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la chasse est ouverte // talv
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Lun 20 Mar 2017 - 17:08

Pas vraiment de douleur même si son sang coule

il y'a vous, il y'a moi & les espoirs calcinés qui valdinguent contre la carcasse qui vous sert de voiture
il y'a ces sièges en cuir usés qui s'effritent sous la pulpe de mes doigts, il y'a l'espace qui nous sépare aussi ; le besoin d'un instant (de profiter d'un rien) la nécessité de laisser le temps couler et caresser mes phalanges pour finalement s'écraser sur le tapis rêche de votre voiture
je ne sais
que faire
(en votre présence)
dois-je donc
(briser le silence)
mes phalanges parcourent lissent déplient et replient les pans de ma jupe écarlate mes jambes se croisent se décroisent et je ne suis pas capable de rester immobile il y'a la contrainte de ne pas devenir statue car il est bon d'avouer que j'ai peur terriblement que le temps
file
que le temps s'entremêle et ne se démêle plus qu'il soit coincé et que je ne puisse plus avancer et je crains devoir à un moment croiser à nouveau votre regard
pourquoi ai-je si peur
j'appréhende les souvenirs l'horreur ce genre de choses que je pourrais saisir dans l'essence même de vos pupilles et même si et même si votre carrure ne m’effraie point il n'y'a que cet ordre que j'ai de vous supporter durant mes rondes d'apprivoiser votre présence si
h u m a i n e
oh il est possible que je méprise votre normalité que je me retiens bien souvent de lever un doigt exigeant et de rétorquer une de ces remarques dont je suis l'experte je mordille ma lèvre inférieure en m'avachissant davantage mes prunelles scrutent l'univers ingrat où on est il n'y'a que la lassitude la hâte que tout cela se termine il n'y'a que deux
(humains c'est un peu douloureux de l'avouer)
abandonnés sur un parking d'un putain de centre commercial
p a t h é t i q u e
(ce moment l'est)
je remonte mes manches de chemisier aussi blanc que mon bas est sanglant en me permettant une œillade dédaigneuse (bien que marquée) sur votre tenue que je pense peu raffinée avant même d'avoir pris le temps de l'étudier
je me demande un instant
(pourquoi fais-je attention à ça)
à force de côtoyer les humains
(deviens-je identique à tous ces idiots ?)
j'abaisse le cache soleil pour appliquer du rouge à lèvres carmin sans même m'occuper de votre jugement (détail insignifiant)
je me hâte de terminer pour afficher un de ces sourires pincés et vous adresser à contre cœur
(ainsi briser le silence devenu lourd)
si je peux me permettre ; ne serait-il pas mieux de changer d'emplacement que ce parking ? je veux dire, c'est complètement con d'attendre ici trois ou quatre péquenots qui ne valent sans doute rien. même si ce sont des ordres, j'avoue que je fatigue d'observer des voitures qui filent et des plaques d'immatriculation.
BY MITZI
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Ven 9 Mar 2018 - 16:59
L’ennui tricote inlassablement ses mailles,
Qui s’écoulent (se déroulent) le long de ses entrailles ;
S’effile, qu’il ne s’emmerde point le long des murailles,
Que la douce amertume s’enfile le long de son poitrail.

(Le temps coule et s’enroule de ses anneaux le long des funérailles ;
Ce n’est qu’une présence agaçante qui le prend par les tripes,
Alors que l’attente se heurte et résiste,
A la lassitude qu’un après-midi sans lueur dans l’habitacle d’une carcasse sans honneur.)

Les ordres ce ne sont que les ordres ;
Pourtant la traque est tellement plus amusante (seul)
Et que la présence d’un autre être (dans sa voiture)
Ne le dérange que par son existence (féminine tellement peu subtile
Un peu trop envahissante
Surfaite pour être réellement élégante ;
Parsemé d’une pointe de mépris).

Mais Talv ne dit rien ne fait rien (les lèvres seulement un peu pincées)
(Il se contente de supporter car ce sont simplement
Les ordres les ordres) ;
Le temps coule et l’attente se lasse.

Talv est calme (comme toujours d’une incroyable raideur avachie sur son siège
La lassitude est pourtant un peu élégante une distinction l’expression impassible
Invisible agacement qui naît au plus profond de sa misérable existence ;
S’il vous plaît serait-il possible pour vous d’être moins agaçante
Aurait-il envie de vous dire Madame).

Le claquement de ses lèvres l’une contre l’autre (l’envie de les faire taire par la force ou par
L’ironie sanglante qui l’éradique sans faillir) ;
Sans apprécier le mouvement (et les entrelacements de rouge sur ses lippes) ;
Talv impassible toujours autant de glace s’enflamme que de peu et daigne
(un mouvement) claquer le miroir de sa ferraille
(ferraille luisante ferraille noire tachée de gris défaillant à la lumière
ferraille luisante ferraille filante le long de ses longs déboires) ;

Puis lance un regard (celui-là qui glace le sang d’une chaude vipère)
Et s’ancre dans l’âme éphémère tu ;
Ne peux pas te comporter ainsi (méprisante vertu des femmes à la fleur de l’âge -
Faner le long de la route de l’indifférence).

Et retourne à son silence (celui qu’il a toujours eu et ne compte briser sous aucun sens
Rien n’a plus de valeur que le silence du moins il -)

si je peux me permettre ; ne serait-il pas mieux de changer d'emplacement que ce parking ? je veux dire, c'est complètement con d'attendre ici trois ou quatre péquenots qui ne valent sans doute rien. même si ce sont des ordres, j'avoue que je fatigue d'observer des voitures qui filent et des plaques d'immatriculation.

Et tout se brise (la tranquillité incarnée d’une insuffisance défaite de toute pensée elle
L’emmène au fond d’une rage profonde déformée par l’ennui – lenteur insoumise au temps délaissé d’une
Froideur sans attirer au fond il – calme-toi.)

La chaleur (incarnée sans déformer) d’une flamme avale le bout de la meurtrière et
Le baiser de l’amante mortelle s’arrache sur les siennes quant aux volutes –
Envahissent l’habitacle mal habité ;
Ses lèvres s’articulent en paroles âcres de lassitude ;
Il ne s’en fait déjà plus d’une quelconque saveur aux papilles de la demoiselle.

Eh bien si vous voulez vous déplacez ;
Vous avez des jambes vous avez des pieds,
Faites-vous plaisir ; sortez donc vous aérer,
Désobéir aux ordres et aux joies d’une chasse entamée.
ROUGE-GORGE
S’enfuir des sempiternelles acuités.
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Invité
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Lun 19 Mar 2018 - 0:04

Pas vraiment de douleur même si son sang coule

ses yeux roulent et défient elle est déjà lassée de cet échange
philomène décroise sa jambe pour croiser l’autre avec un agacement palpable un agacement qu’elle veut vous faire ressentir pour vous faire regretter votre fadeur désabusée
elle observe ses ongles-griffes vernis et détaille votre visage vide d’intérêt (il est bien charmant certes mais il n’y’a rien à dévorer dans l’insensible il faut juste l’écorcher pour voir s’il est encore vivant et si le sang coule sur un minois décharné)
vous semblez mort et oui faire la discussion avec un cadavre n’a rien d’intéressant aux yeux d’une tempête
vous êtes complètement con ou vous le faites exprès ?
elle rétorque agacée marque bien l’insulte en vous regardant à travers le rétroviseur
le regard revolver
sans vous je ne peux rien faire.
car vous êtes compatibles par vos pouvoirs et il est inutile de se balader sans vous avoir à vos côtés pour chasser- elle ne peut que repérer les proies
elle rit d’un air mauvais et passe une main dans ses cheveux avec dédain provocatrice de ses lippes sanguines
philomène n’a que la provocation en guise de réponse pour vous faire réagir oui
mais c’est vrai excusez-moi vous n’avez aucune ambition, vous croyez vraiment qu’il faut suivre les indications à la lettre si d’autres manières peuvent nous permettre de faire plus de victimes ? que vous êtes ennuyeux, ennuyant et borné ! de toute manière vous ne pouvez rien faire sans moi non plus alors je vous invite à me faire confiance.
elle parle beaucoup pour rien dire la rousse elle parle beaucoup pour vous faire réagir et que l’intégralité de la voiture s’agite enfin
pour accomplir son devoir
BY MITZI
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Invité
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Jeu 23 Aoû 2018 - 19:18
Acerbes sont les paroles,
Qui percent (mais juste un peu)
Carapace d'argent et glacée (dément) ;
"Peu d'ambition" a-t-elle dit,
La peste rouge aux ongles fourchues.

Talv daigne (enfin, dirons certains),
Se retourner mais seulement
A moitié,
Vers la peste qui lui sert de coéquipière
(Un pouvoir qui ne sert à repérer les proies,
Est franchement inutile - si encombrant d'emporter à la chasse quelqu'un).

Talv rit jaune,
Talv se dit aussi qu'il
Lui ferait bien la peau un jour pour voir si
Il n'a point d'ambition -
La petite garce.

D'un regard il lui répond ;
Froideur d'une rauque voix vieille
De cigarettes et de peurs,
De méfaits et de haine.

Peut-être bien que l'ambition,
Se manifeste par un moule bien dessiné,
Une droiture reconnue,
Loin de vos batifolages rougeurs et votre pauvre candeur,
Vous qui pensez tout savoir - fatale erreur.


Craquellera bien un jour,
Le semblant de cordialité impure,
Du miroir (opposition a-symétrique)
Qui se briserait (ah si seulement) ;

L'alerte d'un animal en chasse
Prendra bientôt le dessus (moment critique) ;
Des jointures qui blanchissent sur le volant et le
Regard qui se vide (loin de l'agacement qu'il ressentirait pour
Le piaillement de sa coéquipière.)

Ses pupilles qu'habite ce néant angoissant,
Se fixeraient sur cette jeune fille (dix ans tout au plus)
Ce serait la cruauté du monde dans son état le plus pur
Alors que se laisseraient découvrir,
Les crocs prêts à déchiqueter.


Mais ça, Talv ne le sait pas encore
(Le son mélodieux du pneu sur le béton armé ;
Des figures qui le prieraient (en arrière-plan décharné),
Supplice des souvenirs désarticulés.)
ROUGE-GORGE
S’enfuir des sempiternelles acuités.
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