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| | Lun 1 Mai 2017 - 23:36 | | il y a encore une impression de ((brûlure)) sur ta joue - des rougeurs qui se confondent pour une marque d'excitation sur l'opale qu'est ta peau, ta quintessence. tu regardes ton minois dans le miroir de ta coiffeuse, arrangeant les rubans un peu défaits ((on t'a trop secouée)) il y a toujours sur tes lèvres oui cet ((adorable)) sourire celui qui exprime ta simple joie d'encore exister ; une effluve familière qui se glisse sous la porte dans le verrou et embaume toute la maison de ton enfance les tapis les meubles les murs même les poignées les draps les vêtements aussi ta peau un peu ((ton regard)) qui se fait parfois brumeux - celle qu'on trouve au pas des bars. fracas ((en bas)) ce n'est rien papa a sûrement dû casser un verre un autre, encore, parce que vous cassez tout dans la famille ((comme si ça coulait dans ton sang)) lui il détruit sa vie ((celle de maman)) toi plus tard tu détruiras celle des autres ; c'est presque poétique, tu en serais devenue bourreau sans jamais avoir été victime ((ou peut-être que si)) tu ne sais pas trop tu n'es qu'une pauvre petite é l é g i e et tu descends de ton tabouret un peu trop haut pour prendre un de tes livres ((tu en as beaucoup)) par terre sur le bureau dans les étagères et sur tes draps aussi parce qu'il faut apprendre quand dehors il n'y a pas de vie. et tu ouvres la couverture, doucereuse, ouvrant sur tes pages secrètes là où il y a ((des mots)) plus doux encore que le satin de la robe de maman ((des fleurs)) qui sèchent parce qu'elles sont plus belles mortes encore ((des cartes)) faites à la main jusqu'au pays imaginaire que tu trouveras un jour c'est certain ((les étoiles)) dont tu connais déjà le nom parce que vela veille sur toi et que perseus te borde chaque soir ; et parfois parfois oui il y a tes orbes azurs qui s'égarent en direction du ciel au-delà du verre, attendant le son magique de la pierre - celui que parfois le soir tu entends quand tout devient un peu plus vivant et charmant ((quand ta chambre)) n'est plus ce qu'elle était à tes yeux ((morne)) et à la fois étincelante quand il n'y a plus que ((toi)) non toi tu t'effaces parce qu'il faut laisser la place à son éclat, si fort et brillant qui te guide dans les nuits obscures - celle du berger ; ta première étoile rien qu'à toi.
elle t'attend viens vite veux-tu par-dessus les monts par-delà la campagne par-dessus les ponts par-delà les maux là où il n'y a que vous et que quelques petits m o t s qu'elle puisse à nouveau graver tes quatre lettres dans son e n c é p h a l e ton nom à t o i
j a c k
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| Jeu 11 Mai 2017 - 3:19 | | Par-delà les vaux Les pieds flottant Par-dessus les chaumières En conquistador Par-delà la route Fronde en main Par-delà les mots Le silence en compagnon
de voyage entre vos pâtés de maisons.
dans son regard la teinte de la nuit dans son cœur la douceur que l’effroi de celle-ci délicieusement nourrit tes papilles. (lorsque tu déglutis en pensées pour lui)
D'ami à ami le garçonnet est venu comme il vient chaque fois instiller (d'un murmure) en ton sein enfantin des braises venu alimenter le flambeau de vos oripeaux. Cette mascarade il tu vous le savez bien n'est là que pour bercer les cris, les coups, les pleurs, les horreurs (des grandes personnes qui ne prennent plus le temps de contempler celui-ci) et passer la vitesse supérieur.
Vous perdre dans la grandeur Tu baignes dans les étoiles depuis si petite Elegy, Il veut bien arranger leurs assortiments pour te faire écouter une autre de leurs symphonies. Cette nuit comme une autre, vos deux vœux étoilés réunis, toi (déjà) en planète vorace, insatiable d'amour alors que l'espace est infiniment grand (vide) (mais c'est vrai que tu as le temps) lui en comète filante à toute allure, ne t'émerveille de son passage que le temps de te faire savoir qu'importe l'endroit de là haut elegy il veillera sur toi et tu pourras danser, chanter, voler ta triste litanie autant que tu veux, il sait il aura le pouvoir de pleurer avec toi Lui qui ne sait plus faire de ses iris fanés, s'imagine dans l'au-delà saupoudrer et assécher tes larmes sous les paillettes étoilées (dont tu seras mouchetée) qui te feront briller briller briller.
Brille dans le soir mutin de l'extérieur le bruit du ricochet. Petit poucet a retrouvé le chemin (comme à chaque fois, avec ses petits cailloux parsemant le chemin.) Il n'attend que ton entrée en scène, cosmique Juliette (même si tu n'es pas sienne) ouvre donc tes fenêtres qu'il lance la corde autour du cou oui tu l'auras bien rattrapé pour la serrer autour du pied de ton lit de l'armoire de bien ce que tu veux tu sais tant que ça fait l'affaire et l'affaire il te fait confiance pour la faire.
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| | Mar 16 Mai 2017 - 19:26 | | ça foudroit ton coeur ((viendra - tourne la page)) en une attente languissante ((viendra pas - tourne encore)) qui ronge chaque nerf sous ta peau - la porte qui s'ouvre, la page entre tes doigts qui s'arrête à mi-chemin ((viendra - viendra pas - tourne la)) c'est maman qui dépose un baiser sur ton crâne la fatigue et l'oeil tout violet en accord avec ta joue trop rouge ((la pitié dans ses yeux)) ou la culpabilité - tu ne sais pas, ne comprends pas. elle passe une main sur ta pommette colorée, les lèvres fendues ((comme son coeur)) en un sourire bonne nuit qu'elle te dit ne te couche pas trop tard et tu hoches la tête, malicieuse, le coeur encore plus emporté par l'adrénaline de briser les interdictions. la porte se referme, la page se tourne ((viendra pas)) alors que tu reprends la lecture les yeux qui courent la page un peu trop vite - pas assez le regard vers la fenêtre les oreilles aux aguets les doigts qui frottent la page, prête à tourner qui se monte doucement ((le ricochet sur le verre)) la page qui a fini de tourner ((viendra)) les livres ne se trompent jamais. tu jettes presque ton ouvrage tant l'impatience est grande, descendant non pas sans mal de la chaise trop haute. tu aurais pu regarder ta frêle silhouette pour chercher à en chasser les imperfections pour ta visite nocturne - quedal, ce n'est qu'un engouement innocent quand tes couettes maladroitement en place suive tes mouvements hatifs. tes doigts se posent fébriles sur le loquet de la fenêtre que tu ouvres pour attraper la corde un sourire qui se forme sur tes lippes. l'impatience qui balance ton estomac dans des loopings euphoriques. tu récupères le fil, repartant dans la chambre pour étrangler le pied de ton lit avec - tirant au maximum sur la corde pour t'assurer de sa prise avant de ranger dans ton armoire un paquet qui traîne par terre. tu retournes au bord de la fenêtre pour ((lui)) faire signe que tout est bon et dès qu'il franchit le seuil de ta chambre tu te retiens de vomir tous les papillons qui s'agitent en toi et de sauter à son cou ((pour mieux le tordre)) la douceur peinte sur ton visage en quelques fabuleuses constellations jack ! la voix cristalline, terriblement douce et emprunte de cette tendresse que tu ne peux retenir à son égard je suis tellement heureuse de te voir tellement tellement tellement que tu ne peux décrocher cette risette angélique de ton visage ni le rose inégale de tes joues comment vas-tu ? est-ce que les étoiles sont belles ce soir ? non, pas tant que ça - tu les as perdues dans la pollution et l'école ? est-ce que tu penses que l'on va sortir ce soir ? rien que lui, rien que toi seuls dans les bois ((dont on ne revient parfois pas)) à la belle étoile ((qui n'est pas si belle que ça))
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| Dim 11 Juin 2017 - 14:34 | | Bienvenue petite sœur Dans cette bulle formée par votre unité (à nouveau) Les soirs mutins, l'effervescence de la discrète réunion (à chaque fois) Cet instant qu'il sait est si important pour toi. ( et ne s'avoue qu'à moitié tout autant prenant pour lui) Les étoiles peuvent bien jouer à cache-cache tu sais c'est pas grave Jack il peut regarder dans le fond de tes yeux Et les voir briller là, de mille feux, leurs brillances se reflètent dans le voile noir des siens. A vous deux vous recréez un ciel illuminé d'un seul complice regard.
Un unique sourire en guise de bonjour, il connait son petit effet, ça l'attendri toujours tu sais De te voir ouvrir en grand tes paupières, retrousser tes lèvres, et non pas à cause d'un ego démesuré C'est juste... Rassurant de retrouver sa sœur de cœur. (et de se sentir autant aimé) Dans ta voix qui l'appelle il y a assez d'admiration pour panser ses plaies en désamours (et en ouvrir de nouvelles de peur de te peiner) (l'inévitable peine) S'approche sans répondre sous tes questions, tes impératifs, ta curiosité de l'extérieure. Il comprend bien se besoin d'échapper, de pouvoir dévoiler ses ailes. Mais avant toute chose. Jack te prend dans ses bras, te serre fort contre lui, ton petit cœur si fragile. Il aime juste T'avoir contre lui Et sentir ta mécanique battre à tout rompre sous l'excitation Encore une fois de pouvoir être toi, de te battre toujours, de ne pas perdre de vue Malgré tout ce qui pleut dans le nid dans lequel tu grandis. (et ça le rend tellement fier de toi, cela réaffirme ses convictions et son envie de te protéger de ce monde si dur pour les oisillons comme toi aux ailes atrophiées.) Et lorsqu'il te relâche, c'est pour mieux s'occuper de tes couettes, défaire les élastiques -entre ses lèvres- pour emprisonner plus fermement les cheveux.
Faut pas que ça se détache dehors ça serait dommage de les perdre. Elles sont toujours belles Elegy, même camouflées par les nuages, les étoiles sont toujours là. L'école c'est comme d'hab', tu loupes rien d'intéressant t'en fait pas, et ouai on va sortir.
Son œuvre achevée il les chatouilles, un sourire épanouis sur son faciès, content de son travail ainsi qu'attendrit par ton minois jovial.
J'ai quelque chose de très spéciale à te dire aujourd'hui Elegy tu sais.
L'enfant nocturne remet en place ta frange qui sera bien dérangée par la brise plus tard, c'est juste histoire de caresser ton front, laisser une marque d'affection. C'est un moment important. Aujourd'hui tu va savoir Elegy, Il ne te dira pas au revoir Pourquoi alors qu'il va te retrouver ? Là-haut à chacune de tes envolés. D'entendre ta voix il en est sûr le fera scintiller bien plus fort Plus fort que l'étoile du berger (il espère) ((pouvoir continuer de te guider dans l'au-delà))
Mais avant tout ça, avant la célébration il veut bien jouer il veut bien faire comme si, tout ça c'est du vent c'est pas important c'est que du jeu c'est comme d'habitude, quand plus rien ne l'est (dès qu'il a pris sa décision dont il t'a épargné pendant tout ce temps) Il frotte ses mains contre tes maigres épaules tout en prenant un air beaucoup plus enjoué et perdant enfin son triste sérieux.
Mais il faut que tu mettes un pull avant parce qu'il fait super frais dehors !
Lui bien sûr n'en porte pas, quelle importance ? De tomber maintenant ou un peu plus tardivement ? Ça n'en a plus...même terrassé par la fièvre il accomplira son tour de ronde, son tour d'adieu et d'à la revoyure.
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| | Dim 25 Juin 2017 - 4:35 | | jack jack jack regarde elle a été sage elle n'a pas bougé - une vraie image ((même quand en bas c'était un carnage)) est-ce que tu es fier est-ce que ça la rend plus aimable à tes yeux plus appréciable plus importante plus brillante un peu moins un peu moins insignifiante un peu moins étrange un peu moins difforme et laide un peu moins abjecte les autres tu vois ils disent qu'elle les débecte elle ne sait pas vraiment ce que ça veut dire - elle lit beaucoup mais il y a des mots qui sont encore un peu ((flous)) tu te dis sûrement que c'est pas grave pas vrai si elle les savait ça ne ferait qu'agrandir les plaies les crevasses dans lesquelles tu as planté des rêves saveur post-mortem couleur requiem odeur du bois qui fera son cercueil ((elle serait contente si tu en refermais l'ouverture)) et toi ely qu'est-ce que ça te fait d'être meurtrie est-ce que tu n'en as pas marre que le monde te blesse ((tu le sais pas encore mais dans onze ans ça sera une sombre détresse)) les coupures qui se chevauchent les mensonges qui s’amoncellent et toi tu ne seras qu'une stupide donzelle sans prince pour te sauver ((les gentils tu les auras tous tués ou ils se seront barrés)) et ils auront bien raison parce que les enfants le voyaient déjà avant tes parents ; il a tord si tord de te trouver attendrissante de te trouver si charmante de faire ce que l'on s'interdit quand on voit ta gueule d'ange maudit
il a tord de t'aimer mais tu n'es que cruauté
ely ely ely il te sourit rien que ça égaye si vite ta petite misérable vie et ça serait bien suffisant tu n'oserais attendre plus ce serait révoltant mais il t'enlace et ça s'éclate un peu en toi au-delà des pansements et des pleurs du rez-de-chaussée ((tu te sens exister)) et c'est si doux si fort ça brûle ta cage thoracique c'est un peu amer sur les bords ça ne rend que le tout plus reposant ça rosit tes joues si jolies ça fait briller tes yeux trop mornes ça ça ça
((jack, pourquoi j'ai un peu envie de pleurer quand tu viens m'enlacer)) parce que tu as peur que ça soit un au revoir qui soit sans retour ((on appelle ça un adieu mais c'est un mot affreux)) c'est un mot de grands qui empêche d'être à deux ((mais on est toujours à deux quand on partage les mêmes cieux)) tu vas longtemps y croire avant de comprendre que c'est une autre histoire
il vient toucher tes cheveux si jolis ((ceux que rumer a sali)) il est pas le seul et c'était pas très gentil mais quand il a les yeux dessus qu'il te coiffe comme si tu étais porcelaine tu te dis que ça vaut la peine d'affronter toute cette haine ((jack rends toi donc compte)) tu bois ses paroles comme un breuvage divin après tout si c'est lui qui le dit ça ne peut être faux ou vain ((que son étoile c'est toi - tout comme tu es son monde))
un rire qui quitte tes lèvres quand il glisse ses doigts près de toi l'air terriblement épanouie par sa risette si belle si belle que tu rêves éternelle ((jack pourquoi es-tu malheureux)) si tu pouvais si seulement tu pouvais ((tu ferais tout pour abroger vos souffrances à deux)) mais c'est un peu égoïste ((pas vrai)) alors tu ne le lui diras pas tu ne feras que fabuler tu ne sais même pas que tu pourrais tout arrêter.
il te dit qu'il y a quelque de chose de spécial ((et toi tu voudrais lui dire qu'aucun de vous deux n'est vraiment banal)) que les enfants te disent anormale ; c'est sûrement à cause de ton père même si tu ne comprends pas ce qu'il a fait de si mal ((il faut que tu demandes à jack il le sait sûrement)) après tout jack il est un peu comme toi il est un peu dément. de spécial ? c'est un secret ? tu as l'air heureuse sans savoir à quel point ses mots feront ta tombe si creuse ely ely ely pourquoi es-tu si mielleuse pourquoi es-tu si joyeuse ((il va te détruire)) l'a sûrement déjà fait mais tu sais à cet âge déjà t'étais à moitié enterrée il te restait qu'un pied à mettre pour le rejoindre ça aurait été si facile et et et ((tu regretteras je te le dis)) tu le regretteras toute ta vie.
ses mains sur tes épaules ((si frêles)) et ses mots si sages il est si grand si important éblouissant d'accord ! et tu comprends pas trop si le froid est brûlant pourquoi ses bras sont-ils exposés à son mordant. quoi qu'il en soit tu te précipites vers ton armoire, manquant de trébucher sur un des nombreux livres éparpillés ((un peu trop surexcitée)) à l'idée d'enfin quitter ta jolie cage dorée car une cage quand bien même ornée ne fais pas moins de toi une séquestrée. tu saisis le premier pull qui passe sous ta main et l'enfile ((en faisant attention)) à ne pas défaire son travail plein d'affection pour mieux te retourner vers lui et tu oh ! j'allais oublier ! en prononçant la liaison oubliée parce que tu as cette manie de croire que toutes les lettres sont là pour être prononcées. tu te penches, ramasse le paquet que tu viens à peine d'y ranger et tu te retournes vers ton aîné ((le regard qui bat)) et le coeur pailleté
((ou l'inverse vous savez quand on aime on a tendance à oublier))
tu t'approches de lui et tu lui tends de tes deux petites mains ((qui pourraient presque sembler tremblantes)) mais c'est un mensonge hein parce que tu es grande tiens ! c'est pour toi c'est pas grand chose tu sais parce qu'elle est un peu pauvre dénuée de possessions qu'elle pourrait te donner ((quand elle serait prêt pour toi à entièrement s'en dépouiller)) c'est pas grand chose mais pour toi c'est sûrement déjà plus qu'assez c'est pas grand chose juste deux petites poupées de coton de laine un peu maladroite et dénuées de haine deux têtes brunes loin d'être vilaines c'est pas grand chose juste un peu de toi et un peu d'elle parce que ça ne lui suffit plus vraiment d'être sous le même ciel ((elle a envie d'être avec toi partout même quand du monde tu es à l'autre bout parce qu'elle est un peu folle et toi sûrement aussi fou)) et qu'ivre d'un amour religieux elle te suivrait bien où tu veux ((du moment que vous êtes à deux même jusqu'à ce que vous soyez gris et vieux))
hrp : 1196 mots aled.
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