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| | Dim 8 Jan 2017 - 22:37 | | "En politique, mon cher, vous le savez comme moi, il n'y a pas d'hommes, mais des idées; pas de sentiments, mais des intérêts; en politique, on ne tue pas un homme : on supprime un obstacle, voilà tout" -comte de monte-cristo ((tic tac)) doucement le temps s'avance encore et encore doucement il me dévore doucement je sais que je m'approche un peu plus de ma fin et que ma respiration s'arrêtera dans quarante minutes soixante-douze mois quarante ans ((un siècle)) et je ne peux pas me résoudre à mourir avec elle sur le coeur je ne peux pas encore vivre avec cette noirceur qui envenime mon être et qui me dévore car joy, joy tu as tout cassé et toi harland, tu m'as réparée en partie et je vous aime tous les deux et je ne veux pas vous influencer je ne je ne veux plus être un poids je ne veux plus voir son visage détruit à elle la jolie lia ni lui et son couteau qui s'enfonce encore et encore dans ma poitrine ((johan)) oh mon doux johan tu ne vas pas me manquer ta présence dans le manoir si car le manoir le manoir mon tout mon habitation ma raison de vivre et mes secrets et aujourd'hui je me sens prête à tout abandonner à ((reprendre à zéro)) à ((tout effacer)) à revivre comme il se le doit tic, tac le sablier s'écoule tic, tac mes pas s'approchent de ta boutique il est dix-sept heures dix-sept heures je suis sortie des cours et je viens de te voir toi toi qui a tenté de m'assassiner une fois n'est-ce pas de me voler ce que je n'étais pas prête à te donner encore (et c'est ridicule au fond de venir te voir toi c'est avouer que tu avais raison que je suis mieux vide sans rien) déchargée des malheurs d'antan et j'espère que tu ne te rappelles de moi que malgré la pression j'ai bien réussi à tout effacer mon existence cet acte regrettable que les souvenirs ne sont pas r e v e n u s j'espère que je ne serai pas familière à ton regard que je ne serai rien juste cette fille un peu bizarre qui vient juste admirer écouter les ((tic, tac)) incessants et je pousse la porte et mon coeur bat à tout rompre j'ai vraiment très peur tu sais inconnu hellébore je pousse la porte de ta boutique (je t'ai repéré en passant souvent ici en rentrant du lycée) tic, tac je déteste le bruit du temps qui passe et je t'observe aussitôt je te cherche du regard pour t'annoncer droit au but le ton sans doute un peu trop pressé les mains vissées dans les poches de mon long manteau qui ne dévoile que mes collants sombres et mes bottes ((la boutique est vide)) bonjour, vous savez remonter le temps non ? enfin, l'effacer. vous êtes horloger, vous devez savoir faire ça.
440 mots weary gesrgreshjrtrstetzgrt |
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| | Mar 10 Jan 2017 - 15:23 | | tic.tac. arrête le temps pour moi. tic.tacfeat amélia ♥ Un son. Quotidien. Éternel.
T'es là, Weary. Assis derrière ton comptoir dans cette boutique déserte. Le monde passe devant cette porte, une fois de temps en temps une personne entre, mais le temps n'intéresse plus grand monde visiblement. Alors seul ici, t'écoutes inlassablement le temps qui défile. Celui que tu aimerais pouvoir attraper, remonter, arrêter. Weary, tu rêves de cet instant, de cette réalité où le temps t'appartiens, où tu es maître de ton destin, de tes souvenirs, mais ça n'arrivera jamais. La réinitialisation ne pourra jamais t'apporter cela et pourtant tu peux engloutir des instants, effacer des moments, mais un jour ils finissent par revenir car ils sont toujours vivant. Ils ne se séparent jamais réellement de toi et comme tous les matins, encore aujourd'hui tu as claquer des doigts pour les faire disparaître. Mais tu sais, oui tu sais déjà que cette réalité reviendra. Quand le soleil se lèvera une énième fois. Weary, quand est-ce que le temps s'arrêtera enfin ?
Une porte. Entrouverte. Crissante.
Tes orbes tombent sur elle et les souvenirs te reviennent plus clairement dans cet océan flou qui abritait ton esprit. Cette jeune femme qui a le même don, celle qui a un jour essayé de s'effacer de ta vie. La mémoire revient si réelle, si tangible dans ces bribes de souvenirs qui te restaient d'elle. Et tu la fixe longuement sans un bruit, écoutant ses dires. Remonter le temps, effacer. Ses mots t'arrachent un bref sourire amer. Oui tu sais le faire, un court instant, pas toute la vie. Et cette réalité te bouffe, Weary. C'est un peu comme frapper tes faiblesses en plein cœur, pourtant le soldat garde son sang-froid, l'impassibilité venant repeindre ce monde. Et tu souffles légèrement : "« Bonjour, sache que le temps est mesquin, il n'est pas aussi domptable qu'on le souhaiterai. Je peux l'effacer en effet, tout dépend si j'en ai l'envie cependant. »" tu l'analyse derrière ton comptoir, captant le moindre geste, le moindre mouvement, la moindre émotion qui transparaît dans ce regard apeuré. Elle a peur de toi, Weary, au fond tu le vois. L'inconnu. Terrifiant pour certains, exaltant pour d'autres, elle fait partie de ceux qui le craignent visiblement. Alors tu soupirs un instant, une seconde, ta main se saisissant d'une montre à gousset qui erre non loin et tu l'ouvres du bout des doigts.
Tic.tac. Universel. Indomptable.
"« Le temps est infini, il ne peut être effacé dans son intégralité, c'est le malheur de chacun, que cherches-tu exactement en venant ici ? »" tu te doutes parfaitement, mais tu attends. Tu attends de voir celle qui fut un jour l'objet de ta curiosité, de ton intérêt, se perdre dans les mots, dans les explications de sa venue soudaine. Tu cherchais à faire d'elle une hellèbore, mais elle a fuis. Un moment tu as oublié son existence, Weary, mais là voilà à présent devant toi. Alors tu guettes de voir, de comprendre ce changement soudain. Que veut-elle ? Que cherche-t-elle en te trouvant chez toi ?
Amélia, crains-tu à présent les souvenirs que tu voulais retrouver ? As-tu compris le malheur de se souvenir de cette vie passée ? De retrouver la souffrance, la douleur que l'on a un jour connu ? Cherches-tu mon aide à présent ?
codage par joy |
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| | Lun 16 Jan 2017 - 20:25 | | "En politique, mon cher, vous le savez comme moi, il n'y a pas d'hommes, mais des idées; pas de sentiments, mais des intérêts; en politique, on ne tue pas un homme : on supprime un obstacle, voilà tout" -comte de monte-cristo tu scrutes et c'est effrayant ; il y'a quelque chose de froid d'inhumain dans ton regard mais je ne saurai pas en décrire réellement les nuances car tu es unique et ton regard aussi et ça c'est effrayant car ça veut dire que tu es le seul à pouvoir me s a u v e r n'est-ce pas et tu souris mais il n'est pas beau ton sourire il est adulte non fatigué usé et ça me fait peur ; est-ce que je vais devenir comme ça ensuite est-ce que ma douceur ne deviendra qu'hypocrisie en effaçant ma tendre lia (mes chers souvenirs) ceux que j'ai longuement aimé idolâtré qui m'ont pris du temps des larmes de la sueur et même de la poussière sur mes robes de dentelle je me sens comme ces biches qui ont le faisceau de la lampe-torche braqué sur elles ; car je suis immobile et je ne bouge pas alors que tu es tout en nonchalance (tic tac) une montre à gousset et ici le monde est décuplé car il y'a une infinité de temps différents et pourtant et pourtant un (tic tac universel) car ton travail à toi c'est de réglé les tic tac divergents non les rebelles les intenables faire devenir les microsecondes de différence un rêve un fantasme et non pas une réalité c'est étrange, comme travail non modifier le temps et vous dites de ces paroles vraies philosophiques et qui demanderaient une réflexion particulière j'aime ces syllabes prononcées avec sens j'affaisse un peu mes épaules détournant le regard je- on m'a dit que vous étiez parmi eux. enfin- les effaceurs de souvenirs. les hellébores. ceux qui maîtrisent le temps par la force, au fond. mais je pense que- je suis fatiguée de devoir me battre pour deux personnes. pour deux vies. pour elle et pour moi. dur aveu
323 mots weary gesrgreshjrtrstetzgrt |
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| | Mer 15 Fév 2017 - 23:00 | | "En politique, mon cher, vous le savez comme moi, il n'y a pas d'hommes, mais des idées; pas de sentiments, mais des intérêts; en politique, on ne tue pas un homme : on supprime un obstacle, voilà tout" -comte de monte-cristo le temps file et les souvenirs aussi ; dans ce lieu tout s'efface lia, le couteau et le sang amélia n'est plus lia amélia est juste elle amélia reprend à zéro amélia est le renouveau amélia n'est juste plus étouffée par les larmes les cris la douleir amélia, est devenue hellébore. pour le meilleur comme pour le pire
323 mots weary fin du rppppp |
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