oh que tu m’as fait mal lénore oh lénore oh lénore je crois que je t’en voulais un peu je crois que j’avais un peu de mal à comprendre lui avant moi c’est ça hein le leader avant ses frères la brute avant celui que tu connais depuis gosses celui qui vient du même endroit que toi c’est ça que tu veux me dire lénore c’est ça que je devinais dans ton regard en même temps que les autres quand ils m’ont laissé abandonné tu sais que j’ai toujours pas compris pourquoi pourquoi vous vous êtes tournés d’un coup alors alors que c’était si bien si si cool et maintenant qu’il n’est plus là lénore vas-tu revenir vers moi avec ton sale sourire je veux plus jamais te revoir plus jamais plus jamais je suis trop cassé mais avant avant j’ai bien envie de te briser juste comme ça juste car j’en ai assez des blessures car c’est un peu de toi je pense ce plâtre car tu n’es pas anodin à toute cette histoire alors dans un détour de la forêt il suffisait de te chercher de remonter tes pas de te suivre depuis l’école souriant tom ne pleure pas ne hurle pas souriant tom pour ne pas te faire fuir lénore lénore ! de mon bras intact de mes ongles arrachés à la force de sa main je la dépose sur ton épaule lénore, je voulais savoir. souriant tom ((chut ne crie pas)) baisse d’un ton un rien carnassier un rien vexé sale enfoiré, tu sais qu’il allait me faire ça hein ? et ça se prétend magnolia après, alors qu’on est incapable de protéger les siens ? t’es qui en fait ? POURQUOI T’EXISTES ? oups je crois que j'ai hurlé tente de te pousser de mon unique bras la rage faisant vibrer mon estomac et mon coeur
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Ven 21 Juil 2017 - 13:03
disgrâce
Jour de Samain, coups, rage aux dents Seront les veaux perdant sang blanc, Seront les loups perdant cents dents
cette voix lénore la connaît sur le bout des doigts cette voix lénore sait ce qu'elle vient chercher alors il se fige même si tout lui crie de s'en aller car même sa lâcheté ne peut pas voiler le fait que quoi qu'il se passe ça sera mérité la main fraternelle qui se pose sur son épaule le fait frissonner et il endure les cris sans rien répliquer l â c h e à peine capable de prendre conscience de sa part de responsabilité mais sans savoir ni vouloir l'assumer ça lénore ne sait pas comment l'on fait (c'est trop dur trop effrayant) alors il ne fait rien ne dit rien ne résiste pas et se laisse tomber au milieu des feuilles mortes au premier coup porté sans esquisser le moindre effort pour se relever (c'est mérité) de sa position de pécheur jeté aux pieds du jugement dernier le plâtre lui apparaît désormais impossible à éviter preuve irréfutable de ce qui a été fait et de ses yeux éplorés lénore demande pourquoi pourquoi tu as fait ça tom pourquoi tu as voulu l'approcher pourquoi tu as voulu le défier pourquoi tu es resté alors que tu aurais dû t'en aller pourquoi tu as allumé quelque chose que personne n'a su contrôler et pourquoi cette fois lénore n'arrive pas à se sentir rassuré d'être passé entre les doigts du danger pourquoi cette fois ça pique ça brûle et ça meurtrit l'estomac est-ce que c'est ça qu'on ressent quand on a fait quelque chose de mauvais est-ce que c'est ça le regret est-ce que c'est ça la culpabilité c'est détestable je ne savais pas, tom. mais il se doutait et n'a rien fait c'est encore pire je- yeux brouillés et lèvres qui se mettent à trembler peut-être que lénore va pleurer parce que ce que tom hurle ça fait encore plus mal que de tomber (au fond qui d'autre que personne et quelle autre raison qu'aucune) lénore ne veut plus l'écouter et plaque les mains sur ses oreilles en se relevant maladroitement plus que jamais semblable à un enfant mais je sais pas ! laisse-moi tranquille ! (c'est confortable de fermer les yeux pourquoi tu viens tout changer tom) qu'est-ce que t'aurais voulu que je fasse ? et qu'est-ce qui te fait croire que j'aurais pu faire quelque chose ? qu'est-ce qui te fait croire que tu étais différent de ces gamins attachés dans la forêt ou de ces oiseaux massacrés pourquoi tu me demandes de faire ça alors que tu sais très bien que je peux pas ? (que je sais pas) que c'est pas possible de vivre autrement qu'en suivant plus fort et plus grand
hrp:
Pour ceux qui se posent la question : oui c'est normal que Lénore dise je, iel s'est mis·e à parler à la 3e personne peu après la mort de Jack
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Lun 11 Sep 2017 - 22:53
disgrâcelénom
on peut pas ne pas savoir on peut pas être purement inconscient purement à l'extérieur quand on l'a fréquenté de si près tellement près tu es au sol mais je ne me sens pas plus fort- pas plus invincible pas plus éternel juste un peu plus désespéré face à la triste réalité tu n'étais qu'une sentinelle c'est ça hein, lénore mais est-ce pardonnable d'avoir involontairement combattu pour le mauvais côté dans une guerre tu te relèves et sembles si fragile comme si tu manquais de t'envoler dans une bourrasque dis-moi es-tu sûr d'avoir besoin de moi pour te pousser tu nies et toi aussi tu uses de l'exclamation pour que je détourne mon attention mais si c'était facile ahah je l'aurais fait avec lui-même tu ne peux pas t'empêcher, alors essaye au moins de faire les bons choix pour choisir ton berger ton chef de meute mais je ne te dirai pas ça non, je suis pas là pour te donner des conseils t'apprendre à devenir meilleur, je suis pas un donneur de leçons alors je ris sans joie je ricane sans émoi crie pour que tu m'entendes malgré tes mains plaquées pour me faire taire ((tu crois que ça fonctionne ainsi lénore que tu t'éteindras seulement en soufflant sur la bougie)) pfahah ! t'es vraiment con ou tu le fais exprès ? tu as cru que j'avais choisi, tu aurais pu me prévenir je sais pas ? que y'avait quelque chose qui tournait pas rond dans sa tête par exemple ? on n'était pas censés être frères hein, et puis tu étais son bras droit genre je sais pas- si tu aurais pu le retenir ! bien sûr que si, mais t'as préféré être un bon toutou. après tout c'est ce que king nous apprend hein. ou peut-être que non mais c'est tellement plus facile d'imaginer le contraire pour t'accuser et c'est reparti pour une danse
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Lun 12 Mar 2018 - 11:52
disgrâce
Jour de Samain, coups, rage aux dents Seront les veaux perdant sang blanc, Seront les loups perdant cents dents
la faute qui refuse de se regarder telle qu'elle est n'en finit pas de se farder de poussière de remparts fissurés de petits morceaux de figure tremblante et de prétextes éplorés qui mis tous ensemble forment une détestable mosaïque couleur de confusion (de contusion) lénore ne comprend pas pourquoi ça dérange et ça démange comme ça ça ne devrait pas puisqu'iel n'a rien fait de mal (non ?) alors pourquoi n'est-ce pas possible de le ressentir comme ça pourquoi dans les mots de tom il y a un parfum d'impossible qui n'arrive pas à dissimuler un goût d'absolue vérité (non non pourquoi tu dis ça tom) à la pluie qui perle sous ses yeux gris ciel s'ajoute le discret roulement de tonnerre de petits poings qui se serrent dès que le reproche change de destinataire parle pas de lui comme ça ! la véhémence est de celle qu'on retrouve avant tout chez les croyants chez ceux qui remettent leur être entre les mains de plus grand plus puissant qui ont besoin d'une conscience supérieure pour (se sentir) exister dont la préséance et la perfection ne sauraient souffrir qu'on les remette en question car avec elles c'est l'entièreté du suiveur qu'on met au défi de la nécessité et ça lénore ne peut l'accorder car toi tom toi ta raison de vivre tu l'as (du moins c'est ce qu'iel croit) toi tu as l'air de savoir ce que ça veut dire d'être un magnolia de comprendre ce que ça peut impliquer et d'avoir ce qu'il faut pour t'en acquitter lénore n'a rien de tout ça on s'est trompé à son sujet iel n'a rien d'un·e protecteur·ice des réincarnés sa raison d'exister était ailleurs et iel ne comprend pas pourquoi il faudrait la sacrifier à une destinée qu'iel n'a pas demandée et n'a jamais su embrasser parle pas de lui comme ça. tu peux dire tout ce que tu veux de moi, mais lui laisse-le … laisse-le là où il est dont il ne reviendra plus jamais laisse-lui cet idéal (ce piédestal) par lequel lénore trouvait sa place permets-lui s'il te plaît d'en conserver un souvenir exempt de toute tache (mais la rancœur est trop grande pour que tu l'entendes) tu aurais pu le retenir ce sont les mots de trop qui font couler une pluie salée et résonner des reniflements pathétiques entre des syllabes qui ont du mal à s'assumer "le retenir" ? si c'était possible, tu crois que- tu crois qu'il serait- parti devenu une poussière lactée accrochée dans le ciel de minuit en læ laissant ici seul·e et abandonné·e sans plus savoir où aller juste bon·ne à se dire stupide stupide lénore qui n'a rien vu venir ne sera-t-iel donc jamais capable de rien accomplir (non, probablement jamais qu'on lui rappelle son défaut d'allégence ne fait que l'appuyer) je m'en moque de king. pardon cecil puissent les feuillages empêcher ce blasphème de te parvenir conserver dans leur giron d'ombrages cette valse des pleurs (deux temps de douleur puis un de rancœur et reprend sans fin ce cercle sans meneur) oui puissent-ils garder tout cela bien à l'abri en étouffant le moindre bruit avec le même hermétisme dont lénore se pare pour cacher tout ce noir cette saleté cette culpabilité qui colle à sa peau sans âge sous quelque chose qui se veut un peu plus (quoi donc) glorieux ? moi j'ai plus rien maintenant, mais ça tu t'en moques aussi. aucune faute n'a pourtant jamais perdu de son poids en avançant sa propre souffrance en bouclier monté comme une naïveté d'enfance (vaine danse)
pas comme ça hein alors comment dis-moi lénore comment doit-on parler d’un monstre encore plus mal oui avec des mots encore vilains des mots qui sont censés faire mal pour contrebalancer la douleur qu’il a infligé c’est ça hein c’est ça que tu veux dire laisse-le tom c’est pas grave qu’on me dira laisse-le t’es bien au-dessus de tout ça des souffrances futiles dont il faut s’acquitter si elle ne veut pas qu’elles se propagent mais tu sais mon frère je suis en colère contre lui et contre le monde je suis en colère d’être incompris par toi qui l’adules tant tu pleures et je pousse un soupir exaspéré un soupir fatigué de tes geignements arrête t’as pas le droit de te plaindre t’as pas le droit- tu ne connais rien à l’arrache-coeur il faut croire pour l’aduler ainsi bien sûr que oui c’était possible de le retenir ! TU SAVAIS TOI QU’IL ALLAIT FAIRE ÇA- si tu connaissais si bien cette ombre c’est que tu avais pu l’effleurer de près oui sinon c’est que c’était de l’amour irraisonné un attachement creux et idolâtre tu savais mais t’as rien fait hein ? je ris c’est amer de toi c’est amer de lui c’est amer de cette lassitude d’une nouvelle époque d’une rage qui ne veut cesser de bouillir et c’est fatigant fatigant d’avoir son coeur tout le temps sollicité par les morts je t’écoute et j’hoche du crâne pour t’indiquer que j’entends et assimile que ça passe pas inaperçu tout ce que tu dis je souris mauvais la risette n’a rien d’enfant (il est mort quelque part le minot ou alors il est éternel c’est difficile à définir pour l’instant) si tu t’en fiches de king je vais aller en parler à cecil alors de ce que tu as fait ! vu comme tu es malheureux peu importe le mal tu pourras pas tomber plus bas hein ? et d’un pas je menace là d’un pas je me retourne comme prêt à partir prêt à dénoncer là l’abus de tes actes et des siens mais on ne peut pas blâmer un mort alors ça sera toi qui prendras
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Lun 2 Avr 2018 - 20:17
disgrâce
Jour de Samain, coups, rage aux dents Seront les veaux perdant sang blanc, Seront les loups perdant cents dents
non c'était pas possible (si) non ça l'était pas parce que si c'était le cas il y aurait eu quelque chose qui aurait fait que lénore l'aurait vu l'aurait su quelque chose qui aurait fait que ce fichu spectacle de fin d'année qui ne sert jamais à rien d'autre qu'à faire se sentir les parents impliqués ne se serait pas terminé avant d'avoir commencé noyé dans du brouhaha des cris des choses qu'on ne comprend pas des sirènes d'ambulance et des regards au poids de sentence (non c'était pas possible) lénore mélange des reproches qui se ressemblent comme des sons de cloches celui qu'on lui fait et celui qu'iel se fait mais est-ce qu'au fond il ne s'agit pas des mêmes est-ce qu'au fond il ne s'agit pas d'avoir échoué é c h o u é complètement échoué à empêcher ce qui aurait pu (dû) l'être est-ce qu'au fond il ne s'agit pas d'avoir été aveugle (aveuglé·e) là où il aurait fallu (dû) être alerte (alerté·e) est-ce qu'au fond bien au fond o u i oui tom tu aurais raison est-ce pour ça que pour ça fait mal et que ça déchire autant en dedans est-ce que pour ça que ses mains à lénore se portent contre ses tempes trempées d'une culpabilité saline (assassine) pour empêcher la vérité d'arriver à ses synapses et de s'y loger mais c'est trop tard c'est déjà là et ça y était depuis probablement longtemps il ne se suffit que de déchirer le voile qui le recouvrait comme on arrache un lambeau de peau morte accroché à une plaie qui ne cherche qu'à cicatriser (non) non c'était pas possible c'est toujours pas possible ça ne se peut pas lénore ne veut pas de ça il n'y a qu'à remettre ce fragment d'épiderme nécrosé sur la blessure pour que ça y est elle cesse d'exister (non ?) la menace a l'effet escompté, sous sa griffe les traits se font terrifiés à l'idée de ce qu'on leur fait miroiter la main traîtresse encore humide de larmes fades jaillit sans prendre le temps de réfléchir et s'accroche au coude de celui qui dans tout cet imbroglio est le véritable supplicié non ! quel égoïsme dans ce regard vide qui déborde de choses qu'il ne comprend pas quelle détresse de s'imaginer laissé·e en arrière par le parent par la figure aimée (alors que c'est parfaitement mérité) si tu lui dis, cecil voudra plus de moi ! et là là il n'y aura véritablement plus rien stupide lénore pris·e au piège par son débordement de pathos qui avoue sans l'avoir cherché qu'en réalité il restait bien quelque chose avant d'arriver à un véritable rien – la fraternité des siens, peu importe les vilaines teintes d'incompréhension et d'illégitimité qui la poissent ça aussi on peut lui enlever et dans ce cas comment je ferai ? s'il n'y a plus de raison d'exister et s'iel n'appartient plus à rien que faire, où aller comment disposer de ce cœur éteint qui se sait éternellement voué à ne plus s'enluminer
le drame dans les bras c’est ça qui te plaît je le sais tu t’es laissé berné par ce loup parce que tu aimais son masque tu es trop stupide pour ce peuple lénore qui comptes-tu sauver si les menteurs te dévient du droit chemin tu m’attrapes là (qui comptes-tu retenir avec la rage du désespéré ?) et je te rejette d’un coup que je veux assez puissant pour t’intimider un coup de ce coude que tu as voulu saisir mais qui ne fera que te détruire je tourne mon nez à moitié te regarde au-dessus de mon épaule pendant que j’envoie valdinguer mon bras pour te viser le ventre ou je ne sais où- un lieu qui te fera défaillir NE-ME-TOUCHE-PAS. je me retourne vers toi en haussant ce bras assassin avec un accomplissement une résolution bien triste mais cela fait bien longtemps que plus personne veut de toi lénore ! je me veux miséricordieux pour te faire mal je veux que tu ressentes CETTE PITIÉ comme il me l’a fait ressentir je veux que tu comprennes bien que le mien ne soit pas sincère à quel point c’est douloureux que des yeux de lumière se posent sur un visage de biche éperdue- en même temps que je prononce des mots meurtriers tu n’es rien lénore tu n’es plus rien plutôt- car j’irai pleurer dans des bras qui te seront interdits j’irai pleurer là où ni lui ni toi ne pourra plus jamais me toucher ma gorge se serre et j’essuie des larmes de rage avant de faire demi-tour en courant en espérant que jamais tu n’auras le courage de me rattraper.
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