviais ; plus je le voulais.

Hide, c'était pas seulement le voisin de pallier à l'alchimie étrange, c'était avant tout un fantôme, une âme errante sans attache qui semblait pouvoir disparaître du jour au lendemain sans prévenir, simplement comme ça, d'un claquement de doigt.

Comme présentement.
Et l'idée était inconcevable.

tout cela était illogique
espoir onirique

...

- ...


éclair de compréhension
petit jeune un peu trop con
évidence désarmante
sentiment de honte


- ...MAIS MERDE ??????? qu'est-ce que je suis con, merde, merde mais putain ! tu te torches le cul avec ton putain de pouvoir, dylan ??? bordel. de. merde.

et alors que j'allais enclencher une réinitialisation, il se réveillait soudainement, comme si le monde avait comploter simplement pour se foutre de ma gueule

je me doutais d'un souvenir
j'avais étudié l'idée d'une noyade temporaire
mais sur le moment je ne pouvait m'en souvenir
seulement dictée par l'envie de bien faire
cc kk omd jsuis dsl

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