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une personne toute douce — uc
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Dim 23 Oct 2016 - 21:02
kakuzu kondô

feat kido tsubomi - Mekaku City Actors
une souris verte

Surnom ♦ nosferalto desu.
Âge ♦ vingt-et-un ans.
Date de naissance ♦ 21 juin 1997.
Lieu de naissance ♦ japon, préfecture de tottori.
Nationalité ♦ japonaise.
Occupation ♦ vendeur dans un night shop.

mental



Indifférence,
Quelle belle référence,
  Toi la gamine faite de pixel,
  Tu ne connais plus la vie réelle,
  Alors tu te réfugies dans un bordel,
  Où Ecstasy et écrans règnent,
  NO LIFE tu restes,
  Sans vie tu resteras.

Tu n'es pas autiste, mais plutôt seule dans ta tête. Ne pas prendre au pied de la lettre bien sûr. Car dans ta tête, c'est Utopia, car dans ta caboche, c'est Fantasia. Un monde qui balance entre réalité et fiction. Une planète qui baigne dans une gravité propre qui te fait planer à tout moment de la journée. Devant un ordinateur, devant une plaine remplie d'une infinie de possibilités détruites par cette vie, par cette réalité erronée que tu hais tant. Pourquoi ? Car la vie est comme tu le dis si bien une " salope qui prend nos gosses pour des sacs à merde où y enterrer des pensées de dégénérés ". C'est dur, c'est froid, c'est toi, Kaku la fille qui n'en n'est pas vraiment une. C'est vrai quoi, pourquoi tu ne fais pas comme elles ?

  Pourquoi ces vêtements qui couvrent tes formes, qui cachent une vérité pourtant si importante dans notre société ? Les filles se doivent d'être jolies non ? Tu n'as pas vu les pubs à la TV ? Jennifer Lawrence, cette bombe, tu le reconnais. Mais au fond, tu les emmerdes. Tu tires la langue devant tant de futilités, devant ces pages, ces femmes et cette idéologie bien trop superficielle. Tu n'as que faire de ressembler à une fille, tu n'as que faire de ressembler à un garçon. Puis franchement, ça t'amuses de voir les gens hésiter sur ce sexe opprimé. Mais au fond, tu ne ressens pas le besoin d'être comme tout le monde, car tu ne l'es tout simplement pas. Et tu ne le seras jamais.

  Prend soin de tes yeux. Ils regardent trop, ils sont trop sombres, trop blasés. Car oui, tu es peut-être le meilleur exemple de quelqu'un d'indifférent face à l'univers. Le stress ? Foutaise ! Tu l'oublies. Mais entre nous, ce petit galopin, il te ronge non ? Il te pourrit le cerveau, il fusille ton cœur d'anxiété et de ténèbres. Car les crises d'angoisse, tu connais. Le salaire parfois trop bas, les gens parfois trop nombreux. Tout ça fait que par moment, tu pètes un câble, tu t'effondres à cause de toute cette frustration qui explose à tes pupilles. Elle peint ton visage d'une tristesse absolue. C'est alors que tu te souviens qu'il faut une nouvelle fois de plus oublier, oublier toutes ces choses qui font déborder ton quotidien. Parfois cher payées, tu piques du nez le temps d'une soirée à avaler ces jolies petites pilules qui transforment tes pensées en petites bulles.



  Ironie, ironie,
  Tu t'en calisse de l'ironie,
  Toi, tu vis la bouche grande ouverte,
  Même fermée devant la réalité,
  Même cousue devant l'activité,
  Tu penses et tu dis,
  Tu cites et tu récites,
  Tes dires et tes faits sans hésiter,
  Car tu l'as trop longtemps fermée.


Oui, c'est vrai ça, tu es silencieuse. Car d'un côté, ton agoraphobie ne t'aide pas. Tu te sens mal, tu veux vomir, tu trembles, ton cœur palpite sans pouvoir s'arrêter. Tu sues une peur bleue des lieux bondés, craqués et bruyants. Depuis toujours, tu as été la fille qui préférait les livres à la parole, les jeux vidéos à la plaine de jeu, la solitude à la vie sociale. C'est ton choix et tu l'assumes. Tu n'as pas besoin de goûter au plaisir éphémère d'une amitié forte et mielleuse. Tu es bien mieux coincée sur ta chaise, ligotée et enchaînée à cet écran qui domine ta réalité. Des amis ? Tu en as. En France, en Amérique, partout. Mais ce lien qui vous unit est bien trop faible alors tu finis toujours par les balayer de ta vie, la distance étant trop vaste, tu te contentes juste de supprimer ce qui est apte à te faire souffrir. Pourtant, tu as toujours rêvé d'une vie simple et fluide comme celles que tu épies au travers d'un anime.

  L'amour. Le sexe. La tendresse. Ces mots t'effleurent l'esprit sans le toucher, ils passent sans encombre, car tu ne comptes pas te marier ni avoir encore des enfants. Tu détestes ça d'ailleurs, les enfants. Tu ne pourras déjà pas porter une robe de mariée, tu ne pourras jamais tomber amoureuse ni encore éprouver une immense sympathie pour une autre personne que ton ego parfois un peu trop surdimensionné. L'amour, c'est futile et inutile. Alors même face à cette pseudo mode du non célibat, du couple et de démesure, ô jamais tu ne te glisseras dans les tréfonds de la luxure.

  Il t'arrive de sourire aussi, oui, toi. Humaine dans la peau après tout. Tu souris beaucoup d'ailleurs. Pour de petites choses simples mais, pourtant si bénéfiques à ton bien-être souvent très bas ou alors inexistant sans pour autant être un fardeau pour ton temps. Rire quand le chats du voisin rentre avec ses pattes dégueulasses, être bien quand t'as pu te faire un vrai repas de rois, toutes ces choses frivoles te font sourire. Puis il y a les musiques, ça, c'est ta deuxième drogue. La trap, le classique, le rock, tout ça, ça passe dans tes écoutilles et ça émousse au plus profond tes jolies babines de prédateur en quête de nouveaux titres à mettre dans sa playlist. Puis il y a le calme. Toi qui es une adepte de ton petit studio de ville pas très charmant, tu adores quitter Tokyo le temps d'une journée pour aller marcher. Faire évaporer tes idées noires, regarder l'horizon d'une mer parfois un peu trop polluée, t'asseoir contre un arbre à l'intérieur d'une forêt magnifiquement abandonnée. C'est beau, c'est simple et simplement du pur bonheur. simplicité.
 


histoire

facultatif

Isolation.

  Tu es née au fin fond du Japon. Une région sans grand intérêt, une ville perdue dans les verdures encore presque étouffantes de la campagne. Tu as toujours aimé grandir comme ces plantes. Mais tu as toujours poussé mal selon ta famille.Une mauvaise herbe qui n'attire que les insectes, qui n'attire que les mauvaises choses. Tu vivais dans un de ces vieux villages presque contaminé par une subtile technologie. Mais il y avait encore et toujours ces vieilles ferrailles à la Jonh Deere ou encore ces mastodontes de Massey. Oui, tu as vécu dans une famille purement et simplement isolée. Des fermiers qui vivaient avec les saisons. Des gens aux mains dures et rocailleuses qui ont essuyé bon nombre de litre de sueur. C'était une ferme très simple. Cent cinquante vaches laitières, un poulailler remplis d'une dizaine de poules et d'une autre dizaine de canards sans oublier les trois canassons qui passent leur temps à raser de près les grandes prairies qui au printemps laissent un bon nombre de kilos d'herbe à dévorer. C'était rural, c'était d'une simplicité à en couper le souffle. Malgré les apparences, tu as toujours adoré ta maison. Ce lieu charmant qui t'a bercé depuis si longtemps. Mais il te reste néanmoins à travers la gorge. Les larmes remontent, mais tu les bloques d'un revers de la main. Le lieu d'une enfance paisible et chaleureuse s'était transformé en un véritable cauchemar ambulant qui de cette charrette branlante, venait te crier aux oreilles que peu importe où tu iras, le passé sera toujours à côté de toi.

  Ton père, Hayano, un grand homme avec une gueule mal rasée, un regard sec et injecté de sang et une taille immense pour un japonais. Il avait tout d'un ancien truand qui sortait tout droit de prison, sa bouille était celle d'un assassin, aride, un lieu où ce liquide mielleux qu'est l'amour n'aurait jamais coulé. Tu n'as jamais vraiment aimé ton père même si les quelques photos soigneusement encadrées sur le buffet de la cuisine démontrent le contraire. Une personne souriante qui serrait sa fille avec un sourire en coin et des yeux pétillants. Un père apparemment aimant. Tu n'as jamais cru une seule seconde que ce colosse pouvait éprouver un seul sentiment amical hormis pour son bétail. Ô grand jamais. Puis il y avait ta mère, Lee, une femme au visage angélique qui n'a jamais fait une seule fois son âge. Elle était très coquette, mais comme ton père, tu ne l'as jamais vraiment connue, elle non plus. Vu que vers l'âge de quatre ans, Lee est morte sur la route du retour en esquivant un sanglier qui marchait au milieu du chemin. Et tu as toujours pensé que c'était depuis cette période-là que ton père a cessé d’accroître son amour pour toi. Pour se protéger d'un autre choc sentimental peut-être. Il ne t'a jamais rien dit. Il ne parle jamais de toute façon. Alors ton enfance, tu l'as simplement passée à la cheminée de tes grands-parents qui eux, au contraire, avaient beaucoup d'amour à donner. Des gens avec des lèvres toujours cousues jusqu'aux oreilles tellement leur petite fille était importante pour eux. Tu es née là, au milieu de nul part. Dans un contraste d'amour et de solitude qui rendit ton âme confuse.

 
Wanting to love.

  Comment se sentir ordinaire avec un style de vie aussi précaire ? Tu as toujours été différente des autres enfants. Non pas à cause de ton physique qui à l'époque, était celui d'une fille très mignonne et souriante, mais à cause de cette isolation que tu ressentais face à tous ces enfants qui pour toi te semblais normaux et surtout, heureux. Tu restais très tard à attendre que ton père vienne enfin te chercher au bord du trottoir. Tu l'attendais tel un chien, puis tu rentrais dans la vieille camionnette, roulant dans un silence cahoteux jusqu'à la vieille maison qui tremblait à la venue puissante du souffle de ton père. Vous étiez pauvres. En voilà une de vraie différence. La vie agricole tuait ton père de jour en jour. Le lait qui coûtait si cher à fabriquer ne lui revenait tellement peu dans son porte-monnaie. La maison, lors des jours de pluie, fuitait. La maison, quand il faisait très froid, gelait. Tu ne plaignais pas, car tu savais très bien la douleur qu'il ressentait au fond de son cœur. Mais tu aurais voulu vivre ailleurs, c'est vrai. Tu avais beau parfois prendre son immense bras entre tes mains, il ne voulait rien entendre. Le bruit du verrouillage de son cœur te parvenait aux oreilles. Tu serrais toujours aussi fort ce bras entre tes pattes. Si fort. L'amour qui faisait trembler la vieille bagnole réchauffait peu à peu l'atmosphère de cette soirée d'automne. Puis dans un geste innocent, tu fus surpris par la douceur de ce baiser qu'il venait de déposer sur le haut de crâne accompagné d'un tendre :

  « Désolé. Je suis un mauvais papa ».

  Puis une série d'étreintes s'en suivirent. Il faisait chaud dans la taule. Tu pouvais enfin sentir toutes ces tristesses se déverser sur ton épaule. Les larmes d'une solitude, d'un deuil pas vraiment terminé, une vie de galère pour boucler les fins de mois. Alors toi aussi, tu commenças à pleurer. Car tu étais heureuse d'avoir enfin pu percer cette roche qui te faisait mur, tu étais heureuse d'avoir presque retrouvé ton père. Une tendresse euphorique venait d'envahir ta vie aux allures stoïques.

 
Being a girl, being a boy.

  Dés ta puberté, tu as toujours vu l'adolescence comme un passage merveilleux. Tu avais 11 ans à l'époque et quand tu es devenue une “femme”, tu avais cette impression d'avoir grandi, de pouvoir tout faire. Les hormones si longtemps cachées en toi remuaient de plus en plus vite jusqu'à changer tes attitudes de gamines un peu folle sur les bords. Tu devenais plus calme. Mais quand l'adolescence pointa le bout de son nez, tu compris qu'un féroce combat venait de commencer. Un duel entre un foutu auditoire imaginaire et une invincibilité trop fier. Un dégoût profond pour ton corps naquit. En commençant par tes seins. Une poitrine qui bannissait à jamais l'enfance que tu tentais de préserver. Puis les hanches, ta taille, ton poids, tout ce remue-ménage physique. Tu t'es mis à complexée pour rien, à t'habiller fermé. Tout en toi te dégoûtait. C'est vrai quoi, tu avais des yeux en amande trop étirés à ton goût, puis tu n'aimais pas ce fessier un peu trop bombé. Quand ton corps se développa, tu compris une chose. Tu t'étais perdue dans les méandres de l'incertitude.

  « Suis-je vraiment une fille ? ».

  En fait, tout se bousculait dans ta caboche. Tu avais toujours été une gamine très simplette qui passait son temps à plisser le bout de son uniforme scolaire, remettant timidement une mèche derrière son oreille. Mais avec les années, cette innocence avait désormais disparue pour laisser place à la réalité crue du monde. La société n'aime pas les gens différents. Et TU te sentais différente. Et TU l'étais après tout. Lors de ces quelques repas de famille au fumet chiant mais à la fois nostalgique, tu te sentais à part. Comme si la vie prédéfinie d'une future campagnarde à la naissance venait d'être brisée pour une vie encore indéfinie. Tu t'es renfermée, tu t'es détesté. La complexité paternelle que tu avais eue si dure à avoir venait tout simplement de rompre. Tu avais grandi et tu lui en voulais pour tellement de choses, toutes aussi futiles les une que les autres.

  « - J'en ai marre de cette baraque de merde.
   Tu n'es qu'un gros égoïste !
   Laisse moi vivre putain.
   De toute façon, la seule chose que tu aimes ici, c'est ton métier de con. »
.

  C'était dur. Personne n'arrivait à te tendre une main, juste un geste doux et chaleureux qui aurait très bien pu réchauffer ce cœur tourmenté par les vices de mère nature. Voilà pourquoi, toi, Kakuzu, tu es devenue une asociale sur patte. Tu as tout simplement pris le monde comme ton ennemi, tu as endossé une immense fierté, tu as tout simplement détruit ce qu'il te restait de famille. Car depuis tes 15 ans, tu n'es devenue qu'une vulgaire gamine. Tu le regrettes. Il y a tellement de choses que tu regrettes maintenant que tu vis dans cet appartement perdu dans l'immensité de Tokyo. Parfois, tu as juste envie de tout lâcher pour revenir embrasser ton père, mais la fierté, oui, cette horrible fierté maintes et maintes fois répétées, est encore bien trop forte pour être dissimulée.


 



A life that is moving too fast.


  Les jobs d'étudiant, tu te les enfilais comme les repas minces et incomplets. Tu te voulais maigre, tu voulais casser ce corps que tu n'aimais pas. Tu travaillais un peu partout et dans un peu de tout. De la caissière au palefrenier isolée et silencieuse. Tu voulais gagner ta croûte toi aussi. Tu avais juste hâte d'ouvrir ton compte en banque et de partir pour respirer. Tu étouffais bien trop dans cette bicoque. Toi déjà, tu te sentais prête à partir, à commencer ta vie active. Mais tout ça, encore, n'étaient que des rêves de gamines. Tu passais le plus clair de temps devant ton ordinateur à frapper ce clavier de mots, de phrases, un monde virtuel qui t'avais absorbé en un éclair. Puis les cahiers. Tu détestais l'école, tu étais la fille exclue qui pour cacher sa honte d'être toute seule, plongeait sa tête dans un livre ou alors gribouillait des fresques monstrueuses sur son bloc de feuilles dégommé. Mais tu bossais. Tu aimais les sciences, alors tu le faisais par moment avec bonne humeur. Un diplôme pas trop mal. Un avenir qui pouvait sonner bien mieux qu'il ne l'est maintenant.

  Tu es partie un mois après ton anniversaire. Aidée de tes grands-parents pour trouver un petit studio pas trop cher, tu t'es envolée. Un simple signe de la main pour ton paternel, une bise mêlée à une étreinte pour les parents de coeur. Puis tu es montée dans le vieux bus de la commune, direction Tokyo ou plutôt la lune. Un terrain inconnu et une angoisse tellement présente, les larmes voulant couler, le sourire fendu. Quitter ce patelin venait une nouvelle fois de t'émietter le moteur.

 
Bonjour Tokyo,
   Salut poto,
   Je suis nouveau,
   Alors traite moi bien,
   On est pas encore copain,
   Et je me doute qu'un jour,
   Je pourrai l'être,
   Je suis Kaku,
   Un gars un peu sur le cul,
   Je ne suis pas conforme,
   Périmé dit la société,
   Mais je m'en fous,
   Je vais venir te sucer le sang,
   Je suis un peu le parasite,
   Mais steuplait Tokyo,
   Fais moi respirer à nouveau,
   L'air d'une vie nouvelle,
   Oui Tokyo,
   Je suis nouveau, poto.

uc wsh.


derrière l'écran

alors moi j'aime les pommes de terres et les vêtements propres.

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