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ressens encore // silo
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Lun 29 Jan 2018 - 0:36

A l'antenne aujourd'hui j'entends que l'on meurt que l'on vit

philomène a appris la nouvelle ainsi- dans le creux de son oreille et ses lèvres ne se sont pas tordues
elle n'a pas pleuré elle n'a pas crié elle n'a pas tapé du pied
elle a acquiescé en ravalant sa salive la tentative roulant comme un mauvais présage une page qu'elle hésite à fermer
philomène qui ne trace jamais de trait pour barrer les mauvaises lignes de son histoire et d'accord pour rembobiner un peu le film, accepte de relire votre histoire pour consolider la tienne
elle a été la salope de ton récit, l'aimée qui n'aime pas et qui déçoit sans excuses mis à part celle qu'elle t'avait prévenue
depuis le début
et tu ne lui as pas reproché (elle croit) ton malheur
les immondices intimes dans ce genre ça tournent dans le cerveau mais jamais tu ne les as dégurgitées sur ilan ou elle
tu les as gardées là pour toi jusqu'à ce que ça explose
pauvre kyosuke pauvre sick (qui est malade)
elle n'a jamais pensé que tu es erreur, elle n'a jamais pensé qu'elle regrette ou que c'est malheureux d'avoir croisé ton chemin- elle n'est même pas en colère que pendant tout ce temps c'était un peu factice
elle a été un peu déçue certes mais ça part bien vite tout ça
car l'attachement demeure et vous lie(ait)
philomène qui n'est pas pleine d'inhumanité et qui n'ignore pas que tu as existé pour elle est venue ici toujours perchée sur ses talons de contenance
a traversé le couloir froid de l'hôpital
pour ouvrir la porte sans toquer
tu la connais à force l'impétueuse qui n'attend jamais l'accord de personne pour revenir dans l'espace vital pour mieux fuir par la suite- c'est ainsi d'être hésitant mais lâche
kyosuke qui est toujours malade
kyosuke, elle appose
deux prunelles sombres sur toi
un sourire
plein de soulagement- un soupir presque joyeux
(l'ambiance ne doit pas être grave)
oh kyosuke ! je suis heureuse de savoir que tu es toujours en vie.
car les gens comme toi qui ont tenté et qui ont envoyé un appel à l'aide sans réussir à crever comme un vieux ballon abandonné- il faut leur dire à ces gens là malade d'une maladie qu'ils pensent incurables
elle reste immobile pour attendre la suite puisque la balle est dans ton camp
et qu'aucun coup ne pourra la mettre à terre
((il me semble qu'on vous disait amis avant que tout se termine))
MITZI
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Lun 30 Avr 2018 - 22:54
say something i give in up on you
Musique
j'essaie d'être un homme bien mais j'suis plutôt moyen j'crois qu'j'suis juste un génie du mal j'regrette mes vieux démons roi dans l'mensonge, esclave dans l'vrai monde vigilant à chaque seconde si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre - san / orelsan

Il y a ce bip constant qui lui tape sur le système, il y a ces hurlements qui viennent des autres pièces et qui accentue sa propre douleur au niveau de son bassin ; ressentir la douleur au moment de l'impact avec l'eau, se voir tomber, sombrer, pour finalement être sauvé. Quelqu'un l'a vu sauté, quelqu'un a décidé de le remonter. Son cœur bat à tout rompre et les bip du cardiographe s'emballe. Il est sur le carreau depuis qu'il est réveillé ; vivant, mais mort ; il n'est finalement plus qu'un corps amovible, qui bouge quand ses émotions le sollicite. Ce fut le cas quand les policiers sont entrés dans sa chambre, lui apprenant avec un air grave la mort d'un adolescent ; son frère a eu un accident, il est mort dans l'instant. C'est fou comme quoi les événement s'enchaînent contre sa famille ; il y a la mort qui plane au-dessus de leur tête ; c'est juste la tragédie qui est ancré dans leur gênes, dans leur veines.

Kyosuke a chialé, à gorge déployer, suffoquant sous la peine que cette perte lui avait engendré. C'était peut-être de sa faute, il se devait d'éprouver de la culpabilité. La personne qu'il avait essayé de préserver n'était plus ; lui aussi avait finalement disparu. Et il repense à son sourire chaleureux, le soleil ambulant d'une vie d'errance calamiteuse. Hiroki alias Sunny ne serait plus là pour lui tenir la main, pour lui dire avec son air naïf que tout ira bien. Les larmes ont coulés, irrémédiablement et elles coulent encore au fond de son corps déchiqueté, elles coulent encore au sein de son cœur déchiré. Cela fait une semaine que Kyosuke est réveillé, mais il se sent encore amorphe, encore au bout de sa vie, encore sous les eaux noirâtre de la ville. C'est ce qui est arrivé au fond, il a laissé une partie de lui se noyer ; il n'est plus que l'ombre de lui-même, qu'un reflet qui se demande pourquoi il a survécu alors que son frère n'est plu. Les larmes montent pour perler fatalement, alors que la porte s'ouvre dans un mouvement lent.

La silhouette qui lui apparaît lui semble irréel ; Kyo' ne sait pas si ce qu'il vit est un rêve ou un mirage ; peut-être n'est il pas réveillé finalement et qu'il est tout simplement encore dans le coma ? Mais non, la chaleur qui baigne la pièce et la fraîcheur du liquide qui est injecté par l'intraveineuse est indubitable ; c'est la réalité et il n'est pas en train de contempler un rêve éveillé. Philomène. Beauté sans pareille, qui depuis le début malmène son cœur d'amoureux transi ; en quête d'un amour illusoire qui ne lui aura été en rien bénéfique. Profond soupir à l'entente de ta voix qui ne lui arrache qu'une mine refermée et un hoquet comprimé. Pourquoi ? Pourquoi venir ? Par culpabilité ? Pour contempler le doux résultat d'effets néfastes à long terme sur l'être humain ? Kyosuke n'en sait rien et même si la question lui chatouille les lèvres autant que les narines à force d'avoir trop reniflé et pleuré, il reste de marbre ; enfermé dans un mutisme de plomb.

Tu as l'air sérieusement heureuse de le savoir en vie et lui demeure totalement peiné de ne pas avoir réussi à mettre un terme à sa vie de souffrance. Les remords ne font plus parti de lui, quelque chose à fatalement disparu, il n'est plus qu'un cœur en tumulte se demandant bien ce qui allait pouvoir l’occire la prochaine fois ((dire adieu aux sentiments.)) « Qu'est-ce que tu viens faire ici Philomène ? » Et voilà. Kyosuke n'aura pas attendu longtemps. S'il y a bien quelqu'un qu'il aurait préféré ne pas voir ici, c'est bien toi, c'est bien ton faciès et l'amour qui plane autour de ta grâce habituelle. « C'est la culpabilité qui t'amènes ? Ou bien tu étais réellement inquiète et maintenant vraiment heureuse de me savoir indemne ? » Les mots s'échappent d'eux même, les pincettes ne sont plus prises, il sait très bien désormais, qu'il n'est plus le même. Son ton autrefois chaleureux et doux se veut plus cassant et sans détour. Il n'est plus qu'un homme détruit qui en a assez de subir... « Si c'est par culpabilité que tu es là, ne t'en fais pas, j'ai rien à te reprocher. A part peut-être le fait de m'avoir tromper au lieu de m'avoir quitter ; mais ça, les erreurs on en fait tous. »

Haussement d'épaules qui lui arrache une grimace de douleur ; le karma. Mais malgré ça, Kyosuke ne s'arrête pas, ses pensées se mélangent, sa colère monte comme les larmes ; mettre ça sur le dos de la morphine ((il ne sait plus du tout ou il en est, il est complètement paumé.)) « Mais t'es une championne en matière d'erreurs Philomène. » Kyosuke t'en veux dans le fond, un peu, beaucoup ; pas avec passion, déraison, ni dévotion. Il sait qu'il t'en veut, mais il sait aussi qu'il est capable de te pardonner ; la question est "est-ce qu'il en a envie, ou non ?" Tout n'est pas simple. Preuve est faite que la vie n'est vraiment qu'une chienne quand elle s'y met. « Comme tu le vois, je vais bien, alors... »

Il aimerait pouvoir te dire "part"
Mais la vérité est qu'il ne veut pas
Il a apprit qu'il avait perdu son dernier rempart
Pour qui sonnera finalement le glas ?


La vérité c'est qu'il est instable ; qu'il ne sait plus où il en est ; qu'il à l'impression d'être enfouis sous une tonne de sable et que rien ne pourra l'en déterrer.

Mais reste, s'il te plaît.



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Lun 18 Juin 2018 - 2:06

A l'antenne aujourd'hui j'entends que l'on meurt que l'on vit

que vient faire ce volatile de malheur, mis à part chanter les presque-morts ?
on les chasse pour donner l'illusion à ces gens comme toi que vous êtes encore vivant mais tu sonnes creux ! si creux
qu'elle en aurait presque peur.
mais philomène a beaucoup de contenance à offrir alors elle continue avec ses sourires trop adultes et composés, elle chantonne à la fausseté.
car elle ne sait pas comment réagir face à rejet si dur, si direct et tranchant
doit-elle faire demi-tour maintenant ?
tu sembles avoir beaucoup à dire pourtant
quand elle pose ses yeux sur tes prunelles à toi
et qu'elle reste silencieuse.
tu déballes avec ces accusations transformées en questions, mais son cœur de pierre n'a plus peur ! elle ne regrette rien et tu te débats en vain car tous ces émois lui arrachent à peine un vilain froncement de sourcils.
elle te l'avait dit pourtant !
elle te l'avait dit qu'elle avait un pistolet entre les mains et qu'elle finirait par tirer pour t'écorcher jusqu'à te vider de ton sang, t'éventrer de tes sentiments ; elle te l'avait dit !
mais tu n'en as fait qu'à ta tête et tu es resté là immobile à lui tendre la main comme si tu ne la croyais pas, que tu la pensais trop bonne trop aimable et qu'elle ne tirerait jamais sur tous ces jolis garçons comme toi qui l'aiment
que
vous êtes naïfs...
c'est à vous énamourez ainsi que vous devenez faibles et qu'elle veut vous endurcir, elle veut vous tailler à vous aussi un palpitant-statue, qui ne vibrera plus de tristesse
plus jamais.
mais ça doit faire mal, hein ?
ça doit faire mal, surtout quand on perd tout : frère, aimées et même peut-être amis.
elle roule des yeux la philomène et vient tirer une chaise pour s'asseoir à tes côtés, les genoux sagement joints : elle t'observe toujours sans un mot et
à un instant
elle se décide enfin à rouvrir pour toi ses lèvres sanguines
bien sûr que j'étais inquiète.
elle marque un temps et hausse les sourcils, riant même
quel genre de monstre ne le serait pas ? toi aussi tu es fragile alors c'est normal qu'on s'inquiète pour toi.
elle regarde ailleurs pour chercher ses mots et t'empêche de parler si tu le comptais en continuant sur sa lancée
je t'avais prévenu verbalement, je suis peut-être une reine des saloperies mais ce n'est pas comme si je te l'avais caché.
elle soupire un rien théâtral (puisque elle est royale, c'est toi qui le dis)
après tout, ce n'est pas très gentil de dire ça à un malade, mais à qui la faute ? j'aurais beau m'excuser mais ça ne servirait à rien, ce n'est pas comme si c'était ma responsabilité. je te le dis droit dans les yeux kyosuke, ce n'est pas toi le problème dans l'histoire. alors que comptais-tu faire là, à sauter ?
il n'y'a pas de faiblesse dans la mort, mais cela laisse une faible amertume chez les vivants- l'on dit à l'être regretté
c'est ainsi !
puisqu'il a fait son propre choix en quittant ce côté du navire.
MITZI
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