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FB - Alouette sifflote moi ton matin, je croasserai ton soir - Jume
Jaakoppi
 
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Jaakoppi
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Jeu 20 Avr 2017 - 4:31




Les pensées
filent filent filent
s'effilent.

Leur gerbe
de
couleur
dansent dansent dansent
s’étiolent sous les rayons.
Jack.

Sa peau se parsème d'ombres vert tendre
mouvantes
elles scintillent lorsque bruisse la parure du vieux chêne.
bruisse de la brise de l'aurore du printemps...
d'un autre temps.

Avant avant
Souviens-toi léger plumetis
Avant qu'il ne trempe ses doigts sureaux le long de l'écru de ta peau
Jack.

Bordé une fois entre les menthes poivrés
Une autre suspendu à la branche des genévriers
Tellement d'autre fois
Et, dis, tu te souviens de
celle-là ?
:

Ses chaussures bien rangées entre les racines, lui a ses pieds caressés par les mousses encore humides
de la rosé.
Le brin d'une marguerite coincé entre ses lèvres, le tutu blanc bien étendu qui bat des ailes :  
Haut bas haut bas haut bas haut bas haut
bas
L'enfant s'amuse à faire chavirer l'innocente fleur.
Étendu là en attente il ne possède pas de montre, rien pour rythmer le temps si ce n'est
tu sais :
Les piaillements des moineaux
Les taches pistache qui se rapetissent au fur et à mesure qu'hélios percute le bouclier vivant.
C'est un vieux chêne qui a beaucoup à dire il suppose.

Jack,
préfère dériver sous l'écuelle bouteille d'un certain cyprès, mais pour toi l'esseulée de tes consœurs il veut bien venir jouer jusqu'au beau milieu de la forêt.
Dorloter la finesse du duvet de ton enfance
sous les mille et un mots des mille et une plantes
sous les mille et un mots chantonnés par mille et un oiseaux.

Vos rires vont flotter dans les airs
planer autour des doux sourires et tu
te confieras -comme toujours- et il
brodera juste pour toi
mille et un maux à picorer qui s’épanouiront en mille et une pensées.
Bariolées de rosés.

Puisqu'il fallut que de tous les volatiles aux espérances fébriles,
Il fut busard du sombre sous-bois et toi, colombe aux cymes boisées
d'usage
venue étendre tes ailes auréolées entre les siennes
ici-bas
crépusculaires.
léger









comme          Plume

Son corps se repose contre l'écorce centenaire
ses paupières s'ouvrent
Il a entendu tes petits pas
de petite fille
venue flâner
Alors de sa voix fanfaronne dans ce royaume bigarré par mère nature
Il accompagne les chants et pépie pour te guider
Jusqu'à ses côtés

Il se relève lorsque tu foules le terrain d'un peu plus près, t'accueille en sylvain danseur :
Jack décroche déjà la taquinerie de son placard :
tu l'a vois à présent enfilée sur son visage.
Ses yeux rieurs cherchent à accrocher les tiens, sa marguerite en main lorsqu'il tourne autour de toi
La voix gazouillant mille et une mélodie réunie en une seule chanson.

p l u m e

Il murmure joueur alors qu'il t'effleure, soupire contre tes cheveux, attrape ton poignet pour mieux détenir le bout de tes doigts et tuliper ta robe mousseline -un deux trois un petit tour sur toi.
Tu sais il détaille avec précaution tes réactions tout comme un patient oiseau de proie.

T'as faim ? je connais un coin plein de fraisiers.

Oui il est temps de chamarrer tout ce blanc.  
Plume
 
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Lun 24 Avr 2017 - 18:18
Ode à l'alouette
ft. Jack

Elle marche dans l’herbe ; la rosée lui goûte les chevilles
Sous la nue nébuleuse les rossignols s’envolent plus légers que le ciel – ils ont des tâches de lumière sur le bout de leurs ailes
Enjouée elle chantonne après eux – dans leur sillage émeraude quelques gouttes ombragées qu’elle cueille du bout des lèvres comme des notes de musique
A bientôt petits oiseaux -- je viens à votre rencontre entre les nuages des arbres
Elle marche dans l’herbe à la suite des comptines qui font battre le cœur au cœur de la forêt
Elle s’en va retrouver l’ami adoré dont elle hume la sage mélodie

« Jack ! Où es-tu ? »

Y es-tu ? Que fais-tu ? M’entends-tu ?

Niché sous les bois immémoriaux – l’enfant tranquille pipe les marguerites pour attirer les alouettes
Il accueille en damoiseau l’hirondelle dérivée – badinant l’oiseau-lyre il compte merveilleusement fleurette comme minaudent les pies voleuses
Il file bec et ongle la captivante chansonnette des plumes qui valsent aux cieux

« Jack ! »

Tout juste éclos à l’aube de l’ancestral feuillage il tournoie en captivant acrobate effleurant la ballerine délicate
Il est si mystérieux, Jack – charmant enjôleur furtivement rieur il jase et elle le suit dans sa danse sans hésiter, respirant doucement, reprenant avec lui sa comptine
un deux trois petits tours -- et puis s’en vont
Elle rit aussi – attendant pour chanter l’autorisation de son pygmalion

« T'as faim ? je connais un coin plein de fraisiers. »

« Un peu, je crois. Allons-y, Jack. »

S’agrippant au plumage du phœnix hôte de ses bois – petite Plume qui craint de se perdre dans les pas du joueur de flûte siffle silencieusement les matines
Ose rire et murmure

« Mais quand même… Je dois faire attention à ma robe, il ne faut pas la tâcher… Elle est toute blanche, tu vois, Jack... Sinon à la maison, je vais me faire gronder… »

Jack -- corbeau à sa colombe croissant d’excitation croisée de curiosité
sème les petits cailloux qu'elle ne peut s'empêcher de ramasser.

« On fera bien attention alors, hein, dis ? »

Jack -- ailé de noir et d'affectueux secrets
Ses doigts doucement serrés caressants gentiment autour de son poignet
légère elle se laisse chuter
Apprend-moi à voler.

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Ven 16 Juin 2017 - 5:23

Ce manque d'amertume,
Fleurons d'innocence que tu es
Ce manque de sucre dans ta voix
C'est si naturel d'être auprès de toi.
Comme la personnification de ce mot-ci.
L'enfance qui court dans le sous-bois.

Lorsque tu clos tes paupières (puisque c'est ce que tu fais plumetis en lui tendant tes blanches ailes)
Tes menottes que tu accroches à sa traine, elle t'entraine au loin entre les mousses et les épineux.
Dans cet éternel printemps qu'il projette de teinter à jamais.
Bientôt bientôt la neige va tomber
Enfant de joie et comme les plus belles fleurs
Tu crouleras sous son poids.

(pour hiberner jusqu'à ce qu'il vienne te libérer à nouveau)
Jack aime jouer au chevalier, surtout lorsqu'il sait qu'il est sûr de pouvoir sauver la princesse.
La tristesse Plume c'est que Jack est toujours sûr
de vaincre tous les dragons, de réussir à faire couler tous les sangs, de se gorger
des victoires des guerres qu'il a lui même démarrées.
La tienne, il en connait d'ors et déjà la finalité.
Oh il sait que tu vas pleurer mais ce n'est pas pour tout de suite non pas pour aujourd'hui.
Encore quelques jours il te laisse rire, il te laisse sourire et t’extasier de la vivacité qui précède l'été.
Pour mieux te voler l'arrivé de celui-ci (et te montrer que la beauté peut si vite se démystifier)
Qu'il ne faut pas lui tendre les bras comme tu le fais.
La beauté, enfant de la lune, profiteras de toi, elle t'éblouiras jusqu'à t'effacer dans la pénombre sans regarder derrière elle.

Alors, Jack te rassurera : les enfants de la belle laiteuse ne peuvent périr sous les rayons ravageur du soleil, vous êtes des ces plantes capables d'étendre leur ramage pour capter les rayons qui rebondissent et auréoles votre véritable maman.
Sous son égide tu en deviendra que plus sylphide.

Dansez donc, tant que la nuit n'est pas encore tombée, il te fait par de ses secrets ; ses pieds nus tapotant l'herbe encore fraiche d'un pas assez lent pour que vous puissiez admirer la nature sous toutes ses nuances de vert tandis que vous glissez au sein de la forêt loin des chemins :
retrouver la traverse qu'effectuent aussi bien les faons que, en d'autre contrée, les marcassins.

Bientôt voilà les herbes folles caressent vos genoux à découvert, viennent s'enrouler autour de vos chevilles (mais jamais bien longtemps)
Jack qui tape fort son talon pour faire fuir tous les serpents alors que par-ci par-là non loin de vos foulés se situe les brillantes baies.
Toutes, toutes petites fraises sauvages que Jack doit cueillir avec délicatesse s'il ne veut pas se retrouver les doigts tachés.
Pour te conquérir il t'offre la première de votre échappé, avant de retirer son t-shirt et de commencer à le nouer autour de ta si menue taille.

Tu peux t'en servir comme tablier pour récolter, ça me dérange pas. Comme ça, pas besoin de faire autant attention.


Lui n'a pas le temps de stocker Plume alors vraiment, accepte ce cadeau car il n'en a pas usage.
Jack danse comme la cigale et une fois que son hiver à lui sera arrivé il ne compte pas hiberner jusqu'au prochain printemps.
Mais ça il se garde bien de t'en faire part (c'est un bien trop lourd secret qu'il a aucun intérêt à te partager et puis c'est pas pour maintenant de toute façons, l'hiver est bien loin, il aura bien le temps d'arriver.)
Si loin, si loin...
Ses traits sont, pour l'heure, encore caressés par la fraicheur ainsi que la chaleur (de tes rires, de ta voix, de ta douce humeur)

Et donc, que fais la jolie pousse à flâner en forêt par une si belle journée ? Tu vas pas au parc avec ta mamie, Plumetis ?

Roucoule Jack, taquin qui a envie de savoir pourquoi tu viens toujours te perdre au loin à ses côtés sans que personne ne court le long de tes légers pas pour venir te récupérer (te protéger) de l'aura du noir plumage.
Plume
 
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Mar 27 Juin 2017 - 14:40
Ode à l'alouette
ft. Jack

Promenez-vous dans les bois – pendant que le loup n’y est pas
Mais si il y était Jack tu sais – elle n’aurait pas peur cette plume – car tu es là pour disperser les mauvais rêves
à vos matines – la Plume trottine au rythme de ta portée
les notes en feuilles mortes s’effacent à la trace atone de ta marche triomphante
Elle rebondit en cadence sur les silences pleins de l’émeraude forestier
Heureuse de s’égarer dans le labyrinthe que tu boutonnes à sa petite mutinerie Jack – elle plante là en terre d’oubli les jolis cailloux blancs
elle préfère cette plume aux perles satinées la grossièreté sanglante du pyrope
accepte l’offrande meurtrie du prince aux doigts de fée
(l’aube assassinée coule nébuleux crime le long de ses paumes et jusque sur ses joues)
mais -- l’hôte de ces bois n’en a pas fini avec toi de danser
embellit ton blafard ramage d’affection tissée
frémit l’aurore massacrée – lorsque la virginale retrace à vue la peinture de ton corps
comment ont-elles poussé, toutes ces fraises-là ?
entre tes côtes se déploient toutes sortes de couleurs – rose plaisir, bleu encre, violet nuit –
il y a un peu de ce rouge aussi qu’elle ne reconnait pas  
toutes ces gravures brumeuses comme des fresque oubliées lui laisse sur la langue un goût incertain d’amertume sucrée
Plume – elle le décide – n’aimera pas ces fruits-là.

« Merci, Jack… »

L’acidité lui brûle les lèvres – il y a beaucoup de choses qu’elle aimerait demander à son petit roi des bois – d’où vient tout ce rouge-là – peut-on les cueillir ces baies à ton bras – et puis, quel goût ça a ?
Mais avant que la Plume puisse pépier ces insignifiantes mélodies d’oisillon son roitelet empêche sa partition – alors elle croise ses ailes hume ses chants et se prépare à entonner la mélodie que son maître chanteur lui souffle à l’oreille.

« Non, pas aujourd’hui. Il y a des monsieurs à la maison… Ils m’ont dit d’aller dans le jardin pendant qu’ils sont là. De toute façon je voulais pas rester avec eux, ils sont bizarres… On dirait des fantômes… »

Elle secoue la tête – non ça n’est pas ce genre de spectres-là – quand même… Ils avaient cette drôle d’odeur de fin qu’étouffe le frais parfum des destins
Elle n’aime pas ça, Plume
Jack lui – il sent bon – il ne sent pas la mort, pas vrai ?

« Et puis tu sais… J’avais envie de te voir, aussi »

Petite plume se laisse tomber tournoyante aux côtés de son empereur de carmin couronné – mine de rien ballade ses petites mains le long des pleurs de verdure ensanglantés – tout est bon pour s’exposer (se brûler) un peu à l’aura princière
Jack

« … Et toi ? » Duvet gris d’iris emporté par l’harmonique flot de ses fantasmes enfantins « Est-ce que tu avais un peu envie de me voir, toi aussi ? »

( au coin de ses yeux agonise l’aurore. )




hrp : j'ai fait n'importe quoi avec les personnes (une fois de plus orz) si c'est pas clair dis-moi ; ;
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Lun 18 Sep 2017 - 20:01

Au coin de ses yeux brille le crépuscule
(bien vite enfouit dans les petits plis)

Si j'avais un peu envie de te voir, moi aussi ?" "si j'avais un peu" "envie", si j'avais envie hein... Je ne sais pas quoi dire, Plume, devant ta belle modestie ahah.

Son minois amusé par la situation t'accorde un sourire d'affection par dessus son bras, malgré ta question étrange. Jack ne sait pas s'il doit la trouver attachante ou insultante mais dans le doute, il s'en tiens à la première option. Après tout, c'est plume qui le berce de ces mots hasardeux, pas n'importe quelle pie rieuse.
Va, d'un battement de cil il te pardonne déjà le doux affront.

Les charbons ardents c'est pas pour tout de suite non entre vos chevilles c'est les chardons qui s'entortillent, grippent contre la peau tendre de vos jeunes années.
Pour de vrai tu le vois sûrement bien, plumetis, les charbons (comme ils scintillent)
Bien loin des ogres, la bouche enfantine de Jack est précautionneuse, il n'en a même pas sur les lèvres, de cette couleur plus vives.
Voit comme il englouti les baies comme ça, une à une, et parfois même, fait chavirer une belle dans un beau lancé qu'il gobe à la volée.
Pas une seule de loupée (il s'est beaucoup entrainé).
Toujours plus hautes elles volent. Jack qui transforment les voltigeuses éphémères en un divertissement tout autant primaire.

Des enfants curieux auraient sûrement soulevé la question des fantômes mais ça ne le fait pas rêver.
Ces gens là
Il sait à quoi s'en tenir. (des adultes à l'article de la mort, il n'y a rien de beau à voir leur peau décrépit compter les jours restant en silences)
Jack ne comprend pas non, quel est l'intérêt de durer autant si c'est pour finir aussi vidé de soi même, lorsque l'on commence à contempler les chrysanthème c'est qu'il est l'heure. Pas la peine d'attendre toute une vie pour se laisser cueillir.
Il pourrait en parler oui, te complimenter sur le fait qu'en effet, la place des enfants n'est pas auprès de personnes lessivées.
Mais ça serait parler des adultes
et il n'y a rien de plus tabou à la table jeu que de ramener le sérieux sur le tapis. (verdoyant celui-ci doit rester, il ne veut pas entendre parler des dernières feuilles d'automne avant la bonne saison).

Les prochaines billes rougeoyantes, elles sont pour toi, lorsqu'il se retourne avec sa petite collecte, face à face, une entre deux doigts, délicat mouvement de recul du poignet pour t'indiquer qu'il va lancer, à ton tour de divertir, au sien de faire la parlote.
Pas de trop non, juste assez pour t'aiguiller sur le sujet de discussion qu'il a en tête pour votre escapade.

Tu n'as que des colombes dans ta volière ? Est-ce que parfois, tu arrives à ce que des oiseaux sauvages se posent sur tes bras ? Une fois, j'ai croisé un oisillon tombé du nid, mais celui-ci était trop haut, j'ai pas pu le remonter, je l'ai ramené chez moi du coup et il est mort. Mais en vrai je ne savais pas quoi lui donner à manger.

Ou plutôt il n'a pas essayé, mais il préfère omettre ceci de l'histoire, c'est plus dans le pathos ainsi. La vie est si courte pour ces magnifiques spécimens, il se peut que ça soit injuste oui : la mort emporte en premier ce qu'il y a de plus beau. Pourtant tandis qu'il t'envoie la dernière fraises - raté ou bingo il se contente de ricaner de tendresse pareillement - il n'en ressent pas un mot, de cette injustice.
Est-ce que ça serait aussi beau si, comme les humains, les oiseaux se faisaient de vieux os ?
Chanteras-tu d'aussi belle mélopée, plumetis, des dizaines d'années après que les fleurs aient poussés sur son parterre, s'il continue de te laisser convoler avec le ciel ?
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Lun 8 Jan 2018 - 20:50
Ode à l'alouette
ft. Jack

Sa nonchalance s’affile en coin de sourire – cela, elle le ressent comme le printemps qui advient ; à l’horizon du silence cadencé il y a – quelque chose de trop acéré pour ne pas rappeler à la Plume éperdue l’indice menaçant du plomb – ça chatouille comme du lest au bout des ailes ; et elle n’aime pas ce froid étranger que Jack lui dispense soudainement, comme si il la tirait du nid exprès…

Alors elle rit, un peu, au bonheur argenté des chardons – cherchant parmi ces visages piquetés d’étincelles bleuies le secret du pardon – fille aînée de la nature, dont les frères et les sœurs se comptent en milliers de bourgeons, aurais-tu oublié de cueillir l’obligeance ? Tu t’en doutes, pourtant, que Jack n’aime pas les plumes qui se contentent de choir – et elle frissonne à l’idée que le petit Prince puisse s’envoler sans elle…

Lâchement, elle se raccroche aux agates mauves et rouges dont il achève les révolutions d’un dernier baiser courbé sous sa pourpre – bravo ! bravo Jack, comme tu es doué ! Elles volent tellement haut, les perles de rosée, que le jour lui-même ne les voient plus migrer – goûtées par le soleil, ou peut-être par les anges ? – les étoiles en robe de rubis saignent leurs arabesques au bord du vide qu’il inaugure du bout de la langue – et lorsque son roitelet lui offre à pleine main leur tango en éclats rebondis, elle est presque intimidée de picorer en ses paumes le fruit d’une si jolie danse…

« Oh, non ! A la maison, il y a aussi des tourterelles, et de gros pigeons ramiers, vraiment très gros. Ce n’est pas qu’ils me font peur, mais ils roucoulent plus fort que tout le monde ! Et tu sais, je suis la seule colombe… Enfin, je ne veux pas me vanter, mais il n’y a qu’une seule colombe. Mais maintenant je reste avec mamie, les oiseaux ont assez de chansons sans moi ; et mamie elle ne sait plus chanter maintenant… »

Tends tes petits doigts Plume – à l’affleurement du velours ; et abreuve à la source ton oiseau de malheur, va, si on te l’avait prédit, ta ritournelle…

« Si je leur demande gentiment et qu’ils ont envie… »

Au-delà du nid, elle aurait sans doute pleuré le sort du petit compagnon déchu ; mais sous l’aile de son roitelet, le grand saut redouté a la fine ampleur d’un conte – c’est une chimère édentée qui n’impressionne que les moineaux
Plume, elle ne veut pas se vanter, oh, non ! – mais, quand même... c’est une colombe

« Pauvre petit… Il aurait fallu lui donner des toutes petites chenilles. Ou alors de la mie de pain ? J’aurais voulu lui demander son âge. Mais maintenant il est au paradis des oiseaux, et on ne peut pas tomber des nuages… »

Illusion d’un inverse – elle aussi aimerait jongler comme Jack

( ô malheureuse, qui consent aux offrandes emperlées de violine, aux peintures rubescentes ! – pêcher de plumage, qui ne pleure point son compagnon – Jack te volera plus tard cette profanation, jusque dans tes plumes... )

« Tu veux que je leur demande si ils veulent venir ? Les autres oiseaux… »

et lorsque le temps des migrations viendra, cruelle – ta mémoire éclaboussée de rouge ne sera point oubliée.



hrp : 200 ans plus tard... désolée ;; @Jaakopi
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Mar 9 Jan 2018 - 4:23

L'appeau t'enchante, ton coffre menue d'enfant se gonfle et
ton regard s'anime.
Tu bats avec tes lèvres la mesure de ton univers.
(continue donc)
Ne t'arrêtes plus,
propulsée par l'écoute attentive du prédateur camouflé sous le beau marquage : les rayons du soleil qui viennent danser contre sa peau. Pour rien au monde il ne t'interromps, attend même plusieurs secondes après ta plus longue pause, par sûreté de ne pas déranger une autre pensé de jaillir hors de toi en offrande à son appel. Il utilise ce temps si court et long à la fois pour cueillir une marguerite qui batifole au milieu des fraises. Il se redresse sur les genou pour se pencher vers toi, venir te coiffer de cette vie qu'il vient d'arracher sans la moindre once de remord.

Bien sûr que tu es l'unique colombe plume, pourquoi viendrais-je ici si ce n'étais pas parce que nulle part ailleurs je peux trouver pareil si joli oiseau ?

(tu es tellement belle que ça en est presque criminelle)
Ainsi au dessus de toi, face à toi, il te camoufle au céleste brasier (il n'a pas besoin d'entendre vos secrets) dans l'ombre ta longue chevelure claire s'argente, comme s'il venait de révéler le sang de licorne qui coule dans tes veines.
Céleste, enchanteresse, fragile, volubile, innocente, tu es la personnification d'un mirage plume, tu n'as rien d'une véritable enfant, tu tiens plus de la princesse des contes de fées, mais Jack n'a jamais été féru de ceux-ci, il à toujours préféré les héroïnes de tragédies.  
Ses doigts impertinent viennent se lier à cette vague lunaire au niveau de la coiffe qu'il vient de t'offrir, te fais une unique tresse pour y faire tenir son cadeau - il a peur que ce cadavre végétale s'écoule le long de ta pureté sans une plus solide attache.

Je suis bien d'accord, on ne tombe jamais des nuages on ne fait que s'élever, qui sait, à cette heure-ci, il doit faire des pirouettes avec les astres, jouer à cache-cache avec les étoiles.

Ou peut-être s'est t-il pris dans un nuage gris, et, balancé en plein orage, a-t-il été recraché en pleurs avec le crachin, son âme embourbée dans le parterre sur lequel Jack marche en ce moment même
mais il ne veut pas faire de peine à Plume, c'est un peu tôt pour lui avouer que la mort, ce n'est ni beau, ni facile lorsqu'on y est pas préparé
(mais ooh... au moins l’oisillon avait été beau jusqu'à vers la fin,
n'est-ce pas le plus important pour un simple oiseau ?)

Une fois sa confection achevée, il se rassoit satisfait, le regard pétillant de curiosités. Il ne doute pas que Plume attire ceux parés de son nom,
c'est prophétique,
mais il doute que ceux-ci souhaitent s'approcher aussi près de lui.
Les animaux ne l'ont jamais beaucoup aimé,
ce qui est fort dommage,
Jack ne les a jamais détesté bien au contraire.

...j'aimerai beaucoup Plume, je veux dire, je parle des oiseaux.

Ce n'est qu'une confirmation qu'il souhaite, en plein dans ton élément, s'assurer pas que tu leur soit superflu non, mais qu'ils te le soit. Porter les oiseaux le long de tes fins bras ça doit être magnifique oui, de te voir recouverte de tant de douceur, mais c'est une armure si fébrile,
qui
à la moindre tempête
sera mise en pièce.

Alors tu sais
les oiseaux ont, en effet, assez de chansons pour que tu n'ai pas à leur vendre à si bas prix la tienne.

@Plume - de quoi tu dis ptdr ça fais depuis jsp combien de mois que je dois te répondre sur d'autres rps mdrr
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Mar 22 Mai 2018 - 3:28
Ode à l'alouette
ft. Jack

Sourire
Son pêcher s'enorgueillit de miel – alors qu'un drôle d'émoi juvénile, à peine éclot, s'estompe sur ses pommettes en baume de rosée – trouble à l'opaline...

Du bout de ses ongles boisés, la sylphe constelle ses risettes d'oscillantes étoiles rousses, que chacun des mots idolâtré rehausse d'un éclat trop parfait.
Jolie confiance que les enfants se tressent, ainsi que des colliers emperlés de promesses – les courbes de ces bijoux-là, rouges et sucrées – laissent sur le bout de la langue – un goût impérieux d'espérance...

c'est ainsi qu'elle a l'éclipse au coin des lèvres, avènement melliflu de cinabre, et si elle osait, ô, si elle osait ! – elle confirait bien, à l'oreille de son roitelet – un des délicieux fragments de son écarlate lunaison...

« ô, j'espère... »

Mais elle n'a que ses plumes – des lambeaux condamnés aux regards aveugles de l'humanité – pure nudité, dont l'ivoire insignifiante ne saurait ternir le sacre écarlate de ces perles avinées, que son roitelet de cœur lui octroie de bon cœur – mais comment faire alors, comment faire, pour anoblir sa blancheur – convertir les affres albés de son ignorance en or digne des plus hautes couronnes ?

Peut-être...

« D'accord ! Si ça te fait plaisir alors je vais les appeler ! »


Oui, peut-être...

Pincer du bout des lèvres – les cordes graciles de cette fin d'après-midi, qu'une clarté bienveillante prolonge entre les feuilles en croches ensoleillées – en lisser la bruissante mélopée, dont elle égraine les rondes au gré du vent – longtemps après qu'elle ait cessé de siffler, les sous-bois continuent de soupirer sa chansonnette aux bruissants échos...

alors
aux nues émeraudes – s'allument
de toutes petites novas
leur éclat feuillu glisse sur l'écorce en pluie de carillons
jusqu'aux pieds des enfants se coulent un fredonnement inouï
toute la forêt est une rivière aux mille ailes cachées
que le jour en s'ouvrant comme une fleur – dévoile sous l’œil des trouées

Ils sont tombés du ciel ! – et leur ombre tranchante tournoie et tournoie, au-dessus de ces petits rêves, en auréolant les cimes d'un grand voile assombri – la forêt est un manège de plumes qui croissent, sifflent et gazouillent

Elle lève la main – ses petits doigts effleurent à peine le ventre de velours vert – mais cela suffit, pour rejoindre les cieux
Toutes ses sœurs et tous ses frères – ceux-là qui n'ont pour pétales que leur corolle emplumée – se perchent sur les bras noueux des géants alentours – ainsi coiffés de ses milliers de pierrots, les bois retiennent leur souffle

Une unique alouette picore au creux de sa paume – les miettes palpitantes de son petit cœur d'oiselle.

Elle virevolte, une ultime danse – et elle espère que son roitelet en saisira le fil – alors Jack, tu les as vu ? Es-tu fier de moi ?
Ils sont là, ils sont venus
Ils sont tombés du ciel !

Les oiseaux...



hrp : Une fois de plus je suis profondément désolée pour le temps incroyable que ça a mis. Je l'ai écrit à l'hôpital donc c'est pas de la prime qualité mais bon voilà. J'espère que ça ira malgré tout ;; encore pardon pour l'attente... @Jaakopi
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