Tu es un rayon de soleil vivant. Tu souris et tu profites de la vie, car tu ne sais jamais si tu auras une autre chance.- Ironique, non ?

Pour être honnête, tu n'es pas certain si cette deuxième chance que l'on t'as offert était une bonne idée ou non. Mais tu as décidé de continuer de vivre ta vie, comme si de rien n'était. Tu ne veux cependant pas effacé ces bribes de mémoire d'un autre toi; au contraire. Tu les chéris comme si c'était ta propre vie, même si leurs existences te troublent encore un peu, même à ce jour.

Mais en oubliant cette idéologie d'être le futur d'un être passé, tu sembles mené à bien ton existence, choyé de travailler tout en faisant ta passion. Tu ne pourrai demander mieux, tu ne pourrais pas être plus heureux. Chaques mouvements sont empreint d'une ivresse qui t'es propre. Tu sais charmé tes spectateurs, de par ton charisme si bien affiché. Ton sourire est tombeur et tu le sais. Loin d'être narcissique, tu sais faire usage de ton corps à bon escient, sans trop de venter. Te mettre en évidence semble être un de tes points forts, qui plus est, sinon tu n'accepterais pas de danser à moitié nu.

Ouvert d'esprit, tu sembles sans limite. Tu es toujours prêt à essayer ce qu'on te présente et ce, tout en pensant aux conséquences. Ton idéologie de tous les jours ? «Pourquoi pas !». Tu juges que toutes les occasions sont bonnes, autant pour essayer un truc nouveau ou rencontré de nouvelles personnes.

Sociable, tu sembles sans limite. Tu apprécies ta solitude, mais sans vouloir vivre constamment entouré de cette dernière. Le contact humain semble être une partie importante de ton existence. Te faire des souvenirs, des photos, rire et profiter. Mais également pleurer, se cajoler, se fâcher, être jaloux. Ce sont toutes les raisons qui te poussent à toujours t'entourer. Tu trouves qu'une vie de solitude n'est pas amusante.

Tes souvenirs ne sont pas les plus frais qui soient. De part ton enfance, dont tu ne t'en souviens pas très bien, de vagues moments te reviennent en mémoire. Le fait que tu ai vécu deux ans en Espagne, là où tu es né, jusqu'à ce que ta mère et ton père t'emmène en Arabie, pays de naissance de ton géniteur, qui tenais à ramener sa femme et son fils avec lui.

Tout ça, ça c'est déclencher lors de ta première danse dans ce pays nouveau. Cet endroit où tu avais décidé d'élir domicile. C'était après cette performance qui t'eu laissé en sueur, le souffle erratique, posé au sol contre un murret en ciment. Près de toi, il était venu, si petit et si fragile. Il gazouillait, te regardait. Tu lui avait répondu par un doux sifflement, avant qu'il ne se risque à grimper sur ton genoux. Dans cette ville, ils n'avaient pas peur. Pas même d'une bête comme toi. Mais c'était d'un malaise que tu avais été victime, tu l'avais vaguement chassé du revers de la main, pris d'un haut-le-coeur brutal. Ta vision s'était brouillé l'espace d'un instant et, à ta surprise, quelques images se posèrent dans ta mémoire, telle les pièces de ta vie actuelle que tu auraient oubliés.

Les seules bribes t'ayant été offertes sont, par moments, des images claires, ou flous. Les plus vivides de ton esprit sont les premières. Celle d'un prêtre quelconque, posé à l'arrière d'une église. Règne autour de lui un jardin. Et eux. Exactement le même type d'oiseau que tu aimes tant. Ces Alouettes, si belles et gracieuses. Elles ont l'air d'être ses amies. Et dès lors- tu as fait le lien.