Enfant Terrible
T'es le cauchemar des profs, le diable fait enfant. Si les gosses étaient des armes, un traité internationale interdirait ton utilisation. Pourtant je t'aime bien et c'est grosso modo réciproque, je prend ta défense et tolère tes excentricités. Tu es un élément perturbateur de mes cours mais chaque histoire à besoin de la sienne, seulement attention même si elles sont plus larges que les autres, j'ai mes limites mais tu les as toujours instinctivement perçu, comme tous les sales gosses, tu as ce genre de don.
Élève Passionné.e
En cours, tu bois chacune de mes paroles, parce que tu adores l'Histoire ou parce que je te fais un drôle d'effet au niveau de tes entrailles. Tu as toujours une ou deux questions à me poser à la fin du cours. Moi, j'ai bien compris que j'étais à tes yeux une sorte de Reine-Mère mais je suis plus que gênée par ton enthousiasme, que je trouve limite louche, un prof ça s'attend aux bâillements plus qu'autre chose, sinon il est perdu. A mes yeux ton avenir est tout tracé : je ferais de toi un.e prof ou chercheur en Histoire, et si un jour tu m'informes du contraire, je ravalerais mes larmes et irais manger un pot de glace au chocolat chez moi devant Air Crash.
Mentor
Je suis arrivée depuis peu à Foxglove Valley et j'ai tout à y apprendre, et s'il y a une personne qui m'a plus appris que les autres, c'est bien toi. Magnolia, Myosotis ou Hellébore qu'importe, il y eut un moment ou plusieurs où tu t'es posé et où tu m'as expliqué les réincarnations, les souvenirs, beaucoup de choses qui m'ont permit de comprendre des nœuds que j'avais en moi. Pour ta patience et ta pédagogie, je te respecte un peu pour ça, et peut-être pour d'autres choses aussi, ça dépend de toi.
Ex Répudié.e
On s'est connu du temps où j'habitais à la Nouvelle-Orléans et on est sorti ensemble. Comme à mon habitude, depuis notre séparation tu n'as plus rien reçu de moi, ni nouvelle ni message. Tu es à mes yeux comme ma dernière cigarette : fièrement décidée à ne plus tirer une seule taf, je t'ai laissé dans le cendrier mais je ne t'y ai pas écrasé comme une merde, parce que tu étais encore droite et fière et tu possédais encore une odeur qui me collait des frissons. Pourtant je suis bien décidée à ne pas laisser mes doigts te toucher à nouveau, je ne sais pas très bien pourquoi d'ailleurs, c'est surtout une promesse faîte à moi même. J'ai peur de redevenir accro à ton goût peut-être. On s'est croisé par hasard à Foxglove Valley et depuis je maudis ce monde si petit.
Illustre Inconnu.e
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