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vive le vent // jaak
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Dim 18 Déc 2016 - 18:01
c'est l'hiver; vive le vent, tout ça, tout ça. il fait un temps glacial dehors. même à l'abri dans ton squat tu te les pèles, la température ayant bien chuté au cours des trois dernières semaines. l'avantage c'est que, vivant sans électricité, le froid te permet de conserver des vivres sans réfrigérateur; l'inconvénient, c'est que tu vis aussi sans chauffage. et ça... ça, c'est très dur. t'as beau avoir rafistolé les fenêtres cassées avec du scotch et du carton, t'as toujours le bout du nez et les doigts qui gèlent pendant la nuit.

pour remédier à ce problème et éviter la mort par hypothermie, tu as décidé de te rendre au supermarché du coin acheter une couverture et des allumettes. pas sûr que ça suffise à te réchauffer la carcasse mais si tu peux tenir un jour de plus... emmitouflé dans un manteau noir et usé jusqu'à la moelle, une écharpe autour du cou et un bonnet gris vissé sur la tête, tu braves l'hiver jusqu'à la grande surface où tu t'engouffres et tu lâches un soupir soulagé et ravi quand le climatiseur souffle de l'air chaud dans ton dos. t'as l'impression de revivre.

tu traverses en vitesse le magasin, sans trop flâner car de toute manière, tu sais que ta maigre fortune ne te permettra aucun caprice (même si tu fonds devant les rayons festifs où s'alignent les boîtes aux chocolats et calendriers de l'avent, qui te mettent l'eau à la bouche). tu as dilapidé toutes tes économies le mois dernier. tout ce qu'il te reste aujourd'hui, ce sont les dons que les passants te font dans la rue, quand la pitié les prend à défaut; c'est à dire, pas très souvent.

finalement, tu te retrouves aux caisses du magasin avec la couverture la moins chère et un paquet de quinze boîtes d'allumettes que tu poses fièrement sur le tapis roulant. tu les regardes glisser jusqu'à la caissière tandis que, derrière toi, la file d'attente se rallonge.
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Jaakoppi
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Mar 20 Déc 2016 - 18:46

Il se demande, devant le film bâillant.
Il suffit d'y glisser un doigt et laisser couler. Séparer en deux le plastique lisse, planter son ongle dans les lignes perforées. Numéro 24.

Le lait qui fond dans la bouche tandis que son échine crépite sous l'adrénaline. Il s'imagine si facilement braver l'interdit, les caméras, les gorilles.

Une idée comme une autre, il abat ses cils une fois et tout ça n'est plus rien dans son esprit.
Plus qu'une idée stupide,
Plus qu'une idée de merdeux.

L'excitation factice lui a refilé un nœud au ventre. La terreur d'un coup de passer de l'autre côté de la barrière et devenir comme "eux".
Il n'a pas besoin de ce chocolat pourtant, plusieurs tablettes sont logées sous son bras. De quoi faire une bonne mousse à la maison. Partager un bon moment avec sa maman, oui il n'a pas besoin de prouver quoique se soit...

Être un brave gamin c'est tout ce qu'il a pour elle...
Et pour lui alors ?

Il frotte les cercles sous ses yeux. Le geste est devenu mécanique ces derniers temps.
Il traine des pieds jusqu'à la caisse.
Mayday

Le micro crisse et on demande Tony à la caisse numéro deux. Le flot soudain et organisé. Il en fait partie et pourtant il se sent comprimé ici. Il change de file à la seconde même, jette un coup d’œil en arrière pour confirmer ce qu'il a cru voir en arrivant.

"Eux". L'un "d'eux". Il songe à son odeur et son nez se tord.
Jaakoppi se dit, ou se rappelle plutôt : lorsqu'il était encore plus petit il pensait "qu'eux" sentait la mousse et les brindilles, la sueur d'une bonne course mêlée au tulipe bien alignées, derrière les bancs, dans les parcs.

Et puis, il avait compris que c'était plutôt la macération de la pisse et des ordures. Il s'était senti fourbue dans son petit monde où tous les grands font envie.

Il pose les plaquettes gourmandes sur le comptoir, l'enfant ne le quitte que d'un bref moment des yeux, le temps de dire bonjour et donner les dollars.

Il lui rappelle quelqu'un et il n'aime pas ça. Une mauvaise sensation, d'où ? il ne sait plus.
Elle est bien là pourtant.

Les allumettes, la couverture, et le manteau élimé...ses cheveux sont-il gras sous le bonnet ?
C'est malpoli de porter un bonnet dans un magasin de toute façon, qu'il pense. Lui, a sa chapka qui pend derrière sa nuque, une ficelle noir autour du cou.

Jaakoppi est bien élevé heureusement, il dit merci, récupère son achat express, détourne le regard de l'homme qui ressemble à un pauvre mais lui, traine toujours ses boots défraichis contre le sol.
Pleins de questions en pagaille.

L'homme du cyprès au fond de la gorge, qui remue, remue, lui remue les méninges.
Il se demande se que ça sent le cyprès sur un manteau élimé.

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Mar 20 Déc 2016 - 23:17
une grand-mère finit de remplir son caddie, étrangement chargé en rillettes et baguettes de pain. tu la regardes faire en silence. peut-être qu'elle va se préparer un mega sandwich? un gosse passe avec du chocolat et ça te donne faim. tu secoues la tête. oublie, zep. oublie... la file diminue progressivement et bientôt c'est ton tour de payer. le tapis roule, tu le suis des yeux, et tu avances en synchronisation avec tes achats. arrivé face à la caissière, cette dernière te jette un regard mi-froid, mi-blasé en froissant son nez aquilin (qui est fort joli en passant). une réaction qui ne t'est, hélas, pas étrangère du tout.

tu lâches un "b'jour" qui ne recevra pas de réponse pendant que la jeune fille scanne en vitesse tes articles, espérant sans doute que travailler rapidement te fera partir encore plus vite. ce qui est un raisonnement plutôt cohérent. "ça fera treize dollars." dit-elle en reposant sa douchette. tu sors de ta poche une boîte en carton à moitié défoncée, avant de plonger ta main à l'intérieur pour finalement déposer une à une les pièces qui composaient jusque là ta fortune. tout ça devant le regard abasourdi de la caissière qui se fige sur place, muette.

deux dollars... deux dollars et vingt-cinq cents... deux dollars et... trente-cinq... cinquante-cinq cents... deux dollars et...
"...vous comptez pas payer la totalité en petite monnaie, hein?!" s'exclame la caissière incrédule, interrompant le fil de tes pensées. tu lèves la tête et laisses s'écrouler la pile de trente cents que tu venais de construire avec beaucoup d'habileté. tes paupières clignent une fois, puis deux, et tu réponds avec un air innocent: "ben, si. je crois pas aux banques." les banques c'est le mal incarné elles veulent notre peau et notre fric tmtc. "mais là j'ai perdu le compte du coup." t'en étais où..? tu défais la pile et tu reprends depuis le début.
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Mar 3 Jan 2017 - 0:38

Ce n'est pas l'ennui, ou le manque de recul sur la situation ; une curiosité dont il n'arrive pas à se débarrasser, un petit peu de pitié, l'envie d'aider peut-être.
Il ne sait pas vraiment.

Gené à sa place, comme toute la ligne derrière l'homme d'ailleurs. Ils ont vu la pile s'effondrer.
Quelques soupirs fusent tandis que les clients changent de file.

Tu as compté en même temps, tu te souviens du compte. Mais cela n'aide pas à seulement donner la solution, ça tu le sais bien.
Recevoir des réponses ne permet pas toujours de les comprendre lorsqu'on n'a pas fait le cheminement soi-même.

Et, la prochaine fois que la pile tombera ce sera la même histoire, les mêmes regards, la même moue sur le visage de la caissière, peut-être la même honte même si cet homme n'a pas l'air de la ressentir.

Les doigts de pieds sous chaussettes de Jaakoppi grattent les semelles usées.
La honte qui colle à la peau et à laquelle on se fait au bout d'un temps.

C'est dégueulasse :     de
s'habituer à courber la nuque.

Deux dollars et soixante quinze cents.

Les pas ont déjà été fait, ce que l'ont tiens contre soi étaler au bout de la plateforme. Les mains agiles s'affairent et, l'enfant a retenu son souffle. La peur d'avoir raison pour l'odeur.
Il fait au plus vite, tente tout à la fois de prendre le temps.

D'abord, tu tries, pis' tu fais des piles qui ont du sens pour l'addition.

Les 1 par 5 les 5 par 4 les 10 par 5 les 50 par 2. Qu'il dit à voix haute tandis que les mains remuent.

Les 5 de 1 qu'on rajoute avec le 5 esseulé, les 20 par 2 et on y ajoute un 10 à chacun (mince du coup il aurait fallu commencer par là ?)...

Il s'essouffle mais ne panique, la goulée d'air qui passe, rapide comme l'éclair. Sous tension il sent tout son corps. Il n'a rien senti pourtant.

... Le 1 dollar des 50 de côté. Petit à petit -quel est le montant final déjà ? qu'il demande à la caissière qui demande elle-même qu'ils se grouillent.

13 dollars donc.

Il avance la pile soigneuse, voilà c'est ça, de gérer la honte. C'est la prendre et lui tordre le cou et regarder droit dans les yeux la dame en sortant que le compte est bon.

Il se recule et alors qu'il reprend ses affaires, balance à l'inconnu un "got it ?" concernant la leçon.

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Lun 16 Jan 2017 - 16:11
silence. tu regardes ces toutes petites mains qui s'affairent à la tâche, qui trient les toutes petites pièces une à une et les rassemblent en de tous petits tas qui grimpent, grimpent, grimpent... et elles regroupent calmement, minutieusement, empilent méthodiquement les espèces et les chiffres fusent — un, cinq, quatre, cinquante — et déjà ça te gave. ça te gave parce que tu lui as rien demandé à ce gosse, parce qu'il se la joue preux chevalier et se lance à ta rescousse comme si t'étais un moins que rien, une demoiselle en détresse; un demeuré qui ne sait rien faire de ses dix doigts.

t'en donnes peut-être pas l'impression avec ton manteau élimé et tes cheveux plus gras qu'un double cheese, mais tu as fait des études. oui monsieur, des études! tu as un diplôme et tout. alors empiler des pièces ne devrait te poser aucun problème. aucun. problème. tes bras se croisent contre ta poitrine et tu relèves le menton, vexé comme un pou. pour te donner un air supérieur sans doute, et rappeler au gamin que si ses capacités en calcul mental surpassent les tiennes, c'est toi l'adulte: tu es donc plus grand et plus imposant que lui.

"oui, j'ai compris. je suis pas teubé non plus." lances-tu avec une mauvaise foi qui ne te ressemble pas. tu sors de nulle part un vieux sac plastique aux couleurs éteintes à l'intérieur duquel tu jettes tes articles et ta tirelire de fortune tandis que la caissière bougonnante vérifie une dernière fois si le compte y est. pendant ce temps, tu te tournes vers le mioche sur lequel se posent tes deux yeux sombres et tu le fixes avec insistance. tu ne le remercieras pas. il ne t'a pas aidé par compassion. il ne t'a pas aidé par empathie, motivé seulement par la joie d'accomplir une bonne action.

non, en ce qui te concerne, ce gosse n'est intervenu que pour désamorcer une situation qu'il jugeait gênante. ta présence incommode, tu le sais (même si tu l'oublies parfois). le gamin a croisé le regard désespéré de la caissière ou entendu les protestations des autres clients et leur dégoût à peine voilé, et il s'est interposé pour eux; pour réduire l'embarras en supprimant la raison de cette gêne, et la raison c'est toi; il ne t'a pas aidé, toi, il les a aidé eux. alors tu ne le remercieras pas. "le compte est bon." dit la femme au nez parfait, et tes paupières se ferment doucement. bien.

si tu étais parti sans attendre et qu'il manquait un centime, on t'aurait fait ta fête une fois encore. la pauvreté fait de toi un être malfaisant. alors que le vrai danger ne vient pas de toi. le problème, ce sont les reptiliens et les illuminatis. le réchauffement climatique et bien sûr les crop circles. un soupir t'échappe et tu tournes les talons. "le compte est bon." répètes-tu dans un murmure avant de lâcher à l'intention de l'enfant: "à plus petite crevette." et de prendre le chemin de la sortie, les poignées du sac accrochées à ton bras amaigri, aussi effilées et rompues que ta fierté suite à cette courte humiliation mathématiques.

deux mètres plus loin, le sac craque. la couverture amortit mais ne suffit pas à retenir la chute des piécettes, ces dernières s'échappent de la boîte en carton rafistolée qui elle-même s'écrase contre le sol, puis rebondissent sur le carrelage et roulent, roulent, roulent le long des rainures pendant que tu regardes les lambeaux de plastiques grisâtres qui te sont restés entre les doigts avec un air ahuri et impuissant.
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Mar 17 Jan 2017 - 3:46

Il n'en attendait pas moins. Non pas de merci ni rien, c'est vrai il n'a pas demandé la permission après tout, il s'est permis. il s'est senti pousser des ailes et faire son grand, montrer son savoir-faire en arithmétique, être cool. Aider pour s'aider lui-même -ça fait toujours du bien de savoir qu'on est un chouette type pas vrai ?

Que la prochaine fois la caissière dise à sa mère « oh vous savez votre gamin c'est un bon brin !».

Il a remarqué les bras croisés, l'insistance du regard. Pourtant sous sa doudoune rien ne flanche. Il a fait une bonne action après tout, il a fait le bien, on ne lui a rien demandé, mais les mecs cools ils savent s'imposer. Il ignore avec facilité, Jaakoppi, son ventre qui grogne sous l'angoisse de se la jouer. Ça crépite.
Pas mal hein...

De par dessus ses bras emplis, l'enfant observe l'asperge -bah oui si lui c'est une crevette bah l'autre c'est une asperge voilà- le dépasser le menton pointé vers le haut.

Pour le voir s'effondrer à deux pas, son paquet de courses en vrac au sol -l'un avant l'autre qu'importe. Pire encore, toutes les petites pièces, qui sautillent et s'enfuient en grand bruit.

Les clients ne le regardent plus. Tout le monde s'en fiche, l'attraction est finie, il y en a bien un ou deux pour s'abaisser et tendre à l'homme les pièces ramassées à leurs pieds. Jaak regarde les siens, les bras toujours pleins. Une échouée est étalée là. Il ne roule pas des yeux, il n'est pas de cette trempe.

Jaak il est déjà en retard de 5 minutes, mais ce n'est pas comme si ça maman faisait attention au temps.
Jaak il ne sait pas ce qu'il fait, pourquoi il veut l'aider, pourquoi il est curieux de l'odeur du cyprès ou de l'odeur tout court de l'homme.
Du manteau élimé.

La pièce à terre : C'est juste quelques cents, rien de grave pour certain, tout un monde pour d'autres. Il s'abaisse et renverse ses propres paquets de ses bras, c'est pas grave il vous dira.

Pas d'approche en vue. La main tendue en guise d'aide, mais point approché. Il est là, il tente le tout pour le tout. L'odeur, L'odeur de la première bougie brûlée lui chatouille le nez.

Besoin d'aide pour rapporter les courses chez vous ?


Le chantage, l'otage qui brillent entre six doigts.
Mêlé à l'innocence enfantine de croire que chez soi, soyons fous, ça peut-être n'importe où.

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Lun 30 Jan 2017 - 22:54
la vie est une chienne. surtout la tienne. quand d'autres mènent leur barque avec une facilité déconcertante, guidés vers le succès par un fil invisible; toi, tu luttes à contre-courant. tu bois la tasse. quand certains planifient leur futur avec minutie et insouciance et avancent, comme s'ils suivaient le script bien rangé d'un film documentaire sur leur personne; toi, tu ne sais pas de quoi sera fait demain. tu ne sais pas où tu dormiras, ce que tu mangeras — si tu mangeras — et parfois tu regrettes la stabilité de ta vie d'avant, faite de chèques vacances, de prêts bancaires et de clients insatisfaits. mais depuis que tu as ouvert les yeux, cette vie a pour toi des airs de contrefaçons. la norme t'hérisse le poil et te laisse un goût amer dans la bouche comme un vieux fond de dentifrice. tu es le neo de foxglove valley. noyé dans la matrice, un monde factice, corrompu et contrôlé par le gouvernement. un monde hideux.

les pièces roulent sur le sol comme des billes et tu les fixes de tes yeux horrifiés tandis que ta fortune se fait la malle. ces quelques centimes, la plupart des gens ne prendraient même pas la peine de se baisser pour les ramasser dans la rue. mais ils te sont inestimables. c'est le café qui t'empêchera de mourir d'hypothermie dans une semaine, le demi-sandwich qui composera ton repas de noël. tu lâches le sac plastique lacéré et plonges à la suite des piécettes que tu ramasses dans la précipitation, probablement par crainte qu'on te pique ton blé. la boîte en carton n'a pas survécut à la chute et tu la laisses par terre, tu penses d'abord à fourrer les pièces dans ton bonnet avant de te rappeler qu'il est troué; tes poches également. (et tes chaussettes et ton caleçon aussi, au passage).

tu reviens sur tes pas, ton trésor dans les bras et tu vois petite crevette qui tient entre ses doigts ton précieux. d'un geste furtif, tu lui reprends la pièce des mains. évidemment dans la panique tu en fais tomber d'autres, et tu te baisses aussitôt pour les ramasser avant de te relever triomphalement. mais déjà, tu les sens glisser de tes bras et un nouveau "bling bliiiing" se fait entendre tandis qu'elles touchent le sol. tu te tournes vers le sale gosse et lui jettes un regard noir (parce que tout est de sa faute, forcément). tu voudrais refuser son aide mais la peur... la peur de perdre une pièce sur la route, est plus forte que ta fierté déplacée. "tu as des poches ou un sac?" demandes-tu au morveux en désignant du menton ta maigre fortune.
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Lun 20 Fév 2017 - 22:55
Ouai !

C'est un mot sorti plus fort que les autres, un large sourire s'étire sur son visage petit à petit. Sans attendre l'acceptation des termes, tu considères le pacte conclu avec un certain empressement.

Ta main libre, preste, pioche sans retenue et retiens toutes les précieuses, avant de les fourrer dans la poche de ta doudoune tout aussi rapidement. Hop, c'est presque comme un tour de magie.

Ton excitation est grande, et ton apriori s'envole petit à petit.
C'est vrai il est à nouveau à côté de lui et il ne sent même pas. Et puis Jaak il s'est toujours demandé ou les gens comme lui vont rêver au calme du regard des autres.

Il s'accroupit pour ramasser ses propres paquets avant de se redresser dans un vrai cette fois-ci « hop ! » sonore.

Allez, je vous suis ! Faut pas marcher trop doucement par contre parce que je suis déjà à la bourre moi.

Surtout parce que sa patience a des limites et il veut vite découvrir le secret, avoir sa curiosité récompensée. Il ne pense même pas à sa rudesse envers l'homme. Jaak en rajoute même une couche en commençant à partir sans lui, rien que pour sortir du parking du magasin.

Mais vous savez....

Ce qui ne l'empêche pas de toujours vouloir apporter sa pierre à l’édifice, comme il remarque qu'il a des difficultés.

...ça serait pas plus simple d'avoir juste un sac en tissu. C'est réutilisable et c'est écologique...

De plus ça lui éviterait tout ça, les moqueries, les rougeurs, lorsqu'une sottise arrive, et ça lui éviterait de devoir compter sur d'autres, comme l'homme semble pas mal ingrat. Oui, ingrat.

...parce que vous parlez un peu méchamment aux gens, moi je suis sympa, mais il y en a olaa...ils peuvent vous mettre un poing dans la figure.


Il mime le geste et fait tomber une de ses propres courses, s'abaissant en vitesse pour la récupérer avant de soupirer face au maigre embarrât.
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