histoire
ici pour vivre.
il a enlacé l’or, s’en est étreint et l’éparpille sur son lit, douillé, sans soucis, il s’endort couvert d’argent. flynn sourit quand il y songe, quelle belle vie.
ça peut agacer, et ça agace. fils à papa, tête à claque, à deux doigts de se suffire, cependant
un cri, quelque part dans cette cour,
ce quelque part où on sait qu’ils se tapent car l’ombre mangent l’attention des grands,
un hurlement strident
ça grisonne dans ses oreilles ça grimace sur son visage,
c’était un premier souvenir,
la mégère.
elle le tapait.
il beuglait.
grand acteur, le meilleur, il rédige son script et vomit ceux des autres,
bandes d’ignares ignorants dégoûtants, subissez sa foudre,
il est mortel et c’est la haine qui lui chatouille le cœur,
souffrez.
il te trouvera,
il vous repèrera tous,
et quand vous verrez flynn on pourra découvrir des sourires arides,
et puis d’autres,
d’autres apeurés.
et t’as raison d’avoir peur.
mais chhh.
regarde comme il semble doux,
là, à bouquiner tout serein.
personne ne s’inquiète d’un homme tranquille.
souvenirs effacés
Nom
heisenberg
Prénom
flora
Avatar
rika @mystick messenger
Nationalité
allemande
Occupation
/
cajolé par la violence caressé par la cruauté
ce sont des coups de bâtons qui bordent ses nuits
des claques qui bercent ses matins,
« cesse, pitié, cesse »… il chante faux elle le puni,
enfant indigne et laid,
raté,
tu n’es né que pour être châtié ça se lit dans tes yeux que c’est la bestialité qui te fait vivre,
« cesse, pitié ! »
roué de coup,
un de plus par défaut, dieu sait comme tu en est bondé.
« cesse… »
et puis alors plus un mot,
il accepte la barbarie la recueille comme de l’amour,
qui te fait vivre…
silence.