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promenons-nous dans les bois ((tom))
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Dim 23 Avr 2017 - 23:41
promenons-nous dans les bois

A pas de loups,
le vent soufflant gentiment dans son cou,
la sonnerie retentit.

Nala franchit la barrière de l'école, inspire un coup. Elle s'avance, timide, sous la brise d'Avril. Elle ne veut pas rentrer, pas encore. Il y a dans cette fraicheur quelque chose de nostalgique,
presque un souvenir
(attention Nala)

Elle se halte, tourne la tête. Elle cherche du regard une casquette, le sourire fier, le regard espiègle, les jurons déchainés. Elle tend l'oreille, se dresse sur ses petits pieds.
Ses cheveux lui cachent la vue, lui piquent les yeux.
La migraine attaque.
Nala continue de chercher, elle hésite à appeler. Ce n'est pourtant pas dur, d'appeler. Mais la voix meurt dans sa gorge, la peur lui saisit les tripes. Elle frissonne, est-ce la brise ? L'enfant semble paniquée. Les minutes défilent, et la casquette n'est toujours pas en vue.
Tom ?

Sa voix s'élève, fluette, portée par le vent. Alors que les lettres naissent au bout de ses lèvres, Nala n'a plus froid. Tom. Tom, le courageux. Tom, le sale gosse. Tom, le preux.
C'est la vérité,
Elle se sent en sécurité.
Elle en oublie les maux de tête,
les peurs,
la forêt,
Tom est doux dans sa violence,
porte l'odeur des fraises qu'elle affectionne tant,
et quand il passe à côté, elle sent
(les magnolias)
Mais Tom n'est pas là.

Les yeux se baladent, soudainement brumeux. Le compte à rebours est lancé, les pétales dansent autour de Nala, serait-ce la fragrance d'un sapin, au loin ?
(Pas encore)
Son crâne la fait souffrir, elle s'abaisse un instant au sol. Elle a la main sur la tête, sa voix se casse.
(Pas tout de suite)
Elle pose le genou au sol, sa respiration s'accélère. Elle a l'impression que quelqu'un toque.
(Où?)
Que quelqu'un lui parle
(Qui?)
Qu'on lui demande de l'aider
(Quoi?)
Qu'on vienne la sauver
(Jamais)

Tout tourne, et elle
Tom ?
supplie.
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Lun 24 Avr 2017 - 1:10
promenons-nous dans les bois

tom usé tom fatigué jusqu'au bout des chaussures
tom encore retenu quelques minutes par cette fichue enseignante qui ne comprend rien à rien qui ne peut comprendre ses démons qui ne peut définir qui il est mais qui se permet de dire
((je vois où est le problème tom on va le régler ensemble d'accord))
non il n'est jamais d'accord tom tom est adulte tom fait bien ce qu'il veut s'il veut hurler
fils de pute au milieu d'une rue il a bien le droit
et surtout il est agacé car c'est du temps gâché du temps perdu avec toi jolie princesse qui l'attend patiemment jolie princesse aux cheveux qu'il aime flatter avec une délicatesse qu'on n'aurait pas devinée chez lui
((juste la sienne juste à lui tom déteste partager))
et tom tom veut retrouver sa demoiselle veut la faire rire la taquiner et la protéger tom n'est pas amoureux mais tom veut être son centre du monde même pour une poignée de secondes
il s'enfuit en courant (n'a pas peur de s'écorcher les genoux s'il tombe si ça lui permet de te revoir plus vite)
e s t e r i
tu le rends
h y s t é r i q u e
il deviendrait fou pour toi
car tom n'est pas de ceux à ressentir à moitié non il empoigne comme ça vient et s'abreuve de tout prend temps épuise tout égoïstement ne veut pas laisser un morceau de toi une miette de ton être à quiconque
et pourtant
et pourtant quand il te voit au sol mal au point
il aurait bien voulu qu'on t'aide et que les gens cessent de te fixer sans agir
il s'en fiche que pendant quelques minutes ton univers ne soit pas lui
il veut juste voir ton sourire, tom
et il s'approche tom aime mais tom n'est jamais vraiment délicat va pour te relever un peu brusque en te prenant par un bras et t'emmener loin d'ici
s'éloigne de quelques pas en te disant un
je suis là.
soufflé comme une promesse
tom n'a pas honte tom n'a pas de gêne tom te serre fort dans ses bras en essayant de pas t'étouffer
il
a
eu
peur
car tu es importante car tu es un point central une des protagonistes de la pièce tragédicomédique qu'est sa vie
je suis là.
il se répète à nouveau bercé par l'envie de te couver s'écarte un peu et a ce geste qu'il a envers les êtres appréciés
il retire sa casquette et la pose sur ton crâne avec un sourire
ça va ? ça va mieux ? je suis désolé la prof m'a retenu. je suis désolé vraiment vraiment.
il se rend compte depuis tout à l'heure qu'il n'a pas lâché ta main
(et ne cherche pas à la délier de la sienne)
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Lun 24 Avr 2017 - 22:46
Tom est un prince
Sur son cheval noir.
Il est grand, il est fort, il la soulève comme une plume
elle se traîne comme un poids.
Les voix se taisent, laissent de la place pour l’héroïsme du petit garçon. La migraine s’en va, discrète, émue par la scène
Nala
Tom
Fuyant en bas de la rue.
L’enfant est rassurée, l’enfant est sauvée. Elle baigne dans l’odeur de fraise
(et magnolia)
Laisse couler les secondes, laisse couler les peurs. Tout disparaît dans les bras du prince, c’est très mystérieux. Nala est profondément touchée, elle a la poitrine qui chauffe. Tom est précieux, pas comme un amoureux, pas comme un soleil. Il est précieux comme l’étoile qui guide son regard la nuit, qui scintille tout gentiment derrière la fenêtre de son cœur . L’étoile qui panse les plaies et sèche les larmes, qui ne l’abandonne jamais. Tom étincelle, Nala, dans tes yeux, dans ton cœur, dans tes peurs.
Merci Tom.

Merci d’être là quand tout s’écroule, quand sa tête tourne et que tout devient flou. Les voix sont parties, évanouies, pouf.
Comme par magie.
Elle se sent Cendrillon.
Et la voix de Tom la berce, elle s’y aggripe à bouts de bras.
Merci d’être là. T’excuse pas, je suis nulle.
Et elle rit un peu pour cacher la gêne. Elle se sent faible, à côté de Tom le casse-cou. Elle aurait aimé être plus forte
(passer la main au dessus du feu)
Moins fragile
(s’aventurer seule au fin fond de la forêt
Un soutien pour ceux qui en ont besoin
(grandir ensemble)
Mais là, tout de suite, Nala veut se cacher. Elle aimerait disparaître sous les pétales qui jonchent le sol, qui plus jamais ne pourront se relever - tellement de similarités avec la jolie enfant. Elle ne comprend pas, ne sait pas. Elle a l'impression de mourir - d’être morte parfois, sans aucune raison. Ca ne prévient pas, la migraine agresse et ravage, des cadenas d’un passé à jamais enterré. Elle le sent quand Hannah parle des rumeurs, quand les enfants veulent découvrir la vérité. C’est effrayant,
(étouffant)
Comme si quelque chose allait éclater. Mais Nala ne sait pas quoi.
Pas encore.

Eh, Tom ? Tu crois à la réincarnation ?

Spoiler:
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Mar 25 Avr 2017 - 0:03
promenons-nous dans les bois

merci de quoi
cette question meurt sur sa bouche que tu y réponds par toi-même
et il a envie de rire mais c'est pas vraiment moqueur non non car il a l'impression que tu lui fais plus de bien que l'inverse par ta présence que lui il est juste lourd boulet accroché à ta cheville
alors il sourit en coin un peu rieur apaisé de voir que tout va bien
t'es pas nulle nala, mais c'est vraiment bête de penser ça car c'est faux.
ses pieds l'incitent à marcher il connaît le chemin pour aller chez toi sa nala par cœur sur le bout des doigts
il t'entraîne avec lui à marcher dans la poussière du printemps commence la jolie route de béton sans
(jamais lâcher la main)
peut-être a-t-il peur que tu t'enfuisses de son emprise étouffante
et vient la question qu'il aurait préférée ne pas entendre
mais tom tom courageux tom tom doit assumer pour toi au fond malgré son âge il reste un gamin mais
ça peut paraître si bizarre
(serre de plus en plus sa menotte de doigts)
bien sûr que j'y crois je
il
je- tu as entendu parler des magnolias à l'école ? ou dans les journaux bah j'en suis un.
sans doute qu'il te fait mal car il tient trop fort
mais le plus triste reste à venir
l'enfant terrible serait capable de
te mettre au sol pour que tu restes à ses côtés
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Mar 25 Avr 2017 - 13:19
Elle sent ta main qui se resserre, l’hésitation dans ta voix.
Ne te force pas à parler, Tom, elle a aussi peur que toi. Et pourtant, tes yeux brillent. Pourquoi ce sérieux
Tom ?
Les mots coulent sur tes lèvres, mille poignards dans le cœur de l’enfant. Nala rigole.
Rigole un peu trop fort.
c’est vachement drôle ça, parce que tu sens les magnolias.

Et elle cherche un sourire, un peu d’espièglerie, sur tes traits fermés. Elle cherche la preuve que toi aussi, t’es quelqu'un de normal, que t’y comprends rien. Mais les secondes s’écoulent, et pas une trace de plaisanterie sur ton visage. Tu la regardes dans les yeux, ta main la serre d’une poigne de fer, de peur qu’elle ne disparaisse, là, au milieu des pétales.
(et tu as bien raison)
Nala perd son sourire, elle pâlit à vue d’oeil. Tu la sens qui essaye de s’échapper ; ta main la brûle sans pitié. Elle récupère ta casquette et la serre fort contre sa poitrine. Sa voix se casse, et la peur transpire dans les mots qui suivent :
pas toi aussi, Tom.
Pas toi, le prince sur son cheval noir.
c’est pas marrant comme blague, tu sais que ça me fait flipper ces trucs.

Et elle n’exagère pas. Tu sens qu’elle se débat avec plus de véhémence, animée par la crainte. Ta main la brûle,
La brûle si fort
Tom
(pas toi aussi)
Elle ne regarde plus tes yeux, elle a trop peur d’y trouver la vérité. Non, Nala veut se berner, se bercer, les illusions et les mensonges, Nala n’est pas prête à affronter la réalité, et tout tourne autour d’elle, sa bouche reste ouverte, incapable d’exprimer le torrent de mots dans son cerveau, Nala perd pied perd la tête pourquoi Tom pourquoi
Pourquoi toi pourquoi maintenant et ici, alors que les pétales dansent autour de vous et que le soleil vous invite à jouer
Pourquoi Tom
Parce qu’elle a demandé elle le sait pardon Tom ce n’est pas de ta faute mais elle continue de vouloir lâcher ta main et elle sait que ça te blesse et elle ne veut pas, dans son petit cœur d’enfant, mais le corps prend le dessus et elle a si peur, si peur et ça tourne de plus en plus vite
Nala expire un souffle qui se veut être le dernier mot de cette histoire
Tu mens, hein ?
(si seulement)

Attention tom pardon elle va peut-être s’enfuir.
Le prince s’est changé en corbeau.
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Mar 25 Avr 2017 - 22:53
promenons-nous dans les bois

un drôle d'écho
résonne dans la rue
celui des enfants qui ont grandi trop tôt
tom a peur tom pince les lèvres à tes faux rires un rien incongrus
ces éclats de joie inventée simulée ils n'ont rien à faire là
((tu le sais si bien, nala))
les gamins devraient pas se préoccuper de tout ça c'est si triste mais c'est peut-être justement ça le problème
tom
n'est plus un môme
il n'est qu'une carcasse une illusion (vous vous ressemblez tant au fond c'est affligeant)
c'est pas une blague nala nala et ça lui brise le cœur que tu le penses
il y'a quelque chose en lui qui se rétracte qui lui hurle de te lâcher car sinon il va partir il va commencer à te hurler dessus que t'es comme toutes les autres et que
tu comprends rien à rien
((pour le regretter ensuite))
il garde jalousement le silence ne te permet de savoir cette vérité qui lui appartient
et tu continues de te débattre de te tirer sur ton bras
ne le force pas à le déboîter
((comme lui lui avait fait))
la vérité nala c'est toujours la vérité
tom ment rarement tu sais
il admet avec un peu de doute
prêt à te lâcher
pour le regretter
pour venir te chercher
courir après toi sans s'arrêter
dans les quelques secondes qui suivent
car tom est de ces gens
il regrette après ne réfléchit pas avant
il te relâche
te repousse presque et crache avec véhémence
casse-toi ! de toute manière t'es comme les autres-
il hurle il s'en fiche d'être méchant il est trop en colère le minot contre le monde pas vraiment contre toi contre tout le monde
mais c'est depuis toujours, cette haine immonde
alors il te regarde la colère dévastatrice dans le regard
c'est pour des gens comme toi qu'on existe pour ceux qui ont une ancienne vie et- et vous êtes tous pareils ! sans exception ! t'es exécrable-
t'es une des pires.

parce qu'il pensait pouvoir te faire confiance
qu'au lieu d'essayer de t'enfuir
tu attrapes sa main comme il l'a fait avec la tienne
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Mer 31 Mai 2017 - 14:02
promenons-nous dans les bois

Grand silence sur la scène. Un écho. des gens comme toi. Quelqu’un applaudit. une ancienne vie. Une figure s’avance, à la silhouette spectrale. Toujours aucun autre bruit que celui de la résonance, fracassant
Les murs de la pièce
Les lèvres du fantôme
Les oreilles de Nala
(t’es une des pires)
Ramenant l’enfant à sa réalité.

Un sanglot s’échappe de sa gorge, Nala a la main pendante dans le vide ; elle refuse d’admettre que c’est Tom qui a lâché le premier, ça recommence. Le vent souffle sur ses plaies, béantes, mille poignards que les mots du garçon sont allés planter dans sa peau de porcelaine.
Je suis désolée. Désolée désolée désolée je suis désolée vraiment désolée. Car au fond, elle a toujours eu envie de s’excuser.
(De quoi à qui)
Ca lui étouffe la poitrine, ce sentiment de culpabilité, vis-à-vis de tout et du monde, cette nécessité de se racheter. Mais toi, toi petit prince, elle voulait t’épargner. Elle voulait se laisser porter, par ta gentillesse, par l’ignorance, par sa douceur aux épines pleine de rancœur. Elle le sait, tu vois, que quelque chose ne va pas. C’est dans les bourdonnements portés par la sylve, ce tourbillonnement perpétuel qui menace de devenir un ouragan, cette tourmente qui lui offre des nuits sans rêve – parfois seulement des cauchemars.
Elle a toujours eu peur petit prince de toi et tes yeux scintillant d’honnêteté même dans leur colère ardente
Car elle y voit ta bienveillance qui ne saurait vaciller.

Et pourtant
Pourtant
Ses pieds se refusent à bouger. Elle ravale un sanglot, elle n’a pas le droit quand elle est la fautive quand elle est celle qui a laissé sa lâcheté prendre le dessus. Elle n’avance toujours pas ; sa main reste suspendue dans les airs. Elle baisse la tête, ferme les yeux.

Retour sur la scène. ((c’est toi qui a fui)) Et la figure se tourne, sourit, un frisson, une larme. Autour de Nala, des arbres apparaissent, elle lève le pied, paniquée, les feuilles en profitent pour glisser. Elle revoit le petit garçon, qui lâche sa main ((comme ton prince)), assis en tailleur, les cartables oubliés sur la verdure. L’odeur des sapins vient lui chatouiller le nez, et sa main vient se perdre dans ses jolies boucles dorées. Elle inspire, un sourire. Le vent se lève, emporte avec lui ce début de souvenir ; ces yeux suivent jusqu’à la dernière seconde l’ombre du garçon, à travers les feuilles qui virevoltent. Nala pleure sur la scène – mais est-ce vraiment elle ?

Et soudain, comme libérée
car elle croit savoir, maintenant ;
Elle veut s’excuser
(estelle comprend – s’excuser auprès du berger)
d’être partie.

Et l’enfant relève la tête, croise le regard du petit prince. Les mots glissent sur ses lèvres humides, elle n’a pas le temps de les rattraper.
Je me souviens.

Et ses lèvres se ferment, elle ne comprend pas. Se souvenir de quoi ? C’est vague, une sensation qui reste sur sa peau. C’est sa main qu’on a lâché, cette main tendue brassant de l’air. C’est les excuses qu’elle n’a pas prononcées faute de temps. Et elle regarde Tom, celui qui existe pour des gens comme toi. Tout prend du sens, subitement, derrière la migraine perçant sa boite crânienne.
Sa main vient alors trouver celle du prince corbeau, l’effleure avec une immense douceur, de peur qu’il ne s’envole. pardon, parce qu’elle le pense sincèrement. pardon tom pour sa faiblesse et ses peurs, la promesse de ne plus jamais piétiner tes efforts. pardon car malgré tout ça, elle n’est pas certaine de comprendre.


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Jeu 29 Juin 2017 - 4:41
promenons-nous dans les bois

il s’était promis
((il étouffe))
il s’était promis de ne jamais te toucher
de ne jamais vous toucher vous
vous qui êtes tout
((est-ce ça, d’avoir peur de soi-même ?))
tom s’était dit qu’en tapant les autres il pourrait se retenir pour vous ne jamais lever la main ne jamais lever les mots
on fait chacun nos erreurs hein
hein
deux trois soleil
il aurait préféré jouer à ça plutôt que vous souffriez
la bouche entrouverte il ne sait quoi répondre à tes excuses- bien entendu qu’il les accepte c’est évident inné il ne pourrait jamais t’en vouloir à la vie à la mort
il sait très bien ce que c’est en vouloir à quelqu’un et le sentir se laisser aller dans les bras de la faucheuse
((tu te souviens)) il le sait il sent ta fleur intérieure changer ses pétales frémir
il attrappe ton regard avec fermeté il ne veut pas que tu le lâches
il veut que tu puisses t’appuyer sur lui si tu vas mal
il ne connaît et ne connaîtra jamais cette douleur ou bonheur (à voir)
il est un peu jaloux
il t’écoute quand tu t’excuses encore et encore il t’écoute et prend une inspiration
c’est pas grave nala, c’est pas grave je suis désolé aussi.
il est fait pour ça il est là pour ça
son existence c’est de vous aider
les réincarnés
mais il sait au fond qu’avec toi c’est pas que ça, qu’il t’aime aussi en tant qu’humain
que c’est pas qu’une question d’instinct ou de devoir
de magnolia et de myosotis
c’est de tom à nala
deux enfants un peu perdus
deux gosses qui s’apprécient profondément
il reprend son souffle ferme les yeux et se calme
il n'est plus en colère c'est bon
((rien que nala et tom))
tu étais qui, avant ? tu veux en parler ?
serre ses doigts autour des tiens, et t’étreint finalement dans ses bras
il n’a pas honte tom que quelqu’un puisse vous croiser qu’on voit le loup câliner la biche
il n’a pas honte car
tu es bien plus importante qu’une image qui se fissure et qui se rature au fil du temps
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Mar 1 Aoû 2017 - 15:40


Et le cœur de l’enfant se meurt un peu, ce n’est pas encore l’automne pourtant tout autour les feuilles tombent et craquent se tassent s’effacent. Ce n’est qu’une triste histoire entre gamins perdus, dans la forêt, et nala a envie de de pleurer
J’étais dans la forêt sa gorge se serre et elle ne sait pas pourquoi ; les feuilles d’automne sont pourtant si jolies
(estelle le pensait aussi)
Et aucun nom ne lui vient, pas même le sien, elle revoit juste les boucles dorées qu’il a si gentiment caressées et elle a cette boule au ventre, elle te cherche tom mais il n’y a que ce garçon et ce n’est pas son prince et elle n’a pas l’impression d’être elle, ça se bouscule, encore et toujours elle se sent si légère
Puis il y a la nostalgie, soudaine, violente, nala revient sur le bitume et dans tes bras – de héros, ce qu’elle pense tout bas

Et ton regard, si doux, si beau
Tom le petit garçon au grand cœur un peu abîmé,
Il y avait un enfant avec moi
(il faisait si froid)
Elle frissonne sous ton étreinte et elle aimerait se dire qu’elle est juste émue mais ce frisson remonte jusque dans sa nuque, dresse ses cheveux. Elle se pince les lèvres, te serre encore plus fort à t’en faire mal puis se rappelle que tu es là que c’est bien toi et elle soupire d’aise avant de frotter son visage contre ton petit torse, fait tomber la casquette et la ramasse précipitamment
(car tout est précieux dorénavant)
Et toi Tom ? T’avais une vie avant ?

Car elle se plait à t’imaginer enfant, un autre toi, peut-être même un ami de la fille aux boucles dorées. elle ne sait juste pas. elle ne sait pas qu’elle aussi, elle peut te blesser avec sa naïveté que certains sont privilégiés et d’autres voués à endurer que ta gentillesse devrait avoir des limites mais que tu donnes et donnes et que toi tu sais encaisser, tu sais souffrir sans mots et c’est sûrement ça qu’elle croit voir dans tes yeux,
Les coups que tu mets car tu te retiens d'exprimer, et les plaies que tu as oublié de soigner – elle sait tom à quel point tu es gentil, parce que tom et nala, parce que jamais tu ne la blesseras pas sans regrets et
Nala aime les gens cassés – comme toi tu l’es

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Lun 11 Sep 2017 - 22:54
promenons-nous dans les bois

les adultes diront que c'est rien que c'est juste un cauchemar éveillé
une hallucination traître qui trompent les garnements
ils diront que c'est normal que ça arrive souvent ces conneries quand on est enfants
mais tom croit fermement en toi- après tout il existe pour ça
la forêt et ses bruissements
dis nala est-ce qu'elle faisait peur cette forêt
est-ce qu'elle était pleine de rebondissements
tom curieux de tes secrets
((se retient pourtant de te brusquer te forcer à aller plus loin))
être témoin
de chacun de tes soupirs de tes larmes s'il le faut on lui a bâti d'assez solides épaules pour permettre aux princesses en détresse de pleurer dessus
un mioche hein- une scène durant l'enfance ((était-elle douce ?))
ou la mère le père le parent- qui tient la main de sa progéniture
un frisson
de froid ou d'effroi
dis-lui nala qu'il puisse t'aider à combattre
de vaillant chevalier à princier corbeau- pour toi il accepte tout
et ça serre ça enserre mais ça fait pas peur- c'était pas comme la terreur
ressentie dans l'ombre du moulin
tom trouve ça mignon un peu touchant- même son cœur tout déglingué s'attendrit face à la joue qui se frotte contre lui
attentif, toujours un brin souriant et rassurant
te laisse te plier pour ramasser le prêt qui se transformera en don si tu en ressens le besoin
et puis la question
qui
le poignarde
mais c'est gentil- c'est pas méchant c'est pas fait pour être méchant hein
un peu amer il se racle la gorge
non et je serai jamais quelqu'un d'autre, j'existe pour protéger les gens comme toi tu sais. mais je le vis bien hein !
c'est faux,
mais quel genre de monstre serait-il à t'imposer la cruelle vérité la douleur qui se retranscrit dans ses yeux (toutefois fermés) alors que tu n'es même pas adolescente
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