Occupation : bras droit + visage + porte parole d'euphoria.
Avatar(s) : ekko - lol // adonis bosso.
Jeu 20 Avr 2017 - 1:47
we need to talk (jude)
C'est le moment de stopper cette paresse, d'arrêter de siroter ce whisky coca un peu trop serré, dans le bar on m'observe on me juge mais ils ne savent pas que c'est dur de gérer tout ce boulot de malade, il y a des moments où on aimerait juste se poser, là, attendre, et se faire attendre, oublier que les bruits qui courent dans la vallée sont effrayants, et tu le sais ça ? jude. parce que c'est là le soucis. l'élément perturbateur. mais, tu regarde devant toi, avec les œillères aux bords des yeux, tu ne réagis pas, tu dois être le silence, pour ne pas révéler, qui tu es réellement. mais arrêtons juste les conneries juste quelques minutes, il faudrait se réveiller car la guerre pourrait éclater, n'est-ce, judesmée ? alors lorsque mon visage se tourne et que je te vois passer près du comptoir à saluer nos alliés, notre famille, j'attrape ta main, fermement. et nos regard se croisent soudainement, (tendrement.)
- jude faut qu'on cause là.
je me lève et j'appuie mes doigts contre ton épaule, un sourire rassurant sur mes lèvres. tu sais j'aimerais être sérieux une bonne fois pour toute que tu m'écoutes et que tu approuves, ce que je vais te dire. et tu me guides hors de leur vue à tous, dans un coin tranquille, prêt de l'escalier qui emmène aux dortoirs, dans le couloir, la lumière déconne, s'allume parfois, s'éteint quelques instants, clignote de trop, mais ce n'est qu'un détail. mon dos se colle contre le mur froid, mais à tes côtés, la température est toujours parfaite alors ça aussi, ce n'est qu'une broutille de pacotille, je lâche ta main, (après en avoir profité.) et maintenant je vais te parler, d'eux, des rumeurs qui se font entendre, imaginons un instant qu'on soit tous inattentifs, notre petit business en prendrait un grave coup. (fatalité.)
- ouais donc, t'sais faudrait qu'on parle magnolia, genre pas l'arbre avec les fleurs, quand je dis magnolia, tu penses à quoi ? aux gens bizarres qui doivent protéger, attention. suspense...
(mes mains en mouvement devant toi, pour donner cet effet terrible, de surprise, ridicule.)
- les réincarnés ! comme moi, genre tadam ! et y'a quoi qui te viens à l'esprit ? bah c'est clair comme de l'eau de roche, y'en a des gros, ils vont pas kiffer, notre petit groupe.
un temps de silence, pendant que mes pupilles analysent ton expression. (te dévorent entièrement.) je te souris à pleine dent puis je hausse les épaules, à peine relaxé.
- jude tu saisis ? on attends quoi là ? que ça parte en couille ??
pardon d'être si franc, mais quand il faut parler affaire, autant le faire.
elle se fond dans les siens (invisiblement masquée) discute, converse, se laisse glisser dans ce sentiment subtil d’aisance tandis que d’un sourire elle accueille les rires de ceux qui sont en réalité sous sa tutelle (ils n’en savent rien) elle traverse le bar d’une démarche assurée, vogue entre clients et alliés, s’approche du comptoir s’apprête elle aussi à réclamer un verre auprès du barman (blake si elle se rappelle bien de son nom) avant que tu ne viennes lui saisir la main cette main si chaude si familière si douce aussi cette main qui contraste avec la sienne cette main qu’elle affectionne tant son regard s’échoue sur la peau de tes doigts puis sur ton visage elle s’interroge tu as l’air inquiet préoccupé elle te connait bien k o n o r elle te connait (trop) bien elle sait que pour que tu affiches ce visage un peu figé, sans sourire, sans rictus moqueur, ni même amusement dans ton regard qu’il se passe quelque chose (parce que eux ils ne savent pas) (ils ne se doutent pas que toi konor, tu as un poids immense sur tes épaules) ta voix est forte, aux tonalités graves mais pourtant pas rudes, des sons qui n’écorchent pas mais qui percutent un timbre qu’elle chérit au plus profond de son coeur et qui lui suffit pour qu’elle lâche tout de suite son verre pour te guider un peu à l’écart jude toujours sérieuse (ou presque, tu le sais) elle fronce un peu les sourcils, croise ses bras alors que tu la lâches (doux contact) en attendant que tu t’exprimes car elle ne croit pas ce fin sourire que tu as fini par lâcher avant de vous éloigner elle le sent un peu forcé car dans tes yeux s’anime quelque chose d’autre (de plus important) elle sent que ça te tient à coeur alors elle se plante devant toi et te jète un regard bienveillant (regard qu’elle te réserve à toi seul) (et ero peut être quand il ne fait pas de conneries) tu t’égares un peu dans tes explications à peine comme d’habitude à donner des précisions inutiles parce que s’il y en a un qui joue sur les mots ce n’est sûrement pas elle tu théâtralises un peu (d’ordinaire ça l’aurait fait sourire) et tes larges paumes décrivent un grand cercle autour de toi tu as peur ou du moins tu t’inquiètes et ça jude ça la marque ça la frappe ne crois pas qu’elle s’en fiche non chacun de tes mots à du poids chacune de tes paroles elle les entend son souffle se coupe et elle ne dit rien pas qu’elle ne sache quoi répondre mais elle réfléchit elle pose chacune des cartes et un étrange mécanisme s’active en elle tandis que son regard te détaille légèrement contraste de vos attitudes sa langue vient humecter à peine ses lèvres et elle laisse échapper un léger soupir à peine audible
j’vais pas attaquer alors que pour le moment, il n’y a pas d’embrouilles.
elle se frotte légèrement le front ferme les yeux toujours perdue dans ses pensées qui s’emmêlent sans cesse pourtant ce qu’elle veut c’est clair et elle saisit plus ou moins ce que toi, tu désires
je suis pratiquement certaine qu’il y a des magnolias dans nos rangs. pas forcément beaucoup, mais quand même. le truc c’est qu’on peut pas les distinguer. je peux pas taper dans le tas comme ça.
elle grogne frustrée
tu veux que je fasse quoi konor ? c’est comme les hellébores, pour le moment ils nous foutent la paix, et ceux qui sont parmi nous foutent la paix aux réincarnés qui ne désirent pas en devenir. tu connais ma politique ici, tolérance zéro.
sa main passe dans sa nuque elle t’observe lentement longuement (elle le fait si souvent)
alors j’attends de voir. parce que c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
Occupation : bras droit + visage + porte parole d'euphoria.
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Ven 19 Mai 2017 - 23:43
we need to talk (jude)
petite tension dans l'air... un, deux, trois. (je compte.) parce que le temps passe si vite, trop brusquement, précipitement. mais qu'est-ce que tu as jude, qu'est-ce qui te prend jude ? de rester dans cette parfaite ignorance, sublime délivrance, j'ai plus l'impression, que tu es si apeurée de t'exprimer, si effrayée par la situation, tu ne trembles pas, mais je le ressens là, mon dieu, que mon cœur ne cesse de battre, si fort, quand je fixe, tes prunelles dilatées par le couloir si peu éclairé, la lumière, s'en va, revient. je me mord la lèvre inférieure pour ne pas trop m'emporter, je sens, le picotement, de la douleur qui vient s'ancrer dans ma mémoire courte, un instant je ne veux pas exploser non je ne veux pas me laisser alors, alors juste, un pfff, un soupire de pacotille, parce que tu vois, qu'est-ce que ça m'ennuie que tu ne réagisses pas comme je le souhaite, il faudrait quoi ? que je te hurle dessus, ce que je pense si fort, à haute voix, dans mon cerveau en plein réflexion, tous les détails défilent devant mes yeux, s'empilent pour former une équation, mais tu sais qu'à chaque problème, il y a une putain de, s o l u t i o n. rester attentif, tu penses que c'est ce qui nous permettra de rester forts, de rester liés, on risque tellement, d'observer que ça se passe, que si ça se trouve, il y a une petite chance, que ça aille que ça roule comme tout le monde le désire. (marre.) quatre, cinq, six.
- mais jude !! tu... t'es sérieuse, mais franchement, merde quoi !
ô que oui, merde, tu sais c'est la merde, quand on y pense, ça pourrait bien être les, emmerdes, parce que quand tu ne te fais pas tes propres hypothèses, dans un monde, où il faut pratiquement tout calculer, tout prévoir, ô mon dieu, que tu es si naïve parfois, mais dans ma tête ça donne l'effet, inverse, qu'est-ce que je... (...t'aime.) alors réveille-toi ! ce n'est pas le monde des bisounours j'espère pour toi, pour nous, que ça pourrait l'être, mais c'est bien différent. allons, tu connais cette expression, j'espère ? vaut mieux prévenir que guérir.
- tu sais quoi ? t'es qu'une poule mouillée en fait !
elle ferme les yeux. elle se tait ; décide de jouer à l’aveugle elle oublie peut-être un peu aussi, préfère se confondre dans cette paix dont la stabilité est douteuse alors que là-bas dehors la mer est houleuse. jude elle sait rien des magnolias jude elle n’en a aucune idée de si elle doit s’en méfier ou pas ; elle entend au loin l’orage qui gronde l’orage qui grogne qui menace de s’abattre dans un fracas un genre de mélange coloré aux fragrances d’été odeurs de printemps florales de toute sorte ; pas que les magnolias, il y a les hellébores aussi et peut être même les bleus qui se taisent durant la nuit.
et jude elle s’en carre un peu de tout ça ; ça ne l’atteint pas elle sait que t’es pas comme le même genre que t’aimes quand ça bouge quand ça éclate elle le calme toi la tempête ; qui craque comme une allumette embrase les assemblées (jude qui n’est que la brise pour parfois te calmer ou bien t’alimenter).
j’ai l’habitude de ne pas être sérieuse à propos de ça, konor ?
bras qui se croisent se décroisent et se recroisent t’es bien l’seul à pouvoir la mettre inconfortable se sentir minable d’être si campée sur ses positions ; t’es bien l’seul à pouvoir bouger ses convictions mais pas cette fois.
tu penses qu’y aller sans réfléchir c’est plus intelligent ? merde konor, utilise ta caboche, je sais qu’elle n’est pas vide !
s’approcher donner un petit coup de poing les phalanges qui toquent légèrement sur ton crâne t’es bien trop grand pour elle mais elle s’efforce de se mettre à ton n i v e a u
pour le moment, les magnolias n’ont rien dit, rien fait. ils sont juste là pour soutenir les myosotis. et les hellébores… j’en sais rien, ça à l’air de s’agiter là-bas, mais j’pense pas que ça nous concerne.
ou peut-être que si (un peu)
tu veux que je fasse quoi hein ? euphoria va bien.
pour l'instant
et j’vais pas tout ruiner pour un « peut-être ». j’peux pas faire ça. j’veux pas tout perdre.
(encore une fois) tu le sais konor ce que ça fait que de se faire mettre dehors coup d’pied au cul et le sentiment du vide de la mort alors qu’on vient d’enlever tout l’or un peu tâché et sale que vous aviez accumulé (de l’or en béton mais de l’or à vos yeux) de l’or pour les pauvres et les quartiers miteux.
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Dim 22 Oct 2017 - 1:51
we need to talk (jude)
il y a un truc que tu saisis pas en fait, c’est bien toi qui pense que j’ai bien quelque chose dans la tête ? alors qu’est ce qui te fait croire que je souhaite, foncer sans réfléchir, faire la fête, risquer tout sans un minimum comprendre ce qui se trame, c’est pas là où j’voulais en venir et on en fait tout un drame !! c’est clair, j’ai juste l’impression qu’on rame, et qu’avec toi je joue un peu trop avec le feu au risque qu’on s’crame. merde, tant de ténèbres, ((devant nos yeux.)) putain, si peu de soutien, ((entre nous deux.)) au final, ce n’est pas des clans qui se font la guerre, chose que je craignais, c’est juste nos avis qui se confrontent, ce que je redoutais.
- attends, attends…
un petit peu de temps, pour que je puisse reprendre un instant, un petit la raison, avant de te foutre, ((la p r e s s i o n.))
- meuf, est-ce que j’t’ai dis clairement : allons-y sans réfléchir lol ?? non. non. mais non.
parce que j’ai l’air d’un guignol que dans le fond, j’ai pas le droit d’avoir peur, de me dire que c’est peut-être pas bon, que vaut mieux se méfier, avant qu’on se fasse défoncer, au contraire non, on a juste l’air de gros dégonflés, qui attendent simplement que ça nous tombe dessus, après faudra pas se plaindre que personne n’a prévenu…
- mais justement ce peut-être comme tu dis, ça peut nous être fatal !! et bien sûr que non, on va pas se lancer en mode bourrin !
jude, tu sais, tu es cette douceur un peu trop exagérée, ((que je n’aurais jamais.)) la main tendue vers toi, ((tu es si p r o c h e et si l o i n à la fois.)) à tes yeux je suis une flamme que tu as envie d’asperger, de ton eau tranquille, limpide, sage et glacée.
- il nous faut un plan, genre on pourrait les espionner discretos… ?? s’intéresser à eux un peu, pour savoir si ça passe ou ça casse. j’sais pas, j’propose merde !! plutôt que de faire comme si de rien n’était.
je tente, oui, je tente d’être moins idiot, face à toi, je dis c’que j’pense, illico, j’ai besoin d’être clair, de te montrer ce que je ressens, après tout je ne le fais pas souvent, ((je me tais surtout, je nous mens.))
Occupation : dirigeant d'Euphoria sous le nom de l'Acrobate
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Jeu 9 Nov 2017 - 21:44
— ça se bouscule. une fois. deux fois. trois fois. ça la pousse contre le mur ça fait claquer ses épaules et ses omoplates ça vient faire claquer ses poumons son coeur et sa rate contre sa cage thoracique chacun de tes mots comme bourreau couperet bien évidence au-dessus de sa tête tu la mets pieds au mur jude elle voit bien qu’il y a des choses qui te rendent pas serein jude elle voit bien que quand c’est l’bordel elle a pas le droit de cacher ses yeux de ses mains – mais toi tu les lui arraches toi tu lui ouvres les paupières qu’elle s’efforce de clore pour lui montrer un peu mieux que là-dehors c’est la merde, et que ça n’ira pas mieux.
elle sait jude ; elle est au courant jude que se terrer ça sert à rien, mais que l’ouvrir un peu trop c’est risqué ; il y a le coeur qui balance, l’envie foudroyante de te faire confiance de te suivre aveugle, sans même se poser de questions mais jude a pas été habituée à se taire et ne pas choisir de direction –
elle en tremblerait presque, jude. elle se sent au bord du précipice, jude. et il y a tout qui retombe, tout qui s’effondre, tout qui se lâche sur ses épaules d’un seul coup dans un vacarme assourdissant, il y a même le plancher qui s’ouvre juste sous ses pieds..
et si on se fait choper konor ? et si on se fout dans la merde à se mêler de choses qui ne nous concernent même pas ?!
il y a les poings qui se serrent l’amertume qui s’installe dans le creux de la gorge.
c’est n’importe quoi ok ?! tu vas leur dire quoi, aux gosses ?! « oh salut, en fait on a vu que c’était la merde chez les hellébores, qu’il y a d’autres mecs chelous qui ont débarqué en ville, on va les espionner, ça vous dit ? »
elle se masse nerveusement la nuque, essaye de se raisonner elle même rien ne fonctionne tout semble s’emmêler dans son esprit tout déconne.
ils comprendront pas pourquoi on fait ça ! parce que ça a jamais été notre ligne de conduite ! ça a jamais été ça, le deal. tu veux créer des tensions au sein de l’organisation ?
tu veux que la cacophonie vous assourdisse au point de vous faire péter les plombs ?
ils savent même pas qui j’suis bordel ! tu sais bien qu’ils ne nous feront pas complètement confiance tant que je ne me révélerai pas. tu le sais ça, hein ?…
la voix qui se baisse un peu ; jude elle a plus la tête aussi haute juste le corps qu’est nerveux, la tête qui va pas mieux.
j’flippe à mort de la situation konor.
confidence, révélation, à peine soufflée, faiblesse exposée – la facette de la gamine marquée d’une aquarelle d’ecchymoses.
on risque de tout foutre en l’air. tout ce qu’on a fait jusqu’ici.
elle est pas prête à devoir tirer une nouvelle fois un trait sur ce qui est devenu sa famille.
