all you do is cry ((lyh))

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nom, prénomlong, yong hui (龙永回).surnomslyh, hong, tisane.âgevingt-cinq ans.naissancele quinze novembre à los angeles.origine, nationnalitéchinoise, états-unienne.métier, occupationserrurier, fouteur de merde.

une (lourde) machine pleine de complexités,
elle court (en boucle) sans pouvoir s’arrêter,
élevée par cette emprise : une fascinante (hyper)activité,
s’oppose à la liberté (tant désiré) qu’il ne saura (jamais) accéder (accepter).
lyh réfléchit trop et les pensées fusent,
elles le saisissent, le désorientent : il en abuse.
il parle bas, il parle haut avec sa voix pas très stable,
elle déraille, sa lenteur ou sa vitesse sont si redoutables,
et vous le comprenez moins bien quand il mâche des gommes sucrées,
il fait des bulles et les éclate, avec cette espièglerie sacrée.
ô lyh, il a la mine boudeuse,
(pour prouver que la vie n’est pas si heureuse,
elle va et vient, plutôt moqueuse,
et s’arrête nette, si hasardeuse),
ses sourires sont des rictus qu’il insiste avec peine,
pour faire comprendre un message, une plainte lointaine :
que la h a i n e est humaine, hautaine et vilaine.
lyh n’est pas méchant, non, il est encore inconscient,
encore innocent,
c’est bien autre chose qui cloche,
((dans sa petite caboche.))
son instabilité le force à marcher, marcher, encore marcher,
((sans pouvoir se détacher,
de la chaîne accroché à son pied,
car il suit le même schéma, il ne fait que de le copier.))
épuisé par ses mille et un risques, rien ne l’arrête même pas des coups,
il a des tonnes d’hématomes, des millions d’idées épicées dont il paye le coût :
ses bras, ses jambes, trop de fois cassés,
sa face sanglante, trop de fois brisée.
lyh n’a jamais besoin de ses clés,
pour pouvoir rentrer à la maison, il a une et cent façons de tout régler.
mais il ne ferme jamais les portes,
car il y a cette peur qui le transporte :
celle que le cycle puisse prendre fin,
que le cercle puisse s’interrompre enfin...

lyh est constamment surveillé par son tuteur, à la fois médecin traitant/psy (à voir). il tient un journal pour noter ses souvenirs de vie antérieure, qu’il a autrefois récupérés : il en écrit un avant de se le faire effacer (ou supprimer) puis arrache la page ; tous ses écrits sont conservés au chaud dans un dossier pris en charge par son tuteur. autrefois il était myosotis (quand il avait dix ans) puis hellébore (à ses dix-neuf ans) et finalement luzerne. pourtant, ce n’est pas vraiment un choix personnel... il a cependant cette épuisante habitude de retrouver une fois par mois, un souvenir. pour l’empêcher de comprendre, il appelle cela des “crises” comme s’il avait une maladie chronique que son tuteur tente d’apaiser. la vérité c’est qu’il lui sert de cobaye. lyh ne fait que prendre, inconsciemment, exemple sur des souvenirs qu’il n’a plus. il est assez geek sur les bords. il apprend vite et il a une logique étonnante. il est plutôt dépendant à certaines drogues. il peut parler peu, comme de manière très lente selon son humeur il peut être très dynamique et bavarder pour rien, avec des problèmes d’articulation. il parle d'un langage familier, parfois simple et poli, voir complètement vulgaire. gros fouteur de merde, briseur d’amitié (ou de couples). mais il s’attache plutôt facilement : il est très sociable et sait se faire des potes sans soucis. quand il était un plus jeune, il traînait avec une bande de cambrioleurs : c’était sa première occupation principale. il est persuadé d’avoir plus tard une vie normale et pense éviter de faire le plus de conneries possibles, sauf qu’il est très influençable et d’une nature tellement casse-cou(illes) qu’au final, il se fout dans des merdes pas possibles. il séjourne un peu trop souvent à l'hôpital. c’est pour cette raison qu’il est souvent pris pour un fou, comme c’est un bon habitué. mais d’après son médecin, ça va, enfin, c’est ce qu’il dit...