fatigué de pardonner fatigué d'accepter
d'approuver ton mouvement de tête sans rechigner
il sourit un peu alors que ses yeux secs réclament des pleurs de fatigue
ça serait fâcheux que l'odeur de la mort prenne le dessus à celles des délicates huiles essentielles
il déclare alors te saisit dans tes yeux
hypocrites comme vous- jamais le mensonge n'aura autant débordé qu'en un seul goûter
tu es toute pardonnée nana.
fouille ses poches et trie toutes ses petites pièces pour les poser et avoir le compte juste- il arrête de chercher le nombre exact et fait juste un tas assez nécessaire dans tous ses centimes
((c'est avec des tous petits riens que nous faisons des grandes choses, non))
pourquoi serais-je censé t'en vouloir ?
il se lève et enfile sa veste encore amer
mais jamais transpirent
pas face aux gens- du moins
je n'ai pas vu le temps passer, merci pour l'invitation. je passerais à l'occasion à la librairie.
et il s'enfuit comme il arrive- éphémère et transparent
sans poésie et aussi net qu'une phrase armée d'un point (poing)