caractère
renard est amoureux.
un rien rusé.
il a dans les yeux des étoiles et ne rêve que d’étreinte,
ses bras cherchent un corps ses doigts une peau,

quand dans la nuit sombre brillent les astres alors renard rêve de briller lui aussi,
il vagabonde arpente les rues tombe sur une blonde lui promet des enfants ne lui offre qu’une nuit,

mais ce n’était pas la bonne.

et rebelote à la prochaine nuit tombée.

quand la pluie s’abat et que la solitude le bat
renard se glisse dans un coin se recroqueville chez sa mère
pleur dans ses jupons lui dit qu’il aime, qu’il se déplait que la vie est assassin et que si l’isolation ne l’aura pas vivant c’est l’ignorance qui l’abattra d’un coup sec
comme un couteau de bouché.

« ne t’inquiète pas, mon amour »

mais qui est-elle ces cheveux roux ce n’est point sa mère
ah


cette illusion encore,
toutes les femmes sont maternelles…

il se sent triste. coquille vide qui ne vit que dans l’excitation d’être désiré
n’a besoin que d’un projet,
son amour une fois trouvé il saura qui protéger
mais pour l’instant c’est son cœur qu’il néglige et à tant vouloir aimer l’amour le fuit.


il n’est rien qu’un corps en mouvement,
rêve d’être une étoile.

c’est triste de vivre pour du charnel.
ignorant sans passion vagabond sans sous
les idées reçues amoureux des collisions du rejet d’une brutalité orale pourquoi pas corporelle pourvue que ça s’imprègne dans la chair pour n’être un livre ouvert,
attiser la curiosité sans avoir à parler

« monsieur que vous arrive-t-il » et le renard la saisie la voilà dévorée

mais tu n’es une fois de plus
qu’un vulgaire substitue,

jamais la bonne.