long de ton échine, la peur l'angoisse qui entourent tes heurts ton cœur tu te meurs mon amour.)
Le papier crie famine l'agonie
je veux tes mots je veux ta vie
je veux ton cœur je veux tes nuits tes rêves et ton cauchemar la fin le début tout je-
Le hurlement (doucement à l'intérieur) la douleur s'infiltre dans ses veines qui ex
plosent
Talv n'est pas Talv (mais si tu es T a l v l'hiver et la neige un mur de glace tu me fais rire ces
« sentiments » ton
esprit n'est qu'une bouillie fondue de la gadoue dans laquelle même les poissons les plus laids ne peuvent plus nager.[i])
Ta gueule, Iivari.
Les mouvements compulsifs s'arrêtent et Sa calme majesté (Imposante langueur alors qu'il lâche
La plume pour une meurtrière
La clope contre un mot ; je t'échange la terre entière, Les poumons qui se consument et les bronches qui
Sanguinolent lacérés en une prière.)
La journée morne, Le canon béant de sa lassitude (il s'est tu il y a plusieurs déjà
[i]Que t'arrive-t-il Talv qu'as-tu?)
L'ironie des mots martèlent son cerveau, Pourquoi es-tu encore là alors que je t'ai effacé je te le demande (La réponse se trouve dans tes propres vœux.)
Il décide (c'est difficile de d é c i d e r Quand il n'y a plus rien à faire sinon se
d é fo n c e r)
Bonnes fêtes et bonne santé, Bonne buvette et puis ton cœur qui
Amer de ses sentiments
Nouvelles sensations sensationnel espoir frisson.
Le chemin est brumeux, Un rêve tout au plus sinon un air ennuyé
Ennuyeux monde dans la nature qui
Se démène ;
Le petit oiseau a les ailes coupées il Se débat comme un trognon de pomme mal déchiqueté il Continue il veut vivre il
a la chair rouge sanguinolente et carmin rutilante qui dépasse les tendons
pourrissants qui s'effacent il laisse émaner les relents d'une morte pourriture luisante qui s'effrite dans Le temps les
Sentiments.
Un bar tout au plus une bière et puis Ça sera fini tout ça la journée aussi et puis La nuit y sera encore les étoiles brilleront dans tes yeux tu (Hantes mes pensées hagardes d'une nouvelle découverte tout au plus)
Rien de très exceptionnel ;
Le geste nonchalant s'accompagne d'une buée de poison dans l'air.
L'endroit est bruyant un peu trop, Pourquoi être venu ici il ne sait vraiment sinon « l'intuition » ;
Et puis le cadavre vivant s'excite dans sa cage de fer barbelée, Des ronces viennent lui déchiqueter son corps déjà mutilé
Les veines explosent en un tourbillon ;
Joyeuses fêtes et bonne année,
Les tendons se brisent en un bruit sourd
Tendres de leurs émotions qui naissent mais tu sais l'oiseau dans ton cœur il - Les épines qui fleurissent au travers de ses plumes de sang imbibées, La pourriture en lambeaux comme le Christ sur sa croix accroché,
Joyeuses fêtes et bonne année,
Plein d'amour et de bonne santé.
Son cœur le petit oiseau y est à jamais accroché,
Les ailes coupées renaissantes sur cette sculpture de ronces à la chair laminée, Petit oiseau tu renais, crucifié par l'amour qui tes os ont brisé ; La moelle encore chaude dégouline sur le sol de la cage en or ciselée.
Talv est assis au bar, Un verre de whisky à la main ; Les glaçons cliquettent au bords de ses lèvres que la passion pulse ; (L')Oublier mais les
Chagrins nagent comme les poissons savent voler.
HURT
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Vito
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Dim 7 Jan 2018 - 20:18
J’suis trop esthétique quand j’ai bu deux gin tonic
le tabouret se cabre sur deux pieds bancals et retombe d’un coup sec, mais la réalité ne le rappelle pas il a coupé la ligne depuis longtemps, ça sonne dans le vide au rythme de la musique, une sirène qui se noie dans les verres et les notes - bang bang do ré mi fa celui-là il ne le payera pas (tout à l’heure ne t’inquiète pas tu verras comment ça se passera pour toi) une alerte perdue dans la mer vide qui borde l’état d’ébriété et le désert de la misère il a la tête qui tourne, pas encore assez pour trembler, un sourire qui se trace toujours plus facilement et les yeux qui pétillent comme des bulle des champagne sous les néons du bar comme si c’était la dernière fois, après quoi l’étincelle s’éteindra, mais juste une seule - peut-être (oui) (non).
23h, les portes sont fermées sur cette belle nuit d’été, la terre continue de tourner. vito était arrivé avec trois amis (- j'ai une tête à aller dans un bar ? - tu verras, ça va te changer les idées, on voit bien que tu es miné) qui avaient fini par s’évaporer (ou était-ce lui ? mystère), et peut-être qu’il aurait du sortir son téléphone pour autre chose que regarder l’heure. appeler ray pour qu’il vienne le chercher. il ne sait même pas si ray a une voiture (quelle dégaine elle aurait !). john en a une, il ne l’a pas vue mais il en est sûr. mais il a cet éclair d’esprit mi-figue mi-raisin : laisse-les tranquille. redescend. oui mais il a envie de partir.
et on a tous dit ah, c’est dommage
il observe la lumière. c’est important pour lui, la lumière. elle est bleue et violette, ce soir, au dessus des miroirs. elle se verse sur le vide des verres, coule des bouteilles teintés qui se déversent, cascade sur toutes les surfaces qu’elle peut atteindre, roule comme des vagues sur la finesse de ses doigts. il les imagine peindre. il observe, il ne bouge pas. alarme, alarme. il ne bouge pas. éclair d’argent, glace contre verre, alerte alerte. il lève les yeux vers un visage, puis au ciel dont la lune et les étoiles auraient dû l’avertir, témoins ultimes. il s’accoude sur le comptoir (en guise de bonjour) dans un « encore toi ? » un peu cotonneux. c’est qu’il n’est pas très enchanté par la présence de talv, mais le (p)ressentiment se perd se tait s’endort, c’est pour ça qu’il est là après tout. tout endormir.
« on s’était mis d’accord, j’espère que t’as pas changé d’avis. parce que moi c’est pas le cas. »
il pense à victoria. elle est quelque part, onirique comme elle est au fond de ses pensées. elle n'est pas là. il n’a pas envie de plonger pour aller la chercher.
« sauf si t’es là pour autre chose. »
hrp en vrai c'est plus genre 4 gin tonic mdr // @talv ️cecil/nationofulysses
Invité
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Mer 21 Fév 2018 - 18:01
La gorgée chaude lui brûle la trachée elle S’enracine dans ses organes déraisonnés décloisonnés déficelés
Faits d’une charmante déviance que l’alcool
S’amuse à rafistoler (le sang qui dégouline le long de son cœur lui Bouche les artères les feront bien exploser un jour et
Ces cadavres façonnés de veines finiront bien par se mêler aux
Lumières langoureuses qui se languissent au sol si embué.)
L’alcool n’est qu’un substitut un faux nectar Une ambroisie délaissée au cœur des sentiments effarés qui
(Le démembré cadavre sursaute – ultime prière qui
Avale par les béances de sa gorge tranchée les quelques gouttes qui atteignent sa
Volière.)
Le liquide jaunâtre du whisky âcre continue de se frayer le chemin en lui arrachant Râper ramper le long de sa trachée s’en offrir une double bouchée et les pupilles se closent à demi ;
(La lune semble s’être invitée dans ses pupilles teintées d’agonie)
Sa voix qui ronge le cœur du petit oiseau dans son grand cœur (vide) d’un cadavre ambulant L’hystérie d’une ardeur qui ne s’était jamais invitée auparavant (Tu serais bien incapable de l’éprouver mon cher amant.)
Les lumières aquarelles disparaissent ; les sons frappants de leur absurde cacophonie s’emmêlent dans son esprit fuyant il se fond dans la masse les sensations les lignes du temps de la foule se laisse bercer par la drogue des affres du sablier doux enivrant, il se –
encore toi ?
Rupture
Le bruit du verre cassé le tire de ses pensées – fissure
Fêlé
Le liquide qui l’emportait rampe maintenant au sol pitoyable (son inconscience dans la misère d’un verre coupé).
C’est lui c’est lui Talv, c’est lui c’est lui viens on va bien s’amuser il est là il Je le sais bien, je le sais ce n’est qu’une
Atroce palpitation les ronces se resserrent (laissez-moi vivre laissez-moi vivre laissez-moi respirer).
On s’était mis d’accord, j’espère que t’as pas changé d’avis. Parce que moi c’est pas le cas.
Mis d’accord ? Mis d’accord ils ne s’étaient que Concertés
(A propos de quoi déjà est-ce que tu t’en souviens
Iivari ?)
La musique pulse son crâne (entre)coupé de sons atroces qu’une infamie
Eternelle puls(at)ion qui l’entrelace aux gouttes du whisky qui serpentent
Sur le sol (sur le sol sur le sol sur le sol) (miséreux)
Flamboyant de l’espoir (sans retour – la cage thoracique de sang reluisante
Se soulève aux lambeaux de la chair qui scintillent un instant Rougeoyante carcasse qui se putréfie au fond de son cœur écarlate) Le regard du chasseur se perd dans les néons (ils sont rouges ils sont bleus ils sont verts ils sont ils SONT –
Sauf si t’es là pour autre chose.
Guillotine
Tombent comme une lame ses paroles
Comme une larme une feuille morte dans l’océan d’un amour sans retour un échange sans détour une (Larme) (Automnale) (Rougeoyante de sa mélancolie qu’il ne peut que confier) (Au rythme qui bat les tempes qui bat les - )
Il revient à lui (d’où ? quelque part peut-être on ne sait pas trop)
Ses yeux un peu vitreux un peu moirés de glace parés d’un frisson de rage (d’excitation de désir de) Se posent sur l’interlocuteur un peu trop aventureux,
Que me veux-tu donc es-tu aussi venu ici pour oublier dans l’alcool te noyer dans tes tourments effacer toute la douleur que rompent les côtes qui craquent sous le poids l’étau des sentiments tu n’es qu’un
Non.
Couperet Le mot tombe
Je n’ai pas changé d’avis.
Toujours accoudé au bar Le regard fixé sur les joues rougeoyantes du jeune homme Aux cheveux de jais soyeux Aux traits ciselés attractifs un peu trop (abandonnez le)
Talv ne bouge pas, le verre toujours échappé des mains.
Une échappée belle une tombée rebelle (La chute de ses reins l’appelle) (Abandonne toi.)
Et soudain il
Se relève pose ses mains de l’autre côté de celui qui le provoque s’acharne (Pourquoi t’es-tu accoudé au bar ?)
Un autre whisky s’il vous plaît ;
Et j’offre à cet homme sa tournée.
Il l’entoure de ses bras le domine de chaque côté du bar ; de sa hauteur son regard de glace sa façade s’efface (ou bien est-ce son identité qui s’échappe)
Iivari viendras-tu ouvrir la danse enchanter la valse soulever le rideau du désir qui harasse et frôler l’enchantée envolée enivrée des sanglots qui s’écharpent.
Puis les lumières continueront toujours de peindre, Les néons continueront toujours d’éclabousser de rouge, bleu, vert
Mais quand pulse le désir de l’embrasser
Ses doigts se glissent discrètement (tout doucement) dans ses cheveux douceur désirée ; Ses lèvres le frôlent en toute inconscience comme un adolescent désenchanté –
(Erreur.)
HURT
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@vito dsl c'est terrible comme réponse c'est un peu nul et je sais pas j'ai mis 90 ans en plus
Vito
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Lun 26 Fév 2018 - 1:11
take a bite of my heart tonight
Pourquoi est-il là, déjà ? Avec qui est-il venu ? C’est fou comme tout se mélange, comme le monde se couvre d’un film crépitant où tout devient plus sombre (ou plus clair, il ne sait pas). Les ombres s’allongent, les longueurs s’arquent, l’arrière plan bouge comme un corps unique au gré des notes qui s’engourdissent à chaque seconde qui passe. Le comptoir est moite sous sa paume et dans l’air tiède, son souffle pourrait devenir buée. (Quelle heure est-il ?) Pourtant, malgré la menace glaciale de l’oiseau de proie (il palpite, il hurle, il aurait dû l’entendre) qui surplombe son épaule, un sourire se creuse dans ses joues de coton, provocation innocente imbibée d’éthanol - erreur fatale dont les effluves évidentes peinent à atteindre son esprit noyé, « hé, ton verre est cassé. » Idiot.
Le monde t o u r n e, il n’a plus vraiment de sens, il devient beaucoup plus sombre, beaucoup plus chaud, et doucement, inexorablement le piège se referme. C’est un verre vermeil glissé dans sa direction, c’est son sourire qui tremble un peu dans l’incertitude et les lumières qui se masquent. C’est deux barrages de chaque côté de son corps et le rebord du comptoir qui creuse son dos - c’est un réflexe, une alerte, une voix qui lui hurle que Talv ne lui a jamais voulu de bien (mais ils ont un accord) et qu’il n’a jamais eu de preuve du contraire (il n’y a aucune raison, n’est-ce pas ?) Ce n’était que quelques verres, rien de plus. Rien de moins pour des épaules accablées et un sommeil oublié. Que peutt-il arriver de pire ?
C’est une cage immense qui se forme autour de lui cette nuit dans ce bar. Une cage au regard vide et au cœur à vif qui bouillonne. Une prison en tête à tête avec un oiseau de nuit, un rapace prêt à lui arracher les chairs. Ca lui traverse l’esprit un instant : Vito ne connaît pas cette personne. Il ne connaît pas cet éclat sordide, cette aura violente comme le blizzard qui le traverse de part en part, cet océan agité qu’il observe sans (ré)agir (du moins pas tout de suite). Quand une main se glisse dans ses cheveux, serpente contre sa nuque - le sillon de frisson qu’elle y laisse n’est pas de ceux où se forment les soupirs - il est assez distrait pour ne pas réellement comprendre ce qu’il se passe. Puis des lèvres frôlent les siennes, il peut y goûter le whisky dans lequel elles ont trempé et son sursaut a quelques secondes de retard, malheureux témoin de ton état. Cela n’empêche pas le froid de gagner son sang, assez pour qu’il empoigne vaguement le poignet de cette main qui l’envahit, assez pour qu’il tourne simplement et promptement la tête pour échapper à ce contact. Talv est trop proche. Beaucoup trop proche, et ses yeux s’écarquillent vers le bout du bar, là où ce corps ne barre pas la lumière qu’il aime tant.
« Um, » dans un murmure teinté d’une surprise sincère, il se retient encore trop poliment de ne pas grimacer. « Qu’est-ce que tu fais ? » Peut-être est-ce lui. Peut-être a-t-il mal compris. Il décide de ne pas croiser son regard.
Si ça n’avait pas été lui, il aurait peut-être consenti à fermer les yeux et se laisser porter, s’abandonner à un souffle partagé sans penser à rien (ça n’aurait pas été la première fois). Si ça n’avait pas été lui, son sourire ne serait peut-être pas mort sur ses lèvres incrédules. Si ça n’avait pas été lui, il se serait satisfait de la douceur d’un baiser d’ivresse.
La félicité n’est qu’une fille volage ; Au temps les ressentiments et les fiertés – outrage ;
Et tu le sais bien mon cher ami,
Ce que j’ai appris d’antan (il y a bien longtemps)
Et ce que je t’inculque maintenant ;
Aimer n’est qu’une prouesse dont personne ne mérite la portée.
(Jamais Iivari laisse moi aimer laisse moi laisse -
La supplication étouffée dans un bruit de chair écrasée
La prison des ronces épinées bâillonne la prière ; Puanteur de celle putréfiée qui tombe en lambeaux à terre et puis Jamais simplement, ne jamais laisser tomber toujours sonner le glas meurtrier).
Le regard est glace, Transcende les lois d’une physique immorale et
L’iridescente malsaine qui se pose avec un désir (tout aussi malsain)
Sur les cheveux de soie ; (Qui es-tu qui es-tu Talv ou Iivari ou les deux ?)
Qu’est-ce que tu fais ?
Mais oui qu’est-ce que tu fais qu’est-ce que tu fais
Qu’est-ce que je fais
Qu’est-ce que nous Faisons (Mon cher
Ami (amant de mon esprit))
Moi je ne veux que donner un peu d’am-
Recule.
Silence.
Brûlure intense qui s’entrechoque (résonne) dans son crâne et qui l’ouvre d’un
Crissement de couteau dans l’os qui se fissure comme
L’incompréhension qui se dessine (non qui n’a pas le temps de se dessiner que)
Déjà gronde la blessure.
Talv, laisse-le moi.
(L’autre ne dit déjà plus rien.)
Les pupilles se troublent un instant, Fixent quelque chose (quelque part le vide qui se fond en couleurs
Aquarelle de noir et de blanc
Filtre sans joie -folie sans éclat).
Puis la douleur fait place à la rancœur ;
L’amertume inonde le sang de celui-là
Déjà qui prend possession du corps (on a le même Talv tu arranges les choses) Rien qui ne puisse être fait
(La proie est déjà enfermée sans aucune issue sinon la fin).
C’était comme une créature antique Une entité maléfique qui
S’éveille des tréfonds noirceur d’une âme
(Un éclat malsain se reflète dans la rapide lueur néon qui balaie son regard) ; Un rictus effroyable étire ses lèvres si douces il y a seulement quelques secondes déjà.
Reculer ? Non, s’avancer plus (le corps en filigrane s’approche de l’oisillon dans la cage de ses bras) Et lui murmure quelques effarements à l’oreille tout y laissant délicatement sa marque ;
Franchement tu n’aurais pas dû.
(Talv dort profondément dans l’abîme du désespoir – le cœur de l’oiseau cesse de battre et Se détache des artères pour tomber dans le plateau argenté ; Aux voyageurs égarés,
Offrez-nous donc vos sentiments effarés.)
Puis une deux trois secondes minutes (quelque chose) passent. (Puis une deux trois gorgées de whisky trépassent dans la bouche de celui qui avait
Emprunté
Les lèvres de son interlocuteur.)
L’esprit flamboie d’alcool le monde tourne (D’amour désenchanté)
L’immensité du chaos sans restreindre ses ricanements
(Non non non tu n’aurais pas Dû.)
Les saveurs enchantées de l’alcool embué des sentiments éclatés ce n’est qu’une (défendre notre territoire nous arracher) Et de ses propres lèvres lui verse l’ambroisie oubliée dans sa gorge
Se délecte de ce contact interdit ;
Rien ne peut résister à l’attraction des péchés
Et du sourire qui fond sur lui ;
Allez vas-y, fais moi reculer maintenant.
(Fausse générosité ;
Talv, et je te maudis à ne plus jamais aimer) ;
Le rideau tombe les masques s’effondrent, La partie est finie aux désamours.
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Mer 28 Fév 2018 - 23:56
take a bite of my heart tonight
Inexorablement, le monde rétrécit. A chaque minute qui passe, il se rétracte. L'espace-temps se replie sur lui-même et l'infiniment grand n'est plus qu'un mirage au loin, une liberté derrière la vitre.
C’est pas de chance, dira-t-on. T'étais au mauvais endroit au mauvais moment, on pourra ajouter. T'avais qu'à pas boire autant, crétin. Vito se demande s'il s'est déjà senti aussi seul, enfermé dans aux cage aux lions. Au milieu de la foule qui n’a que faire du triste spectacle, la tragédie millénaire qui se déroule bien trop souvent en ces lieux. Enfin, il entend clairement les alarmes au raz de marée, les sirènes de la mer dans sa tête mais il est trop tard, c'est dommage.
Son coude chancelant appuyé douloureusement contre le comptoir et le cou cassé vers la gauche, son équilibre est précaire. Le tabouret qu'il faisait habilement basculer vingt minutes auparavant est entre temps devenu bancal, inégal (ou serait-ce le sol ?) et les lumières qu'il aimait tant lui donnent vaguement la nausée. Et puis il y a Talv (qui d'autre ?) Il a essayé de mettre son genou en guise de barrière, mais il est assit. Il a essayé de tourner son visage, mais il est beaucoup trop grand. Vito a bu, Talv à siroté et c'est vraiment regrettable.
Il pense à Ray, à Harland. Il pense à Avril, à John à Cecil, à son père sa mère. C'est avec eux qu'il veut être. Mais ça tangue ça tangue comme la mer. De (à) l'aide.
A ses côtés, il y a une jeune femme aux cheveux en cascade et pendant quelques secondes, il la regarde avec son grand sourire et ses yeux bien maquillés. Elle passe un bon moment - Vito derrière ses barreaux a du mal à le comprendre à l’envisager tant son coeur bat douloureusement contre la cage en os de sa poitrine (ce n’est qu’une question de point de vue). Ce sont quelques secondes où il la regarde. Elle. Jusqu’à ce qu’elle aussi tourne la tête lumineuse comme un phare. Un SOS est lancé, une bouteille est jetée mais l’eau est si trouble, si trouble. Tellement trouble qu’elle lui fait un clin d’oeil. Il l’entend presque d’ici : allez veinard, amuse-toi bien. Il en a la langue coupée. Main ferme main de pierre - des doigts de glace se crispent sur sa mâchoire, doux et fatals comme une sentence mortelle et lui Vito les remarque à peine tant ses nerfs sont embrumés. Le plan a soudainement changé, le goût d’alcool est revenu plus fort que jamais, s’infiltre dans sa bouche comme un courant marin. Quand il réalise le baiser empoisonné, la plainte est étouffée par les lèvres intruses. Ses deux mains se jettent en avant dès qu’il parvient à réagir - elles se plaquent sur ses épaules et il le pousse autant qu’il se rejette en arrière. Du moins c’est ce qu’il avait espéré.
Il tangue tout tangue il a un sale goût sur la langue (qui es-tu qui es-tu mais qui es-tu ?) - ses semelles touchent le sol et le tabouret tremble alors qu’il se dégage de l’étreinte encore une fois (débats-toi dans les ronces et tu sais ce qu’il adviendra de toi), au diable les avertissements les franchement tu n’aurais pas dû glaçants terrifiants horrifiants, il doit partir de là.
Parce qu’elle est là. Immobile entre tous ces gens, elle le regarde fixement Victoria avec ses grand yeux verts plein de vide, avec ses marques dans son cou, ses tâches violettes bleues jaunes sur la peau. Elle flaire la mort, elle la dévisage toujours en face - elle n’a d’yeux que pour lui alors, et Vito sait qu’il aurait dû écouter ce sentiment au creux de son estomac. De pressentiment à panique, les pensées en vrac qui se chamboulent comme des quilles. M a i s le monde t a n g u e mon dieu il faut qu’il s’a c c r o c h e. Sa tête reste baissée vers le sol, il ne se sent pas bien, la main sur le comptoir et l’autre devant la bouche (pour mille raisons) et bon sang il se sent partir sur le côté. Sors, lui dicte son corps. Prends l’air. Reste à l'intérieur, lui hurle son instinct, parle à quelqu’un ; tant de prières qui s'envolent au loin. Ca tangue ça tourne ses jambes ne bougent pas.
« Euh, il a pas l’air bien votre ami. »
Voix inconnue, voix qui se veut bienveillante. Non non pas ami pas ami et ces jambes qui ne bougent pas et cette langue qui ne se délie pas. Le piège est refermé. Dommage.
L’attention repoussé le long du désarroi qui S’infiltre dans les veines et charcute les raisons qui S’élague dans l’éther et l’immensité des floraisons du
Cœur qui s’écartèle le long du chemin aux démons
(S’envirer sur l’étalement d’une meurtrissure écarlate au goût d’alcool et d’asphalte.)
Des mains sur ses épaules et le SOS d’un agneau dans la ronde aux (loups)
Sans se défaire de sa grandeur méprisante ni
De son sourire (rictus) penché sur le côté vite fait tordu vite fait (défait)
Non jamais ; ce soir je te ferai hurler le long de l’échine le long d’une dérive tu
Seras la proie et moi le chasseur (plus jamais).
De toutes façons t’es mort tu dérives tu te perds tu (es incapable de pousser ce cri qui te sauverait)
Celui au centre de l’attention (de l’inattention) tangue le long de l’essence d’une Marée qui se défoule le long des côtes (le long de trachées des artères des rougeurs d’une arrachée le long du filament firmament étoilé de pudeur)
Tanguer le long des vagues (laisse toi emporter
La danse des vagues affolées ; ) Tanguer le long des nuages de couleur (qui se tâcheront bientôt de ton impureté)
- Mais tu sais tu sais t’es mort et tu ne reviendras plus jamais
(mais tu sais mais tu sais mais tu sais, t’es ivre et tu le regretteras peut-être trop tard trop peu futé)
Venir dans les bras aimants (désaimés) pour se défaire de son étreinte (la trace d’une proie marquée) Elire le nom qui sonnera dans le palais (au goût amer)
Tu seras celui qui (délaissera dans sa pureté)
Nous offrira la candeur d’une nuit sans retour ; Ô horreur du destin (sans remords sans pitié plus jamais).
Euh, il n’a pas l’air bien votre ami.
Un sourire carnassier illumine le visage ciselé de glace et de pures intentions ; Ne vous inquiétez pas, il sera bien mieux avec moi mon am(ant)i
(Et il sera mien prisonnier des erreurs du passé et
De la folie d’un présent désincarné ; de la peur d’une douceur déphasée et d’un délice déraisonné)
Le bras de l’autre par-dessus sa nuque, Iivari l’emporte hors du bar bruyant et de la foule des marées embrumées
(Plonger dans les abyssales inconnues d’un plaisir incongru.)
HURT
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