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losing my mind [with regal] [pegi 18]
Johan Heisenberg
 
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Johan Heisenberg
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Mer 19 Oct 2016 - 19:13

losing my mind
with regal


Le regard perdu vers une feuille vide.
Celle que je comptais remplir pour un devoir du lycée. Mais cela m’ennuie plus qu’autre chose.

Le stylo tourbillonne de doigt en doigt sur ma main gauche. Quand à la droite, elle ne fait que tenir cette tête lourde et presque endormie.
À la place de réfléchir, je dessine.
Quelques cercles par-ci par-là. Une petite souris se forme alors sur cette feuille désormais un peu remplie.
Plus loin j’écris un gros : « ennui. »
Et sur le bord de la feuille j’écris : « tu me manques. »
Juste avant de rajouter de petites larmes à l’animal innocent. Que j’ai bien l’impression d’avoir raté.
Soupire profond qui s’échappe de ma bouche. Je devrais dormir en fait. Dormir et ne plus penser à rien.

Ça fait bientôt un mois que je n’ai plus vraiment parlé avec Regal.
Que je n’ai plus mangé à ses côtés.
Que je n’ai plus ris avec lui.
Et depuis deux semaines, je suis retourné ici, chez moi. Chez mon père. Parce que mon père, quand je reviens, il est heureux et prépare de bons petits plats.
Parce quand je reviens, je me dis qu’il faudrait peut-être que j’arrête de faire l’école buissonnière.
C’est pour ça que depuis presque une semaine, je suis les cours – et par la même occasion, je dors sur ma table parce que.
Je suis ennuyé.

Au début. Cette fuite était presque impossible.
J’entendais plusieurs fois quelqu’un frapper à ma porte, verrouillée.
Hurler mon nom... Voix familière que j'ignore.
Puis… lorsque dans le couloir je le croisais. Mes lèvres se forçaient juste à dire bonjour, par politesse.
Je traçais ensuite mon chemin. Retournant très souvent dans ma chambre. Et la refermée à clé.
Et pleurer.
Et me laisser tomber.

Parce que Regal, je regrette mon acte.
Je dois fuir.
Croiser ton regard me rappellera ses remords qui naissent en moi comme des fleurs qui fleurissent si vite au printemps.
Et qui se fanent si vite en automne.
Ça tombe bien car c’est le mois d'octobre.

La poignée de la porte se tourne.
Mon père rentre doucement. Et moi, je reste, le menton sur le creux de ma main, à griffonner des choses sur la feuille, désormais souillée par mon mal-être.
Une souris qui pleure, une souris qui dort, une souris qui se laisse mourir sur le coin de la page.
Prêt de ses trois mots : « tu me manques. »

- Joy ? Tu dors ?
- Ouais p’pa…

Réponse pour dire que j’étais vraiment sur le point de dormir.
Mais présent tout de même.
Présent, mais hypnotisé par cette feuille.

- Il y a un invité pour toi.

Personne ne m’a rendu visite chez moi.
(Excepté l’amie que j’ai perdue autrefois.)
Mon visage se tourne pour voir qui vient entrer dans ma chambre juste après l’information donnée par mon paternel.

Les yeux écarquillés.
J’en perds mon stylo des doigts.
Regal Holmes
 
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Regal Holmes
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Ven 21 Oct 2016 - 1:49
losing my mind [with joy]
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1 mois après ... Enfin.

Les jours passées, les semaines pour finalement devenir un mois complet et deux semaines. Dans le fond, on peut se dire que c'est pas beaucoup. Et pourtant, n'est ce pas cruel de continuer de vivre sans comprendre ce qui se passe. Sans réussir à réaliser ni trouver d'explications au delà de tout ce temps et de voir un précieux ami partir sans rien dire.

Enzee m'a expliquer certaines choses, mais aprés trouver les "pièces en coin", je devais trouver les autres pièces pour finir ce grand puzzle qui se trouvent dans ma tête. J'aime les puzzles, c'est pas ça le soucis, c'est juste que ... Je veux pas être là à me lamenter sur mon sort. J'ai besoin d'avancer. Besoin de réponses.

Car ces derniers jours me semblent insipides, manquant d'éclat et de couleur. Les aliments n'ont plus le même goût. Je ne ressens plus vraiment cette joie qui arriver à m'animer le matin. Oui, cette joie.

Joy ... Pourquoi mes appels, mes cris devant ta porte et mon visage ne t'interrogent plus.
Pourquoi quand tu me regardes pas dans les yeux, pourquoi tu files en me disant un simple "Bonjour" pour retourner t'enfermer dans ta chambre ... Pourquoi tu sembles effrayé de me parler et tu m'évite constamment. Et enfin pourquoi ... Tu as disparu du manoir.

Tout les moments qu'on a partager, qui me sont chers et précieux, ne sont aujourd'hui que de simples images. Pourquoi je n'arrive pas à ressentir de nouveau et visionner en détail tout ces instants.

Explique moi pourquoi ... Tu me manques.
Pourquoi je me sens coupable au fond de moi de quelque chose que je n'ai pas commis. Et ... Pourquoi mes sentiments pour moi, malgré la distance que tu mets entre nous, me disent encore et toujours que tu as besoin de moi. De quelqu'un pour t'aider, te prêter mon épaule pour que tu puisse pleurer, sans pour autant t'excuser de le faire.

Tant de "pourquoi" que seul toi pourrait m'aider et tout me dire.
Tu as même fermer ta porte à clef avant de partir.

Si je ne sais pas ce qu'aurait fait un véritable ami, mais je suis sûr qu'il aurait tout fait pour découvrir les infos que t'aurais pu laisser derrière toi. Je suis encore convaincu que même inconsciemment, tu voudrais que je te retrouve, où que tu te caches, que ce soit chez ton père ou autre part.

Mais je ne pouvais pas me résoudre à défoncer ta porte, ton sanctuaire pour fouiller et foutre le bordel tel un voleur.

Alors je devais me battre, ne pas abandonner en cherchant une autre piste pour te retrouver et trouver la force que je n'ai pas eu toutes ces fois où j'étais devant toi et que tu te retournais en direction de ta chambre pour t'y réfugier, pour ainsi te faire évacuer toutes ses vilaines choses qui te hantent.

Il ne faut pas abandonner ! Il est important de réfléchir mais surtout agir en conséquence.

C'est pour ça que j'ai décider d'aller voir du côté de l'école. Peut-être qu'il avait l'adresse de là où vit son père. Ou même le croiser dans les couloirs.

J'ai donc fait le tour de l'école pour trouver sa classe et me renseigner auprès de ses camarades. J'avais bonne espoir de trouver une piste sérieuse, le sourire aux lèvres.

On me parla de Joy, le seul gars qui dort en cours de toute la classe. Et pleins de drôles de surnoms que lui avait donner les autres élèves. Mais dans le fond, même si il leur parlait pas trop, j'entendais que de l'inquiétude dans les paroles des filles, de l'incompréhension dans celles des garçons. On me suggérera donc de voir la liste des éléves. C'est tout ce que j'avais besoin, comme infos, marquer noir sur blanc.
J'avais dû faire des pieds et mains pour en trouver un exemplaire, mais comme on dit, cela en valait la peine.

En me rendant à l'adresse marquer sur le photocope, sur le chemin, je m'arrêta quelques instants à côté d'arbres dont des feuilles tombés en continuant, à cause des petits coup de vent. Aprés tout, c'est l'automne. La saison des morts, comme on l'appelle. Halloween, Thansgiving et autres joyeusetés était à prévoir. Cela m'évoquait plus qu'autre chose, la mort, la continuité de ce cycle qu'il m'évoquait beaucoup de choses, même trop bien, en tant qu'actuel vivant et réincarné.

Je repris la route, en détournant finalement le regard pour me concentrer sur le présent. Sur lui.

Devant la porte de sa maison, j'hésitais alors puis je me rappelais pourquoi j'étais là et je n'étais pas prêt à reculer devant si peu.

Je frappe à la porte, n'osant pas utiliser la sonnette, vu l'heure. Trop précautionneux.

Un homme m'ouvrit. Sans doute le père de Joy.
Aprés mettre présenter convenablement et de manière poli, je lui expliquais si il savait où se trouver son fils. Il me répondit qu'il était dans sa chambre et me demandait de rentrer, qu'il allait le prévenir de suite, qu'il serait content d'avoir la visite d'un ami. Reg semblait heureux de faire la connaissance de quelqu'un qu'il pouvait considérer comme un ami de son fiston. Un vrai.

Il demanda à son fils au coin de la porte de sa chambre si il dormait, j'étais pas très loin. Il m'intronisa alors.

Mon sourire semblait crispé par la peur de me sentir de trop, peur qu'il me fuit encore pour une raison qu'il m'échappait encore.

Je baisse la tête avant de rentrer sur le palier de la porte. Il pouvait me voir. Mais moi j'osais à peine le regarder clairement, rougissant. Levant la main avant de prendre une attitude un peu plus sûr de lui, après avoir avaler bruyamment. Entendant par la même occasion, un stylo tombait au sol.

- Salut Joy ... Je veux dire, je suis venu ici te voir car ... Disons que nous manquent à peu à tous au manoir. Et plus particulièrement ... Bah à moi, mon pote.

Je finis alors ma phrase par ce sourire que je voulais lui faire depuis si longtemps maintenant, celui que je fais tout le temps quand on passe un bon moment.

- J'ai aussi pas mal de questions à te poser, s'il te plaît ... Je peux rentrer ?

Ne me dis pas non, s'il te plaît ...
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Sam 22 Oct 2016 - 17:07

losing my mind
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Dans cette chambre,
Uniquement éclairée par la fenêtre grande ouverte. Il fait sombre, non pas à cause du manque de luminosité, mais à cause du plus grand mur, peint d’une nuance de bleu nuit et de violine sombres, qui domine tout le reste.
Dessinées avec précision et réalisme, les étoiles, les constellations.
Une immense carte du ciel.
Plusieurs posters accrochés prêt de mon lit, représentant des planètes. Des ovnis. Et même l’affiche d’un film connu Interstellar, qui ne me fait que rêver à chacune des secondes que je le revois encore et encore.
Allongé sur le lit deux places, aux draps de jais, un petit homme vert en velours. Très adorable, qui pourrait me prendre pour le plus mignon des enfants.
Dans un coin de la chambre, prêt de la fenêtre, un télescope. Offert par mon père pour le jour de mes dix ans.
Contre un mur blanc, une bibliothèque en bois, peinte en indigo, avec divers livres et magazine de sciences et astrologie.
Puis plus haut, quelques cadres. Un gros, familiale, où une femme aux cheveux longs et auburn prend dans ses bras un enfant au regard curieux. Accompagné de mon père, cheveux longs couleur charbon. Et grand sourire naïf sur ses lèvres.
Un peu plus loin, une photo intrigante où je suis, avec cette tête d’enfant toujours aussi avide de savoir, aux côtés d’une fille aux regard intensément brillant. Tous les deux, un sourire plus où moins timide.
Mais existant. Et sincère.
Quelques petites maquettes d’ovni. Par-ci par-là.
Et enfin, pour conclure cette description, mon bureau. Sur lequel je me trouve. Avec sur un coin, mon ordinateur portable qui me sert pour ma quête de découverte.
Une chambre très différente que celle que j’occupe au manoir.
Elle m’a beaucoup manquée, je dois avouer.

Regal, tu te trouves dans mon territoire. Bienvenue dans un univers, sûrement idéalisé de ma part. Faute de goût certainement.
Je ne sais pas la raison.
Du pourquoi, au fond de moi, je prends plaisir à te revoir. Je ne m’attendais pas à une visite de ta part.
Il faut le savoir. Regal, c’est un bon garçon. Têtu comme une mule. Mais doux comme un agneau.
Je ne sais absolument pas si… Je dois rire ou pleurer de ta venue. Si je dois être étonné ou nerveux par ton arrivée.
Je tends le bras vers mon lit pour lui indiquer de s’assoir.

- Installe-toi.
Reste pas debout.


Ni un oui.
Ni un non.

- Vous voulez un p’tit truc à boire les jeunes ?
- Euh oui… merci p’pa…

C’est vrai que.
Je sens que Regal parlera trop et aura certainement, la bouche si pâteuse qu’une boisson ne pourra que le sauver de cette malédiction.
Mon père, excité plus que jamais, s’en va chercher deux canettes de ma boisson fétiche.
Dr Pepper.
Je ne sais même pas si Regal aime. Mais il n’a pas le choix, ici c’est soit ça, soit de l’eau.
Il revient alors nous donner deux canettes et repart en nous souhaitant un bon après-midi.

Mon regard reste fixé sur mon bureau. Même mes yeux le fuient.
Parce que j’ai honte.
Je n’aime pas ce retour à zéro.
Va-t-il me faire une nouvelle déclaration ? Va-t-il me demander si je l’aime, avec ce qui s’est passé lors de notre dernière soirée ensemble ?
Il va m’en poser des questions.
Des questions que je n’arriverais sûrement pas à répondre.
Excepté s’il me demande la racine carrée d’un chiffre quelconque.

- Donc…
Tu veux me demander quoi ?


Toujours le regard qui fuit. Je tente de tout masquer en récupérant le stylo tombé.
Je vérifie la mine pour être sûr de n’avoir rien cassé.
Puis enfin, du coin des yeux.
Je regarde Regal, aux côtés de mon petit extraterrestre pelucheux.

Je ne sais pas lequel des deux,
J'aimerais serrer dans mes bras.
Regal Holmes
 
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Regal Holmes
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Dim 23 Oct 2016 - 12:45
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Dr Pepper, c'est regalicious & Questions

Tu étais enfin devant moi. Et pourtant mon regard restait captivé par ton visage. Il n'arrivait pas à s'en détourner. J'étais toujours sur le palier de la porte, à attendre de pouvoir t'entendre le son de ta voix ou même de lire ce que ses lèvres allaient formuler.

Il finit par me dire de m'installer sur son pieu, en me l'indiquant avec son bras.

Il ne semblait pas à première vue, mécontent de me voir. Et pourtant, je me demandais bien pourquoi il me fuyait avant ... Peut-être que c'était pas vraiment de ma faute si il le faisait au manoir en s'enfermant dans sa chambre ... Peut-être que c'est pour ça qui est revenu chez son père.

Je m’exécutais alors, en franchissant le seuil de la porte, prenant véritablement le temps de regarder la chambre de Joy, sans rien toucher. N'osant pas déranger la moindre chose dans un lieu aussi sacrée que sa propre chambre. Et pourtant, plus je regardais chaque détail et plus j'en venais à la conclusion que cette chambre lui ressemblait en tout point. Mais d'un autre côté, j'aurais jamais penser qu'elle ferait si ... "Passionné d'ufologie".

Ce qui me déranger aucunement, à vrai dire. Mais je souriais de plus en plus en admirant tout ça. Jusqu’à voir ce cadre avec sa mère, son père et lui, enfant.

Ils semblaient tout ensemble si paisible, si mignon sur cette photo, une vrai famille aimante. C'est ce genre de choses que j'aurais bien aimer avoir, des parents me comprenant correctement et m'aimant pour ce que j'étais et pas ce qu'ils voulaient que je devienne ... Mais tout ça, c'est du passé ...

Soudainement, le père de Joy nous demanda si on voulait boire.
Son fils répondit sous un ton d'hésitation avant moi, mais je ne pouvais pas m'empêchait de répondre à pleine dent.

- Oui, s'il vous plaît, Monsieur.

Peu importe la boisson, je ne pouvais pas oser faire mon difficile en refusant lorsqu'on me proposait quelque chose. Surtout quand c'est mon hôte qui me le suggère ... Merci mon éducation.

C'est bien l'une des seules choses dont je pouvais remercier mes vieux.

Il revenu très rapidement avec des canettes d'une boisson appelée "Dr Pepper", en nous souhaitant de passer une agréable aprém.

La canette était froide, comme si on l'avait sorti du frigo. Sentant les gouttes et l'humidité du métal froid.

Je portais alors mes lèvres pour y goûter.
Une gorgée après, une autre.
Je m'arrêtais alors à la troisième.
C'est vraiment un pur délice, même si je n'arrivais à véritablement définir de par son goût si c'était de la cerise ou de l'amande ... ? Ou peut-être véritablement un goût de caramel. Mais en tout cas, je me régalais !

Que j'en oubliais pourquoi j'étais ici.

- Donc…
Tu veux me demander quoi ?


Je fis presque un sursaut, en l'entendant.
Je posais la canette sur la table de nuit à côté de moi.

Mon sourire changea d'ampleur pour devenir petit, comme si j'étais inquiet de quelque chose. Et à la fois, fortement intrigué par les réponses qu'il pouvait me donner.

Je jetais un oeil en direction de Joy alors. Pour finalement remarquer que nous étions tout les deux, nous regardant dans le blanc des yeux.
Je devais dire quelque chose casser ce blanc que j'avais créer.

- Je ...

Il fallait que je trouve quelque chose ...

- Le goût du Dr Pepper, c'est de l'amande ou de la cerise ? Ou peut-être du caramel ?

Commençons par quelque chose pour détendre l'ambiance. Je repris un sourire avant de rire un peu sous cette question désuet de sens et pas du tout en adéquation avec ma venue. Mais autant demander en premier.

Je commençais à m'avancer en direction de mes jambes, le regard vers le sol. Prenant un peu plus de sérieux.
- Ok, disons que si je suis là et comme je l'ai expliquer, c'est que j'étais et je suis encore aujourd'hui, très inquiet ... Je veux dire, oui, t'as l'air d'aller bien là. Mais quand tu étais au manoir ... Je sais pas ce qu'il a pu se passer ... Mais te voir t'isoler, ne plus me parler, à part pour dire à peine bonjour. Ne plus passer un seul moment ensemble, que tu ne goûte plus à ma cuisine ... Je comprends toujours pas pourquoi tu t'es infligé tout ça ... Et en tant qu'ami, ça me fait mal de voir mon pote souffrir autant sans pouvoir réussir à l'aider ... Pendant plus d'un mois. Tout ça à cause du fait que je me rappelle pas grand chose de cette fameuse nuit ... Je n'ai pas tout les éléments pour démystifier tout ça.

Je le regardais alors soudainement en finissant de parler, en tremblant des lèvres, essayant de garder mon sourire le plus longtemps possible.

- Alors je sais pas si ma présence est de trop ou quoi, mais je voulais absolument te voir, m'assurer que tout allait bien. Et comprendre, véritablement, la cause de tout ce mal-être ...

Car dans le fond, je veux retrouver tout ses moments qu'on a partager ensemble, retrouver la vie qu'on menait, nos fou-rires et te revoir toi, Joy et ton sourire si sincère, si beau et à la fois visible seulement à mes yeux. C'est pourquoi je ne lâcherais rien !
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Dim 23 Oct 2016 - 19:04

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Pourquoi mon regard, cette fois reste bloqué.
… sur ses lèvres humides.
Ça me revient cette scène, à chaque fois j’y repense, c’est perturbant. De t’avoir embrassé pour la pire des raisons.
Je jouais sur ses sentiments, c’était plus fort que moi.
Est-ce que, j’arriverais un jour à te dire, que je suis pire que tu ne le penses. Tu le savais, certainement. Tu as oublié.

Il est intimidé.
Tellement que sa première question me donne l’envie de boire. Je saisie la cannette et le bruit agréable du gaz qui s’échappe, devient doux dans mes oreilles.
Je bois une simple gorgée.
C’est trop précieux pour moi, je me dois toujours de l’apprécier en petite quantité.
Quel goût ? Amande, cerise ou caramel ?
Tout dépend. Un peu des trois. Chacun interprète à sa façon. La mienne c’est…

- Le goût…
Du Dr Pepper.


Je souris. Avec cet air malicieux.
Mes bras croisés contre le dossier de ma chaise. J’appuie ensuite mon menton dessus tout en regardant Regal.
Il se décide à me parler de ses inquiétudes.
Tous ce que je pensais bien, il le dit. Mais il ne relève pas non plus certains éléments du dernier moment qu’on a passé ensemble.

-
C’est ma présence qui est de trop.


J’ai toujours cette manie de répondre si peu, à côté de lui et de ses longues tirades.
Mon visage alors se cache dans mes bras.
Je sais, qu’il pense pas comme moi. Qu’il recherche constamment ma présence. Et passer du temps avec moi, ne peut le rendre heureux.
Parce que Regal, je connais tes sentiments.
Je reste ainsi un instant puis je redresse ma tête, les rivés vers lui, mais un peu...
... dans le vide, le néant… pour ne pas verser de larmes.

- Je… j’ai… j’ai…
J’avais besoin… de solitude.


Et besoin de me faire du mal.
Besoin de fuir. Besoin d’être malheureux.

- Regal…
Tu sais, j’ai commis des erreurs.


Et j’ai honte de ça. Honte de moi. Et honte de t’avoir fait souffrir.
Mon corps se lève de ma chaise. Je la remets en place et je me tourne vers lui. Ma présence se rapproche petit à petit.
Mon genou droit se pose sur le lit et glisse près de ses jambes, ainsi que le gauche. Avec un petit élan, mon corps se met contre le tien. Capturé ainsi par mes bras. Je l’enlace avec fermeté.
Appuyant mon visage contre son épaule.

- Tu m’as manqué.

Toi aussi,
Tu les sens les papillons qui te dévorent… le corps ?
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Mar 25 Oct 2016 - 1:33
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Les papillons de l'amour.

Il me répondait rapidement après que j'ai finis de parler, en m'avouant que de nous deux, c'était plutôt lui qui était de trop.

Je semblais un peu surpris de ce choix de réponse. Et à la fois, très intrigué, peut-être y avait-il un sens caché à ses paroles ... ?

Je le regardais, sans dire un mot. Aucun sourire, juste un air neutre, me posant beaucoup de questions qui restait encore sans réponses mais je connaissais que trop bien ma capacité à parler, à trop en dire et la dernière chose que je souhaitais à ce moment précis était de pas trop en faire. Je me sentais comme un funambule. Je ne connaissais pas ses pensées et lui ne pouvait pas savoir les miennes. Chaque mot supplémentaire pouvait faire retourner contre moi la situation. Si réellement je suis le cœur du problème.

Malgré sa phrase précédente énigmatique ... Rien n'était encore à écarter.

Joy me regardait avec un drôle de regard.
Il m'expliqua alors, tout en bégayant qu'il avait besoin de cette solitude.

Pour quelle raison alors ... ?
J'avais beau vouloir le croire, je sentais qu'il y avait bien quelque chose de plus gros et que mes soupçons ne faisait que s'accroitre au fil de ses mots, il semblait tourner au tour du pot, sans réellement réussir à m'avouer ce qu'il le hantait.

Je pense qu'il faut prendre le problème à l'envers. Pourquoi si subitement, il en aurait eu besoin ? A part si il avait appris une mauvaise nouvelle de quelqu'un ... Mais son père a l'air d'aller bien.
Et sa mère ...  

Je me souvenais soudainement qu'il m'avait parler de sa maman à un moment donnée.

Attends, c'était pas lors de cette fameuse nuit ? A vrai dire, tout me semble si confus, j'ai beau voir des images nettes en tête, pensant à la mère de Joy me provoqua ce déclic que j'avais pas eu la chance d'avoir. Cela me semblait si nébuleux et provenant d'un rêve, que de vrais souvenirs. Je me souvenais que j'avais vu les étoiles avec lui, qui m'avait raconté l'histoire avec sa mère et un ... OVNI, je crois, oui.
Je crois que j'ai sorti une blague vaseuse ? Ou peut-être étais-ce Joy qui l'a fait.
Et il y a eu ... Je crois que ... hmm, qu'il m'a embrasser ? ... Euh attends, c'est pas possible ça ... Non, c'est un fantasme, cela peut pas être la réalité ! Je veux dire ...

- Regal…
Tu sais, j’ai commis des erreurs.


- Co...Comment ça, tu as commis des erreurs ?

Pourquoi je me rappelle de rien bon sang ?!! Pourquoi dans un moment comme ça, qui semble si important pour lui, je n'ai aucune réponse convenable à lui donner. Je peux pas sourire bêtement, en tout circonstances. Alors que peut-être qu'il pense que je suis conscient d'une partie du problème.

Je me rappelle pas avoir dit quelque chose entre le moment de la blague et ce ... Baiser.

Ou est-ce que je l'ai repousser ? D'où son isolement ... ?
Mais dans ce cas, pourquoi je l'aurais repousser, j'ai des sentiments pour lui. Cela semble encore une fois impossible que je fasse ça.

Avant que je puisse dire quelque chose, je me rendis compte qu'il s'approchait de moi, pour se jeter presque sur moi, en m'enlaçant sur le lit, appuyant son visage à mon épaule.

Inconsciemment, je me mis à sourire, je sentais sa chaleur contre moi. Et bizarrement, mon esprit laissa s'en aller petit à petit toute formes de réflexions, je ne comprenais certes pas ce qu'il faisait, mais je me laissais aller.

Il s'invitait à moi. Me donnant le passe-droit à mes fantasmes des plus primitifs. L'enlacer et sentir sa chaleur corporel en faisait parti.

- - Tu m’as manqué.


Ses doux mots me fit incroyablement plaisir,rempli d'une sincérité inouï, à la fois tant évocateur sur son état de mal-être qui a subi et laissant penser que ma présence dans ce lieu, lui est libérateur.

Je expirais alors doucement. Les joues rosés et à la fois chaudes, mon cœur battait fort et ce sentiment si agréable d'avoir des papillons qui dévorent l'estomac, je prends quelques secondes pour savourer ça, j'articulais alors ces quelques mots :

- A moi aussi, tu m'as manqué.

Mon cœur se refusa sur le moment, d'aborder le mot "ami" ou "frère". Malgré cette étreinte, il semblait encore tôt pour lui aborder mes sentiments de manière orale. Je veux lui faire comprendre sans réellement lui en parler pour le moment.

Doucement, avec ma main, je la passa dans ses cheveux, pour ensuite doucement descendre pour finalement lui caresser de manière verticale le dos en l’éraflant avec mes doigts et avec mon autre main la faire rejoindre la précédente jusqu’à les glisser les deux dans son dos en le poussant un peu plus vers moi.

Étais-ce un échantillon de l’Éden ? Je ne sais pas pourquoi tu t'offres à moi ainsi, mon chou mais cela me fait tant plaisir.
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Mer 26 Oct 2016 - 10:53

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Léger.
Léger comme la poussière de notre atmosphère.
Léger comme un souffle.
Comme le souffle qui caresse son cou un bref instant. La respiration irrégulière s’échappant de mes lèvres. Effleurant délicatement sa peau. J’observe discrètement avec mes yeux mi-clos son visage teinté de rose.
Il m’annonce en appuyant sur ses mots, que je lui ai aussi manqué.  
Aucune surprise.
Pourtant, il m’est impossible de comprendre cette sensation rassurante et à la fois inquiétante qui frétille mon dos, jusqu’à mes épaules, et mes bras dénudés de tout textile, grâce au simple haut dépourvu de manches que je porte.

Imprévisible geste de sa part. Sa main glisse sur ma chevelure corbeau. Traverse ensuite toute la longueur de mon dos pour se faufiler audacieusement sous la pièce de tissu qui me protège.
Frémissement inconscient de ma part.
Sentir ses doigts contre ma peau ainsi.
Serait-ce un rêve invraisemblable ?
Il rapproche mon corps un peu plus contre lui. Et je me crispe un instant en me posant mille et une questions.
Pour quelle raison tout mon être semble en attraction, attiré contre lui comme un aimant. Une force indescriptible.
Juste une fois. Me dis-je. Rien qu’un instant. Pensais-je.

Non, il ne faut pas. Ce serait encore et toujours me servir de ses sentiments, qu’il est convaincu de n’avoir jamais avoué.
C’est mal. Je vais le regretter, et ses larmes seront.
Infinies.
Tout comme sa peine qui sera.
Condamnée.

Mes doigts souples, effleurent timidement sa nuque. Du coin de l’œil, je veille sur sa réaction. Et finalement, je les brusque légèrement sur sa peau. Je les appuis ardemment. Pour enfin, les plonger dans ses cheveux clairs. Mon regard toujours rivé sur lui. Je me sens, avec curiosité, satisfait.

- Je risquerai de te décevoir…
Sur mes erreurs.


Dis-je dans un soupire un peu doux, un peu.
Provoquant. Un peu des deux.
Un peu chaud.

Regal. Explique-moi pourquoi ces papillons… Ce sont, un peu comme le sucre, qu’un enfant dévorerait abusivement… Un peu comme une drogue qui fait perdre toute notion d’indépendance.
Au fond, c’est indécis. C’est indécent. Je ne sais pas si je t’aime.
Je ne sais pas si je changerai d’avis. L’avenir est tout aussi imprévisible. Que toi et moi.
Il risquerait bien de se languir de moi.

Je colle mon nez entre ton oreille et le début de ton cou.
Mes lèvres se déposent comme une belle-dame sur toi. Une fois… puis deux. Et encore, encore.
Jusqu’à ce que je m’arrête près de ta bouche entrouverte.
Il y a comme une tension. Une envie débordante.
Seulement. Je crois te faire du mal à la place de te faire sourire. Je sens que je vais tout regretter, comme tout ce que j’ai fait… Comme te faire oublier.
Nos lèvres s’effleurent. C’en est fini. J’ai perdu la tête.

Et il continuera de la perdre.

Un instant d’hésitation. Avant de les capturer sans réfléchir. Sans comprendre une seule fois la pureté de son amour.
À moins que je ne fais que nourrir encore et encore.
Ses propres désirs.
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Ven 28 Oct 2016 - 0:22
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Un baiser des plus uniques.

Je me sentais comme dans un monde, un doux rêve où je ne comprenais pas ce qu'il était en train d'arriver, je n'étais sans doute pas prêt. Et encore moins à ce qui pouvait arriver à la suite dans quelques instants, dans quelques minutes ...

La notion de temps m'était égale, tout n'était plus que plaisir, sensation et rêverie.

Ses doigts m'effleuraient lentement et de manière timide ma nuque. Avant de se laisser aller et les menaient finalement dans mes cheveux.
Je me sentais si bien.

- Je risquerai de te décevoir…
Sur mes erreurs.


Ses mots m'évoquait bien de choses, mais à vrai dire, je ne savais pas comment les prendre vraisemblablement. Mais quelque chose était certain, il avait honte de quelque chose ou est-ce simplement mon imagination débordante. A vrai dire, il m'avait lancer et malheureusement pour moi, les portes de l'Eden était encore bien loin de m'éjecter de là où je me trouvais, même trop loin ... Où se trouvait ma rationalité, mes angoisses et mes réflexions perpétuelles laissés au "palier de cette grande porte".

Je ne souhaitais que profiter. Savourer chaque minute sans me soucier de quoi que ce soit. Juste lui. Joy.
Et son corps.

Il collait alors son nez dans un espace, un poil plus haut que le début de mon cou.

Que faisait-il ... ? Puis il commença alors à me faire des bisous, créant un chemin sur ces parcelles de peaux qui avait désigner dans sa tête, sans aucun doute. sur toi.

Je frémissais de plaisir sous ses actions et initiatives fortes audacieuses.
Jusqu’à s'arrêter subitement à un endroit précis, sur le coin d'une lèvre. Mon regard le suivait, il hésitait alors ... Je respirais par la bouche, à moitié entrouverte. J'étais comme anesthésier de tout mal juste en le voyant me livrer sa tendresse.

Je ne lui en voudrait pas si il se refuser d'aller plus loin. Mais mes yeux et mon cœur en voulait encore plus. Toujours plus ...

Il se décida enfin, nos lèvres s'effleuraient alors doucement, juste une simple caresse qui devenu subitement comme un contact statique, où le refus n'était plus à l'ordre du jour. Le choix n'existait plus sur cette terre et où tout les deux, on exécutait un exercice de haute voltige. Où cette part d'amour qui nous composait ne faisait qu'un dans ce délicieux et doux baiser.

J'étais comme fou. Ma folie amoureuse, ce béguin que je n'avais jamais ressenti avant, était comme décuplé. Les papillons dans mon ventre frétillaient, explosait d'énergie, comme si la douce vie éphémère qu'on leur avait prédit et ordonner, allait s'allonger de quelques années. Comme si la vie m'avait revivre pour savourer ce moment infatigable, immuable et intemporel.

Mes mains se collaient alors aux joues chaudes de Joy. Mes rêves et fantasmes devenaient réelles. Ce que je vivais là maintenant était vrai. beau et inoubliable.

Ce baiser n'a rien de quelqu'un d'inexpérimenté, j'étais sans doute le deuxième. Et dieu sait que j'enviais le premier avant moi qui a pu lui arracher la virginité de ces si belles lèvres.

J'y vois une forme de passion et non pas un simple baiser sonnant faux. Nous étions là en train de créer ensemble de manière égale ce souvenir.

Je me sentais vivant et heureux, comme un dingue.

Alors s'il te plaît, ne me laisse plus jamais seul, l'amour est quelque chose de précieux.

Tu es l'homme de ma vie, le seul et l'unique. Je ne veux que toi, Joy.

C'est ce que crier ma langue dansant cette valse endiablée avec la tienne. Le serpent ne viendra jamais nous interrompre. Car nous sommes tout les deux, les deux fils d’Adam s'aimant dans ce pacte, que même n'importe quelle force supérieur ne pourrait déchirer et séparer.

Mes doigts caressaient alors ses joues avec délicatesse, le guidant humblement.

Jusqu'a que nos deux lèvres se décollèrent l'un de l'autre, laissant ce regard qui en disait long. Sans rien dire, on avait sans doute tout les deux compris combien cela avait été fantastique. Combien quelque chose s'était créer à cet instant.

Je souriais alors à plein dent. Définitivement heureux et sous le charme ... Etait-il vraiment le moment idéale pour lui dire ... ?

Dois-je considérer ses actions comme de l'amour répondant réciproquement sans le savoir au mien ?

Je ne trouvais pas quoi dire d'intelligent sur l'instant alors qu'il me fixait. Mais chacune de mes pensées le concernait ...

Mon sourire devait lui sembler des plus réconfortant et pourtant il véhiculait bien un message :

Merci d'exister, d'être dans ma vie, de m'avoir autant offert jusqu’à maintenant. Je t'aime Joy.

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Dim 30 Oct 2016 - 1:37

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Les lèvres qui s’accrochent amoureusement.
Amour inavoué pour l’un. Amour inexistant pour l’autre.
Aucune raison particulière, d’avoir envie de lui comme ça. Je veux juste le dévorer avec passion, avec la dérive de mon esprit. Je veux juste ressentir la passion qu’il compte m’offrir. Aussi sucré que cette pomme, à laquelle j’ai planté mes dents ce matin au réveille. Et j’aimerais aussi le croquer tout vif.
Si seulement la douleur était délicieuse.

Ton corps m’appartient pour ces quelques instants.
Une façon cruelle de me faire pardonner.
Pardonner mon comportement de froussard, de fuyard, de connard.
Pardon. Pardon…
Dis-toi que c’est un peu, une façon injuste, d’essayer de t’aimer à ta manière.
J’étais ignorant avant que nos lèvres se rencontrent. Déjà la toute première fois. La deuxième. Et maintenant. C’est une explosion indescriptible de bonheur, pas mérité. Un feu qui se ravive aux moindres caresses de tes lèvres sur les miennes, de ta langue contre mon palet sensible, de mes canines qui parfois tentent de mordre craintivement cette bouche désirante de plaisir.
Ignorant… de comprendre qu’un simple contact physique peut tout déclencher.
Déclencher la folie et la fièvre du désir.

Ses mains se réchauffent au contact de mes joues enflammées.
Brulure au deuxième degrés.
Appelle l’ambulance pour te faire soigner. Et qu’elle me ramène chez les fous.
Parce que ce baiser fait battre mon cœur, donne le vertige, coupe mon souffle et m’empêche d’être moi-même.

Nos bouches se séparent.
Je respire enfin, d’une irrégularité presque inquiétante.
Le regard trouble un instant. Je viens à peine de me réveiller d’un rêve exquis, là où nous nous sommes transportés pendant ces longues secondes, ces longues minutes. Je vois ses dents, pleine, parce que ton sourire est si grand, que cela me gêne en réalité.
J’aimerais soupirer profondément pour cesser tout comportement déplacé.

Mais c’est plus fort que moi.
C’est plus fort que lui aussi. Je crois.

- Tu… te souviens de notre soirée.
Sous les étoiles ?


Je le délivre de sa veste. La chaleur est déjà trop présente.
Mes doigts s’accrochent au tissu qui recouvre le haut de son corps. Je le tire, sans pudeur, verticalement, pour dénudé son buste sculpté agréablement.
Du bout de ma main libre, je continue cette folle exploration de son corps en la plaquant discrètement sur sa peau de feu.
Le contact de glace de ma main peut être déplaisant. Mais je ne m'en soucie pas. Elle se perd, chatouille tout centimètre carré de cette peau sans défense.

Mon regard ne le quitte pas du sien.
Comme ancré sur lui. Sans cligner une paupière une seule fois. Pendant que mes doigts titillent sa clavicule gauche, bien marquée, entourée par une chair épaisse et ferme.
Le genou contre sa jambe se colle dangereusement contre l’interdit.
Puis je finis par céder à mes propres envies et mon visage descend imprudemment vers ses abdominaux. Ma tête glissée, sous ce vêtement inutile pour moi à présent. Que j’aurais arraché sans réfléchir, si j’écoutais toutes mes réelles intensions.
Mes lèvres se posent.
Comme une petite araignée. Prête à empoissonner ton corps.
Je sens mon dos se courber. Et toi, ton corps balancer, à l’arrière.
Comme si tu avais succombé à tous mes gestes.
Comme si.
Il n’y a pas de comme si. Regal, tu t’es laissé allé, et c’en est fini de toi. De nous.
Toi aussi, tu as perdu la tête.
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Lun 31 Oct 2016 - 18:09
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Se sentir vivant.
- Tu… te souviens de notre soirée.
Sous les étoiles ?


Sans sourciller, comme envoûté par un charme mystique, je lui répondis.

- Je me souviens ... de toi. De moi. Des étoiles ... Mais cela semble si idyllique ...

Il me retirais alors ma veste, je ne savais pas si il m'écoutait vraiment. Mais nous étions là, seuls, lui et moi. Je sentais qu'il me désirait. Ses gestes avec ses doigts était divin, maladroit par moments, mais il explorait, expérimenter sans se lasser de mon corps et de toute parcelle de peau qu'il ne connaissait pas encore, avec cette légèreté.

La chaleur que je ressentais semblait brusqué mais finalement apaisé par la froideur des mains de Joy. Me rappelant encore une fois que nous avons beau être différents. Il était ma lune et moi son soleil, ensemble, nous étions un tout. Une entité.
Je nageais en plein fantasme, en pleine transe, je m'abreuvais du délice de la démence charnelle entre deux êtres et de l'exquis que je ne retrouverai jamais ailleurs. Plus ses caresses s'accéléraient et plus je me sentais frémir, j'idolâtrais ce plaisir que je n'avais pas encore goûter. Est-ce que j'en faisais trop, jusqu'où étions nous prêt à aller, sans arrêter, sans se questionner l'un à l'autre sur l’œuvre que nous étions en train de créer, pourquoi mon corps ne veut plus obéir, pourquoi je me laisse faire, sans broncher dans cette tentaculaire et insatiable moment que nous mordons à pleine dent ?

Plus il s'avançait de moi, plus ses gestes me semblait inédit, audacieux et plus mon cerveau désirait stopper toute activité secondaire pour se concentrer sur ce qui se passait. Allons nous franchir l'interdit, cette barrière que je m'étais imposé ... Que j'avais imposé à nous deux, car il était trop tôt.

Mes sentiments me semblaient de plus en plus physiques, mon coeur était à portée de main, à portée de ses doigts. Pourquoi il ne me l'arrache pas, je lui en ferai bien offrande, tel un adepte offrirait sa vie à son dieu.

Je m'accrochais seulement à sa voix, à ses souffles, aux pulsations de mon cœur qui n'arrivait plus à redescendre, comme une voiture de course enfermait sur un circuit à continuer de faire des tours sans pouvoir freiner, à plein régime.

Je me sentais si ... Vivant.

Oui.

Mon corps se mit à réagir alors, je voulais bien plus, encore plus.
Mais il était injuste que je sois le seul à profiter de ça.

Ma main se glissa alors sournoisement, proche de son bassin pour lui faire des caresses un peu plus brusque avant de devenir aussi précise et délicate, pour remonter par la suite vers ses côtes et venir accorder de l'importance à la poitrine, je titillais alors sa douce peau pour tourbillonnais vers ses tétons. Je savais pertinemment que c'était un endroit sensible mais des plus délicieux en terme de plaisir du corps.
Qui fut rejoint rapidement par l'autre main, de manière parallèle à l'autre. Se perdant par la même occasion dans la zone proche du cœur, parcourir un instant le franc de son dos pour revenir vers son autre téton.

Je me laissais guider simplement par mon instinct, par ce que je ressentais au fond de moi, ce désir.
De lui et seulement lui.

- Cette fameuse nuit ... Je me souviens d'un baiser... c'est flou aprés ...

Mais dans le fond, plus rien m'importait vraiment, je voulais juste que ce moment perdure à jamais.

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Jeu 3 Nov 2016 - 0:24

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Ce que je veux.
C’est l’entièreté de ton corps.
À limite tes sentiments, tu me les offres si généreusement. Mais je ne suis pas sûr de pouvoir y répondre pour le moment.
Contente-toi du mien aussi. Je t’ouvre la porte pour tes fantasmes. Apprécie cet instant.
Comme si c’était le dernier.
Et que j’allais mourir juste après.

Je croque dans son épaule avec curiosité et spontanéité. Que j’entends au dessus de moi, une lamentation sensuellement appétissante qui demande de recommencer.
Alors mes canines entrent à nouveau dans sa chair tendre.

Par précipitation, je prends la décision de le démunir de tous vêtements. Ainsi mon visage retrouve le chemin la sortir.
Ils m’offrent alors ses caresses impétueuses et sincères. Mon souffle s’accentue. En redemande encore et encore. Jusqu’à ce que j’attrape fermement son poignet.
Je le fixe un court instant, avec ce regard envieux, aux pupilles dilatés.

- Je t’ai embrassé.

Et,
Je t’embrasse encore.
Quelques baisers légers échangés avant d’avancer le bout de mes doigts contre le bouton de son pantalon. Je l’ouvre pour tout défaire. Avec une certaine difficulté et maladresse qui me va si bien.
Le voir dévêtu ainsi me laisse un sentiment libérateur. J’ai l’impression de l’avoir à ma merci. Rien que pour moi. Et personne d’autre.

Mes lèvres se déposent en dessous de son genou droit pour remonter plus haut. Pour explorer plus loin.
J’ai envie de déguster toutes les parcelles de sa peau.
Tous les reliefs inconnus de son être.

Contrairement à lui, mon corps est toujours dissimulé par ses pièces de tissus sans intérêt.
Tel un guide je saisis ses mains correctement pour qu’il s’agrippe mon haut et qu’il puisse me libérer de ce textile.
Ma tête tombe sur son épaule. Puis pris par une soudaine envie, je dévore soigneusement son oreille.
Notre respiration saccadée fait écho dans nos corps, nos cœurs. Mêlés aux battements rapides.
La chaleur se marie. La sueur se mélange.
Ma langue se perd dans son cou. Le buste enfin nu, je me cale contre lui, pour ressentir cette peau brûlante sur la mienne.
Nos soupires se croisent, nos onomatopées profondes se rencontrent.
Je guide ses mains cette fois sur mon jean sombre.
Et d’un murmure je souffle dans son oreille :

- C’est ta première fois ?

Pour moi aussi.
Mais je dis ça façon simple, sans embarras. Alors que d’habitude, tout me fait rougir.
Et je repense un instant à elle. (Amélia.) Car mes joues se réchauffent à chaque coup d’œil discret dans sa direction.
Quelques secondes après. Mes paupières clignent plusieurs fois.
Regal est là.
Je dois me concentrer sur lui.
Mes bras l’entourent avec tendresse.
Pardon mais. Je ne t’aime pas, comme tu l’aurais voulu.
(Pour le moment.)
J’ai juste perdu la tête.

Alors Regal,
Suivons juste nos envies.
hrp : //
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Sam 5 Nov 2016 - 15:28
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Expérience & Délice.
C'est pourquoi je t'offrirai sans conteste, tout ce que j'ai.
Prends sans réfléchir, sans me concerter, tout ce que tu peux.

Mais s'il te plaît, continuons de nous débattre dans ce rituel charnelle, qui fait de nous des animaux, sans maitre, ni esclave. Sans honte, ni défauts. Nous sommes ce que nous sommes en avançant de manière empirique jusqu’à la contemplation totale de nos âmes.

Joy savait bien comment me croquer à plein dent jusqu’à m'en faire frémir d'un plaisir bien particulier. Mais tout était accepté, nous n'avions plus notre tête, comme enchanté par cette situation hors de contrôle, il continua sans pouvoir s'en lasser.

Perdant petit à petit mes vêtements, je ne bronchais pas, au contraire, tout sourire, d'une légèreté sans faille.
Il me fixait alors avec son regard rempli à ras bord de sentiments des plus merveilleux.

- Je t’ai embrassé.

Je rigolais alors légèrement dans une expiration, mon sourire ne pouvait que s'agrandir, face à ces quelques mots.

- Oui, je comprends mieux.

Nous étions alors en train de partager de légers baisers, des plus connivent et beaux, il en profita pour aller taper dans le bouton de mon pantalon pour l'enlever. Etions-nous vraiment prêt à ça ?

Dévêtu, nu, à la merci des yeux et des mains de Joy. Je ne devais pas avoir honte du tout, c'est ce que je voulais au fond de moi, être vu sans artifice par lui.

Semblant inarrêtable, il continuait à me gâter de toute cette sensualité qui faisait preuve, en abreuvant de ses bisous partant d'en bas de mon genou droit pour remonter sans peine.

Il me guidait peu après pour lui enlever chaque parcelle de vêtements qui faisaient honte à notre nature profonde, étant deux fils d'Adam, nous devions d'être nu chacun. Tel un rituel pour nous détacher de nos véhicules humains pour le grand accomplissement.  

Sa tête sombra sur mon épaule, pour remonter et me mordre l'oreille d'une précision chirurgical, me rappellant par la même occasion, la règle de domination appliquait en Alaska pour mater les mâles dominants dans les chiens d'attelage.

Je ressens alors, quelque chose d'encore plus fort, ce petit sentiment qui fait unir nos coeurs, qui les synchronise peu à peu. Donnant le ton et la douceur de toutes les préparations que nous avions pu effectuer avant.

Car désormais, tout va vraiment commencer. Nous allions renaître comme des hommes nouveaux.

Les sensations semblaient en être décuplés quand il glissa sa langue sur mon jeune cou, trouvant le chemin approprié.

Mon cerveau semblait déjà prêt à exploser par tant d'enivrement, par nos respirations, les soupires ou même par le son de nos voix dégageant de légers cris semblable à de petits animaux.

Il prit alors ma main pour la guider de nouveau.
Il me souffla alors, proche de mon oreille :

- C’est ta première fois ?

Acquiesçant légèrement.

- Oui, cela doit être ta première aussi.

Il était si mignon, à me le demander ainsi. Je l'aime tellement ... Et je vais pouvoir lui montrer, grâce à cette chance que je suis prêt à tout pour lui.
Tout les deux rougissant en regardant l'autre.
Il me prit alors dans ses bras. Comme un ultime câlin. Celui qui allait sceller notre sort avant ce grand saut.

Prêt à goûter à quelque chose dont j'ignorais, évidemment j'avais une source d'appréhension en moi, mais mon coeur me criait de le faire et prendre ce même plaisir. C'est ce que je désirais au fond de moi, cette même nature qui fait de moi un homme, aimant un autre homme. Ce "pourquoi" j'ai été rejeté par mes propres parents, ce même dégoût que je pouvais voir quand je vivais avec eux.

Mais aujourd'hui fut l'instant et l'endroit où je me devais de prouver au monde et à moi-même que j'ai ce même droit qu'autrui, celui de vivre heureux et celui d'aimer. De l'aimer, lui. Joy.

Les yeux rivés, un regard malicieux, je le poussais légèrement en arrière, sa tête se coinçant dans le coussin qui amorti sa chute. Comme si tout y était préparé à l'avance. Il n'avait juste qu'a se retourner, ce qu'il fit sans poser de questions.

Aprés tout, il semblait normal que cela soit à moi de commencer, aprés autant d'attention de sa part. Je ne pouvais contenir toute la générosité dont il avait faire preuve à mon égard.

Je voulais être doux avec lui, non pas le brutaliser.
Le sentant quelque peu en confiance, il prit la position qui semblait la meilleur pour l'expérience.

Je dessinais alors avec la paume de mes mains, de légères caresses, préparant le terrain et ainsi pour l'apaiser un peu plus, lui comme moi.

En y allant par palier et ayant pris le coup, je sentais être à l'intérieur de lui, ses frémissements et tremblements liée à la douleur du plaisir me semblaient si palpables. Si beau, mes mouvements oscillaient de manière douce, pour changer sensiblement de rythme, comme lorsqu'on monte les vitesses, sans jamais être trop brusque, jusqu'a comprendre et trouver la vitesse de croisière idéale pour nous deux.

Il eut des ratés à cause des mouvements de l'un ou de l'autre, des reprises archaïques, mais petit à petit, la synchronisation se fit.

Jusqu'a arriver à ce moment, où nos corps mutuelles ne semblaient n'être plus que de vagues souvenirs, une conscience collectif se créa. Je ne pouvais plus réellement m'arrêter sans un geste de sa part, comme si toutes les parcelles de son âme me semblait à porter de main.

Cet indescriptible sensation d'un bonheur si grand, soulageant et allégeant le monde que je pouvais apercevoir, en fermant les yeux.
Me rendant certainement pas compte de la puissance que pouvait procurer cette expérience, telle une drogue te provoquant de l'accoutumance.

Je m’essoufflais, j'en bavais mais je semblais si heureux d'être là, de vivre ça et de continuer jusqu’à que j'en puisse plus. Ce qui risquait d'arriver bien vite dans quelques secondes ... Avant de franchir le point de rupture.

J'avais complétement perdu la tête. Mais comment pouvais-je m'en vouloir alors ? Mes fantasmes devenaient de plus en plus réelles. Une réalité des plus délicieuse ...

Comme si le délice avait un nom, comme si l'amour devenait un mets, et en tant que grand gourmet, je ne peux pas dire autre chose que c'est un pur régal.

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Dim 6 Nov 2016 - 17:17

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Ses risettes de grand enfant, résonnent en moi tel un écho cristallin.
Mon étreinte annonce le début d’une union.
(et des regrets qui suivront dans l’avenir.)
Je me laisse pousser docilement. Parce qu’il veut certainement prendre le dessus. Il veut me montrer que je ne suis pas le seul à vouloir oser. J’ai réveillé en lui, une sauvagerie soyeuse.
Retournement de situation, mon corps roule, ma tête se creuse dans le coussin de plumes. Désarmé. Aucun retour en arrière possible.
Je semble serein mais je sens que je vais encore regretter. Comme la totalité de mes actions.
Et de mon existence.

La tendreté de ses doigts, de ses mains, de son corps, de son âme,
Me rassure, je lui donne une confiance (aveugle) alors qu’il ignore que je suis au courant de cet amour sincère qu’il me porte.
Si je tombais amoureux de toi, tout serait plus facile.
(J’en aime une autre.)
Mais la simplicité, je la récupère pour en faire des équations munies d’une complexité sans nom.
C’est pour toutes ces raisons si schématiques, qu’on en arrive là.
Te donner mon corps à la place de mon cœur.
Est la cruelle solution de cette opération mathématique.
Il y en aura d’autres des calculs et des problèmes. Ça tombe parfaitement, c’est totalement mon truc.

Les yeux clos, la mâchoire si serrée que j’entends quelques fois un grincement furieux.
La douleur indéfinissable. Je me sens très mal, je me sens faible.
Où est passé la douceur d’un baiser ? Et d’une caresse ?
(Et des trois mots que j’ai douloureusement piétinés.)
Mes lèvres s’ouvrent et les lamentations de souffrance s’apaisent petit à petit pour se transformer en demandes sensuellement ivres.
(De lui.)

Mes doigts s’accrochent au drap. Avec une fermeté extrême comme pour m’obliger à moins me détendre. Comme pour affirmer que je ne mérite.
Rien. Et encore moins la démonstration physique de ton amour.  
Je soupire. Je sens sa main plaquée contre mon omoplate. Et son souffle contre ma nuque.
Cet instant éphémère s’éteint en fondu délicat et lent. J’ai gouté à une expérience savoureuse mais effrayante et pourtant. Mon cœur aimerait en réclamer encore plus. Et oublier l’épuisement intense. La migraine particulière qui donne l’impression que mon cerveau se liquéfie.
Et ça me rend étrangement léger. Si tu souffles sur mon visage, je risque de disparaître.

Il s’allonge à mes côtés et je le regarde du coin de l’œil.
Cherchant à comprendre la situation. Quand on perd la tête, c’est impossible de suivre, c’est impossible de réaliser.
Il était venu pour avoir des nouvelles. Pour connaître la vérité.
Et je réalise.
Ma nouvelle erreur.

Sanglots silencieux. Parce que le coussin me bloque les lèvres. Mais toi, tu les vois, ses gouttes qui ruissellent sur mon visage en l’espace de quelques secondes.
Tu te rends compte certainement de la grandeur de mes remords.
Je saisie sa main et je l’écrase entre mes doigts.

- J’accumule erreurs… sur erreurs.
Et toi… tu ne sais rien.


Sa main sous l’emprise de la mienne.
Je ne devrais pas me mesurer à plus fort que moi.

- Cette nuit… je t’ai rejeté.
Je t’ai fait espérer… j’ai fait ma victime parce que tu m’as dit « je t’aime ». T’as essayé de me secouer. Et j’t’ai forcé à me frapper. Parce que j’en avais besoin…


Mon corps se redresse et mes mains se collent violemment sur ses épaules.
Si mes yeux étaient moins troublés par l’humidité, je le verrais avec une expression joyeuse qui s’efface. Le visage de l’incompréhension, de l’inquiétude.
D’une révélation, amère à encaisser.

- Et comme t’es le premier à avoir porté la main sur moi, je les ai vus, les souvenirs de Johan...
Ses vieux le battaient sans arrêt.
Et lui ne pouvait plus rien foutre, il a fini par s’y habituer.
Et aimer la douleur…


Un blanc.
Je reprends ma respiration.

- J’te l’ai dit qu’il était maso, putain... ce type c’était moi. Et j’suis comme lui dans le fond. J’ai besoin de cette douleur.
Et toi à la place…
Tu m’offres de l’amour…


Au final, Joy comprend que cette torture, c’était un signe d’affection pour moi que j’attendais sans arrêt et sans arrêt. Et dans le fond même si je ne la supportais plus j’en redemandais encore et encore. Avec ma tête de con, ma tête de premier de la classe.
Joy. Tu finiras par redevenir. Le diable que tu étais avant.


Mon souffle se coupe.
Je baisse ma tête et mon front s’appuie contre son buste.

- J’ai effacé tes souvenirs ce jour là,
En t’embrassant…


Il n'a jamais autant,
Parler.
(Il redevient moi.)
hrp : #parenthèses #drama #jetavaisprevenu
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Mar 8 Nov 2016 - 8:14
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Drama, Larmes & Colère.
Nous y voilà, la fatigue semblait être présente. Plus que jamais.
Mais j'avais complétement perdu la tête, dans cette danse endiablée. Souriant à tout va, je me posais alors proche de lui, voyant son regard se mélangeait au mien, la tête en partie cachée par le coussin.

Il attrapait alors ma main avant de l'écraser contre ses doigts.
Je ne compris pas l'idée qui avait réellement derrière la tête, mais je sentais, malgré mon état second que quelque chose n'allait pas.

- J’accumule erreurs… sur erreurs.
Et toi… tu ne sais rien.


Où voulait-il en venir ? Comment ça je ne sais rien ?
Je pris quelques instants avant de refaire le lien avec ma venue ici, aux nombreuses questions dont je n'avais pas de réponses. Peu à peu, mon euphorie s'estompait, comme si je sentais que ce qu'il allait suivre serait des plus tristes ... Mes yeux fixait alors le visage de Joy avec plus de minutie.

- Cette nuit… je t’ai rejeté.
Je t’ai fait espérer… j’ai fait ma victime parce que tu m’as dit « je t’aime ». T’as essayé de me secouer. Et j’t’ai forcé à me frapper. Parce que j’en avais besoin…


... Il m'a alors rejeté et je l'ai frapper ...

Il fit presque un bond pour se redresser devant moi, avant de poser ses mains sur mes épaules.

Est-ce que je réalisais alors véritablement la situation, selon les mots qui m'avait décrit.
A vrai dire, j'étais perdu.
Comme ce sentiment détestable qu'on ressent quand on se réveille brusquement d'un magnifique rêve. Un retour à la réalité des plus horrible.

Lentement, mon sourire s'effaçait alors, que devais-je réellement ressentir ?

Je sentais malgré tout que ses mots étaient les pièces manquantes de ce fameux puzzle dont je cherchais pertinemment toutes les pièces pour décoder et comprendre ce qui m'était arrivé.

Mais d'un autre côté, je n'arrivais pas à encaisser qu'il savait pertinemment tout ça et m'a malgré tout embarquer dans ce jeu sexuel, connaissant alors mon opinion et mes sentiments envers lui ...

Trop de questions ... Pour peu de réponses.

Etais-je réellement prêt à subir, à comprendre tout ce qu'il s'était passer ... Sans détourner une seule seconde, le regard ?

- Je ...

- Et comme t’es le premier à avoir porté la main sur moi, je les ai vus, les souvenirs de Johan...
Ses vieux le battaient sans arrêt.
Et lui ne pouvait plus rien foutre, il a fini par s’y habituer.
Et aimer la douleur…


Je m'étais donc déclarer à lui ... Et il m'avait rejeter. Comment j'ai pu en arriver, à le frapper ... Pourquoi je me souviens de rien bon sang, plus tu m'expliques, Joy. Et plus, je me sens mal à l'aise ... Comme si j'avais honte de moi. Comme si tout ce que j'avais fait ne me ressemblait pas.

- J’te l’ai dit qu’il était maso, putain... ce type c’était moi. Et j’suis comme lui dans le fond. J’ai besoin de cette douleur.
Et toi à la place…
Tu m’offres de l’amour…


Que dois-je faire ? Que dois-je dire ? ... J'en ai marre d'être aussi passif devant lui, de me montrer faible face à des mots. Tout ce que je sentais en moi, c'était de l'incompréhension, comment tout cela a pu arriver, étais-ce ma faute de A à Z en vérité ... Aucun souvenir concret de ça, même le baiser évoqué avant me semblait toujours autant flou ... comme si on me l'avait effa- ...

- J’ai effacé tes souvenirs ce jour là,
En t’embrassant…


Etais-ce réellement les mots de trop ? Ces mots qui disent que rien ne va plus que ton monde s'écroule. Fais donc un choix, les larmes pour te préserver du reste, ou l'indignation qu'est la colère.

Comment ne pas être partagé, comment l'être sérieusement ?
J'étais réellement pas bien, cela devait se faire sentir. Pouvais-je réellement nous pardonner, autant l'un qu'a l'autre ?

Les larmes coulaient alors lentement sur mon visage, regardant alors mes mains tremblées, avant de revenir vers le haut de son crâne, bloquait contre mon torse.

J'avais malgré tout envie de lui caresser la tête, j'avais envie de dire que c'était pas grave ... Mais au fond de moi, je savais que je pouvais pas m'empêcher d'être en colère face à ça. Simplement car j'avais confiance en lui, il a jouait avec mes sentiments et mes souvenirs ...

- Tu ... Tu m'as priver de mes souvenirs, si égoïstement ? Pourquoi ? Pour me préserver, c'est ça ? Pour pouvoir recommencer sur de bonnes bases ? Non. Car celui qui en a le plus souffert, c'est pas moi, c'est toi. Je ne sais pas ce qu'il s'est réellement passer ce soir là, mais je veux bien te croire, c'est ta parole et tes souvenirs contre le vide sidéral qui me sert de mémoire. Mais je comprends mieux désormais.

Je marque un silence, portant ma main vers mon visage, les yeux fermés, quelques larmes s'écoulent ...

Tu me connais, bordel ! Tu sais comment je me comporte, tu sais alors combien je t'aimais et combien j'aurais tout fait pour toi.
Je me suis inquiéter, je me suis fait un sang d'encre pour toi, je ne savais rien car je n'avais plus les clefs pour les comprendre aisément.

Alors tu as souffert dans ton coin, à m'entendre crier, hurler, à me tordre dans tout les sens pour te comprendre. Mais tu n'as rien fait. Tu t'es isolé de moi, comme si j'étais en quarantaine. Pour aprés repartir chez ton père. Et là, je me pointe pour comprendre ce qu'il s'est passer, pour savoir si allait bien ... Et brusquement, tu veux rendre réel mes fantasmes les plus fous ? Alors tu me donnes ce que je veux. Pour ensuite ressentir encore plus de souffrance ou de plaisir  ... En jouant avec mes sentiments, une fois de plus.

Je me mordais les lèvres, d'avoir été si stupide et m'être laisser embarquer dans sa manipulation honteuse et pas d'avoir assez réfléchis sur le coup. Je m'en voulais terriblement, mais quelque chose m'était encore plus insupportable ... Cette souffrance que je ressentais dans mon coeur. Cette colère qui continuait à monter, comme une escalade.

- Sérieusement, Joy ... Je comprends encore plus pourquoi j'ai dû te frapper la dernière fois. Tu penses que tes attentions sont louables et que cela allait me faire plaisir, certes oui. Mais dés qu'on perce le pot-au-rose, on se rend compte que tu n'es qu'un manipulateur.


Mes larmes s'accentuaient à la mesure de ma colère.

-
Je suis très déçu de ton attitude, je pensais que tu étais quelqu'un de bien, certes maladroit mais quelqu'un qui saurait me comprendre et pas jouer avec moi comme une marionnette. Je suis humain, bordel, je t'ai toujours fais part de mes questionnements, tu étais mon ami. Mon frère et l'homme que je chérissais tendrement en secret ... Je t'ai montrer mon amour et mes sentiments, je te l'ai même dit clairement ... Et toi, tu n'as su que me repousser, pour ensuite m'effacer tout souvenir de cela.


Je l'éloigne alors de lui, en le faisant lâcher prise.

-
Grandis un peu, bon sang !
Le pouvoir que tu détiens, n'est pas un jouet ! Nos pouvoirs ne sont pas là pour faire le mal autour de nous. Si nous sommes revenues à la vie, si on nous a donner une deuxième chance. C'est pas pour nous consumer une deuxième fois.


Je commence à rassembler mes affaires, avant de me retourner et de lui dire. Malgré ma colère, malgré ma tristesse ... je sais pas pourquoi mais j'avais envie de ...

- Pense à si tu avais désirer sur le moment, m'effacer complétement la mémoire depuis notre rencontre, effacer tout ce que j'avais pu ressentir envers toi ? Aurais-tu été heureux à ce moment là, de perdre sans doute l'une des seules personnes dans ce monde qui t'aimait plus qu'a juste titre, en dehors de tes propres parents ... Réfléchis y.
Rien n'est encore trop tard pour changer ...


... Garder espoir en mes sentiments, car je suis tout aussi un idiot.

codage par joy
Johan Heisenberg
 
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Johan Heisenberg
losing my mind [with regal] [pegi 18] YHY5zYV
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Symbole : pomme.
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Mer 9 Nov 2016 - 1:13

losing my mind
with regal
Regal, tu sais à quel point je me déteste en ce moment.
Ne crois pas que ce moment là, partagé ensemble n’était que tromperie. Que je ne l’ai fait uniquement pour jouer avec tes sentiments.
Tous les deux, nous avons juste suivit nos envies.
Nous avons juste.
Perdu la tête.

Et tu vas m’en vouloir, me détester, je le sais ça, et ce n’était pas l’objectif que je voulais atteindre.
Je voulais juste te garder encore plus prêt de moi.
Car plus le temps passe plus je sentais que nous nous éloignions de trop. Par ma faute.
Si je t’aimais tout serait plus facile.
(Mais je pense toujours à Amélia.)

Des larmes s’écoulent avec lenteur sur ton visage remplit de désespoir, de déception. Un sentiment si proche de la trahison. J’ai de nouveau envie d’effacer. Mais cette fois, ta tristesse. Ta douleur, si seulement c’était possible.
Quel genre de monstre suis-je ?

Du genre comme moi…
Il finira par le comprendre.


La vérité rongeait tellement mon être de l’intérieur, je vivais avec un fardeau si pénible à transporter. Que la première solution que j’apporte pour ce problème n’était que la fuite. Pour compliquer encore plus les choses.
Mon nez collé contre ta peau, je hume, en toute légèreté, en toute discrétion, ton odeur. Jusqu’à ressentir en toi ce fléau de fureur. Cette énergie négative que tu jettes ainsi sur moi.
(Je le mérite.)
La peine s’amplifie. Ce n’est même plus vivable. Je vais puiser toutes l’eau de mon corps. Et ainsi je n’aurais plus à pleurer. Si lamentablement comme je le fais. Mes larmes seront éteintes.
Comme celle de Johan.

« Tu n'es qu'un manipulateur. »
Je le suis, j’ai honte. De mettre servit de toi. De t’avoir utilisé.
Comme un objet.
Ça fait mal de me sentir détesté par celui qui m’a ouvert son cœur.
« Je suis très déçu de ton attitude. »
Et  cette fois, c’est toi qui va me fuir.
(Je n’aurais plus à le faire.)

Et j’avais raison. Il me lâche brusquement. (Je connais la force de sa violence.)
Mon corps se courbe en avant. Je suis la victime, la victime de mes propres erreurs. Que j’ai récolté sans réfléchir. Si égoïstement. En fixant ma main posée contre le lit, avec une fermeté, crispée, je me suis dit, pendant un dixième de seconde, que j’avais besoin de la punition qui m’attendait jadis.
De sentir les coups, les lésions sur ma peau et toute cette couleur carmin sur mes vêtements. Le regard coupé du monde, vide. J’avais besoin.
Que tu le fasses.
Que te défoules pour moi.

Mon visage se tourne, et je le vois rassembler ses affaires. Mon corps se redresse instantanément et j’attrape son bras. Avec le peu de force qu’il me reste. Rien. D’une faiblesse moqueuse.

Il pourrait rire de ce misérable petit con,
Qui a écrasé votre amitié.


- Pense à si tu avais désiré sur le moment, m'effacer complètement la mémoire depuis notre rencontre, effacer tout ce que j'avais pu ressentir envers toi ? Aurais-tu été heureux à ce moment là, de perdre sans doute l'une des seules personnes dans ce monde qui t'aimait plus qu'a juste titre, en dehors de tes propres parents ... Réfléchis-y.
Rien n'est encore trop tard pour changer...


- Non je ne l’ai jamais pensé.
Jamais désiré.


La tête baissée.
(Pour ne pas que tu vois la laideur de mon visage.)
Ma main se glisse dans la tienne et je tente de la serrer avec la tendresse que tu m'avais tant offerte.

- J’ai tellement lutté contre cette vérité que je te cachais…
J’aurais pu la garder pour moi, ne rien dire, m’arrêter là.
Et encore fuir comme je l’ai fait...


Mon corps encore nu se rapproche de toi, je ne voulais pas, me retrouver à nouveau seul, à nouveau vide, à nouveau ennuyé. Pleurer à chaque fois que je repense à ce qui nous ait arrivés cette nuit.
J’ai besoin de toi.

- Putain… je sais que j’ai merdé... qu’à cause de moi j’vais finir par te perdre.
Tu me détestes peut-être… maintenant… mais…
S’il te plait… reste.


Mon front s’appuie contre le haut de son bras et le torrent de peine continue de perler infiniment. Je le tiens tenacement. Pour ne pas qu’il s’en aille, je veux pas tout gâcher encore.
(S’il te plait.)
Je n’entends qu’un silence et une respiration saccadées qui effleure sa peau.

- J’t’en supplie…

Détruit-le.
Comme il a voulu le faire avec toi.
hrp : j'espère que tu pleures comme moi j'ai pleuré. :((((((((
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