On a rembobiné jusqu'à retrouver les raisons de tes mutismes passé comme récent. C'est doux et chatoyant cette sensation de s'abandonner à d'autre pour le meilleur comme le pire. D'être qu'une poupée entre les doigts terreux des vilains enfants. Et tu n'étais pas soldat de plomb non le beau la belle poupée de porcelaine.
C'est un bien doux temps qui s'accapare comme à son habitude des pires moments. C'est votre petit secret hein Lénore Ce jour où vous avez fait pleurer une colombe pendant ce qui semble être l'éternité.
chip chip ça piaille c'est vivant le sous-bois où vous devez vous retrouver avant le méfait et comme à ton habitude tu n'es que l'ingénu pris dans des fils de marionnettes sa favorite qu'il trimballe toujours dans son sac à bêtises - horreur de tous calibres. (il te jeta au sol jusqu'à ce que tu te casses et même après, même après il continua parce que vous aviez oublié de décider d'un mot comme les grands pour arrêter la machine infernale)
Doux Lénore tu es comme un partenaire en crime dépouillé de l'égalité que ceux-ci en général se concèdent. Son cartable est plus que bombé, il tape contre son dos lors de sa course effrénée dans les bois, ses baskets qui martèlent les mousses encore humides de rosées accompagnent cette symphonie d'empressement. C'est une belle journée qui s'annonce, c'est presque comme s'il allait la voir Elle, mais aujourd'hui, il la laisse dormir dans le nid qu'elle n'aurait jamais du quitter puisqu'il vient pour Toi.
Lé-é No-ore !
Sautille sa voix, tel un disque raillé, tandis qu'il saute par dessus des talus, écrase les buissons, râpe son joli blouson contre les basses branches sans considération, à ta recherche. Bien loin de la douceur dont il s’entoure d'usage pour sa belle, mais tu n'es pas elle. Tu n'es que l’extension de sa cruauté.
C'est bien cela, lorsqu'il continue de s'époumoner en saccade, dérange toute la forêt sur son passage, t'invite à suivre sa voix, il parcourt ton chez toi jusqu'à te guider à l'orée - t'extirpe de ses bras noueux pour rejoindre les siens vicieux. La boucle est bouclée, il s'assoit par terre laisse glisser son sac, déballe les brillantes boîtes, les étoffes sombres et moires. Aujourd'hui vous serez les même, un peu comme dans un Shining un peu plus Noir.
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Lun 12 Mar 2018 - 11:49
les oiseaux
je sais que sous une lame il y a une main comme dans tes yeux une larme qui séchera au matin ✁
cecil ne t'inquiète pas trop si dans quelques heures au moment de réveiller ta progéniture de cœur tu trouveras un des lits dépeuplé et la fenêtre à guillotine relevée (curieux présage en vérité que cet accès au reste du monde plein d'innocence affublé d'un nom qui respire le sang de la sentence) mais lénore n'est pas désolé·e car plus forte que ta parole c'est sa vraie raison d'exister qui l'a appelé·e être gardien·ne des réincarnés tu sais iel n'a jamais su comment l'on fait ça semble si instinctif pour vous tous pourtant vous semblez tous si certains de votre destinée lénore ça læ rend encore plus certain·e que quelqu'un s'est trompé à son sujet iel n'est pas capable de ce que vous accomplissez avec tant de facilité sa valeur est ailleurs et iel le sait son utilité il n'y a que lui qui sache la lui donner et s'il dit rendez-vous à l'aube dans la forêt même sans rien expliquer lénore y court avec la même fervente obéissance dont il te gratifiait encore doux·ce cecil avant tout ça avant de faire sa connaissance (sa véritable place lui apparaît désormais avec aisance) la forêt est le berceau de son enfance que la pénombre ne saurait dénaturer iel sait parfaitement quel chemin emprunter quelles traîtres racines éviter pour rejoindre la voix dans le jour naissant qui s'époumone à l'appeler jack ! je suis là. toujours en tout lieu en tout temps en toutes circonstances peu importe les inconvénients genoux dans l'humus comme on témoignerait son respect à une supérieure autorité lénore remarque les tissus qui dépassent du sac noirs comme un ciel de minuit et sûrement aussi comme les desseins qui les ont mené ici (quoi qu'il exigera lénore s'exécutera) on doit changer de vêtements ? la question est de celles qui n'attendent pas une réponse, mais un ordre tu n'as qu'à commander iel est ton obligé·e
tu es donc là, toujours vaillant, bien plus valeureux qu'un soldat Lénore, si tu es parmi tous ses amis sont bras droit c'est bien pour une unique raison : tu es de ses innocents qui tendent leur cou devant le fer rougit prêt à l'embrasser. Avec toi Lénore il n'a pas besoin de faire semblant, il peut juste dire les choses telles qu'elles sont, il n'a pas besoin d'imposer sa présence à tes côtés pas eut besoin de se faire respecter, le respect s'est appris autrement. Il a pu tisser une longue fable, de celles dans lesquelles les autres filles font déjà la ronde. Son regard s'adoucit toujours lorsqu'il contemple ton faciès servile. Tu es sa petite poupée parfaite. Si tu savais comme il aime cette sensation de possession complète (c'est la plus délicieuse des recettes). Il ne lui reste plus qu'à coudre ta nouvelle parure une aiguille dans l’étoffe interdite, vient piquer ta nuque et lier d'un fil pernicieux l'étouffante crinoline à tes quelques grammes d'individualité. C'est ton dernier rite Lénore, puisses-tu lui appartenir à jamais, et même au delà de la mort servir ses intérêts tel un fidèle berger priant son étoile de le guider.
Si tu trempes toi aussi tes doigts conjointement aux siens dans le marasme de la vie (qui s'enfuit) alors son sortilège vaudou aura réussi il suppose à aussi : emporter de l'autre côté avec lui un petit bout de ta vie (il fait si froid dehors Lénore pardonne-lui, Jack joue au fort mais à peur d'être seul au delà de la mort)
et puis il pense à toi tu sais pendant qu'il fini de sortir les vêtements. une poupée sans son enfant, ça pourrit dans les greniers. (voilà pourquoi il veut essayer de t'animer sur son rythme à lui) Il attrape au épaules la robe déjà sortie, la secoue avant de lever les bras en l'air pour te la montrer sans la salir contre l'herbe humide.
Elle est belle n'est-ce pas ? c'est du velours, elle est un peu courte donc tu risques d'avoir froid aux jambes mais bon, c'est plus pratique pour courir, tiens enfiles-là.
Et il te la refourgue dans les bras puis, sans plus te prêter attention, se change pour enfiler la seconde et ranger ses affaires dans le sac avec les tiennes qu'il attrape au passage, et retire tout en même temps du fond du large sac une première masse de long cheveux charbonneux.
Prenant garde de bien reposer par dessus celle-ci, il ouvre une première poche du sac et en sort une boîte empli de chouchou barrettes et épingles. Jack attrape l'une de ses dernières entre deux doigts et la porte à la bouche tel un épis de blé avant de te porter à nouveau de l'intérêt.
D'un doigt, il te somme de lui tourner le dos, et frotte ses nus genoux contre le frais terrain pour s'approcher un peu de toi il commence à peigner de ses doigts tes cheveux pastels fredonnant Mr. Sandman de ses lèvres scellées. épingles par épingles, il fini de sécuriser tes fin cheveux, les voile avec le collant prévu à cet effet puis, attrape la perruque et l'accroche par dessus. Après avoir quelque peu lissé celle-ci de ses doigts, il attrape un des deux bandana roulé en boule dans la boite et passe celui-ci par dessus les long cheveux synthétiques pour venir le nouer sur le dessus de ton crâne, sécurisant comme il peu sa confection en place.
Donc...les deux mains sur tes épaules, il te bascule en arrière contre lui et penche son visage en avant, un grand sourire se dessinant dessus. Woa ça ta va bien Lénore, tu es si jolie avec les cheveux long ! Tu devrais laisser pousser les tiens ! regarde...
il te délivre pour aller ouvrir la seconde poche de son sac et sortir une palette de maquillage munit d'un miroir et de te la tendre pour que tu te contemple avec pendant que lui, à son tour, se coiffe d'une parure tout aussi jais que sa couleur naturelle.
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Sam 14 Avr 2018 - 22:13
les oiseaux
je sais que sous une lame il y a une main comme dans tes yeux une larme qui séchera au matin ✁
de la pulpe de ses doigts encore immaculés le pantin goûte d'un effleurement la douceur de son nouvel ornement de velours couleur perle de mort (à ses yeux, de volutes et d'or) il n'y a dans son esprit dévoué que reconnaissance pour l'intérêt qui lui est porté l'aveugle assentiment se fait d'un hochement de tête aussi silencieux que respectueux (quelle beauté en effet merci infiniment de la lui avoir apportée) et qu'importe le froid tu sais car pour toi jack iel frissonnera sans objecter, se salira le creux des ongles sans protester, restera même en arrière des jeux pour surveiller les affaires sans se plaindre pour toi jack iel obéira sans rien dire car c'est le rôle des seconds, de ne pas discuter et d'agir pour toi jack iel se voilera de toutes les étoffes toutes les figures et toutes les éclaboussures, juste pour pouvoir mériter le droit de se tenir sous tes ailes ambitieuses et ravageuses – juste pour pouvoir mériter le droit d'émettre un peu de lueur lunaire grâce à la puissance de ta lumière (vénéneuse) sous celle naissante du jour peu à peu les habits de garçons se rangent et les apparences changent l'aube nonchalante pose de son rose sombre contre la nuit du ciel, mais aussi contre les joues du complice qui se fige au contact de l'attention portée par les paumes tant révérées innommable expérience que la caresse des mains qui nous permettent d'exister sous leurs doigts omniscients et commandants l'on se sent important transcendant et pourtant intimidé jusqu'à la racine des dents ces miettes d'attention lénore s'y fond avec reconnaissance, en n'osant presque pas respirer de peur de tout gâcher de peur d'abîmer ce que tu fais en laissant s'échapper une mèche synthétique, en laissant se déplacer ne serait-ce qu'un cheveu de plastique au point de manquer de sursauter lorsque tu déclares ton ouvrage terminé (joli·e ?) la glace lui renvoie l'image d'un enfant dont la chevelure incarnate n'est plus toutes ses couleurs lui sont descendues aux pommettes sous la louange (joli·e) c'est curieux comme dans ces diffus rayons de jour ce visage qui est pourtant le sien semble a u t r e plus normal plus banal plus noir jack et moins rose cecil par une différence qui n'existe qu'à peine et qui suffit pourtant à læ satisfaire comme se ravit toute âme en perdition que plus grand et plus fort accepte de marquer du sceau de sa possession (jolie) lénore se fait songeuse devant son reflet non plus songeur il faut être fillette alors elle s'ornera de e féminins puisque c'est là ton désir mais ton ravissement lui donne à réfléchir à se demander est-ce que c'est juste pour le jeu ? ou est-ce que … tu me préfèrerais vraiment en fille ? est-ce tu préfèrerais une acolyte et non pas un est-ce que tu préfèrerais des jupes et des cheveux comme cela qui touchent les épaules est-ce que, est-ce que, plein de est-ce que au milieu desquels l 'apparente bêtise de la question surgit aux portes de sa conscience parce que je peux. qu'iel marmonnee comme quelque chose de honteux lénore docile lénore qui vit pour te plaire n'attend que tu lui indiques comment te satisfaire iel se fera fillette discrète si c'est ce que tu préfères iel usera doucement tout doucement de ses capacités se faire les cils plus épais, les traits plus affinés et la chevelure plus prompte à pousser (tu n'as qu'à commander iel est ton obligé·e)
La mer de charbon se dénoue sous ses doigts. Ils baignent tout deux dans le plus merveilleux des cauchemars, à l'aube du nouveau jour, la si rare lumière est tout comme irréelle contre leur peau. Jack n'a cure du miroir, d'une aide, ses gestes sont imprégnés malgré le peu d'habitude, le peu lui suffit, il a toujours appris rapidement.
Alors a-t-il le loisir de répondre à tes questions : doux Lénore, quelles sont donc celles-ci ? Est-ce là ta tentative de lui faire comprendre que tu voudrais être douce pour lui. Penses-tu qu'il t'aimerait plus paré de cette rondeur supplémentaire ? Du coin de l’œil il te jette un coup d’œil muet chargé de sonder ton expression. Comme de coutume, celle-ci lui semble toute entière dévouée. Jolie oui c'est si jolie la dévotion. (ça débute tout comme dévorer) Quelle délicieuse erreur penses-t-il alors que son visage se pare du sourire féminin qu'au attribut aux mères attendries. Avoir les cheveux longs et porter des robes ne fait pas de toi une fille Lénore, mais c'est fort pratique de savoir faire croire que l'on en est une. Derrière sa nuque sous l'épaisse toison de paille et de brillant il passe ses mains pour mieux rejeter en arrière cette couleur charbon de synthèse. Je disais juste que les cheveux longs te vont bien, mais tu sais si tu préfères être une fille, ça ne me dérange pas, ce que je préfère c'est Lénore, et Lénore, c'est bien plus qu'une fille ou un garçon tu crois pas ? Son sourire s'étire, le loup dévoile ses babines et surtout ses blanches canines. Lénore est et sera mon preux bras-droit. Son ton final est habillé de la plus crédible mascarade : celle à laquelle lui même a succombé.
Les mèches noires retombent contre et le long de ses épaules alors qu'en appuie d'un bras contre la mousse de l'orée, il se penche vers toi, élance ses autres griffes pour venir avec délicatesse te reprendre la petite boîte palette couleur terre et sang. Il la dépose sur ses cuisses et d'un index te demande en silence de te rapprocher de lui. Pendant que tu effectues sa demande il se noue le bandana restant.
Jack ne prend pas la peine de vérifier son apparat dans la glace à son tour. Il sait qu'il est belle sous cet accoutrement. Sa confiance en lui-même sur le sujet n'a jamais faillis à la tâche, il possède forcément du charme, il est impossible après tout d'être conquérant sans en posséder en toute circonstance.
D'un doigt terreux il vient voler de la poudre pour venir la tapoter sur tes joues, puis une autres avec minutie est appliquées le long de tes paupières. Est-ce important ? Non bien sûr, Jack s'amuse juste, tu sais Lénore on lui a jamais acheté de poupées avec lesquelles jouer enfant, il a toujours trouvé que c'était dommage. Il aurait pu inventer tellement de terribles histoires avec. Mais il ne regrette rien au fond regarde, aujourd'hui n'a-t-il donc pas la possibilité de réaliser ce vieux rêve ?
Munit d'un entrain peu dissimulé il va fouiller quelques secondes à nouveau dans son sac pour en sortir le tube. Le tube a toujours été sa chose favorite, il a entendu dire que pour les femmes fatales c'était tout comme une arme furtive mais mortelle. Jack a toujours eut un faible pour ce genre là. Il le décapuchonne et tourne juste assez la base pour faire apparaitre la jolie couleur bordeaux du rouge à lèvre.
Sans prévenir du pouce et de l'index de sa main libre il vient prendre en otage ton visage de part en part ta bouche, avant de venir y appliquer deux lignes grasses de la sombre couleur. Son chef d’œuvre fini, il prend quelques secondes pour observer celle-ci et comme elle semble lui convenir il reprend la palette juste pour se guider alors qu'il applique le même rouge contre ses propres lèvres.
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