you go fuck yourself in your fat fucking ass! - [pv ILAN]
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Dim 6 Nov 2016 - 22:02
fais kk
Seize heure, le temps file. La ville est floue, le soleil tape sur les rideaux fermés et les lumières chaudes du soir ne tardent pas. Je décide de sortir, après cette nuit follement active et dansante. Je prend une douche, je fume vite fait. Et le temps d'enfiler quoi mettre, je jette une œil sur la page de couverture de ce journal chopé dans la rue l'autre jour, qu'on peut renommer "le quotidien d'Halloween". Plus rien ne m'étonne avec cette paranormalité, mais plutôt crever que recroiser un jour ce fameux moi d'antan, je suppose...
Ah, novembre : mon mois préféré. C'est quand les journées se raccourcissent, qu'on bosse à en suer le sang et qu'on se les gèle à se taper les allé-retours entre le boulot et la piaule, mais la satisfaction se sent, quand on glande au chaud à novembre plutôt qu'en juillet. Aujourd'hui, je suis d'humeur à sortir, et bouffer dans le petit bar-resto trop choupinet qui craint les gros carnistes. Je traverse les rues, dans ma bulle musicale, l'air un peu défoncé. Je pensais me changer les idées, mais...
Et si.. et si je le croisais ?
On dirait que je regrette. Remarque, c'était tellement fou. Son visage sature encore ma mémoire. C'est trop frais pour oublier. Et à ce moment là, je ne me reconnaissais même plus. Pourtant, c'est arrivé. Comme ce jour-là, qui divague encore dans mes pensées. Je ne me souviens plus de lui, de son visage et d'elle... (oh non pas elle.)
Je ne veux plus y penser.
Me voila devant le centre commercial, moche. Je n'aime pas du tout l'ambiance, mais le petit coin côté-nature du dernier étage me donne plus de confort que dans mon lit à roupiller. Pendant la montée, j’observe les gens et j'en fais une passion. Je me tiens maintenant près du bar, mais j'aperçois au bord un visage familier qui fait chier tellement le monde et le regarde du haut de son chêne tout en crachant sur ceux qui passent. J'allume une cigarette. C'était la dernière, et le dégout se lit sur mon visage.
▬ lol.
Je chuchote, assez pour qu'il m'entende. Je demande au barman un nouveau paquet qui coûte encore le prix de mon cul. Et je me demande je n'aurais pas préféré retrouver le chien que j'étais, ou lui, là, qui se tient à trois mètres. distance trop courte. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer.
Perdu dans les pensées les plus pacifistes. (Ça ne va pas durer.) Dans son coin. Celui des drogués de la nicotine. Ilan respire l’odeur de sa cigarette. Et crapote la fumée comme un débutant. Haïssant véritablement ce petit plaisir qu’il se permet quelques fois par semaine. Ah, c’est aussi détestable. (Que l’autre là bas qui va bientôt débarquer.)
Ilan se sent ni bien ni mal. Il se sent juste agréablement énervé, toujours contre les trois quarts des hommes présents ici. Oh, le borgne ne nie pas d’apprécier au moins une personne. Qu’il ne se rend même plus compte de sa fausseté. Si Ilan aimerait un jour il aimerait, un peu comme il aimerait une noble bête, mais comme (par instinct), il tombera dans les bras d’une humaine, il ne pourrait pas s’empêcher de mélanger de l’amour et de la haine.
Ilan sourit à la serveuse qui lui apporte un petit jus de raisin frais accompagné d’une salade riche en fibres, en couleur. Écrase sa clope. Jette un œil vers le bar. Sourire narquois, fourberie mesquine. Écrase du semi-regard, ce pauvre chien, dépourvu de laisse, pauvre animal de compagnie. Qui aurait bien pu être son meilleur ami. Et au final, rien que peu de différences concluent une relation épineuse.
Un rire se décoince de sa gorge. La tête en arrière.
- Tiens, mais vous êtes là ! Le faux vegan. Le faux frère. Le mec le plus décevant de la terre.
Ricanements incessants, Ilan retrouve l’euphorie de son mépris. Si seulement Ilan pouvait parfois se calmer. Parce que tu t’abaisses tellement à la connerie des humains. Celle de haïr sans arrêt. Celle de rire. Celle de harceler.
- Esteban n'est-ce pas ? C’est marrant, je ne retiens que les noms de merde.
Allez viens. Grogner contre moi. Gentil chien.
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Jeu 10 Nov 2016 - 21:14
yo man, shut up
Cigarette éteinte, j'écrase le mégot contre le plat du cendrier. Je demande à la serveuse de la viande végétale avec un sourire commercial tout gardant un œil sur ce type, Bambi martyre qui se défoule. Regardes le chien commander une bonne ration de fausse viande que tu aimes tant. Je marque un sourire sarcastique en faveur de sa présence, bien qu'en réalité, il m'insupporte. J'ai cette envie de lui renfoncer les canines, qui me démange à un point d’existence plus qu'extrême. Mais ça lui ferait bien trop plaisir.
Car je sens son jeu. Il veut son importance. On dit souvent que la meilleure réponse à filer et de se la boucler fermement, mais épicer son humeur me parait plus approprié. Je jette le regard à la direction de mes mains, allumant soigneusement une mèche que je venais de me procurer.
▬ salut bibi ça va ?
(décevante, la cigarette.)
▬ ah c'est dommage, t'es pas trop déçu de toi hein.
Ah. Ah. Ah. Ilan provocateur, c’est rare, mais si logique au final, si haineux, envers les gens de ton espèce Esteban. Ilan aurait t’apprécier à ta juste valeur. Si tu n’avais pas triché autant. Mauvais joueur. Il a l’air irrité le petit toutou, à écraser sa pauvre clope. Ilan sourit à pleine dents, c’est fou comme monsieur peut l’amuser. Ça finira avec les poings, les vêtements arrachés, le nez ensanglanté.
Oh mais de toute façon, Ilan se dit qu’après tout. On est des hommes. C’est normal de se comporter comme des barbares.
Rires étranglés. Il tapote ses doigts contre la table.
- Je serais déçu de moi si c’était uniquement votre prénom que je retiendrais. J’ai une liste plus longue vous savez. Ah, vous êtes dernier d'ailleurs. Je crois que c’est certainement parce que vous êtes le pire de tous.
^^
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Jeu 10 Nov 2016 - 22:13
mmm fuck you
ah. Non. (soupire) Tu ne vis qu'avec ça, la haine. Une haine indécente et inutile. Gratuite. Tout ça pour quoi ? du goût de la bête. Quelle sous-merde, d'une rare espèce parmi tant d'autre commun. O si cette nuit là, j'avais su ne pas t'aborder. Tu te sentais si spécial et tu voulais te faire grand. Tu avais compris avec moi ce qui était n'étais pas bon. Mais non... on a trouvé pire que moi.
La honte.
Sourire instable, je craque le bout de mes doigts.
▬ premier en partant de la fin ?
Les nerfs. Sourire profond.
▬ moi, je t'ai presque oublié. tu dois avoir une vie de merde pour ne retenir que ça..
wubba lubba dub dub.i am in great pain, please help me.
Du haut de son un mètre soixante, Ilan ressent les regards baissés des hommes sur lui. Alors il veut faire le grand et vous Esteban, vous l’avez tout de suite compris. Pour vous, il ne s’agit que d’un gamin encore. D’une arrogance immature. Il joue l’enfant roi. Et parfois Ilan s’en rend compte, qu’il est comme les hommes et il se déteste. Il est jaloux, Ilan, jaloux de vous, qui vivent la vie simplement, au jour le jour. Si jaloux de vous, Esteban.
Le borgne soupire, Prend une expression amèrement ennuyée.
- Ça me fatigue les enfantillages. Restons-en là.
Il tourne le regard vers son assiette et tente de se rassasier mais l’appétit coupé, il sait qu’il n’y arrivera pas, il y a quelque chose qui le bloque et qui l’empêcher de déjeuner. Des mots qu’il arrive à entendre. Ilan les perçoit clairement et son regard se dirige vers un duo. Le seul œil visible se plisse. Le dialogue entre les deux l’interpelle. Évoquant un régime alimentaire végan pour les animaux. Pour eux, ces pauvres bête naturellement carnivore. Ils veulent leur imposer cela.
- Qu’est-ce que c’est que ces conneries encore.
Il se lève d’un coup et s’interpose entre les deux.
- C’est de la maltraitance animale que j’entends ? Vous êtes des monstres...
Mais le frisé, lui drôlement trop petit par rapport à ce type qu’il pensait être un camarade respectueux, le toise d’un regard méprisant. (Le sang dans ses veines se réchauffe.)
- Aha Ilan… De toute façon, tu n’es pas un vrai.
Ilan réalise. Qu’il n’est absolument pas compris dans ce monde d’extrémistes.
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Dim 19 Fév 2017 - 22:39
glandu glandé
ça lui fatigues ah ah ah.
▬ respires.
délègue un sourire. me pose tranquillement sur le buffet du bar, pétunant les dernières feuilles du bout de ma tige. le bar se comble d'un brouha qui jugeote et résonne au fond de mes oreilles. des remarques sur notre joli couple, des débats de végans et un petit bambi qui se fait lynché par tous les côtés.
mais la conversation qu'il entretient avec d'autres bourges pointille ma curiosité. pardon ? c'est maintenant qu'il décide de sortir quelque chose d'intelligent ? je prend vivement le verre servi par la dame de service avec sous le nez cette fameuse viande végétale en lançant un doux regard moqueur vers l'extrémiste rejeté des siens.
▬ bah pour une fois !
bienvenue au club. je croise les jambes et pivote ma tête dans la direction de ces trois fragiles en ricanant bêtement comme je le fais si bien.
Ah oui. C’est cela qu’il ressent tout d’un coup, déception, trahison, Une putain d’envie de plus faire parti de cette communauté qui pense faire le bien en utilisant le mal, Tels de faux protecteurs de la nature, ils font ces choix là. Des criminels, voilà ce qu’Ilan aperçoit de son seul œil, il les maudit, il porte le fusil avec sa moitié de regard, Ilan en a déjà porté un. (Cela lui a causé une flopée de honte, Un ramassis de remords.) Un jour il le pointera sur vous les hommes, ça sera lui, Le chasseur de l’humanité. Et vous pouvez tous hurler parce qu’Ilan fera tout et n’importe quoi pour sauver les espèces menacée, Maltraitées,
- Allez mourir.
Ilan pivote ses talons, passe devant vous Esteban, le mépris dans sa face, les traits crispés, la mâchoire serrée par cette situation plus que saugrenu pour lui.
- Et vous Esteban, vous faites le spectateur. C’est honteux.
En fixant le bronze de vos yeux, Ilan le fourbe, fouille dans vos souvenirs d’une époque lointaine, où il y voit un animal, Sans défense, Sans réel maître. Il vous force à ressentir un monstre de colère, de rage puissante, éclatante. Il vous force à vous briser.
- Mais je vous rappelle qu’un chien en guise de valise illégale, Cela prouve à quel point les humains, si prétentieux, toujours à se croire les plus évolués, les plus forts, Sont, hélas (ironiquement), Les pires.
Son sourire narquois cache une profonde tristesse si seulement quelqu’un pouvait le comprendre, Dans ce monde remplit d’ordures.
- Vous en pensez quoi, Esteban ?
(Rangez vous à mes côtés.)
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Sam 18 Mar 2017 - 23:01
∆
on se regarde, les yeux enfin entrelacés. mais tu ne manques pas de cran. toi qui uses de ton pouvoir et qui fait face à quelqu'un dont les couleurs se sont pas toutes divulgées, aussi ternes qu'elles soient.
à quoi ça te sers de m'exploiter comme ça ?
dit l'animal.
mémoires, foutues mémoires. les remords qui se mélangent, a-t-il encore fallu [tels] jours pour me remémorer cette triste époque ? j'ai vite compris ton jeu. mon sourire moqueur s'efface et dévoile mon expression par défaut : la tronche d'un mec haineux ; chien malheureux masqué de tout humeur. n'attends clairement rien de moi.
je pense surtout que tu n'as rien compris. changes plutôt de tête, t'auras l'air moins con de proposer quelque chose dont toi même tu as du mal à assimiler. regardes toi, pauvre bichette.
je me lève doucement devant ce garçon, qui avait du potentiel gâché. mes yeux plongés dans les siens, ses yeux foulés entre mes souvenirs. j'annonce ma taille plus haute que la sienne, mais il y a t'il vraiment quelque chose de différents entre nous ? hélas. je suis faible, comme vous tous. un regard compatissant, un signe de tête malveillant. pour dire non. la tristesse me ronge...
Ilan ira jusqu’au bout, Bien qu’il aimerait que cela cesse, Qu’il n’ait plus à se servir davantage de cette malédiction, Mais c’est trop tard maintenant, Il est beaucoup trop tenté par la pression, Lui-même colérique, De tout cela, Vous savez, Il a l’air petit physiquement, il cache la violence mentalement, Une envie d’en découdre, L’adrénaline montre, Il s’en délecte tellement, Comme une drogue puissante. Beaucoup trop satisfait.
- Non, Esteban. On aurait pu devenir de bons amis, Vous et moi.
À ses mots, il ricane de plus belle, Vous savez le rire intense des antagonistes les plus détestables, Parfois Ilan se sent comme l’un d’entre eux, Derrière la scène, avec le désir dévorant d’influencer le héros. Et ce héros, Esteban, (C’est vous.) Il se trouve, toujours incompris. Il frappe votre épaule pour vous donner de l’élan, ainsi avec lui, Vous vous jetterai dans la gueule, du loup, non ce n’est pas l'expression qu’il faudrait employer pour, Une chasse aux hommes, Ilan se retourne soudainement pris par la rage, Vers le duo d’extrémistes à deux balles, Colle un poing, (Un point final...) Dans la mâchoire du plus proche, Il valse, tombe de sa chaise haute et entraine avec lui son petit camarade, Mais quelle mascarade. Les gens se lèvent et observent la scène et l’autre imbécile victime de sa rage excessive, S’élance pour sa vengeance. Ilan se recule pour esquiver. (Help.) Si seulement vous pouvez l’écouter. Il est l’auteur de tout ce désastre, certes. Et pourtant, pourtant, Il vous crie avec son seul œil, toute sa détresse. Comme le cerf qui se retrouve avec un calibre pointé, Sur le front.
(On peut toujours enterrer la hache de guerre, Vous savez.)
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Lun 20 Mar 2017 - 15:51
∆ (feu)
mes mains crispés, l'envie de retourner les aiguilles, mais freiné par ce coup d'épaule, à croire qu'il ne signifie rien, symbolise pourtant des choses. de la haine, de la provoc et de l'élan. une fraternité palpable ? l'adrénaline slalome entre mes veines, draine mon corps à la vue de l'élégance de ses gestes vigoureux, et invite mon âme, tant bien que mal, à danser cette valse.
viens, on y va, on va et vient puis je viens et tu y vas.
par cet écho de mots qui raisonnait dans ma voix, mon poing frappe la joue de l'accablé contre toi. une dent cède ce dernier et plane dans l'air parmi ces regards curieux et dénudés de réactions. mais l'autre con extrémiste ahurissant poigne ma tête d'une force pourtant lâche, ne manquant pas de courage. (cela aurait pu être toi)
je m'acharne vers celui-ci, fou à lier balancés des chaises, des verres cassés. arrosant ce que tu as semé. tous les quatre, deux contre deux, pris de rage et d'euphorie. à chacun
vous l'avez accepté, l'invitation à la violence, vous vous êtes précipité, peut-être sans allégeance. un jour le sang des maudites personnes coulera mais nous nous serrerons les coudes, défendons nos valeur, (partenaire.) allons vers cette voie qui défoule nos cœurs, allons les coups de pieds et poings ne résolvent rien, vous avez pourtant l'air habitué, ilan se sent si frêle à vos côtés. ilan se perd dans la frénésie, serre de ses doigts forts le poignet de l'autre abruti pour tordre, toute sa vision des choses, son orgueil, sa fierté, allez torturer de pauvres bêtes ailleurs, mais pas devant leurs yeux. c'est féroce, c'est démentiel, c'est inné et désormais il se prend un pied de chaise contre la joue, et frôle son seul œil vivant, ilan essaye tant bien que mal de ne pas devenir totalement aveugle en se protégeant d'une main. pourtant il se prend un coup au nez et le filet carmin s'écoule d'un seul et unique trait, ilan dégringole mais se relève ensuite, la manche contre ses narines endolories, puis le personnel débarque, agacé, outré par toute cette scène à la haine gratuite, ils tentent tous de séparer les ennemies féroces, ilan frappe votre épaule esteban, avec un sourire que vous seul pouvez comprendre, (celui de la complicité.)
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Mer 19 Avr 2017 - 0:08
les derniers coups frappaient à plein fouet. nous voila salis par notre méchanceté alliciante, ou préférez vengeance, le plat qui se mangerait froid, mais que j’assaisonne d'émotions brûlées.
tu faisais de ton mieux, à mes côtés.
mais quelque chose nous différencie. t'es bourré de confiance, je suis débordé de chagrin. et pourtant, j'ai l'impression qu'on a tout en commun. la férocité vive déambule dans nos sangs bouillonnés. on s'en allait avec, et nos mœurs et notre animalité antérieurs. que personne ne comprendra jamais. car le feu qui nous brûle est celui qui nous éclaire. le feu qui sommeillait notre instinct de vivant meurtri par la bête intelligente : l'Homme. vous voyez.
la police débarque en ce lieu convivial, et nous draine comme du bétail jusqu'à la sortie du centre. les gens nous regardent comme des corps étiquetés en liberté. je lâche un sourire, la langue tirée, celle qui répond à notre complicité maintenant soudée.
j'en ai connu des cons, mais c'est toi mon préféré.
a c a b
Apollyon
hellébore
Messages : 202
Pouvoir : destruction
Occupation : Policier
Avatar(s) : Jacket - Hotline Miami
Jeu 20 Avr 2017 - 8:44
Allo la police Feat drunkards
BAM
Salut mes chouquettes.
Il a ouvert la porte sans la claquer (bah ouai on est pas dans un western ici) Porte une main auprès de son visage. Les branches de ses lunettes claquent entre ses doigts lorsqu'il les replis. Range la paire dans sa poche avant. (tu vois rien avec dans le bar) Oula les relents de la foi des fonds de bouteilles agressent son nez. Il tire une sale gueule.
Du coup je vous embarque les kéké là.
Qu'il dénote du groupe du bout d'un doigt. Juste deux, y a pas de place pour toute la baraque, les autres iront avec la prochaine voiture pour être entendu (ils ont pas de ceintures de sécurité en deux sièges sur la camelote qu'il a à rouler aujourd'hui. Jean vient de la récupérer pour la refourguer à la casse mais eh, un appel est un appel.
La police vous siffle (avec satisfaction en voyant ta trogne Ilan) le doigt en l'air, pour vous dire de faire demi-tour. Gentil chien les pattes en arrières pour vous passer le fer. Une bonne tape contre votre dos pour vous faire avancer dehors, puis le long de l'allée principale. Aide le blond dont il ne connait pas le nom à bien baisser la tête en le fourrant dans la bagnole. Toi Ilan il fait juste semblant mais retire la pression sur ton crâne au dernier moment pour que tu te cognes la bordure en pleine poire (bah bichou pleure pas c'est pas de sa faute si sur cette vieille bécane y a pas de mousse qui rembourre les contours.) (et il sait que ça fait quand même putain de mal)
Jean rit un bon coup du coup. Avoue que c'est drôle quand même ? Et une fois toute la petite famille dans la Jeanmobile au rabais, fissa ! bouclage de la ceinture ! Il corrige la direction du rétroviseur intérieur. Contact. ça vrombit et crachote assez pour faire pâlir dame nature.
Dit donc, on dirait que la tapette a appris à taper ?
Mais quelle bonne marrade ! Ça le fait chier ce détour, mais au fond ça lui fait aussi un peu plaisir. Rien que de te voir pinailler à l'arrière tel les gueux que d'usage on ramasse à cette heure-ci sur le trottoir ; ça n'a pas de prix. Marche arrière, créneau de sortie il reprend la route du commissariat. Un bon petit décuvage va les calmer : En cellule.
En tout cas à l'autre vegan de ses deux va falloir lui dire que c'est pas parce que le houblon c'est une plante qu'il faut le brouter toute la sainte soirée. Enfin il suppose qu'il préfère ça que de le retrouver à bécoter une vache dans un champ (une vraie vache parce que y a rien de vacher chez Philomène).
Et l'autre gueule cassée, c'est un vegan en complémentarité qu'il parie ? Putain mais faut se demander aussi depuis quand les piliers de comptoirs portent des cols roulés ? C'est quoi cette ville de bobo dépaysés ?!
codage par evil triangle.
Bjr c'est le beauf:
je suis pas désolé de casser votre délire de lastman mdr y avait qu'à pas me demander j'avais envie de troll mdrrr JEAN IN ET JEAN OUT
![you go fuck yourself in your fat fucking ass! - [pv ILAN] IkUSOx0](https://i.imgur.com/IkUSOx0.png)
