caractèreaes ;
l’être humain est loin de ce qu’on appelle la perfection ;
il n’est pas une exception ;
la langue bien pendue ;
parfois des propos un peu trop crus ;
au diable le savoir-vivre et les bonnes manières. il aimerait presque choquer avec tout ce sel déversé, parsemé de sarcasme bien dosé. voir l’expression des gens se déformer, leurs yeux écarquillés et leurs airs faussement outragés - pour se donner bonne conscience en se disant qu’il y a toujours pire que soi.
bien loin d’être un saint ;
il sait qu’il n’est la parole divine incarnée ;
bien souvent prêt à frapper ;
les poings bien trop souvent serrés ;
“la violence ne résout pas tout” qu’ils lui disent ;
rien de plus efficace pour faire taire ces vilaines langues de vipères ;
il ne prend guère le temps de réfléchir ;
ils partent bien trop vite ses poings ;
pour s’écraser contre la face de cette personne qui l’a bien cherché ;
il est bien trop brute, bien trop violent, la colère bouillonnant dans ses veines, le poussant à lever la main. il a ce trop-plein à évacuer, cette boule dans l’estomac qui le ronge, alors parfois il hurle, jure, parfois il laisse tomber les coups. ça lui sort de la tête, il ne craint rien, il n’a pas peur de les recevoir, il les rend bien plus fort. il ne cherche pas à faire taire cette colère ;
bien qu’elle le fatigue ;
il a simplement besoin qu’on l’aide à se contenir ;
malgré cela ;
le contact physique lui est insupportable ;
l’horripile ;
le révulse ;
repoussant vivement ce qui le touche ;
il n'hésiterai pas à blesser pour faire comprendre qu’il déteste sentir une main ou quoi que ce soit contre lui. il n’est pas tactile, pas friand de tout gestes affectifs que pourraient lui apporter ses amis. combien en a t-il repoussé pour ne pas être atteint dans sa zone de confort ? il ne donne que bien trop rarement sa permission, pas à n’importe qui, pas pour n’importe quoi. pas facile à approcher sans se faire renvoyer.
bien fuyant ;
distant ;
il y a ce quelque chose qui a grandit en lui ;
avec le temps, qui s'amplifie ;
malgré cet air fier sur le visage ;
ou ce sourire assuré ;
et ce franc parlé ;
il y a cette haine envers lui-même ;
cet étrange besoin de s’autodétruire, de ne pas se supporter. cette image bien trop faussée de qu’il est, Stomachor ne l’aime pas, elle lui donne envie de se cracher au visage, de se frapper, s’effacer pour mieux recommencer. il ne s’est jamais aimé, ce mal être quotidien le détruit petit à petit.
il n’est pas des plus attachants ;
ni même des plus aimants ;
montrant rarement ses sentiments ;
simplement moins fermé ;
moins désintéressé à ces personnes qu’il apprécie ;
pas non plus des plus affectueux pour autant ;
Il agit parfois comme un grand enfant, oubliant le temps, les soucis et tout ce qui s’en suit. mais dieu sait combien il peut s’avérer mauvais si vous osiez poser vos mains sur ces êtres adorés, dieu sait combien il vous le ferait payer pour avoir songé à les blesser. car oui, Kieran n’est pas un enfant de cœur.