la douce odeur des soirées improvisées la sueur d'une lutte bien différente de celle (d'hier) ou d'il y a deux semaines je ne compte plus je ne compte plus je ne compte pas les jours qui délient peu-à-peu l'emprise factice que j'ai sur toi à moins que ce soit le contraire j'ai si peur si peur de te perdre à nouveau quand le délai sera écoulé que tu reprennes le chemin de l'école le chemin des dangers et plus jamais celui des sentiers interdits (je crois qu'on est en juin) déjà la chaleur étouffante écrasante que le poids des draps ne sauraient soulager je les dégage d'un coup de bras et je crois reconnaître je crois reconnaître le plafond de la chambre d'hôtel je crois reconnaître ton souffle rauque tes cheveux sombres qui grimpent contre mon épaule (c'est le matin) tom (donne-moi la main) tom que je la serre que je m'en serve pour tenir debout ou juste pour sentir un peu de ta chaleur un peu plus longtemps un sourire mange mes joues je crois que j'ai une i d é e
- BOUH
mouvement brusque qui me transporte à quatre pattes au dessus de toi (j'espère) mouvement brusque qui finit de dégager la couette et révèlent nos deux corps nus enfin (non) car pendant une seconde c'est le roi qui te sourit dans son unique habit (le roi masqué) le roi caché vite occulté par une silhouette bien plus printanière (sa majesté la reine) cheveux bien plus longs qui frôlent les tiens sourire bien plus (humain) bien plus détestable et des formes qui retombent là où on ne les attendraient pas
- non j'déconne
mon humour est ravageur il paraît que ça plait aux gens comme toi (les gens comme toi haha)
je me laisse retomber comme une amante en fin de vie comme un aimant contre ton coin du lit mes doigts remontent une parcelle de peau inconnue pour venir se loger dans ta chevelure
- ils sont graves beaux tes yeux
c'est une de ses vérités qu'on ne se dit qu'entre deux conneries qu'entre quatre yeux (et j'observe les tiens avec un appétit qui me laisse sans voix)
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Lun 22 Mai 2017 - 23:17
i'm a(dick)ddicted to you
344 words
g piqué ton code
ni toi ni moi savons vraiment les mesures de temps ça s’oublie si vite et chez nous (ahah) c’est pas quelque chose qu’on apprend vraiment le nez dans le creux de tes omoplates le contact si proche et c’est le genre de relation sans promesses amoureuses plutôt on vit on respire on baise on reste amis mais ça se terminera jamais en idylle car on n’est pas fait pour ça toi et moi du moins pas ensemble car on là pour l’ardeur les rires et les cris on a beau faire des jeux d’adulte ça se voit qu’on ne l’est pas vraiment qu’on est des faux vrais qu’on joue aux grands mais on n’est encore que des majeurs au coeur battant et ça surtout quand tu me fais sursauter enfin c’est pas toi non non c’est pas vraiment toi c’est un masque d’horreur un que j’aurais sincèrement préféré oublié putain avril… je gémis d’agacement d’avoir été surpris de si bon matin tu sais à quel point c’est important le sommeil chez moi mais il y’a quand même ce sourire qui bouffe mon visage malgré tout ((je suis qu’un gosse ouais)) j’te jure t’es pas drôle tu mériterais des claques. et tu t’en prends parfois mais c’est juste pour rigoler et tu trouves toujours le moyen de riposter corps contre corps peau contre peau ((ravie de te revoir ma soeur)) sans pudeur on est là et je t’entoure d’un bras pour te maintenir contre moi les yeux paresseusement entrouverts je te baille à la gueule et ta main à toi vient élire domicile dans mon cuir chevelu et il y’a parfois de la tendresse dans tes mots des trucs qu’on se dit juste comme ça juste pour se faire plaisir et une risette joueuse vient se loger tandis que mes doigts descendent ta colonne vertébrale pour venir se loger sur ton postérieur et toi t’as un bon boule. je te fais un clin d’oeil faussement ravageur pis fait semblant de te renifler mais tu pues, donc je suis pas comblé. va te laver petit porcinet.
Avril
magnolia
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Mar 23 Mai 2017 - 19:12
quand on aime on ne quitte pas
436 words
ah ouais
une main au cul dès le matin ça fait toujours plaisir
- quel gentleman
un sourire qui colle aux draps je pue quoi je pue pas c'est juste toi qui sait pas apprécier l'odeur des femmes (un poil vexée)
- ok je retire mon compliment
une pichenette sur le front et je me lève de toute façon je crois que t'as raison (on reste humains) hein tom dans notre façon de vivre et de survivre et de rêver (de pas se laver parce qu'on a pas envie) mais de le faire juste parce que la société nous dit de le faire (j'adore mes réflexions philosophiques)
j'ouvre une porte au hasard les toilettes
- y a pas d'salle de bain
une autre au cas où j'espère que c'est pas l'entrée j'aurai pas l'air conne
- ah si
putain ils séparent les toilettes et la salle de bain c'est pas un hôtel de shlag
shlag c'est clochard en arabe (c'est toi le shlag tom) c'est toi le chat
j'entre dans la douche sans me déshabiller (mdr)
- jvoulais te dire un truc
la morsure de l'eau glacée comme pour me prévenir de pas le faire mais j'ai toujours été honnête alors (nique l'eau) j'attends comme une conne que ça réchauffe
- je voulais m'excuser parce que tu sais genre quand t'es venu (là où tu sais chez voldemort) euuh j't'ai dit des trucs que je- enfin j'assume pas trop. et peut-être que tu t'en fous maintenant mais euh perso si on me disait qu'on aurait pas peur de me buter
je flipperai un peu
c'est une de mes nombreuses peurs que celle de la mort
- surtout si c'est quelqu'un que j'aime bien donc
voilà j'voulais que tu saches que je m'en veux maintenant on peut ne plus jamais jamais en parler
je dis ça mais c'est moi qui ramène les sujets sensibles parce qu'au fond je m'en veux je m'en veux tellement de t'avoir dit ça (je compatis) j'espère que tu comprends ce sentiment de culpabilité parce qu'on a blessé un ami (ou alors on t'as dit ce genre de trucs tellement de fois que que ça te fait plus rien et) ça me rend un peu triste de penser ça
alors je commence à me laver dans le silence je passe mes doigts sur des blessures à peine cicatrisées je crois que ça sent les fleurs
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Sam 27 Mai 2017 - 23:45
i'm a(dick)ddicted to you
538 words
oui oklm
c'est ces moments qui me sont précieux ni réellement à toi ni réellement à moi non plus c'est plus à nous deux et imagine imagine on devrait se partager nos souvenirs t'imagines avril en deux parts parfaitement égales je pense que je garderais des bons et des mauvais pour savoir mieux apprécier les positifs ((c'est pas con comme raisonnement non)) tu te lèves et tu parles ça me fait rire je m'étale dans le lit en étoile de mer je te regarde déambuler ici et là ricane de ta connerie t'es vraiment conne parfois dis-moi, ça t'arrive parfois de faire marcher ton cerveau de moineau ? et tu sais au fond que c'est que de l'affection hein et c'est vrai que ça me fait bizarre même si je n'ose pas l'avouer c'est vrai que ça fait bizarre car ça veut dire qu'on est plus jeunes qu'on a assez avancé dans la vie pour s'offrir un putain d'hôtel avec les toilettes séparées de la salle de bain enfin c'est surtout toi moi je préfère faire semblant de ne pas avoir d'argent c'est bien plus simple et tu ne fermes pas la porte on se parle de loin j'ai la tête à l'envers penchée sur le bord du lit pour te fixer de loin quand on veut me dire un truc non non plutôt quand on me dit qu'on veut me dire un truc c'est forcément pas normal c'est forcément qu'il y'a une merde quelque part et des merdes tu sais j'en ai déjà assez ouais ? tu t'excuses et c'est presque mignon tu sais bien que je vais pouvoir te taquiner j'ai un sourire en coin et je me retourne sur le ventre menton dans les mains ahw, c'est mignon la petite avril qui s'excuse. de toute manière je sais que ce n'était que des menaces en l'air, non ? dis-moi que si s'il te plaît je me lève m'approche de la salle de bain et rentre avec toi dans la douche car on n'est plus au stade de pudeur car c'est pas bizarre toi et moi tout nus dans une douche nan c'est juste normalement normal pis t'façon on me l'a dit tellement de fois que je m'en fous maintenant. c'est comme fils de pute au fond ça nous est adressé mais on insulte quand même les mamans. soupir même si on n'a pas vraiment de maman. j'ai un peu froid car le jet d'eau est pas assez grand pour deux alors je croise mes bras contre le mur je sais pas toi mais j'en veux beaucoup aux réincarnés d'avoir tout enfin- aux humains en général. je galère même à en frapper certains, surtout quand ils utilisent leur ancienne vie comme excuse. je veux dire nous le but de notre existence c'est de les protéger comme des gentils toutous eux- eux ils peuvent avoir plein de buts. ça t'es jamais arrivée d'être jalouse de ça ?
Avril
magnolia
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Dim 28 Mai 2017 - 0:18
quand on aime on ne quitte pas
448 words
il fait noir
et ça y est ça y est j'en étais sûre tu te fous encore de ma gueule (et après c'est moi qui mérite des claques) bah bah toi tu mériterais un jet d'eau froide dans la gueule voilà mais ouais t'as raison c'est des menaces comme d'habitude y a jamais rien de trop sérieux tu le sais autant que moi que ce soit les bons comme les mauvais moments c'est de l'eau (mais t'arrive avant de t'en prendre petit con)
- ouais, ouais, non mais voilà quoi
ta gueule avril vraiment (jamais eu de répartie dans les moments difficiles) où je me sens un peu faible un peu nue (haha) ouais ouais non mais voilà maintenant tu sais ce que j'avais sur le cœur et voilà c'est bien ce que je pensais (on te l'a dit tellement de fois) c'est un peu triste mais ça serait minable de s'apitoyer ouais alors je souris toujours toujours c'est pas vraiment faux pas vraiment vrai maintenant y aura plus jamais de ça tom je te le promets
j'hausse les épaules j'ai jamais eu l'impression d'avoir besoin d'une maman et des fois je me dis que c'est pas plus mal je t'arrose un peu en t'écoutant parler et ça me fait bizarre de t'entendre aussi sérieux (où sont tes conneries tom) quels sont ces soupirs qui ont remplacés les sourires petite moue (bien) pensante je sais bien je sais bien tom c'est pas toujours facile on veut pas toujours jouer les héros (être méchants c'est vachement mieux ouais)
- j'me dis que
je me mets à rincer mes cheveux pour avoir l'air occupée moins moins conne dans ce que je vais dire
faut pas forcément leur en vouloir à- eux personnellement ? je veux dire, ouais forcément ça craint. mais si nous on a ce poids de nous dire "ouaiiis faut les protéger machin" bah y en a certains d'entre eux qui ont des, putains de traumatismes ? que nous on a la chance de pas avoir. et quand t'es humain t'as plus de chances d'avoir une vie de merde aussi. nous on est plutôt bien entourés tu vois, on a pas grandi dans des ghettos ou quoi.
nous on a grandi sous les étoiles nous
- enfin je me dis qu'il peut y avoir bien pire comme situation. pourquoi, monsieur tom a des projets dans la vie ? fonder une famille ? devenir président ?
et bim le jet d'eau dans ta gueule (rigole s'il-te-plait)
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Dim 28 Mai 2017 - 15:42
i'm a(dick)ddicted to you
xxx words
manifique
tu te dis quoi avril hein tu te dis des trucs et moi je me dis que c'est pas forcément faux tu as raison mais ça m'énerve tu as raison et et si je l'admettais tu sais avril ça me retirerait toute raison d'exister ça me donnerait plus de raison d'être méchant car c'est bien d'être méchant car c'est plus facile d'envoyer les gens se faire foutre que de chercher à les aider et puis et puis tu me fais quand même sourire en disant des conneries et le pire c'est que c'est pas faux c'est que dans le long terme j'aimerais bien me marier j'aimerais bien être un peu plus humain avoir ma petite vie de petite personne banale j'ai un mouvement de recul avec le jet d'eau et je ris plus franchement essaye de mettre mes mots bien dans ma tête les aligner pour que ça soit cohérent ça fait parti de la vie, d'avoir des traumatismes. nous aussi on en a et- et on s'apitoie pas sur notre sort. tu sais très bien de quoi je parle je suis sûr qu'il se débrouillerait bien sans nous. on n'est pas vitaux avril sauf si on veut fonder une vie mais- tu penses qu'un jour quelqu'un voudra de moi ? et tu sais si je suis président, le premier truc que je ferais ça sera te couper la tête.
Avril
magnolia
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Dim 28 Mai 2017 - 16:05
quand on aime on ne quitte pas
328 words
t'as la flemme de compter tes mots c ça
j'essaye de pas trop m'énerver ouais forcément forcément ça arrive mais mais j'essaye de pas tomber dans la pure violence comme tu le fais de rester dans les petites claques qu'on se donne pour rigoler imagine tom tes enfant tu les frapperai ? ta femme tu la frapperai ? si t'en avais non bah non voilà et pourtant tu serais pas rien tu serais juste un humain normal (haha) mais c'est pas possible ça je crois que ça me saoule de comprendre ton putain de point de vue
ça me saoule encore plus de repenser à ça pas lui pas lui non (ça) j'aime pas trop ses moments où on est sérieux mais pour toi je veux bien faire un effort
- ils se plaignent pas tous pourtant. je sais pas, je suis sûre qu'il y en a pleins que tu connais tu sais même pas qu'ils sont réincarnés ? genre des gosses à l'école ?
c'est vrai que t'as cette forme de gosse aussi ça m'arrache un sourire de repenser à toi cartable sur les épaules casquette enfoncée sur le crâne c'est pas vraiment toi à mes yeux (t'étais pas cet enfant non)
- exactement, c'est pour ça que j'ai abandonné l'idée de sauver qui que ce soit d'ailleurs - je ferai limite empirer les choses tellement je suis douée
je préfère éviter le sujet et replonger dans les conneries
- si tu trouves personne, moi je voudrais toujours de toi princesse
ouais je serai toujours là quelque part ouais pour faire les pires conneries comme se marier (clin d'œil clin d'œil) j'te colle le gel douche sous le nez
- mais pour le moment tu pues autant que moi, donc lave-toi aussi sinon tu risques pas de recevoir beaucoup de votes ou de rencontrer la femme de ta vie
j'aime bien dire n'importe quoi
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Lun 11 Sep 2017 - 22:50
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xxx words
oui et g toujours la flemme
c'est pas une histoire de se plaindre ou pas, ils existent et c'est déjà trop ils ne voudraient pas le faire taire, cette agonie vivre dans les illusions mirobolantes de la vie, car il y'a toujours les cris qui reviennent car c'est faux ils ont réellement tous besoin d'aide moue renfrognée, tête baissée n'y'a-t-il pas toi aussi quelque chose que tu caches dans tes mots assassin de tes espoirs, source de tes colères vis-tu à travers la haine, avril ? tu changes l'attention si vite ça tressaute et ça s'en va déjà, c'était à peine l'ombre d'une réflexion on n'est pas fait pour réfléchir alors on réenfile les faux sourires pour faire semblant princesse de mon cul ouais. saisir le gel douche et s'en badigeonner sans essayer de combattre le silence pour l'instant on a besoin du bruit avril on vit à travers lui à travers les mots et l'abus des décibels alors je prends une inspiration et je raconte la première chose qui me passe par la tête p'tain avril j'ai la dalle, j'ai envie de euh... d'une tarte... non d'une tourte au poulet et au gruyère, comme celles de cecil quand on était mioches.
Avril
magnolia
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Sam 23 Sep 2017 - 21:05
quand on aime on ne quitte pas
390 words
t'as la flemme de compter tes mots c ça
tu sais tom, que j'ai toujours eu du mal avec les sentiments dévastateurs qui te font tenir debout - que je trouve ça un peu malsain de vivre pour la colère, la haine d'un être cher (qui ne devrait pas l'être), un rêve inatteignable et insoupçonné pour un sale gosse comme toi - vivre pour fonder une famille, pour toucher les étoiles. c'est beau d'y croire princesse, je dirai pas le contraire. tu sais tom, que ça me rend un peu triste de savoir que je pourrai jamais vraiment te sauver parce que j'ai rien de l'idylle parfaite qui te permet d'exulter - d'exister, d'une meilleure manière. que je ris que je crie pour couvrir les pleurs (ne pas entendre, faire semblant), que tu le fais en chœur et c'est beau ça fait chaud au cœur mais au final, ça vaut peut-être pas grand chose. peut-être qu'on est cet amour adolescent qu'on regarde en souriant sur la rétrospective, sur l'album photo aux pages déchirées de notre vie. peut-être qu'on est indécents, inutiles, mais on a le mérite d'être là. on est avril et tom, la hantise et le printemps - les sourires, les corps qui explosent, qui s'exposent sans pudeur. une tape sur la joue (c'est amical pas animal) et je sors de la douche, attrape une serviette ; frissonne quand t'es pas là.
tu sais tom,
- on peut aller la voir si tu veux.
faire comme si on était encore de parfaits enfants - remonter le temps à l'époque des genoux balafrés. où on se battait pour rigoler et où on ne se réveillait jamais nu côte-à-côte ; parce qu'on était encore des fleurs écloses, des poèmes en prose qui s'écrivaient de la mauvaise main. des sauveurs ratés - dissidents au cœur battant.
- on s'habille et on y va.
vite séchée j'attrape les vêtements qui m'appartiennent, enfin je crois ? c'est agréable cette sensation de liberté. de faire ce qu'on veut, d'avoir dix-sept ans et de défier l'autorité - pour la retrouver de nous-mêmes quelques années après.
- enfin si tu veux hein, après on peut toujours compter sur tes talents culinaires.
je ne parlerai pas des miens
Invité
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Sam 28 Oct 2017 - 22:22
i'm a(dick)ddicted to you
xxx words
oui et g toujours la flemme
on peut on veut on a toujours le choix on choisit si on le désire j'ai l'impression que ça fait si-si longtemps que je ne l'ai pas vue tu sais d'adulte à adulte d'être à être d'esprit à esprit ça compte pas quand c'est pour venir me chercher à l'école, ça compte pas vraiment non plus quand je passe juste faire acte de présence les mains dans les poches ça fait si longtemps que je n'ai pas entendu son cœur battre ça fait si longtemps que je ne l'ai pas entendue vivre ((et je suis sûr que c'est king qui lui a tout volé)) alors que si je veux je peux hein mais ai-je réellement envie je tire mes lèvres dans une drôle de moue en te suivant en sortant en cachant la nudité qui me rend adam je passe une main dans mes cheveux et l'ébouriffe ricane à ta remarque sur mon talent bien entendu omniprésent ouais, on peut parler des tiens hein. je me tourne et t'observe te scrute dans le silence l'esprit embrumé par la réflexion- il faut croire que c'est si rare tu penses que la question sur les lèvres entrouvertes je les referme un temps avant de me raviser ouais non laisse tomber, on y va. ouvre la porte d'un grand geste brusque pour te la tenir faussement galant les demoiselles d'abord.
Avril
magnolia
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Occupation : tient un fight club.
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Dim 17 Déc 2017 - 23:14
quand on aime on ne quitte pas
174 words
c la fin :'(
un torrent infini coule sous nos pieds c'est la rivière, c'est l'enfance et les bagarres qui cache sous son lit un terrible passé - enfoui à jamais sous nos rires brûle par un feu de joie allumé de nos doigts joueurs et trop habitués (tom) je crois que tu veux dire quelque chose (tu vas dire quelque chose) alors mon regard se lève et et rien je tais la question d'un pincement de lèvres parce que cette journée n'a pas besoin d'être gâchée parce que nous on a besoin d'elle, en ce jour salvateur (j'en fais trop) hein j'en fais trop ça fait bizarre hein ? aujourd'hui le fight club n'ouvrira pas aujourd'hui tes potes attendront je passe la porte en te donnant une dernière fessée bien méritée (pas cher payée) bah t'y vas pas du coup ? un énième rire avant de s'élancer vers la forêt et les années passées
sous les regards bienveillants des magnolias en fleur.
(FIN)
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