Occupation : femme au foyer ; bénévole dans de nombreuses associations
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Jeu 30 Nov 2017 - 1:58
nice white kids who likes to lead the way
elle a la saint valentin au creux des hanches lorsqu'elle leur adresse un dernier sourire, de ceux qui disparaîtront dans la nuit et la cité. monsieur et madame font un petit signe avant de repartir à l'intérieur alors que lola se promet de ne jamais devenir comme eux ; insolente, son rire crache à washington toutes les effluves de ses bleus durs, noyés, encrés dans le présent. elle ne voit jamais bien loin - ses yeux ne sont qu'à lui et à l'amérique : sa maîtresse infidèle qui fera d'elle cette autre femme. le repas était super bon, c'est les meilleurs wings de poulet que j'ai jamais mangé ! enfin, en même temps ma mère les fait brûler à chaque fois qu'elle essaye d'en faire. elle croque gentiment le soir - se permet ce genre de méchancetés. e-enfin ça veut pas dire que ceux de la tienne sont banals ou quoi ! ils sont délicieux même
elle s'entend encore bafouiller une fois la portière refermée. entre temps lola a eu le temps d'attraper son bras, de dévaler la rue et de se recoiffer trois fois. comme les choses vont vite quand on est amoureux ! et comme elle est amoureuse, la mignonne rubescente - elle ne dira pas que c'est à cause du froid. elle ne connaît pas ce genre de mensonges.
le trajet se fait toujours comme ça, dans un battement de cil ils traversent la ville baignée des amours gluants ; nous sommes en février. à la fenêtre, ses cheveux claquent parce qu'ils sont trop noirs et bleus pour la nuit rose. dans la voiture de john - c'est là-bas qu'elle brille le mieux. bon bah voilà, on y est... elle frissonne toujours du ralenti qui annonce la fin. ses yeux fuyants mais toujours épris, elle lui accorde ce sourire. c'est gentil de m'avoir ramené, merci ses mains quittent ses genoux, découverts par pudeur ; à partir de ce moment-là lola ne sait plus quoi en faire.
alors comme toujours elle lui jette un regard qui veut dire "je t'aime". lola ne sait pas embrasser autrement. elle ne sait pas comment on fête, quand on a que seize ans, comment on s'aime en amérique - personne ne lui a jamais appris.
+ tag@Monsieur + notes *summer nights playing in the distance*
elle se tourne alerte et d'un mouvement vif, sur vos lèvres alors meurent les cavatines
on n'est pas sérieux quand on a dix sept ans et qu'on ramène notre belle dans notre destrier de fer la voiture vrombit et roucoule sous le poids de votre amour adolescent- de la jeunesse un peu trop cool et un peu trop étoile tu le réchauffes de tes paroles tendres et il rit le regard rivé sur la route de neige- s'abreuve de ton miel d’œillades sur le côté c'est trop tentant parfois de tourner ses yeux vers toi et quitter les lignes qu'il doit suivre au volant- s'envoler à tes côtés dans un rêve blanc on n'est pas sérieux quand on est dix-sept ans et que d'une main il impose sa présence amourachée d'une main qu'il pose sur ta cuisse- tendre et sans hésitation je suis content si le repas t'a plu. déjà à ce moment il est simple et direct les fioritures sont dans les gestes et les intentions les passions factices créées par un lien inexistant la douceur s'éteint s'écoule jusqu'à la fin le temps que vous partagez est compté comme les grains de sable d'un sablier s'écoule si vite le silence règne un instant que tu coupes bien vite, il retire ses doigts de ce toi fulminant de vapeurs enivrantes si tu l'embrasses avec tes prunelles il se penche s'accroche à ton siège pour déposer ses lèvres sur les tiennes sourire naissant et yeux vitrés par le flirt en guise de réponse à tes remerciements il se rassied sur son siège examine un instant sa montre dans deux minutes il est minuit. il ouvre sa portière laisse engouffrer le froid de la réalité et esquisse une moue maligne ne bouge pas. la referme t'enferme seule sans mauvaise pensée il contourne la voiture ouvre le coffre et revient un bouquet de dix quinze vint trente quarante cinquante fleurs- des roses rouges de l'amour éphémère par dizaines ((c'est ainsi que lucien aurait fait avec laura)) d'un bras il réouvre- se rassied et te tend ces pétales de vous joyeuse saint valentin lola. et à nouveau il cherche à enlacer tes lippes des siennes enivré par l'alcool qu'on nomme ardeur on peut rester ici un peu, si tu veux.
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Sam 2 Déc 2017 - 0:20
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oh john c'est comme ça qu'elle t'adore, avec tes lèvres sur les siennes et ta main juste au-dessous de sa jupe - seize ans et toutes les merveilles, lola s'extase encore de chaque rire parce que quand on est jeunes notre cœur s'abreuve de tout. elle se prend encore à rougir, minuscule précieuse que la fièvre honteuse protège du froid. elle ne dit rien quand tu refermes la porte ; t'obéis toujours, asservie de ces propres passions. ça lui pique juste un peu les yeux de savoir que tu lui manques déjà. mais comme toujours, par habitude, tu parviens à la faire sourire. lola est aveugle aux épines.
j'y crois pas, t'es fou !d'elle elle veut souffler avec espoir mais ses lèvres sont déjà scellées, toutes petites et rouges sur les siennes. une main dans ses cheveux quand l'autre se referme sur le bouquet. elle veut bien lui offrir ça ; elle qui n'a rien prévu, laisse son corps fleurir, pourrir de bonheur - rongé par les papillons. c'est adorable, merci. bonne saint valentin john, elle pique un autre baiser plus trop timide - je t'aime - avant de laisser sa tête reposer sur son épaule. belle et lascive comme un secret, comme les minettes de février. son seul cadeau c'est le mensonge.
j'ai pas envie de partir. y a-t-elle seulement déjà songé, à quitter cette voiture ce siège ce petit écrin d'adolescence folle - elle sait pourtant qu'elles se sont succédées, les filles, sur ce trône de cuir, que ses mains-royaumes ont connus d'autres cuisses - mais ce soir lola se sent reine. sa couronne c'est des baisers : et son prince, c'est toujours lui, c'est l'amour bleu. elle ne quittera son palais qu'à son bras ; alors d'un mouvement vif, enthousiaste comme l'orage - elle lui attrape les mains.
on a qu'à aller chez moi. sourit aux amours frivoles et à cette petite moue qui la fait toujours craquer elle - sert encore plus tes doigts, sans force, elle ne sait plus rien faire quand t'es pas là. oh john ; c'est quoi lola sans toi. on sera mieux. et mes parents doivent dormir donc- coup d'œil furtif au pavillon encore lumineux ah non, ils doivent regarder un film, à leur âge on fête plus la saint valentin n'est-ce pas ? c'est pas grave, j'ai un treillage sous ma fenêtre, tu peux grimper et tout parce que t'es super fort et ! elle relève le nez l'admire un instant, oh comme je t'aime et toujours elle rit et l'enlace avide d'affection - sans jamais lâcher le bouquet. sa peau crie tout ce qu'elle ne sait pas dire, maquillée des plus jolis roses. on est jamais trop beaux à washington.
enfin, je veux dire.. si tu peux hein. sinon je te verrai demain sur le terrain, c'est pas grave.
sans le quitter des yeux elle se remet droite sur son siège, le sourire vague, timide à nouveau : elle revient du déchaînement des passions. gênée de trop aimer - lola aime à croire que votre histoire est belle. que c'est le petit flirt américain avant l'idylle et le mariage. elle se veut une belle vie et un amour sincère ; construit pour elle, dans cette voiture. leur passion en filigrane. clichée et délicieuse.
lola a dévoré tout ça.
+ tag@Monsieur + notes je mange des oeufs de pâques
elle se tourne alerte et d'un mouvement vif, sur vos lèvres alors meurent les cavatines
son sourire est si grand si bouffant pas peu fier de l'immense joie et du rose sur tes joues encore faussement pouponnes ça rend fou, l'amour ça rend accro c'est une sale drogue auquel on ne se décroche pas et il baise volontiers tes lippes en retour- scelle en silence un amour bleu ((l'amour bleu de picasso et les suicides- ça annonce bien la couleur ce joli bleu peint de partout la perte de l'être cher)) la perte de la raison et le chemin sur un chemin plat monotone vous qui êtes encore frivoles et inconscients en espérant que votre amour revire au(x) rose(s) je t'aime aussi. il attrape tes hanches les entoure d'un bras et les parcourt un peu de ses doigts adolescents et désirant de tout ce que tu voudras bien lui donner moi non plus lola. faites donc de cette voiture votre lieu d'amour- de débride et de renaissance fade d'un avenir s'écoulant tristement ((mais pour l'instant il semble palpitant et tremblant au bord de vos doigts)) et pour toi il sera prince et roi, pour toi il décrocherait les étoiles au-delà des interdits- au delà des limites tu me mets au défi ? il se défait dans un grand mouvement- ouvre la portière et se glisse dans l'ombre de la nuit dépêche-toi de monter dans ta chambre, avant que je crève de froid. l'amour rend aveugle c'est bien connu il s'approche à grands pas du mur- s'apprêtant à grimper quand tu rentres dans le domicile
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Jeu 21 Déc 2017 - 1:11
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oui. un sourire aux couleurs effrontées s'était peint par-dessus son amour bleu. elle avait une fougue tout labiale à te parler ainsi - oui, john, je te mets au défi, mais est-ce que c'est pas toujours un peu le cas ? c'est une épreuve comme une autre d'aimer lola. ce soir elle veut la chambre ; elle n'en est pas désolée. c'est aussi elle la maîtresse de votre idylle - elle lui veut un romantisme fou, parfait, comme seul sait en faire l'amérique. votre amour ne connaît pas l'à-peu-près.
elle te suit dans la nuit désormais fauve, referme la portière derrière elle ; prend soin garder votre cocon au chaud pour la nuit. elle ne peut imaginer si roméo redescendra de son balcon de roses. elle ne préfère pas - on ne prévoit pas les nuits passées à aimer.
elle sourit à la complicité avant d'entrer. lola ne toque plus depuis longtemps.
je suis rentrée ! une porte qui s'ouvre sur son sourire et une hâte pleine de secrets qui la pousse à ne pas faire la bise - puisque ses lèvres sont à quelqu'un d'autre. un prétexte : la fatigue sourde qui n'a pas besoin d'être justifiée. qu'on ne pose pas de questions lorsqu'elle referme sa porte en riant ; bouquet à la main, ses parents la trouvent innocente. pourtant une fois sa porte refermée elle n'a qu'un nom en tête - elle ne veut pas dormir. son bouquet atterrit sur son bureau et ses mains, déjà dans celles de john. elle lui fait passer la fenêtre dans un effort futile. un sourire magnifique la perce ; tu es beau, john, la nuit c'est rien sans toi.
ça va, t'as pas trop froid ? elle sait bien que non mais préfère s'en assurer - d'un baiser qui sait tout. déjà elle veut l'embrasser, le frôler, animée d'un désir propre aux nymphettes. les murs n'ont pas d'oreilles ici : dans cette maison, il n'y a que vous qui sachiez vous écouter.
bon bah... c'est ma chambre. elle se retourne vers un miroir ; elle aime ce qu'elle y voit. on va dire que t'y ai jamais rentré hein, son rire est inquiet mais adorable.
c'est la première fois que... 'fin, à part mon père. elle est désarmée face à toi, forte de ses maladresses ; sa nuque la gratte soudain. avant toi, lola avait toujours remis l'amour à plus tard. la cruelle - le contre-coup n'en fut que plus violent.
+ tag@Monsieur + notes g archi sommeil est-ce que ça se voit oui
elle se tourne alerte et d'un mouvement vif, sur vos lèvres alors meurent les cavatines
l'amour obscène des adolescents en transe coagule sur ses plaies causées par tes baisers- il en demande toujours plus et le désir est certain le besoin un peu dégueulasse mais un peu fou de toi de vos deux corps l'un contre l'autre il s'est promis john que tu tiendrais les rênes de vos écarts et de vos envolées- qu'il a beau être jeune qu'il a beau être possédé par des besoins primaires il n'y cédera jamais on ne doute pas de john c'est un homme (garçon) de valeur qui respecte ses paroles avec beaucoup de vigueur il a prêté allégeance à votre union saine où il n'y aura ni abus ni forçage- une (dé)cadence mesurée au rythme des battements de vos cœurs et pas de vos pulsions il grimpe le souffle court et les muscles de ses bras tendus par la passion de te retrouver et de t'aimer toujours plus fort- de vous adorer à deux et ne jamais vous oublier vous graver dans vos propres mémoires à jamais et alors tu l'aides à franchir le seuil de l'interdit il s'introduit dans les soupirs secrets de ta chambre, entre quatre murs qui murmurent des tas de choses intéressantes pourtant il ne regarde rien d'autre que toi il est absorbé par ta présence et tes pas par tes inquiétudes et ta respiration non je n'ai pas froid. il a un petit rire plein de bonnes attentions qui cascade jusqu'à vos pieds quand il baisse son nez pour cacher son amusement je me doute que c'est ta chambre, ça se voit et tu n'es pas encore assez folle pour me mener à celles de tes parents. il relève enfin son regard pour attraper le tien le tenir en otage- s'approche de toi pour te prendre tout contre lui t'envelopper dans un bruissement en murmurant pour que sa voix ne porte pas trop il ne faudrait pas alerter tes gardiens il te taquine pour te détendre immobile et inflexible ah jusqu'ici ce ne fut que des filles ? je ne te pensais pas de ce bord.
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Ven 29 Déc 2017 - 3:24
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les perséides sont passées dans ses yeux - c'est l'amour qui la perce. la folle réalisation qu'elle est en train de faire quelque chose d'interdit, et que ça ne la dérange pas. lola se sent différente de la meilleure des manières ; celle d'une passion qui dévore, qui mange les enfances et prime toujours sur elles. c'est tout ce qu'elle aura retenu de son adolescence : désire, lola, tant que tu veux, tant que tu aimes.
non... c'est sûrement pas une bonne idée maintenant. elle a un de ses rires. je suis pas euh, pas folle ! enfin si un peu mais je veux pas t'attirer d'ennuis. je t'y inviterai quand ils seront en voyage d'affaire. oser avec parcimonie est tout l'art de lola. c'est si facile quand l'amour nous porte aux choses qu'on pensait impossible, sous les roses qui ont seize ans. elle aime se voir mignonne et rougir dans tes bras qui jouent trop - mais jamais assez dans un sens.
une main dans tes cheveux et l'autre agrippée à sa veste, elle ne veut plus le lâcher. ah, mais arrête ! la bêtise tombe et lola rit, murmure aussi, dans l'intimité de sa chambre. elle voudrait le pousser, le taquiner à son tour - mais elle n'a pas le cran d'être insensible. sois pas bête... j'ai eu que toi. et c'est déjà beaucoup. mais c'est une fille prévisible, et elle commence déjà à se détendre, amusée de rien comme de toi. sa psyché rose vient dessiner une folie familière. créons des chimères du bout de nos doigts saints - dire je t'aime en le pensant vraiment. je t'aime.
l'étreinte lui fait l'effet de ces coups de chaud qu'on a parfois en pensant à l'autre - rougir par-dessus son épaule ne suffit pas à le cacher, car john sait tout. et lola n'a rien à cacher de ses grandes chairs : ses mensonges sont d'un rouge bien plus profond.
john... tu m'aimeras quoi que je dise, que je fasse ou que je fasse pas ? parce que moi oui. ha - elle rit piteusement et baisse la tête contre lui. désolée, ça sort trop de nulle part. ses ténèbres, à lola - ne méritent pas d'être connues.
+ tag@Monsieur + notesessayer de rendre la sexual tension lyrique tome 1
elle se tourne alerte et d'un mouvement vif, sur vos lèvres alors meurent les cavatines
lola tu te laisses tomber de plus en plus dans les abysses terribles de l'amour à parler au futur- à envisager un à deux dès aujourd'hui mais quel mensonge serai-ce de prétendre qu'il ne fait pas dès à présent la même chose c'est un peu coquin, un peu plein de sous-entendus et ce john adolescent ça le fait délirer très loin ça lui agite le cœur et retourne sa cervelle vous êtes accrochés avant tant d'ardeur jamais vous vous ne vous décrocherez vous tomberez ensemble pour vous relever ensemble à deux à trop roucouler vous allez vous épuiser pour l'éternité- l'amour ne sera plus aussi vibrant et un peu moins coloré un peu moins fleuri un peu plus habituel et moins (d)étonnant mais à l'heure vous profitez et vous exploserez autant que vous voulez en débris d'indécence faites attention mademoiselle hemingway. la fidélité a commencé avant le couple- l'unique et seul john n'a ni de concurrents passés et elle n'a pas de quoi comparer (pas besoin il est amoureux transi c'est de la folie) le je t'aime reviens là vous vous le répétez comme un mantra et il clôt la déclaration d'un baiser je sais. puisque vous êtes spécieux et à part ici- que vous êtes deux à y croire à ces trucs paranormaux dans la belle washington il t'entraîne de quelques pas en arrière sur ton lit s’assoit en biais pour toujours t'avoir contre lui eh bien, dois-je comprendre que tu as quelque chose à me dire ? je ne te quitterais jamais pour de la sincérité, pas d'inquiétude.
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Dim 28 Jan 2018 - 2:47
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comment est-elle censée faire attention - le feu est trop beau et sa peau est trop fine, ce n'en est jamais trop de se brûler d'amour : (je t'aime), et caetera, tu as compris la chanson. ne t'en fais pas trop john ; lola fait très attention à ses mensonges.
euh... on n'avait pas prévu ça en bord de scène, sur les joues rubicondes et les jambes qui se touchent ; n'est-ce pas mademoiselle hemingway ? bien qu'elle soupire déjà campbell dans ses moments d'euphorie - qu'a-t-elle à lui dire si ce n'est la vérité. joyeuse saint-valentin, puisque ça n'est pas vraiment mentir que d'assumer que vos baisers ont duré cent ans. elle respire un coup et te prend doucement les mains.
en fait je demande ça parce que... j'ai eu de plus en plus de visions en ce moment et j'ai quelque chose qui me trotte dans la tête. tu sais, j'ai un déjà vu et... enfin on en a déjà parlé haha
son rire se brise il n'y a rien de drôle, n'est-ce pas ?
enfin bref, j'en ai eu beaucoup beaucoup ses derniers temps et... et bah ça commence à me peser un peu... parce que je me suis rendue compte de qui j'étais, je crois et là elle ne rigole plus du tout. j'étais une femme et j'avais un mari... il est parti à la guerre. il m'a écrit une lettre, plusieurs je crois et- et je sais pas, je vois des trucs vraiment bizarres des fois je comprends pas trop pourquoi ? quand je te regarde des fois, je vois rien mais j'ai l'impression de... de lire quelque chose, voilà ! et je me demandais juste si... ça te dérangerait de me dire si c'est vrai, parce que si ça l'est je- je sais pas ce que ça voudrait dire mais voilà.
elle retient un larmoyant hoquet (frêle gamine face à ta carrure à la droiture amoureuse contre laquelle elle continue de se blottir), serrant toujours tes mains pour s'ancrer dans ce monde ; cette chambre où l'on ne peut que chuchoter.
... est-ce que tu t'appelais lucien, et est-ce que tu étais soldat pendant la première guerre mondiale, sur le côté français ? c'est tout - il ne faudrait pas que laura aille gâcher la fête.
et voilà toute sa chimère d'après-guerre ; ça paraît possible pour le moment, même elle pourrait y croire ! je veux dire, un amour pareil, ça ne sort pas de nul part, où sont nés les chenilles devenues papillons dans son ventre ? lola effleure les charmilles sans fiel aucun (c'est délicieux) et surtout, ça n'est pas mentir que d'enjoliver et parfaire votre couple ; c'est s'assurer qu'il dure longtemps (pour toujours) et on ne saurait jamais la blâmer pour ça, n'est-ce pas ?
elle se tourne alerte et d'un mouvement vif, sur vos lèvres alors meurent les cavatines
la gravité est terrible dans chacun de tes mots et dans tes mains de jolie poupée accrochées à lui- il s'attend à tout sauf à ça il te laisse déblatérer encore et encore et éclate dans un grand rire attendri aimant d'une tendresse neuve d'un nouvel œil curieux et encore adolescent à la genèse de votre histoire il reste là et caresse ton dos d'un mouvement qui se veut rassurant les doigts un peu tremblants de l'émoi et ses pommettes aussi rougies par le trouble et le tout il exalte d'une curiosité pleine d'espoir les tentations sont bien loin à cet instant, s'il veut te dévêtir et te dénuder c'est bien de l'intérieur savoir plus exactement ce que raconte ce cœur si franc il opine un peu et ingère toutes les informations abaisse ses paupières une seconde pour se reprendre ne sois pas si chamboulée de m'annoncer des choses comme cela, je ne vais pas te manger ! c'est vrai que john en homme heureux ne fait pas peur avec son immense risette et ses dents dévoilées (sans air de requin) ses lèvres rencontrent ton front conciliantes c'est ça lola, pas d'inquiétude. je pense que c'est un signe du destin si nous sommes amoureux dans cette vie aussi. tu sais un de mes rêves était d'honorer celui que je pensais être. ses aimantes se logent dans le creux de tes hanches pour te garder non loin de lui c'est trop tard pour faire demi-tour maintenant trop tard- trop tard car il se promet de t'aimer pour l'éternité jusqu'à la mort comme lucien avait pu le faire c'est trop tard maintenant lola- tu as tracé des lignes futures de ton crayon inconscient que tu ne pourras jamais effacer toi aussi tu veux honorer ton ancien toi, non ?
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Sam 3 Fév 2018 - 17:15
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ce coeur-là john - qu'a-t-il à te conter mis à part des innocences bien menties. lola ne connaît pas par coeur toutes les nuances de ses affronts, elle se sent belle, pas encore ignoble dans ses jupons d'avanie ; elle t'offre volontiers toutes les glycines que son coeur fait pousser.
je ne vais pas te manger - ah bon ? c'est vilain comme sourire ça lola, ah bon ce n'est pas tes lèvres que je vois là ? pourtant ça lui fait bien envie comme amour à donner, des cascades qui ont trouvé leur source ailleurs ; il y a cent ans, là où ce sourire complice dépose un baiser d'ignorance. qu'est-ce que c'est que ces joues enflammées ; ou ce soupir rosi de pendant l'amour qui murmure c'est trop tard - ils s'aiment déjà.
je pense aussi, oui. c'est trop beau pour être un hasard. c'est trop beau hein, ce conte de fées d'amérique qui lui donne la clé des champs, et la possibilité de bâtir un quasi-siècle sur une soirée. il n'y a jamais trop de toi sur ses hanches de freya - lola a laissé la prudence à sa porte fleurie, et a recouvert sa poitrine d'un véritable cache-coeur. on célèbre l'union à présent ; tremblons, mais gardons toujours le bruit dans nos ventres brûlants. j'imagine qu'il y a des rêves qui sont fait pour se réaliser. elle rit encore la nymphette de cajole, proprement amoureuse des gestuelles qui l'habite - elle veut bien t'aider à le faire, si ce n'est que ça. après tout la clémence des valentins l'a déjà poussé à te tirer de côté sur ce lit de fougue. vous voilà déjà un peu plus amoureux ; lola a les envies terribles et bridés par le jour, mais maintenant qu'il est minuit : qu'en a-t-elle a faire des ténèbres en son sein.
elle ira tout jeter à ce même loup.
je veux si c'est avec toi.
il n'y a plus de bruit dans la maison. alors dansons : notre scène fait deux mètres carrés.